Roro, dernier des Mohicans

26/04/2018
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Roland Romeyer est à l'honneur dans un article à paraître demain dans la Pravda. Extraits.

 

"La décision de nommer un directeur général avait été annoncée dès le 15 décembre – sans qu'il en soit prévenu – par Bernard Caïazzo le jour d'une lourde défaite contre Monaco. "Cela m'avait surpris car je ne pensais pas qu'il allait cracher le morceau lors de cette fameuse conférence de presse", confirme le président des Verts. A part ce vendredi soir à la Mosson, Romeyer n'effectue plus les déplacements depuis celui à Metz, ni les mises au vert. Il suit désormais les matches à la télévision ou au stade Geoffroy-Guichard. Ça ne me manque pas car c'est moins fatigant et stressant. Je suis heureux et fier que Frédéric, qui est comme mon fils, se trouve désormais au volant et moi sur la banquette arrière, même pas à côté de lui."

 

Toujours président d'un directoire également composé de Dominique Rocheteau et désormais de Frédéric Paquet, il continue à valider les grandes décisions car elles engagent son argent. Le défenseur Neven Subotic a ainsi appris à sa descente d'avion que Romeyer avait réduit son contrat de deux ans et demi à un an et demi, le 25 janvier. Mais il ne décide plus de tout au quotidien. "Le club était géré en bon père de famille mais c'est dépassé", reconnaît-il. "Depuis 2010, l'ASSE est passée à deux cent cinquante payes par mois, avec le rachat du centre de formation, du bar-hôtel-restaurant Le Chaudron Vert, l'ouverture du musée... Je n'ai pas peur de le dire : je suis le dernier des Mohicans."

 

Alors que Caïazzo préfèrerait l'arrivée d'un «investisseur puissant et de qualité» capable d'injecter 20 M€, lui a compris que la seule solution passait par une vente. "Un type t'achète ta voiture et tu lui dis : “Je garde les clés” ? Non. On va la lui démarrer et il va partir avec. C'est dur mais c'est la vie. Un jour, elle s'arrête." En vertu du pacte d'associés, l'un ne peut toutefois pas vendre sans l'accord de l'autre. Bernard Caïazzo a signé l'été dernier un contrat d'exclusivité avec la banque Lazard, pour rechercher des investisseurs et/ou des repreneurs. Le cabinet Deloitte et le cabinet d'avocats Kuperfils sont aussi concernés. "J'ai dirigé 16 entreprises et je sais qu'une passation de pouvoir ne se fait pas en claquant des doigts", tempère Romeyer.

L'ASSE susciterait l'intérêt de "beaucoup d'investisseurs"  (dixit Romeyer), issus de trois continents, dont un fonds de pension américain. Jérôme de Bontin, homme d'affaires franco-américain et éphémère président de l'AS Monaco (10 avril 2008-27 février 2009), se trouve à la tête de ce repreneur potentiel. Si une clause de confidentialité l'empêche de confirmer cette information, Romeyer se veut "optimiste quant à une vente le plus rapidement possible". En fin de saison, ce serait le mieux."

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