A Sainté, c'était pas la folie pour Monconduit

09/03/2025
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Dans un entretien diffusé aujourd'hui dans le Podcast Au-delà du jeu et accordé à l'ancienne handballeuse Manon Houette en janvier dernier avant son départ de Sainté pour Amiens, Thomas Monconduit (34 ans) est revenu sur ses vertes années. Extraits.

"A Sainté, le premier jour où j’arrive, l’intendant vient me chercher à la gare. J’avais mon sac de golf. Il me dit : « Waouh, mou poulet, tu joues au golf ! Trop bien ! On va se faire un golf ensemble ! » Là je me dit : «C’est trop stylé ! En fait c’est un club familial, ça va être cool ! » Mais cela fait deux ans et demi que je suis à l’ASSE, et honnêtement ça fait deux ans et demi que c’est difficile. Autant dans ma carrière je me suis souvent adapté ultra rapidement au club et aux coéquipiers, autant j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter à la région. Quand je suis arrivé à Lorient, je suis tombé tout de suite amoureux de la Bretagne, je me suis tout de suite bien senti. A Sainté, j’ai mis plus de temps, l’adaptation à la région a été plus difficile.

Et en plus il y a après un changement de coach, il y a eu un petit froid avec la direction, c’était un peu compliqué. Avec le coach qui vient de se faire virer, ça se passait ultra bien. Là on a encore un nouveau coach, je ne sais pas comment ça va se passer. Si je fais le bilan de mes deux ans et demi à Sainté, ce n’est quand même pas la folie pour moi. Personnellement, je n’ai pas été à mon meilleur niveau footballistiquement parlant. Humainement parlant, psychologiquement parlant, pareil, j’ai été pas mal chamboulé, bouleversé. Bref, deux ans et demi pas simples…

Les blessures, je sais que ça va souvent de pair. Cela fait deux ans et demi que je suis ici, ça fait deux ans et demi que je me pète dans tous les sens des muscles que je n’avais jamais pété de ma vie. En fait, il n’y a pas de secret, la tête est un peu moins bien, c’est tout. Il faut l’accepter, ça fait partie du jeu. Moi tous les jours j’ai mal aux hanches. Je fais un peu de yoga mais je suis en souffrance. Je dis en blaguant à tous : « j’aurai des prothèses de hanche plus tard. » J’ai trop mal aux hanches. Parfois le travail devrait être plus individualisé mais finalement tu ne peux pas.

Quand le coach veut bosser un truc tactiquement, t’as pas le choix, il faut aller sur le terrain même si t’es mal et que t’es fatigué. C’est comme ça. On est suivi par des GPS à fond. La data, dans le foot, a pris une importance de dingue. On a des GPS à tous les entraînements, à tous les matches. On doit remplir un RPE après chaque séance. Tout est analysé. Moi j’ai du mal avec la data. Je ne suis pas de cette génération.

Nous à l’époque les coaches ne quantifiaient pas, tout le monde faisait pareil. Mais pour moi, honnêtement, il y avait moins de blessures. On était plus performants, plus intenses. J’ai l’impression que maintenant… « Ah, ça y est, on a fait 5 kilomètres dans l’entraînement, stop, on arrête, l’intensité est bonne. » Je ne sais pas, je serais plutôt à l’ancienne si j’étais coach là-dessus. Enfin, je crois."

 

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