Merci Grégory !

26/07/2020
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Après sa belle interview de Romain Hamouma parue avant-hier, Grégory Schneider a tenu à prendre la défense de Loïc Perrin sur twitter contre la meute des bas du front qui ont qualifié le capitaine stéphanois de boucher. Dans Libération à paraître demain, le journaliste revient avec justesse sur la finale. Extraits.

"Le PSG a remporté vendredi son 17e titre de l’ère qatarie comme on écarte une branche d’arbre lors d’une balade en forêt, avant d’écarter la suivante vendredi contre l’OL, puis encore une, puis... Les matchs amicaux disputés par le club depuis deux semaines, négociés tout en plaisir du jeu et sur des scores de jeux vidéo (9-0  contre Le Havre, 7-0 contre Waasland-Beveren...) étaient en vérité des parodies quasi scénarisées, honteuses du strict point de vue éthique, où l’adversaire était discrètement invité avant le coup d’envoi à «ne pas mettre d’impact» comme l’avait souligné, amusé pour ne pas dire plus, un défenseur stéphanois une dizaine de jours avant la finale. Il ne fallait surtout pas confondre.

Lors de cette finale de Coupe de France, les téléspectateurs auront été embringués par la grâce d’une réalisation tout en plans serrés dans un renversement de situation digne des meilleures fictions hollywoodiennes : dimensionnée par l’engagement physique et l’agressivité du Saint-Etienne entraîné par Claude Puel, la finale de vendredi aura été d’une intensité sportive exceptionnelle, donnant à voir des qualités de combat, de solidarité et de courage. Qui, jusqu’à preuve du contraire, font spectacle, au même titre que la virtuosité technique de Neymar ou la vitesse de Mbappé sur ses premiers appuis et au-delà.

Il y a deux matchs de football en filigrane de chaque rencontre. Celui que veut jouer l’une des deux équipes (contrôle du ballon et vitesse dans le cas des Parisiens vendredi, pour faire parler les capacités techniques et athlétiques des joueurs) et celui que compte disputer son adversaire – et c’est celui de l’ASSE que l’on a vu à Saint-Denis, pas l’autre, ou par éclairs. L’un d’eux a suffi pour faire tomber la Coupe de France dans les bras de Marquinos et consorts. Mais Puel avait compris : depuis le redimensionnement du club parisien durant l’été 2017 et l’arrivée des Mbappé et de Neymar pour quelque 400 millions sans même parler du premier euro de salaire, il manque quelque chose à ce PSG-là dans le combat et dans son approche de la geste collective.

Après la blessure de Mbappé, Neymar s’est prudemment retiré des débats, donnant l’impression de donner rendez-vous pour plus tard : il aurait été tout aussi simple de le remplacer, d’autant que le nombre de changements autorisés est passé de trois à cinq, mais ça, Tuchel ne peut pas le faire, ce qui souligne la préhension (proverbiale, dans le cas du Paris-SG) des stars parisiennes sur le club. De l’engagement stéphanois à la psyché du Brésilien, le foot post-coronavirus déroule le même fil que celui d’avant. Il n’a pas basculé dans le chaos. Il résiste."

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