Cette 25e journée est l'occasion pour les Verts de mettre à distance un concurrent direct tout en alignant une 4ème victoire consécutive.
L’histoire de Pau
L'histoire de Pau est durablement marquée par la naissance du futur Henri IV en 1553 dans le château royal de Pau. L’une des pièces emblématiques de l’histoire du futur souverain se trouve au Musée national et domaine du château de Pau, il s'agit de la carapace de tortue dans laquelle a été placé Henri de Bourbon à sa naissance le 13 décembre 1553.
Le 9 juin 1572 il devient roi de Navarre, et roi de France le 2 août 1589 sous le nom d’Henri IV. Le 24 août 1572, il échappe au massacre de la Saint-Barthélémy grâce à son mariage avec Marguerite de Valois et à son statut de prince de sang. Obligé de se convertir au catholicisme et de vivre à la cour de France, il meurt assassiné le 16 mai 1610 par François Ravaillac.
Sa mort dramatique concourt à sa gloire essentiellement posthume, faisant de lui l'un des rois français les plus populaires, appelé Henri le grand, le bon roi, et Henri le vert-galand. L’histoire lui prête pas moins de 56 maîtresses et 27 enfants. Dans les années 1960, on aurait dit d’Henri IV, qu’il était le roi de la beat, terme anglophone signifiant pulsation. Et ne vous méprenez pas, nous parlons ici uniquement de musique, et la chanson « Vive Henri IV » et repris aussi dans « Le Branle coupé Cassandre » …Vous avez vraiment l’esprit très mal placé, découvrez le premier couplé.
« Vive Henri IV—Vive ce roi vaillant—Ce diable à quatre—A le triple talent—De boire et se battre—Et d’être un vert galant »
L’enfant de Pau donna, “la France au Béarn”, promulgua l’édit de Nantes et mit à l’honneur la poule au pot. Ce plat traditionnel de la cuisine française est démocratisé par Henri IV qui en fait le repas de tous au XVIIe siècle en réponse aux famines issues des longues guerres de religions opposant protestants huguenots et catholiques.
En 1998, pour rendre hommage au Bon roi Henri, Francis Miot, confiseur à Pau et ancien pâtissier de la Maison Gaston Lenôtre, décide de créer un bonbon en son honneur. Pour cela, quoi de mieux que de s’inspirer du caractère et de la vie privée d’Henri IV. On sait que ce roi aimait “coucougner”, ce qui veut dire en patois béarnais, câliner, cajoler, chouchouter… en deux mots, offrir un moment d’amour. Pour célébrer la joie de « coucougner » d’Henri IV, le confiseur invente une délicieuse spécialité sucrée qui obtient en 2000 le prix du Meilleur Bonbon de France : les Coucougnettes de Pau.
L’histoire du Pau Football Club.
Plus connu pour son club de basket « l’élan béarnais Pau-Lacq-Orthez » et son club de rugby la « Section Paloise », Pau a aussi une équipe de football.
Le « Football Club de Pau » est officiellement créé le 19 mai 1959, à l'initiative de José Bidegain, et reprend sportivement la place Des Bleuets de Notre Dame (créé en 1920) en National 3. En 1995, le FC Pau, plombé par des déboires financiers chroniques, renaît sous le nom de Pau Football Club ,
Après avoir évolué dans les ligues amateurs depuis sa création, le Pau FC parvient à accéder en Ligue 2 lors de la saison 2020-2021, en dépit de son budget parmi les plus faibles du National.
Les surnoms du club sont Les Maynats et Les Béarnais. A moins de 50 km de la frontière espagnole, le club Palois parcourt plus de 30 000 km par an pour ses déplacements. Pour sa deuxième saison en L2, le budget du club est passé à 7,5 M€. C’est le plus petit du championnat. Quatre fois moins que celui de Sainté. Le club vient de jouer son 100ème match en L2 lors de la dernière journée de championnat.
1- Le parcours :
Pour sa première saison de L2, Didier Tholot arrivé au club en mai 2020, a permis à son équipe de terminer la saison à une belle 10ème place avec 14 victoires, 7 nuls et 17 défaites avec un déficit offensif important, seulement 41 buts marqués en 38 rencontres. Pour réussir une nouvelle saison pas moins de 15 joueurs sont venus renforcer l’équipe parmi lesquels Henri Saivet en provenance de Newcastle, Charles Boli, Noé Sow et Marius Ros en provenance de L1 et 4 joueurs qui connaissent déjà la L2.
Au niveau des départs 13 joueurs ont quitté le club dont Stefan Bajic, prêté par l'ASSE et parti à Bristol avant de découvrir Valenciennes, et Victor Lobry, parti se vêtir de vert.
Pour se renforcer offensivement durant le dernier mercato le club a fait venir 4 nouveaux joueurs dont 3 ont connu la L1 (Quentin Boisgard de Lorient, Yanis Begraoui de Toulouse et Jérôme Prior passé par Bordeaux et bien connu de Jérémie Janot) et 1 en provenance de la réserve de la Réal Sociedad (Loick Lespinasse).
2- L’effectif :
A la fin du mercato hivernal, le coach dispose d'un effectif de 30 joueurs. Cette saison, les Palois vont tenter de reproduire la même performance que l’an passé : finir dans la première partie de tableau. La tâche ne sera pas aisée mais l’effectif Béarnais a des qualités défensives et, entre les arrivées au mercato estival et celles du mercato hivernal, pas moins de 11 joueurs à vocation offensive sont venus renforcer le Pau FC. La première chose que tentera de faire le coach sera d’assurer le maintien avec une saison de Ligue 2 à quatre descentes.
Pour le déplacement à Geoffroy-Guichard, il n’y a pas de joueur suspendu, mais deux joueurs importants seront absents pour blessures : Antoine Bâtisse, rupture des ligaments croisés est encore trop juste pour faire son retour, prévu à partir du 28 février et Jovan Nisic, rupture des ligaments croisés également qui a terminé sa saison.
Les deux équipes ne se sont rencontrées qu’à 4 reprises dont 3 fois en coupe de France et 1 fois en L2. La seule victoire verte, en coupe de France le 5 mai 1993 à Geoffroy-Guichard 2-0 en prolongation, avec des buts de Lubomir Moravcik et Milan Luhovy
Les 2 autres rencontres se sont soldées par des qualifications du club du Sud-Ouest. Le 22 janvier 1994 au stade du Hameau à Pau, Pau, alors en N1, l'emportait aux tirs-aux-buts (4-3) après un match nul 1-1, le but stéphanois avait été marqué par Roland Wohlfarth.
Le 20 décembre 1997 au stade du Hameau encore pour une victoire de Pau 1-0. Pau évoluait alors en CFA et Sainté en D2.
Il y a 10 joueurs qui ont évolué dans les 2 clubs:
Les gardiens Stefan Bajic et Alexis Gendouz. Les défenseurs Sylvain Meslien, Christophe Médaillon et Jean-Pierre Cyprien. Les Milieux Victor Lobry, Faykal Chaouki, Fabrice Mége et Jean-Michel Larqué et enfin l’attaquant Didier Tholot.
3- Souviens toi la dernière fois :
Le 5 septembre dernier à l’Estadi Nouste Camp de Bizanos, dans la proche banlieue de Pau (plus petit stade de L2 avec 3 859 places), les 2 clubs se sont séparés sur un score de parité 2-2. Si Louis Mouton avait ouvert le score, Henri Saivet avait puni deux fois les Verts sur coup franc, notamment après l'expulsion d'Etienne Green, avant que Lenny Pintor n'égalise sur un pénalty provoqué par Ibrahima Wadji.
Henri Saivet était revenu pour nous sur cette rencontre entre les deux clubs et sur sa carrière, ponctuée d'un court passage à Sainté.
4- Joueurs à suivre :
Yanis Begraoui : Arrivé de Toulouse en fin du dernier mercato, milieu relayeur qui distille des caviars les 30 derniers mètres adverses. Didier Tholot avait essayé de le faire venir durant l’été sans succès. Les bonnes relations qu’il entretient avec Philippe Montanier lui permettent de le faire venir. Normal entre anciens Stéphanois…
Quang Hai Nguyen, milieu offensif vietnamien, est arrivé le 29 juin dernier en provenance du Hanoï FC. Surnommé le « Messi Vietnamien », pur gaucher de 25 ans qui mesure 1,68 m, international (42 sélections, 10 buts). Star dans son pays et très suivi en Asie, Hai a provoqué l’explosion des comptes du club sur les réseaux sociaux.
Quentin Boisgard Le milieu offensif, qui avait déjà été prêté pendant une saison entière par Toulouse, revient sous la forme d’un prêt alors qu’il n’entre pas dans les plans de l’entraîneur de Lorient (cinq matchs, 1 but cette saison en Ligue 1). Cette nouvelle expérience paloise sera la première saison du joueur de 25 ans en Ligue 2, après avoir brillé en National 1 et montré de belles choses également dans l’élite les années précédentes.
Le gros point d’interrogation est le poste de gardien de but. Le titulaire Alexandre Olliero, transféré à Reims, a laissé un grand vide. Jérôme Prior va le remplacer, en manque de temps de jeu au P.A.S. Giannina, club de l’élite grecque. Il vient d’être transféré. Pour le moment c’est le jeune Massamba Ndiaye qui a joué les 4 derniers matchs de championnat, et les matchs de coupe de France.