Kilomètres parcourus
Sur ce diagramme, on peut voir la moyenne des kilomètres effectués par une équipe sur un match et la distance parcourue par leurs adversaires. Plus une équipe est à droite, plus elle fait de distance et plus elle est haute, plus leurs adversaires font des kilomètres.

Sur la saison entière, les Verts se classent 2ème derrière Lille (113,6) avec 112,6 km parcourus par match, Paris complète le podium avec 111,9 km. À l'opposé, on va retrouver Auxerre (106,3), Montpellier (107,1) et Monaco (108,3).
Comme attendu, l'équipe qui fait le plus courir ses adversaires est le PSG avec 114,4km, suivi par l'ASSE avec 111,9 km et de Lille (111,8).
Concernant nos 2 entraineurs, on voit une grosse différence de performance. Sous Horneland, on voit clairement une grande débauche d'énergie avec 114,9 km parcourus par match contre 109,9 km/match sous ODO.
Courses à haute intensité
Sur ce diagramme, on peut voir le nombre de courses à haute intensité effectuées par une équipe et aussi par leurs adversaires. En abscisse, les courses effectuées par l'équipe, en ordonnée, celles des adversaires.

On retrouve à droite, les équipes qui font le plus de courses à haute intensité et qui sont toutes hormis Rennes les équipes du haut du classement. Il manque juste Marseille 2ème et Lyon 6ème qui sont un peu plus en retrait sur cette statistique. Sur l'ensemble de la saison, les Verts sont juste devant ces 2 équipes.
Là, encore, l'équipe dirigeait par Horneland est largement devant celle d'ODO. Avec Horneland, on se retrouve dans le groupe de tête sur cette statistique.
Pressing
Le pressing est mesuré, ici, par le PPDA (nombres de passes effectuées par rapport au nombre de gestes défensif sur le terrain hors tiers défensif d'une équipe). En abscisse, le pressing de l'équipe, en ordonnée, celle de l'adversaire.
Plus le chiffre est bas, plus le pressing est important.

On peut voir assez facilement, les équipes qui mettent le bus avec un PPDA élevé comme Nantes, Angers et le Havre. On voit aussi 4 équipes qui se détachent vers le haut contre qui il est, soit difficile de faire du pressing, soit à qui on laisse, volontairement, la possession du ballon. Dans ces équipes, on a évidemment le PSG mais aussi Marseille, Lyon et Lille.
Si sur la saison, les Verts sont plutôt dans la zone moyenne. Il y a des disparités entre le début de saison, où l'équipe ne faisait pas beaucoup de pressing, et la fin de saison avec une augmentation du pressing. Les chiffres restent malgré tout, inférieurs aux meilleures équipes dans cette statistique et aux données qu'on nous avait informée avec Horneland et sa précédente équipe.
Domination
Pour voir où le jeu se situe, on prend le nombre de ballons touchés total dans le tiers offensif d'un club auquel on soustrait le nombre de ballons touchés total dans le tiers défensif. Plus le jeu se passe dans la zone offensive, plus le club est à droite du diagramme. En ordonnée, on a la possession.

On retrouve comme prévu le PSG bien devant que ça soit en terme de possession ou le jeu dans sa zone offensive. Les équipes jouent plus dans leur tiers offensif sont, ici, plutôt les équipes de haut de tableau. Si on peut être surpris de la présence de Toulouse et Rennes, c'est 2 des clubs qui ont le plus sous-performés cette année. À l'opposé, Strasbourg qui fait parti des clubs qui ont le plus joués dans sa zone défensive est le club qui à le plus sur-performé.
Pour l'ASSE se retrouve dans le groupe des clubs qui jouent plutôt bas sur le terrain, mais c'est surtout la différence entre ODO et Horneland qui mérite qu'on regarde de plus près. Sous ODO, l'équipe laisse non seulement la possession à ses adversaires mais joue vraiment très bas sur le terrain, seul Angers fait pire. Avec Horneland, le bilan est légèrement supérieur à la moyenne mais loin du tout dans la zone offensive comme on l'a entendu.
Ballons touchés en zone offensive
Dans la statistique précédente, on voit où se trouve le ballon par rapport aux 2 équipes, mais qu'en est-il par rapport au ballon offensif de chaque équipe ?
En abscisse, on a le taux de ballons touchés en zone offensive et en ordonnée, toujours le taux de possession.

Si on retrouve logiquement le PSG loin devant tout le monde, suivi par les meilleurs clubs de L1, il est vraiment étonnant de voir Strasbourg avec aussi peu de ballons touchés en zone offensive, 17,8%.
Côté ASSE, sans surprise on retrouve l'équipe avec ODO loin derrière. Sous Horneland, l'équipe se retrouve en 3ème position avec un peu plus d'un ballon sur 4 touché en zone offensive.
Possession en zone offensive et défensive
En abscisse, on a le taux de possession en zone offensive et en ordonnée, le taux en zone défensive.

Évidemment le PSG est largement en devant tous les autres clubs sauf en zone défensive où Marseille a un meilleur taux de possession. Strasbourg complète le podium.
Pour l'ASSE, sous Horneland, l'équipe a un bon taux de possession du ballon en zone offensive avec 46% qui la place avec les équipe du haut de tableau. Alors que sous ODO, on est largement à la traine avec 34,3%. En zone défensive, les résultats sont assez proche entre les 2 entraineurs avec 55,5% et 56,8% à l'avantage d'ODO.
Verticalité
Ici, le diagramme montre le jeu vertical en prenant en compte, les passes réussies dans le tiers offensif par rapport au nombre de tirs pour le club en abscisse et pour l'adversaire en ordonnée.
Plus une équipe est à droite, plus elle doit faire de passes avant de tirer et plus elle est en bas, plus le jeu est direct pour tirer.

Il n'est pas étonnant de voir les équipes avec le plus de possession à droite du diagramme. À l'opposé, on peut voir que Nice a eu un jeu très direct.
En haut, on voit les équipes qui ont mis le bus avec Nantes en toute première place devant Toulouse, Angers, Le Havre et Auxerre. En bas, on va retrouver les équipes qui soit ont le plus de possession (PSG, Marseille, Lille, Lyon) soit les équipes avec le plus de difficulté défensive (Montpellier et Saint-Étienne).
Cette stat confirme vraiment ce qu'on voyait avec Horneland, c'est à dire une équipe qui peinait se mettre en position de tir et qui défensivement prenait des attaques rapides.Sous ODO, l'équipe se situe plutôt dans la moyenne en offensif ou défensif, mais elle montre surtout que par rapport aux autres équipes qui mettaient le bus, la défense n'arrivait pas suffisamment à empêcher leurs adversaires de tirer.
Buts et xG
Sur ce diagramme, on a les xG en abscisse et les buts marqués, les 2 stats sont sur 90 minutes.

Les équipes au dessus du trait, sont celles qui ont plutôt sur-performées.
Concernant l'ASSE, avec ODO, on peut voir que non seulement, l'équipe a eu beaucoup de difficulté à se créer des occasions mais qu'en plus, elle a peiné à les concrétiser en marquant moins que prévu.
Sous Horneland, le nombre de buts prévus s'est amélioré nettement par rapport à son prédécesseur, mais est resté loin des meilleures équipes. Par contre, l'équipe a été plus performante en marquant plus que le nombre de buts prévus.
Concernant la défense

Concernant les xGA (nombre de buts théoriques encaissés), que ça soit avec ODO ou Horneland, l'ASSE est loin derrière les autres équipes. Dans le nombre de buts encaissés seul Montpellier fait pire. Au nombre de buts encaissés entre les 2 entraineurs, le bilan est similaire avec 2,3 buts encaissés par matchs. Concernant les xGA, le bilan de Horneland est pire que celui d'ODO.
Concernant l'efficacité
Les équipes à droite sont celles qui ont plus marquées que leur xG et celles en haut, celles qui ont moins encaissées de buts que leur xGA

Sur ce diagramme, on voit que l'équipe qui a le plus sur-performée en attaque est Marseille.
Il est intéressant de voir que Auxerre et surtout Strasbourg ont vraiment sur-performé en attaque et en défense. L'année prochaine sera peut-être plus compliquée pour ces 2 équipes.
À l'opposé Monaco et surtout Montpellier ont eux grandement sous-performé.
Concernant nos deux entraineurs, les performances sont diamétralement opposées avec une équipe sous ODO peu efficace dans les 2 surfaces alors qu'avec Horneland, l'efficacité a été retrouvé aussi bien en attaque qu'en défense malgré un nombre de buts trop important encaissés.
Ballons dans la surface et penalties
Dernière stat avec le nombre de penalties, bien trop nombreux, concédés par l'ASSE.
En abscisse, on a le nombre de ballons touchés dans la surface de réparation de l'équipe et en ordonnée, le nombre de penalties concédés par match

On voit une certaine corrélation entre le nombre de penalties concédés et le nombre de ballons touchés dans la surface de réparation même si certaines équipes s'en sortent mieux que d'autres.
Sous ODO, le bilan est catastrophique en concédant énormément de penalties en proportion par rapport aux autres équipes. La situation sous Horneland s'améliore mais l'ASSE reste dans les mauvais élèves de la L1 par rapport à cette stat.
Très inquiétant, sous Horneland, l'équipe est de loin celle qui a eu le plus de ballons touchés dans sa surface. Le déséquilibre de la défense se voit clairement ici. Sous ODO, les chiffres sont meilleurs mais malgré une défense très basse, les adverses ont quand même touché beaucoup de ballons dans la surface.
Conclusion
Les statistiques montrent clairement la difficulté des Verts dans ce championnat malgré deux visions très opposées de nos entraineurs.