Parasar a écrit : ↑Aujourd’hui, 16:57
Malheureusement une des qualités indispensables pour un coach c'est la capacité à entraîner le groupe derrière lui, à leur donner envie de se dépouiller. Alors oui Horneland est responsable à la fois de la tactique et aussi de l'état d'esprit du groupe. Et le fait par exemple de ne pas adhérer à la tactique peut être une des raisons d'un état d'esprit pas au rendez-vous.
On n'en sait rien, mais de fait on sait deux trois choses :
- nos adversaires savent comment nous jouer
- nos joueurs ne se depouillent pas / plus
Je suis assez d’accord pour lui imputer l’échec à entraîner le groupe derrière ses idées qui demandent beaucoup d’efforts que certains ne sont pas prêts à fournir. C’est une hypothèse parmis d’autres, mais ce que je retiens c’est " on en sait rien".
Je vois passer beaucoup d’avis pour fustiger la tactique d’horneland qui serait lunaire et suicidaire.
Il est vrai qu’Horneland ne trouve pas la solution pour faire jouer ses joueurs comme il le souhaiterait, ce en quoi, il a sa part de responsabilité. Mais sa philosophie de jeu audacieuse et moderne, ne doit pas être remise en cause pour autant.
Les boulevards derrière nos latéraux sont probablement le résultat de mauvais placement des joueurs dû à l’absence de coordination entre les attaquants excentrés et leurs pistons, et d’efforts insuffisants pour revenir à la perte de la balle.
Les pertes de balle à la relance, sont aussi le résultat d’un manque de soutien des milieux associé à la faiblesse technique de certains joueurs ( Batu, Nadé en particulier). Mais cela n’explique pas tout.
Lorsqu’ en début de saison dernière, City encaissait une ribambelle de buts sur des contres, systématiquement transpercé dans le dos de sa défense, pratiquement à tous les matchs, quelqu'un a-t-il dit que Guardiola était une pipe avec une tactique suicidaire? Lui même ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il n’avait rien changé dans son système, c’est la machine qui s’est déréglée.
L’équilibre collectif d’une équipe est très compliqué à analyser . C’est une alchimie ou de nombreux paramètres interviennent indépendamment de la valeur technique individuelle.
Le collectif a u.ne âme qu’il est impossible de sonder.
Et lorsqu'une equipe se met à déjouer, on veut absolument analyser de façon rationnelle les dysfonctionnements. Journalistes, consultants, supporters... tout le monde y va de son avis. C’est comme ça dans tous les clubs et depuis que le foot existe. Mais personne ne connaît l’origine du mal, ni la solution.
Un jour prochain, les verts vont se remettre à gagner, alors on encensera Horneland (ou son successeur) et on voudra tous expliquer les raisons de ces succès.
Dans l’immédiat, Horneland a pour mission de pratiquer un jeu offensif et spectaculaire, mais la ligue 2 est un enfer pour les amoureux du beau jeu. La pression des résultats est énorme chez nous, et peut être n’a t’il pas les épaules pour assumer sa mission.
J’ai peur pour la suite des événements s’il n’arrive pas à inverser la tendance. Une non remontée en L1 cette saison serait catastrophique