Dagostino a écrit : ↑05 mars 2021, 11:10
lequintal a écrit : ↑05 mars 2021, 10:22
Sur ce coup, je suis plutot du coté des dirigeants, je trouve ca incroyable qu'on soit obligé de payer Galtier alors qu'il demande à partir..
C'est quand même scandaleux
au delà du contenu, romeyer insultant galtier c'est quand même du grand n'importe quoi si ça s'avère vrai.
Par contre effectivement, le romeyer a complètement raison, depuis quand on paye la dernière année de contrat d'un entraineur qui veut partir ?? c'est du délire ça. "Je ne suis pas un homme d'argent"
Une chose est sure, c'est que cela ne s'avèrera pas faux !
C'était juste pour détendre l'atmosphère. N'y voyez aucune méchanceté. En revanche sur le fond, je suis totalement d'accord avec toi. Il y a même des prud'hommes qui ont fait payer la totalité du contrat restant pas travaillée à l'ex-salarié.
Cour de cassation (Cass. soc. 18 juin 2008 n°07-42161; Cass. soc. 26 mars 2002 n°00-40321) : "l’obligation de respecter le délai-congé s’impose aux parties au contrat ; lorsqu’il n’en a pas été dispensé, le salarié qui n’a pas exécuté son préavis doit à l’employeur une indemnité compensatrice".
Pour être complet ou presque
s’il est démontré un abus manifeste ou une intention de nuire à l’employeur ( Cass. soc. 16 novembre 2004 n°02-46135), le salarié peut être condamné à verser, en plus de l’indemnité forfaitaire de préavis, une indemnité correspondant à la réparation du préjudice supplémentaire causé à l’employeur du fait de l’abus de rupture : ‘l’indemnité de préavis présente un caractère forfaitaire et est indépendante de la réparation du préjudice supplémentaire causé en cas d’abus de rupture, que son attribution à l’employeur lorsque la rupture incombe au salarié ne met pas obstacle à l’allocation de dommages-intérêts distincts au cas où les circonstances ayant entouré cette rupture seraient fautives et préjudiciables à l’employeur« . Dans une affaire, plusieurs salariés avaient quitté prématurément leur emploi, sans respecter le préavis, afin de créer une entreprise concurrente (Cass. soc. 21 mars 1979 n°77-41547). Restons honnêtes, ce n'est pas exactement le cas de Galtier avec son CDD.
En revanche, c'est dommage. Pour une fois que nous aurions eu des chances de gagner aux prud'hommes.
Tiens au fait, Il y a une demi-douzaine d'années, le salaire de l'entraineur de Saint-Etienne pourtant plutôt débutant et sans un CV de fou, c'était environ 150 000 euros par mois. Cela relativise celui de Puel à 200 000 aujourd'hui alors qu'il sortait d'un contrat à 350 000 euros selon les médias !