dimi a écrit : ↑25 avr. 2025, 13:57
epopee76 a écrit : ↑25 avr. 2025, 13:54
dimi a écrit : ↑25 avr. 2025, 13:47
epopee76 a écrit : ↑25 avr. 2025, 13:43
Non,ça ne peut pas être ça.Hamouma a été absent 2 mois après ce match.
Il y a eu la réaction de Lemoine après l'attentat de ...Tolisso qui m'avait scotché.Il était sorti de son propre gré sans être blessé.
C était la 92 ème, et quand on connaît l historique des blessures de Lemoine, on peut comprendre sa réaction devant la débilité des joueurs lyonnais ce jour là
Le comprendre oui,mais je n'avais jamais vu un joueur sortir de lui-même dans ces conditions, ni revu depuis.
Les seuls cas,ce sont plutôt pour des propos racistes.
Oui c est vrai, ça doit être très rare
C est aussi le seul à ma connaissance qui a perdu un rein
Quand je repense a ghezal et tolisso ce jour là, et que j entends les Lyonnais nous traiter de voyous , ça fait bien rigoler
Juste pour se remémorer:
Sur un long ballon aérien, le jeune joueur saute pour faire une tête. « Je vois dans mon champ de vision un joueur de Nancy arriver. Le choc. Je ressens une grosse douleur sur le côté. J'ai le souffle coupé. »
Le visage crispé de douleur, le joueur est évacué sur une civière. L'agitation sur staff médical du Stade Rennais ne laisse pas longtemps planer le doute sur la gravité de la blessure. « J'avais du mal à bouger mes mains, mes bras... Dans le vestiaire, mon ventre était dur. Comme congelé. » L'ambulance des pompiers, le Smur sont bientôt sur place. « Dans les vap', j'ai demandé de prévenir ma femme et au médecin du club de me tenir la main. »
Le bilan médical ne tarde pas à tomber. « Après le scanner, on m'a dit que mon rein droit était cassé en trois. J'ai juste compris que c'était exceptionnel, que cela arrivait habituellement chez les accidentés de la route. Un peu shooté, je me suis dit: il va falloir faire avec. Point barre. »
Mais le 15 août, en fin de journée, les médecins affinent leur diagnostic. « Ils me précisent que mon rein est cassé en deux et non pas en trois. Je me suis dit: c'est mieux (rires). Il y avait deux options : à court terme, c'était mieux d'opérer pour l'enlever. À long terme, il valait mieux le garder. Mais, au fil des heures, mon état s'est dégradé. » Jusqu'au jeudi en fin de matinée.
« J'ai vu tous les médecins débarquer dans ma chambre pour me dire qu'il y avait urgence à opérer. Quand ils m'ont précisé que c'était pour 14 h, je leur ai dit: OK, on enlève ! »
« A vous de jouerdocteur ! »
« J'ai dit au professeur qui allait pratiquer l'intervention : à vous de jouer maintenant. Ça l'a fait rire. Mais en allant au bloc, j'ai vraiment flippé. Franchement, j'aurais préféré avoir les deux genoux cassés. C'est là que j'ai compris que l'opération était vitale. Dès que je fermais les yeux, j'avais de mauvaises pensées... J'ai eu peur. Très peur. »
Si l'intervention s'est parfaitement déroulée, Fabien Lemoine tarde à récupérer. « J'étais branché de partout. Malgré le masque à oxygène, j'avais du mal à respirer. » Une complication pulmonaire que les médecins ont fini par diagnostiquer... Le risque vital enfin écarté, il a repris des forces petit à petit. « Le 24 août, j'ai enfin pu me lever et m'asseoir dans un fauteuil. C'était court mais pour moi, c'était le bonheur. Lorsque j'ai bu mon premier verre d'eau, avec de la grenadine, c'était le paradis. » Encore plus le lendemain, lorsqu'il a pu voir sa fille de 8 mois. « Deux infirmières m'ont aidé à traverser le couloir pour aller rejoindre ma petite dans une pièce spécialement aménagée. C'était fort. »
En fin de semaine dernière, Lemoine a enfin pu être rapatrié par avion vers un centre hospitalier rennais. « Être à Rennes, c'était comme une résurrection. L'espoir de retrouver une certaine autonomie. Cela peut paraître bête mais pouvoir descendre à la cafétéria de l'hôpital, c'était cool. J'y passais toutes mes après-midi. J'en pouvais plus de rester dans ma chambre. »
(qui sort après un corner foiré ?) 
