L'Afrique est un très bon exemple Wert. Et une bonne analogie.
Par contre, pour te répondre sur le reste, je crois qu'on a du mal à se comprendre...
Je n'associe pas la culture populaire à ça, et je n'aurais aucun problème à modifier ce chant. En fait j'analyse sur un autre plan.
Je dis simplement que ces termes font partie d'un certain langage populaire parmi tant d'autres mots, et que ça peut très bien évoluer, mais je suis assez d'accord avec Friteuse pour dire que ça doit venir de la base, et à travers le dialogue. Je me dis aussi que si personne n'en parlé jusqu'à présent, c'est peut-être, je dis bien peut-être, parce que 99% du public foot comprend cette culture et sait que c'est un folklore, que le terme "p.d" ne vise pas l'orientation sexuelle dans ce contexte (d'ailleurs si on a une lecture purement littérale, le "on va tous vous enc..." annule l'homophobie puisqu'on se désigne nous même comme homosexuels

). Et que les homos qui vont dans les stades n'en souffrent pas pour cette raison, parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas les cibles concrètes, parce qu'ils ne se sentent pas en danger à GG.
Vous me direz, ça peut aussi être le fait que la parole se libère difficilement... Certes. Mais malgré toutes les récentes évolutions des mentalités, je n'ai jamais lu un seul post sur les réseaux sociaux ou les forums, d'un supporter stéphanois ouvertement blessé par ces chants. Les complaintes viennent TOUJOURS de l'extérieur, de gens ou d'associations qui ne connaissent rien aux tribunes, à cette culture populaire.
Si demain tu as des voix qui s'élèvent parmi nous pour dire qu'ils prennent ce chant comme une attaque ou une insulte contre leur orientation sexuelle, et que ça les blesse, je serais le premier à dire que c'est effectivement un problème à considérer, car le stade appartient à tous (pour la même raison que je suis contre la politique en tribune y compris "progressiste", pour moi GG c'est le temps des amoureux des verts, quelles que soient leurs opinions, leur sexualité, et personne ne doit s'y sentir blessé ou exclu).
Mais le fait est que ça n'arrive pas.