Lu dans Le Progrès :
Gilles Leclerc : « J’aimerai toujours l’ASSE »
Devenu viticulteur, l’ancien défenseur stéphanois (1998-2000) a profité de son retour à Saint-Etienne, vendredi dernier, pour évoquer son passé à l’ASSE et le présent de « son » club
La viticulture, plus qu’un métier
C’est ma reconversion. Je suis dans le domaine depuis maintenant cinq ans après avoir fini ma carrière à Nîmes (en 2003). Je me suis lancé dans les Côtes-du-rhône. C’est de génération en génération : mes grands parents et mes parents étaient viticulteurs. J’avais toujours rêvé de reprendre la propriété de ma famille dans le Gard (Saint-Victor-la-Coste) après ma carrière. J’ai présenté « La Cuvée Verte », une contraction de mes deux passions : le vin et le foot, particulièrement l’AS Saint-Etienne, dont je reste attaché. C’est « mon » club. Je souhaiterai me rendre plus souvent du côté de l’Etrat, mais je suis très pris par mon métier.
Un cœur en Vert
J’aimerai toujours l’ASSE, qui m’a apporté beaucoup d’émotions lorsque j’étais gamin. Comme joueur, J’y ai vécu de très bons moments, notamment celui de la montée (1998-1999). Cette saison-là, tout avait réussi alors que l’on ne jouait pas l’accessit en D1. Mais un groupe et une superbe ambiance sont nés. Les supporters se sont réconciliés avec leur équipe lors de cette année de folie. Après, ce fut plus difficile pour moi en D1 car je n’ai pas beaucoup joué. J’étais venu avant tout pour faire mon boulot et permettre au club de retrouver l’Élite.
La stabilité : le maître mot des dirigeants, pas du foot moderne
Je suis les résultats avec attention. Par moments, on a souffert avec eux, comme l’an dernier. Mais là, c’est bien pour ce qui a été de la première partie de saison. Maintenant les gros risquent de se réveiller, donc, pour ce qui est de jouer l’Europe, ça va être délicat. Seulement, au vu la jeune et talentueuse génération et s’il y a de la stabilité, il peut y avoir de très bons résultats dans un voire deux ans. À condition de conserver les joueurs prometteurs. Dans le foot moderne c’est une tâche difficile pour les dirigeants.
« Il faut une ligne directrice commune chez les présidents »
L’organisation du club, je suis ça de loin je suis moins au courant que les purs Stéphanois. Mais pour diriger un club, il faut que tout le monde aille dans le même sens. L’impression que l’on a, c’est que ce n’est pas le cas. C’est dommage car il faut de la continuité, une idée directrice comme avaient eu Alain Bompard et Gérard Soler, lorsque l’ASSE était monté en 1999. Moi dirigeant ? non. J’ai consacré plus de 20 ans de ma vie au football. Ce n’est pas trop ma tasse de thé. Je préférais le terrain.
Des nouvelles des anciens ?
Je reste toujours en contact avec les « classards » comme Patrick Guillou, Julien Sablé, Adrien Ponsard, Bertrand Fayolle et même Jérémie Janot (N.D.L.R. : doublure de Jérôme Alonzo à l’époque). J’ai peu de nouvelles de lui mais je souhaiterai le revoir. je suis fier qu’il soit encore là et qu’il ait l’amour de ce maillot. Cela fait plaisir !
Recueilli par Geoffrey Fleury
http://www.leprogres.fr" onclick="window.open(this.href);return false;
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion" (Saint-Augustin)
"Allez les Verts !" (Saint-Etienne)