Comme très souvent, totalement d'accord avec VeryVel. Il ne me semble pas incompatible de pointer du doigt certains dysfonctionnements au sein du club (communication quelques fois chaotique, recrutement de l'année dernière qui a été un fiasco, présidence à deux têtes qui peut poser problème, changement récurrent d'entraineurs...etc.) et les points positifs (5 saisons de suite en ligue 1, un effectif de qualité, quelques très bons joueurs comme Feindouno, Zokora ou Matuidi ont porté le maillot vert, une stratégie basée sur le recrutement de jeunes espoirs assez plaisante, un retour et pour moi une découverte de l'Europe, un budget qui nous classe dans les 7/8 premières équipes malgré une saison délicate, la mise en place d'un trio à la tête du club qui me semble compétent). Que l'on puisse avoir un avis nuancé sur le boulot effectué par Caiazzo / Romeyer, ça me semble tout à fait normal. Mais que l'on ne retienne que les aspects négatifs, comme certains s'amusent à le faire, désolé mais pour moi c'est clairement de la mauvaise foi.veryvel a écrit :Arf, tu ne regardes pas les faits mais des déclarations d'intentions à la reprise du club. Le mec il va pas dire "on va jouer le ventre mou pendant 14 ans"...la buse a écrit : Une équipe de haut de tableau au bout de 5 ans, c'est ce que nous avait annoncé Caiazzo, certains ont vraiment la mémoire courte, on était même sensé jouer le titre la saison prochaine. Ce que je constate, c'est qu'à la place, on a eu un maintien miraculeux.
On nous a annoncé la stabilité et le club a failli coulé, les entraineurs ont valsé.
Le bilan des 5 saisons est globalement négatif, car le club a été racheté en pleine ascenscion, et une fois le sale travail fait (sportivement par Antonetti, financièrement par les précédents dirigeants).
Notre budget est aujourd'hui en régression et on ne survivra pas à une deuxième saison calamiteuse que personne ne peut objectivement éluder.
Nous faisons toujours partie des clubs dont l'avenir en L1 reste flou et qui peuvent retourner en enfer chaque saison selon les circonstances, il suffit de regarder notre bilan en championnat cette saison, l'un des plus mauvais de l'histoire du club, avec un maintien qui tient du miracle vu notre nombre de défaites et notre goal-average.
Le bla-bla de Caiazzo, d'abord sur le site du club, maintienant dans France-football, ne m'intéresse pas.
Ce que je regarde, ce sont les faits, les résultats, et sur ce point là il a tout faux.
Comment tu peux dire que sur les résultats il a tout faux alors que c'est le SEUL PRÉSIDENT à avoir réussi à maintenir l'ASSE en L1 5 saisons de suite depuis la grande époque! A nous avoir ramené l'EUROPE. Il a peut-être pas fait autant que tu aurais voulu, mais il n'a certainement pas tout faux!
Les précédents dirigeants n'ont pas mis plus d'argent dans le club que Caiazzo. Voir moins. Quand il est arrivé, le club était en voie de dépôt de bilan! Où a-tu-été chercher que les présidents d'avant ont sauvé le club financièrement?
Pourquoi penses-tu qu'Henri "la grande classe" Grange n'est pas resté président? Parce qu'il n'avait pas réuni l'argent pour sauver le club!
Franchement, ces prises de position "je ne prend que ce qui m'arrange et j'en fais un pamphlet" c'est vraiment pénible. C'est la même chose avec Gomis.
A+
VeryVel
GEOFFROY GUICHARD II
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
c'est bon, ça va être un aménagement à chier... On va avoir des dossiers dans les kops, ça, c'est le pire...
"Quand je rêve que je baise, je me réveille toujours trop tôt! Alors que je me réveille toujours trop tard quand je rêve que je pisse" Le Sneiper
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
J'ai bien conscience d'être minoritaire sur cette question, mais personnellement je conteste (ou du moins je relativise) pas mal des points que l'immense majorité décrivent comme positifs dans le bilan de Caïazzo. Il y a quelques semaines, j'avais développé mon point de vue dans un post en m'efforçant de donner des arguments qui me paraissent recevables. Voilà ce que je disais :
Je pense que dans le bilan financier jugé par beaucoup satisfaisant de la période Caïazzo, l'un des éléments essentiels réside dans le fait que le club évolue en Ligue 1 depuis son accession à la présidence. Je ne dis pas que Caïazzo est un mauvais gestionnaire car je ne connais pas le détail des comptes du club, je dis juste pour relativiser que le fait d'être en L1 facilite grandement les choses pour lui (comme pour les dirigeants des 19 autres clubs).
Le merchandising s'est développé un peu partout, les loges sont pleines de VIP dans les stades et surtout les droits TV ont explosé depuis quelques années : c'est en grande partie grâce à cela que plus aucun club ou presque n'est réellement inquiété par la DNCG et que tout le monde semble avoir un peu plus de fric dans les caisses. Je ne pense pas que cela vient du fait que les clubs français sont mieux gérés qu'avant, car en L1 on trouve quand même une belle brochette de dirigeants de pacotille (on est bien placés pour le savoir ), mais les rentrées d'argent perçues semblent permettre de faire fonctionner les clubs correctement. En L1, tous les clubs arrivent aussi à dégoter un sponsor décent et l'ASSE ne fait de surcroît pas partie des clubs les plus mal lotis au niveau du nombre de diffusions en match-vedette sur Canal+ (moment durant lequel la visibilité est maximale pour les sponsors).
La situation se complique évidemment pour ceux qui descendent en L2 (droits TV considérablement réduits, sponsors qui ne se bousculent plus à cause du manque de visibilité à la télé).
Sur les structures, difficile d'avoir une vision d'ensemble. Vu de l'extérieur, on n'a pas vraiment l'impression que l'administration du club fonctionne mieux qu'avant, avec notamment le maintien de ce désastreux système de co-présidence qui fait que l'organigramme est rempli de casseroles, de luttes d'influence et de bombes à retardement. Voire de déflagrations immédiates lorsque Romeyer décide de se lâcher devant les supporters ou lorsque Caïazzo se remet à l'ouvrir et à raconter des conneries du niveau de celles dont il nous abreuvait au début de sa présidence.
Au niveau du centre de formation, je ne suis qu'un observateur lointain mais il semble qu'il n'y ait rien de transcendant à l'heure actuelle : il y a bien, comme dans tous les clubs mal classés, quelques nouvelles têtes qui sont apparues en L1 cette saison (Andreu, Rivière) pour remplacer des joueurs blessés ou écartés, il y a bien quelques titulaires issus de l'Etrat dans l'équipe (Dabo, Gomis) mais ceux-là ne sont plus vraiment des petits nouveaux et l'équipe réserve est en mauvaise posture dans son championnat. Les causes peuvent être diverses (pillage par des clubs plus riches, génération moins forte, détection moins performante, etc) mais à moins que je sois totalement à côté de la plaque, je dirais que l'on ne peut pas vraiment parler de progrès pour la formation stéphanoise depuis 4 ou 5 ans.
Sur le plan sportif, certes un coach comme Perrin ou un recruteur comme Comolli sont réputés dans le foot français mais : pourront-ils travailler comme ils le souhaitent, pourront-ils vraiment imposer leurs vues sur le fonctionnement sportif, ne seront-ils pas parasités par des interventions présidentielles intempestives ?
On peut en tout cas rester dubitatifs car nos glorieux dirigeants sont déjà venus à bout de plusieurs entraîneurs expérimentés et réputés (Antonetti, Baup), ont souvent perdu des occasions de la fermer, ont échafaudé des tableaux de marche sur plusieurs saisons qui sont restés lettre morte ou dont les temps de passage n'ont jamais été respectés, ont mené de leur côté des partenariats plus ou moins foireux (Argentine) sans vraiment demander l'avis des coachs, se sont souvent mêlés de choses qui ne les regardaient pas (comme le recrutement, avec l'exemple de Matsui entre autres), ont mal géré diverses affaires (notamment le départ de Feindouno, un départ qui était quand même largement prévisible, sans avoir imaginé ou anticipé de solution de remplacement)....bref il y a un risque que le club continue d'avancer à tâtons, sans ligne de conduite claire, avec plus de doutes que de certitudes.
Sur l'image au plan national, je trouve personnellement que l'on assiste à une banalisation de l'ASSE. Banalisation en premier lieu en ce qui concerne l'utilisation de plus en plus régulière de maillots pas verts (alors qu'aucun autre club de L1 ne porte cette couleur). Comme le chantait Michel Berger (c'est là qu'on sent le mastre qui a dépassé la trentaine), "c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup" !
Banalisation également des rapports du club avec ses joueurs. Je m'explique : le foot-business fait que les jeunes prometteurs comme Dabo ou Gomis rêvent d'aller en Angleterre et il est vain d'essayer de lutter contre cela, à l'ASSE comme ailleurs. Mais il n'y a pas que des jeunes comme eux dans un club. Le problème n'est pas de laisser partir des gars, c'est le foot et on ne peut pas garder tout le monde dans l'effectif, mais ces dernières saisons trop de joueurs "du club" (Hognon, Sablé, Compan, Ilunga) sont sortis par la petite porte alors qu'ils méritaient davantage de reconnaissance : on veut que les joueurs respectent le maillot vert, mais les dirigeants doivent aussi être là pour faire en sorte que le maillot vert respecte les joueurs qui l'ont mouillé. Prenons un mec comme Hognon : voilà le genre de joueur qui aurait pu devenir le "Fabien Pelous" de l'ASSE (ou le "Claudio Caçapa" si vous préférez !), c'est-à-dire le gars qui est là depuis longtemps et qui, même à 35 ans et même sur le banc, reste le capitaine, le grand frère, le pilier de l'effectif sur lequel un coach peut s'appuyer et grâce auquel une équipe peut se construire sur la durée. Je reste persuadé qu'il était possible de convaincre un gars comme ça d'endosser ce rôle, de lui témoigner de la reconnaissance pour les services rendus, de lui proposer ensuite une reconversion, etc etc.
Quant à la coupe de l'UEFA et à ses répercussions nationales, je serais très content si ça avait redonné un peu de peps au mythe de l'ASSE en France, mais cette coupe est devenue si fade qu'elle n'intéresse plus grand monde et je crois qu'il faut relativiser sa portée en terme d'image. En UEFA, on a vu le Paris-SG passer des tours avec son équipe B, on a vu M6 ne pas hésiter à infliger à ses téléspectateurs le terrifiant duo Ferreri-Roland aux commentaires, on a vu Perrin annoncer que le match retour contre Brême ne l'intéressait pas et il faut bien admettre que les "chocs" du jeudi soir avec quelques clubs ukrainiens, belges ou grecs ne font guère rêver les foules en dehors des supporters des clubs concernés.
Je pense que dans le bilan financier jugé par beaucoup satisfaisant de la période Caïazzo, l'un des éléments essentiels réside dans le fait que le club évolue en Ligue 1 depuis son accession à la présidence. Je ne dis pas que Caïazzo est un mauvais gestionnaire car je ne connais pas le détail des comptes du club, je dis juste pour relativiser que le fait d'être en L1 facilite grandement les choses pour lui (comme pour les dirigeants des 19 autres clubs).
Le merchandising s'est développé un peu partout, les loges sont pleines de VIP dans les stades et surtout les droits TV ont explosé depuis quelques années : c'est en grande partie grâce à cela que plus aucun club ou presque n'est réellement inquiété par la DNCG et que tout le monde semble avoir un peu plus de fric dans les caisses. Je ne pense pas que cela vient du fait que les clubs français sont mieux gérés qu'avant, car en L1 on trouve quand même une belle brochette de dirigeants de pacotille (on est bien placés pour le savoir ), mais les rentrées d'argent perçues semblent permettre de faire fonctionner les clubs correctement. En L1, tous les clubs arrivent aussi à dégoter un sponsor décent et l'ASSE ne fait de surcroît pas partie des clubs les plus mal lotis au niveau du nombre de diffusions en match-vedette sur Canal+ (moment durant lequel la visibilité est maximale pour les sponsors).
La situation se complique évidemment pour ceux qui descendent en L2 (droits TV considérablement réduits, sponsors qui ne se bousculent plus à cause du manque de visibilité à la télé).
Sur les structures, difficile d'avoir une vision d'ensemble. Vu de l'extérieur, on n'a pas vraiment l'impression que l'administration du club fonctionne mieux qu'avant, avec notamment le maintien de ce désastreux système de co-présidence qui fait que l'organigramme est rempli de casseroles, de luttes d'influence et de bombes à retardement. Voire de déflagrations immédiates lorsque Romeyer décide de se lâcher devant les supporters ou lorsque Caïazzo se remet à l'ouvrir et à raconter des conneries du niveau de celles dont il nous abreuvait au début de sa présidence.
Au niveau du centre de formation, je ne suis qu'un observateur lointain mais il semble qu'il n'y ait rien de transcendant à l'heure actuelle : il y a bien, comme dans tous les clubs mal classés, quelques nouvelles têtes qui sont apparues en L1 cette saison (Andreu, Rivière) pour remplacer des joueurs blessés ou écartés, il y a bien quelques titulaires issus de l'Etrat dans l'équipe (Dabo, Gomis) mais ceux-là ne sont plus vraiment des petits nouveaux et l'équipe réserve est en mauvaise posture dans son championnat. Les causes peuvent être diverses (pillage par des clubs plus riches, génération moins forte, détection moins performante, etc) mais à moins que je sois totalement à côté de la plaque, je dirais que l'on ne peut pas vraiment parler de progrès pour la formation stéphanoise depuis 4 ou 5 ans.
Sur le plan sportif, certes un coach comme Perrin ou un recruteur comme Comolli sont réputés dans le foot français mais : pourront-ils travailler comme ils le souhaitent, pourront-ils vraiment imposer leurs vues sur le fonctionnement sportif, ne seront-ils pas parasités par des interventions présidentielles intempestives ?
On peut en tout cas rester dubitatifs car nos glorieux dirigeants sont déjà venus à bout de plusieurs entraîneurs expérimentés et réputés (Antonetti, Baup), ont souvent perdu des occasions de la fermer, ont échafaudé des tableaux de marche sur plusieurs saisons qui sont restés lettre morte ou dont les temps de passage n'ont jamais été respectés, ont mené de leur côté des partenariats plus ou moins foireux (Argentine) sans vraiment demander l'avis des coachs, se sont souvent mêlés de choses qui ne les regardaient pas (comme le recrutement, avec l'exemple de Matsui entre autres), ont mal géré diverses affaires (notamment le départ de Feindouno, un départ qui était quand même largement prévisible, sans avoir imaginé ou anticipé de solution de remplacement)....bref il y a un risque que le club continue d'avancer à tâtons, sans ligne de conduite claire, avec plus de doutes que de certitudes.
Sur l'image au plan national, je trouve personnellement que l'on assiste à une banalisation de l'ASSE. Banalisation en premier lieu en ce qui concerne l'utilisation de plus en plus régulière de maillots pas verts (alors qu'aucun autre club de L1 ne porte cette couleur). Comme le chantait Michel Berger (c'est là qu'on sent le mastre qui a dépassé la trentaine), "c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup" !
Banalisation également des rapports du club avec ses joueurs. Je m'explique : le foot-business fait que les jeunes prometteurs comme Dabo ou Gomis rêvent d'aller en Angleterre et il est vain d'essayer de lutter contre cela, à l'ASSE comme ailleurs. Mais il n'y a pas que des jeunes comme eux dans un club. Le problème n'est pas de laisser partir des gars, c'est le foot et on ne peut pas garder tout le monde dans l'effectif, mais ces dernières saisons trop de joueurs "du club" (Hognon, Sablé, Compan, Ilunga) sont sortis par la petite porte alors qu'ils méritaient davantage de reconnaissance : on veut que les joueurs respectent le maillot vert, mais les dirigeants doivent aussi être là pour faire en sorte que le maillot vert respecte les joueurs qui l'ont mouillé. Prenons un mec comme Hognon : voilà le genre de joueur qui aurait pu devenir le "Fabien Pelous" de l'ASSE (ou le "Claudio Caçapa" si vous préférez !), c'est-à-dire le gars qui est là depuis longtemps et qui, même à 35 ans et même sur le banc, reste le capitaine, le grand frère, le pilier de l'effectif sur lequel un coach peut s'appuyer et grâce auquel une équipe peut se construire sur la durée. Je reste persuadé qu'il était possible de convaincre un gars comme ça d'endosser ce rôle, de lui témoigner de la reconnaissance pour les services rendus, de lui proposer ensuite une reconversion, etc etc.
Quant à la coupe de l'UEFA et à ses répercussions nationales, je serais très content si ça avait redonné un peu de peps au mythe de l'ASSE en France, mais cette coupe est devenue si fade qu'elle n'intéresse plus grand monde et je crois qu'il faut relativiser sa portée en terme d'image. En UEFA, on a vu le Paris-SG passer des tours avec son équipe B, on a vu M6 ne pas hésiter à infliger à ses téléspectateurs le terrifiant duo Ferreri-Roland aux commentaires, on a vu Perrin annoncer que le match retour contre Brême ne l'intéressait pas et il faut bien admettre que les "chocs" du jeudi soir avec quelques clubs ukrainiens, belges ou grecs ne font guère rêver les foules en dehors des supporters des clubs concernés.
[i]"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"[/i] (Mark Twain).
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Je me suis arreté à "claudio caçapa , ca a foutu en l'air la crédibilité du reste
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
veryvel a écrit :Arf, tu ne regardes pas les faits mais des déclarations d'intentions à la reprise du club. Le mec il va pas dire "on va jouer le ventre mou pendant 14 ans"...la buse a écrit : Une équipe de haut de tableau au bout de 5 ans, c'est ce que nous avait annoncé Caiazzo, certains ont vraiment la mémoire courte, on était même sensé jouer le titre la saison prochaine. Ce que je constate, c'est qu'à la place, on a eu un maintien miraculeux.
On nous a annoncé la stabilité et le club a failli coulé, les entraineurs ont valsé.
Le bilan des 5 saisons est globalement négatif, car le club a été racheté en pleine ascenscion, et une fois le sale travail fait (sportivement par Antonetti, financièrement par les précédents dirigeants).
Notre budget est aujourd'hui en régression et on ne survivra pas à une deuxième saison calamiteuse que personne ne peut objectivement éluder.
Nous faisons toujours partie des clubs dont l'avenir en L1 reste flou et qui peuvent retourner en enfer chaque saison selon les circonstances, il suffit de regarder notre bilan en championnat cette saison, l'un des plus mauvais de l'histoire du club, avec un maintien qui tient du miracle vu notre nombre de défaites et notre goal-average.
Le bla-bla de Caiazzo, d'abord sur le site du club, maintienant dans France-football, ne m'intéresse pas.
Ce que je regarde, ce sont les faits, les résultats, et sur ce point là il a tout faux.
Comment tu peux dire que sur les résultats il a tout faux alors que c'est le SEUL PRÉSIDENT à avoir réussi à maintenir l'ASSE en L1 5 saisons de suite depuis la grande époque! A nous avoir ramené l'EUROPE. Il a peut-être pas fait autant que tu aurais voulu, mais il n'a certainement pas tout faux!
Les précédents dirigeants n'ont pas mis plus d'argent dans le club que Caiazzo. Voir moins. Quand il est arrivé, le club était en voie de dépôt de bilan! Où a-tu-été chercher que les présidents d'avant ont sauvé le club financièrement?
Pourquoi penses-tu qu'Henri "la grande classe" Grange n'est pas resté président? Parce qu'il n'avait pas réuni l'argent pour sauver le club!
Franchement, ces prises de position "je ne prend que ce qui m'arrange et j'en fais un pamphlet" c'est vraiment pénible. C'est la même chose avec Gomis.
A+
VeryVel
Dans ce cas, pourquoi Caiazzo n'a pas pris le présidence lorsque le club était en L2 ? pourquoi n'a-t-il pas mis un rond lorsqu'on est passé au bord de la faillite, à savoir à l'été 2003 ? Il aurait été beacoup plus crédible.
En 2004, le club monte. il reste un déficit, mais les retombées de la montée doivent l'absorber sans problème. En aucn cas Caiazzo n'a sauvé le club du dépôt de bilan, c'est qui qui a inventé ça ?
Facile de taper sur Grange, mais lorsqu'il est arrivé, personne d'autre ne voulait reprendre le club. Il était où Caiazzo à ce moment-là ?
Grange avait un projet, ou plutôt faisait partie de l'autre plan de reprise, projet d'ailleurs bien plus abouti que celui de Caiazzo / Perrin. Des raison troubles ont fait que c'est Caiazzo qui a été choisi. Soit. Mais qu'on ne vienne pas raconter que c'était le seul projet, c'est faux.
Je vois pas, alors que sur les 5 saisons, il y en a peut-être une seule où on n'a pas flirté dangereusement avec le bas de classement, comment la direction pourrait se targuer d'être la seule à avoir maintenu 5 ans d'affilée le club en L1. Il n'y a aucun exploit là dedans, d'ailleurs c'est faux puisque c'est déja arrivé avec Laurent (période 1986-1993), et c'est dire si c'est vraiment pas un exploit.
Quand je lis des trucs pareils et qu'en même temps on m'accuse de déformer la réalité, ça me fait doucement rigoler.
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Je ne vais pas m'étendre sur 20 pages, j'ai déjà donné mon avis et je ne peux pas lutter contre l'argumentaire "pourquoi il n'a pas repris le club en 1930". Juste que quand il y a deux projets de reprise et qu'il y en a un qui gagne, c'est peut-être que c'est le meilleur. Je ne vois pas comment tu peux savoir que le projet de philip était "plus abouti". Pour ce que j'en ai appris à postériori, je suis moi-même persuadé du contraire.la buse a écrit : Dans ce cas, pourquoi Caiazzo n'a pas pris le présidence lorsque le club était en L2 ? pourquoi n'a-t-il pas mis un rond lorsqu'on est passé au bord de la faillite, à savoir à l'été 2003 ? Il aurait été beacoup plus crédible.
En 2004, le club monte. il reste un déficit, mais les retombées de la montée doivent l'absorber sans problème. En aucn cas Caiazzo n'a sauvé le club du dépôt de bilan, c'est qui qui a inventé ça ?
Facile de taper sur Grange, mais lorsqu'il est arrivé, personne d'autre ne voulait reprendre le club. Il était où Caiazzo à ce moment-là ?
Grange avait un projet, ou plutôt faisait partie de l'autre plan de reprise, projet d'ailleurs bien plus abouti que celui de Caiazzo / Perrin. Des raison troubles ont fait que c'est Caiazzo qui a été choisi. Soit. Mais qu'on ne vienne pas raconter que c'était le seul projet, c'est faux.
Je vois pas, alors que sur les 5 saisons, il y en a peut-être une seule où on n'a pas flirté dangereusement avec le bas de classement, comment la direction pourrait se targuer d'être la seule à avoir maintenu 5 ans d'affilée le club en L1. Il n'y a aucun exploit là dedans, d'ailleurs c'est faux puisque c'est déja arrivé avec Laurent (période 1986-1993), et c'est dire si c'est vraiment pas un exploit.
Quand je lis des trucs pareils et qu'en même temps on m'accuse de déformer la réalité, ça me fait doucement rigoler.
Je ne suis pas un défenseur aveugle de Caiazzo. J'aimerais seulement qu'on lui reconnaisse quelques mérites et qu'on arrête d'encenser des gens dont on ne sait rien juste parce qu'ils étaient ses adversaires.
A+
VeryVel
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Dans mes souvenirs le projet de reprise de Grange et Phillip mettait plus d'argent sur la table mais l'argent n'était pas vraiment disponible de suite. Enfin je dit ça de mémoire
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
veryvel a écrit :Je ne vais pas m'étendre sur 20 pages, j'ai déjà donné mon avis et je ne peux pas lutter contre l'argumentaire "pourquoi il n'a pas repris le club en 1930". Juste que quand il y a deux projets de reprise et qu'il y en a un qui gagne, c'est peut-être que c'est le meilleur. Je ne vois pas comment tu peux savoir que le projet de philip était "plus abouti". Pour ce que j'en ai appris à postériori, je suis moi-même persuadé du contraire.la buse a écrit : Dans ce cas, pourquoi Caiazzo n'a pas pris le présidence lorsque le club était en L2 ? pourquoi n'a-t-il pas mis un rond lorsqu'on est passé au bord de la faillite, à savoir à l'été 2003 ? Il aurait été beacoup plus crédible.
En 2004, le club monte. il reste un déficit, mais les retombées de la montée doivent l'absorber sans problème. En aucn cas Caiazzo n'a sauvé le club du dépôt de bilan, c'est qui qui a inventé ça ?
Facile de taper sur Grange, mais lorsqu'il est arrivé, personne d'autre ne voulait reprendre le club. Il était où Caiazzo à ce moment-là ?
Grange avait un projet, ou plutôt faisait partie de l'autre plan de reprise, projet d'ailleurs bien plus abouti que celui de Caiazzo / Perrin. Des raison troubles ont fait que c'est Caiazzo qui a été choisi. Soit. Mais qu'on ne vienne pas raconter que c'était le seul projet, c'est faux.
Je vois pas, alors que sur les 5 saisons, il y en a peut-être une seule où on n'a pas flirté dangereusement avec le bas de classement, comment la direction pourrait se targuer d'être la seule à avoir maintenu 5 ans d'affilée le club en L1. Il n'y a aucun exploit là dedans, d'ailleurs c'est faux puisque c'est déja arrivé avec Laurent (période 1986-1993), et c'est dire si c'est vraiment pas un exploit.
Quand je lis des trucs pareils et qu'en même temps on m'accuse de déformer la réalité, ça me fait doucement rigoler.
Je ne suis pas un défenseur aveugle de Caiazzo. J'aimerais seulement qu'on lui reconnaisse quelques mérites et qu'on arrête d'encenser des gens dont on ne sait rien juste parce qu'ils étaient ses adversaires.
A+
VeryVel
Ton problème c'est que tu n 'apportes aucun argument.
Je maintiens que l'autre projet était très clairement le plus abouti puisque faisant l'objet d'un rapport très précis, pronant clairement la stabilité et le maintien du staff technique en place.
Caiazzo et ses potes ont fait accord dans une gare.
Il n'y a rien de honteux, pour moi ce n'est pas un scandale qu'il aient été choisi (à l'époque par Bompard père, qui demandait pas mal de pognon, ça a du jouer, ainsi surement que certaines pressions politiques). Ceux qui se rappellent de l'épisode sur Online, on était tous dégoûté du choix à l'époque, on avait compris qu'Anto allait sauter.
Peu importe ce choix, il a été fait et on refera pas l'histoire. Le but c'était simplement de montrer que Caiazzo n'est pas notre grand sauveur seul au monde et qu'il faut par conséquent arrêter de le béatifier à tour de bras. Son bilan, s'il n'est pas catastrophique, est mauvais au regard de ce qui a été annoncé au départ sur un programme de 5 ans. C'est un échec on ne peut plus évident.
Alors quand je lis les conneries qui sont racontées dans France Football, de la branlette à deux balles pour régler des comptes et se faire mousser alors que les supporters attendent des comptes justement sur un bilan, des explications claires sur les erreurs, une remise en question à la tête du club, la reconnaissance que des mauvais choix ont été faits et surtout quelle va être la politique pour les années à venir.
Si Caiazzo continue à ne rien assumer, ça va je pense mal se passer à un moment où à un autre. Les associés supporters, qui ne sont pas que je sache des extrèmistes notoires, ont fait (cas très rare) part de leurs réserves sur la politique menée. La réponse donnée fut consternante.
Aujourd'hui personne ne comprend plus rien à ce qui se passe à l'ASSE, et l'avenir du club me parait on ne peut plus flou.
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
assez d'accord avec la buse and co pour moi le club de Laurentise néologisme pour moi synonyme de médiocrité on va vivoter vers 8-12 changer d'entraineur et nous vendre des lendemains qui chantent
Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté :(Gramsci)
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Bon demain dans le tome 3 de roro et caicai, vont-ils mettre une maquette du nouveau GG sur le site off............
Bon y a pas un internaute qui bosse à la mairie de sainté pour avoir des news
Bon y a pas un internaute qui bosse à la mairie de sainté pour avoir des news
Pourtant que la montagne est belle, Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? .............vive l'ardeche.................
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
ben il me semble qu'il est rentre dans le capital en decembre 2003. Apres avoir fait une offre avant l'ete 2003. On etait en L2 non ?la buse a écrit :veryvel a écrit :Arf, tu ne regardes pas les faits mais des déclarations d'intentions à la reprise du club. Le mec il va pas dire "on va jouer le ventre mou pendant 14 ans"...la buse a écrit : Une équipe de haut de tableau au bout de 5 ans, c'est ce que nous avait annoncé Caiazzo, certains ont vraiment la mémoire courte, on était même sensé jouer le titre la saison prochaine. Ce que je constate, c'est qu'à la place, on a eu un maintien miraculeux.
On nous a annoncé la stabilité et le club a failli coulé, les entraineurs ont valsé.
Le bilan des 5 saisons est globalement négatif, car le club a été racheté en pleine ascenscion, et une fois le sale travail fait (sportivement par Antonetti, financièrement par les précédents dirigeants).
Notre budget est aujourd'hui en régression et on ne survivra pas à une deuxième saison calamiteuse que personne ne peut objectivement éluder.
Nous faisons toujours partie des clubs dont l'avenir en L1 reste flou et qui peuvent retourner en enfer chaque saison selon les circonstances, il suffit de regarder notre bilan en championnat cette saison, l'un des plus mauvais de l'histoire du club, avec un maintien qui tient du miracle vu notre nombre de défaites et notre goal-average.
Le bla-bla de Caiazzo, d'abord sur le site du club, maintienant dans France-football, ne m'intéresse pas.
Ce que je regarde, ce sont les faits, les résultats, et sur ce point là il a tout faux.
Comment tu peux dire que sur les résultats il a tout faux alors que c'est le SEUL PRÉSIDENT à avoir réussi à maintenir l'ASSE en L1 5 saisons de suite depuis la grande époque! A nous avoir ramené l'EUROPE. Il a peut-être pas fait autant que tu aurais voulu, mais il n'a certainement pas tout faux!
Les précédents dirigeants n'ont pas mis plus d'argent dans le club que Caiazzo. Voir moins. Quand il est arrivé, le club était en voie de dépôt de bilan! Où a-tu-été chercher que les présidents d'avant ont sauvé le club financièrement?
Pourquoi penses-tu qu'Henri "la grande classe" Grange n'est pas resté président? Parce qu'il n'avait pas réuni l'argent pour sauver le club!
Franchement, ces prises de position "je ne prend que ce qui m'arrange et j'en fais un pamphlet" c'est vraiment pénible. C'est la même chose avec Gomis.
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VeryVel
Dans ce cas, pourquoi Caiazzo n'a pas pris le présidence lorsque le club était en L2 ? pourquoi n'a-t-il pas mis un rond lorsqu'on est passé au bord de la faillite, à savoir à l'été 2003 ? Il aurait été beacoup plus crédible.
En 2004, le club monte. il reste un déficit, mais les retombées de la montée doivent l'absorber sans problème. En aucn cas Caiazzo n'a sauvé le club du dépôt de bilan, c'est qui qui a inventé ça ?
Facile de taper sur Grange, mais lorsqu'il est arrivé, personne d'autre ne voulait reprendre le club. Il était où Caiazzo à ce moment-là ?
Grange avait un projet, ou plutôt faisait partie de l'autre plan de reprise, projet d'ailleurs bien plus abouti que celui de Caiazzo / Perrin. Des raison troubles ont fait que c'est Caiazzo qui a été choisi. Soit. Mais qu'on ne vienne pas raconter que c'était le seul projet, c'est faux.
Je vois pas, alors que sur les 5 saisons, il y en a peut-être une seule où on n'a pas flirté dangereusement avec le bas de classement, comment la direction pourrait se targuer d'être la seule à avoir maintenu 5 ans d'affilée le club en L1. Il n'y a aucun exploit là dedans, d'ailleurs c'est faux puisque c'est déja arrivé avec Laurent (période 1986-1993), et c'est dire si c'est vraiment pas un exploit.
Quand je lis des trucs pareils et qu'en même temps on m'accuse de déformer la réalité, ça me fait doucement rigoler.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Plutôt d'accord avec tout ce que tu dis Timick et encore plus sur la notion de respect entre club et joueurs qui se doit d'être réciproque pour réellement fonctionner. Comment donner aux joueurs l'envie de rester, de venir, de tout donner parfois, lorsqu'on voit le traitement de faveur qui a été fait à des gars comme Hognon, Sablé, Ferhaoui et tant d'autres ?Timick a écrit :J'ai bien conscience d'être minoritaire sur cette question, mais personnellement je conteste (ou du moins je relativise) pas mal des points que l'immense majorité décrivent comme positifs dans le bilan de Caïazzo. Il y a quelques semaines, j'avais développé mon point de vue dans un post en m'efforçant de donner des arguments qui me paraissent recevables. Voilà ce que je disais :
Je pense que dans le bilan financier jugé par beaucoup satisfaisant de la période Caïazzo, l'un des éléments essentiels réside dans le fait que le club évolue en Ligue 1 depuis son accession à la présidence. Je ne dis pas que Caïazzo est un mauvais gestionnaire car je ne connais pas le détail des comptes du club, je dis juste pour relativiser que le fait d'être en L1 facilite grandement les choses pour lui (comme pour les dirigeants des 19 autres clubs).
Le merchandising s'est développé un peu partout, les loges sont pleines de VIP dans les stades et surtout les droits TV ont explosé depuis quelques années : c'est en grande partie grâce à cela que plus aucun club ou presque n'est réellement inquiété par la DNCG et que tout le monde semble avoir un peu plus de fric dans les caisses. Je ne pense pas que cela vient du fait que les clubs français sont mieux gérés qu'avant, car en L1 on trouve quand même une belle brochette de dirigeants de pacotille (on est bien placés pour le savoir ), mais les rentrées d'argent perçues semblent permettre de faire fonctionner les clubs correctement. En L1, tous les clubs arrivent aussi à dégoter un sponsor décent et l'ASSE ne fait de surcroît pas partie des clubs les plus mal lotis au niveau du nombre de diffusions en match-vedette sur Canal+ (moment durant lequel la visibilité est maximale pour les sponsors).
La situation se complique évidemment pour ceux qui descendent en L2 (droits TV considérablement réduits, sponsors qui ne se bousculent plus à cause du manque de visibilité à la télé).
Sur les structures, difficile d'avoir une vision d'ensemble. Vu de l'extérieur, on n'a pas vraiment l'impression que l'administration du club fonctionne mieux qu'avant, avec notamment le maintien de ce désastreux système de co-présidence qui fait que l'organigramme est rempli de casseroles, de luttes d'influence et de bombes à retardement. Voire de déflagrations immédiates lorsque Romeyer décide de se lâcher devant les supporters ou lorsque Caïazzo se remet à l'ouvrir et à raconter des conneries du niveau de celles dont il nous abreuvait au début de sa présidence.
Au niveau du centre de formation, je ne suis qu'un observateur lointain mais il semble qu'il n'y ait rien de transcendant à l'heure actuelle : il y a bien, comme dans tous les clubs mal classés, quelques nouvelles têtes qui sont apparues en L1 cette saison (Andreu, Rivière) pour remplacer des joueurs blessés ou écartés, il y a bien quelques titulaires issus de l'Etrat dans l'équipe (Dabo, Gomis) mais ceux-là ne sont plus vraiment des petits nouveaux et l'équipe réserve est en mauvaise posture dans son championnat. Les causes peuvent être diverses (pillage par des clubs plus riches, génération moins forte, détection moins performante, etc) mais à moins que je sois totalement à côté de la plaque, je dirais que l'on ne peut pas vraiment parler de progrès pour la formation stéphanoise depuis 4 ou 5 ans.
Sur le plan sportif, certes un coach comme Perrin ou un recruteur comme Comolli sont réputés dans le foot français mais : pourront-ils travailler comme ils le souhaitent, pourront-ils vraiment imposer leurs vues sur le fonctionnement sportif, ne seront-ils pas parasités par des interventions présidentielles intempestives ?
On peut en tout cas rester dubitatifs car nos glorieux dirigeants sont déjà venus à bout de plusieurs entraîneurs expérimentés et réputés (Antonetti, Baup), ont souvent perdu des occasions de la fermer, ont échafaudé des tableaux de marche sur plusieurs saisons qui sont restés lettre morte ou dont les temps de passage n'ont jamais été respectés, ont mené de leur côté des partenariats plus ou moins foireux (Argentine) sans vraiment demander l'avis des coachs, se sont souvent mêlés de choses qui ne les regardaient pas (comme le recrutement, avec l'exemple de Matsui entre autres), ont mal géré diverses affaires (notamment le départ de Feindouno, un départ qui était quand même largement prévisible, sans avoir imaginé ou anticipé de solution de remplacement)....bref il y a un risque que le club continue d'avancer à tâtons, sans ligne de conduite claire, avec plus de doutes que de certitudes.
Sur l'image au plan national, je trouve personnellement que l'on assiste à une banalisation de l'ASSE. Banalisation en premier lieu en ce qui concerne l'utilisation de plus en plus régulière de maillots pas verts (alors qu'aucun autre club de L1 ne porte cette couleur). Comme le chantait Michel Berger (c'est là qu'on sent le mastre qui a dépassé la trentaine), "c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup" !
Banalisation également des rapports du club avec ses joueurs. Je m'explique : le foot-business fait que les jeunes prometteurs comme Dabo ou Gomis rêvent d'aller en Angleterre et il est vain d'essayer de lutter contre cela, à l'ASSE comme ailleurs. Mais il n'y a pas que des jeunes comme eux dans un club. Le problème n'est pas de laisser partir des gars, c'est le foot et on ne peut pas garder tout le monde dans l'effectif, mais ces dernières saisons trop de joueurs "du club" (Hognon, Sablé, Compan, Ilunga) sont sortis par la petite porte alors qu'ils méritaient davantage de reconnaissance : on veut que les joueurs respectent le maillot vert, mais les dirigeants doivent aussi être là pour faire en sorte que le maillot vert respecte les joueurs qui l'ont mouillé. Prenons un mec comme Hognon : voilà le genre de joueur qui aurait pu devenir le "Fabien Pelous" de l'ASSE (ou le "Claudio Caçapa" si vous préférez !), c'est-à-dire le gars qui est là depuis longtemps et qui, même à 35 ans et même sur le banc, reste le capitaine, le grand frère, le pilier de l'effectif sur lequel un coach peut s'appuyer et grâce auquel une équipe peut se construire sur la durée. Je reste persuadé qu'il était possible de convaincre un gars comme ça d'endosser ce rôle, de lui témoigner de la reconnaissance pour les services rendus, de lui proposer ensuite une reconversion, etc etc.
Quant à la coupe de l'UEFA et à ses répercussions nationales, je serais très content si ça avait redonné un peu de peps au mythe de l'ASSE en France, mais cette coupe est devenue si fade qu'elle n'intéresse plus grand monde et je crois qu'il faut relativiser sa portée en terme d'image. En UEFA, on a vu le Paris-SG passer des tours avec son équipe B, on a vu M6 ne pas hésiter à infliger à ses téléspectateurs le terrifiant duo Ferreri-Roland aux commentaires, on a vu Perrin annoncer que le match retour contre Brême ne l'intéressait pas et il faut bien admettre que les "chocs" du jeudi soir avec quelques clubs ukrainiens, belges ou grecs ne font guère rêver les foules en dehors des supporters des clubs concernés.
Il faut savoir récompenser à sa juste valeur, et montrer tout simplement de la reconnaissance, renvoyer l'ascenseur aux joueurs qui le méritent, qui s'investissent pour le club et qui sont de bons professionnels et non pas dilapider les fonds dans des salaires astronomiques pour le premier joueur venu qui jouera la starlette et au bout du compte ne fera jamais ses preuves (Sauget, Matsui, Nilsson par exemple).
Après qui du club ou du joueur a le premier rompu ce contrat moral de respect mutuel dans toute l'histoire de cette relation conjugale ? That is the question
Nous serons champions de France car nous sommes les premiers, nous serons champions de France car nous sommes les Stéphanois
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Pour tout joueur qui reste longtemps c'est quand même a de rares exception les supporters qui lachent en premier.Vert|treV a écrit :Plutôt d'accord avec tout ce que tu dis Timick et encore plus sur la notion de respect entre club et joueurs qui se doit d'être réciproque pour réellement fonctionner. Comment donner aux joueurs l'envie de rester, de venir, de tout donner parfois, lorsqu'on voit le traitement de faveur qui a été fait à des gars comme Hognon, Sablé, Ferhaoui et tant d'autres ?
Il faut savoir récompenser à sa juste valeur, et montrer tout simplement de la reconnaissance, renvoyer l'ascenseur aux joueurs qui le méritent, qui s'investissent pour le club et qui sont de bons professionnels et non pas dilapider les fonds dans des salaires astronomiques pour le premier joueur venu qui jouera la starlette et au bout du compte ne fera jamais ses preuves (Sauget, Matsui, Nilsson par exemple).
Après qui du club ou du joueur a le premier rompu ce contrat moral de respect mutuel dans toute l'histoire de cette relation conjugale ? That is the question
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
C'est sûr qu'avec les anciens, les supporters ne laissent souvent rien passer
Très souvent même, on peut dire qu'ils ont la mémoire.....comment dire ?
Défaillante ?
Sélective ?
Ingrate ?
Très souvent même, on peut dire qu'ils ont la mémoire.....comment dire ?
Défaillante ?
Sélective ?
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Pour revenir au sujet, l'article du jour dans le Progres :
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté lundi leur projet de nouveau stade au président de Saint-Étienne Métropole, Maurice Vincent. Ils situent cette nouvelle enceinte sur la zone de la Doa, près du Musée d'art moderne.
Roland Romeyer y avait été aperçu il y a quelques mois. Ce n'est donc pas une surprise mais certains s'interrogent du côté de la mairie de Saint-Étienne. Il faut savoir que le même lieu avait été un temps envisagé pour le Zénith puis abandonné pour des problèmes de surfaces de parkings insuffisantes. Peut-être dans le projet du stade est-il envisagé des parkings souterrains ou aériens. De même suppose-t-on que le lieu choisi est en dehors du périmètre classé zone inondable.
Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé. Derrière, on trouve l'ancien président de l'OM, Christophe Bouchet, à la tête de la société Sportfive France, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Est-ce lui qui devra trouver des partenaires financiers ? C'est bien sûr un point sur lesquels les élus seront très attentifs. Ils penchent plus sur un aménagement de Geoffroy-Guichard pour l'Euro 2016 avec un coût estimé à 50 millions d'euros. Pour le nouveau stade, il en faudra quatre fois plus.
Une décision sera prise en juillet ou en septembre avait annoncé la semaine dernière Maurice Vincent à l'issue de sa rencontre avec le président de la Ligue et celui de la Fédération.
D.B.
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté lundi leur projet de nouveau stade au président de Saint-Étienne Métropole, Maurice Vincent. Ils situent cette nouvelle enceinte sur la zone de la Doa, près du Musée d'art moderne.
Roland Romeyer y avait été aperçu il y a quelques mois. Ce n'est donc pas une surprise mais certains s'interrogent du côté de la mairie de Saint-Étienne. Il faut savoir que le même lieu avait été un temps envisagé pour le Zénith puis abandonné pour des problèmes de surfaces de parkings insuffisantes. Peut-être dans le projet du stade est-il envisagé des parkings souterrains ou aériens. De même suppose-t-on que le lieu choisi est en dehors du périmètre classé zone inondable.
Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé. Derrière, on trouve l'ancien président de l'OM, Christophe Bouchet, à la tête de la société Sportfive France, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Est-ce lui qui devra trouver des partenaires financiers ? C'est bien sûr un point sur lesquels les élus seront très attentifs. Ils penchent plus sur un aménagement de Geoffroy-Guichard pour l'Euro 2016 avec un coût estimé à 50 millions d'euros. Pour le nouveau stade, il en faudra quatre fois plus.
Une décision sera prise en juillet ou en septembre avait annoncé la semaine dernière Maurice Vincent à l'issue de sa rencontre avec le président de la Ligue et celui de la Fédération.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Bizarre et dommage que sauf le lieu pressenti (près du Musée d'art moderne), aucune autre information n'ait filtré sur ce nouveau stade.Parasar a écrit : Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
C'est le site où Casto avait commencé son magasin avant de lâcher l'affaire pour une interdiction administrative, non ?Punky a écrit :Bizarre et dommage que sauf le lieu pressenti (près du Musée d'art moderne), aucune autre information n'ait filtré sur ce nouveau stade.Parasar a écrit : Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Parasar a écrit :Pour revenir au sujet, l'article du jour dans le Progres :
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté lundi leur projet de nouveau stade au président de Saint-Étienne Métropole, Maurice Vincent. Ils situent cette nouvelle enceinte sur la zone de la Doa, près du Musée d'art moderne.
Roland Romeyer y avait été aperçu il y a quelques mois. Ce n'est donc pas une surprise mais certains s'interrogent du côté de la mairie de Saint-Étienne. Il faut savoir que le même lieu avait été un temps envisagé pour le Zénith puis abandonné pour des problèmes de surfaces de parkings insuffisantes. Peut-être dans le projet du stade est-il envisagé des parkings souterrains ou aériens. De même suppose-t-on que le lieu choisi est en dehors du périmètre classé zone inondable.
Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé. Derrière, on trouve l'ancien président de l'OM, Christophe Bouchet, à la tête de la société Sportfive France, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Est-ce lui qui devra trouver des partenaires financiers ? C'est bien sûr un point sur lesquels les élus seront très attentifs. Ils penchent plus sur un aménagement de Geoffroy-Guichard pour l'Euro 2016 avec un coût estimé à 50 millions d'euros. Pour le nouveau stade, il en faudra quatre fois plus.
Une décision sera prise en juillet ou en septembre avait annoncé la semaine dernière Maurice Vincent à l'issue de sa rencontre avec le président de la Ligue et celui de la Fédération.
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Il faut que Vincent comprenne que pour 50ME il ne va faire que du rafistolage et on n'a aucune chance d'avoir l'Euro.
Deux cents millions, ça va être difficile à trouver, mais c'est jouable si la loi est modifiée et permet un partage des coûts avec le privé. Il faudrait aussi que les communes riches de la plaine crachent aussi au bassinet.
Mais la question qu'il faut se poser est "un nouveau stade, pour quoi faire ?"
On aura l'air malin avec notre surper stade si en même temps les Verts évoluent en L2.
Mais sinon, un stade de foot à l'entrée de la ville, je dis mille fois oui.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Ca dépend d'où tu viensla buse a écrit :Parasar a écrit :Pour revenir au sujet, l'article du jour dans le Progres :
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté lundi leur projet de nouveau stade au président de Saint-Étienne Métropole, Maurice Vincent. Ils situent cette nouvelle enceinte sur la zone de la Doa, près du Musée d'art moderne.
Roland Romeyer y avait été aperçu il y a quelques mois. Ce n'est donc pas une surprise mais certains s'interrogent du côté de la mairie de Saint-Étienne. Il faut savoir que le même lieu avait été un temps envisagé pour le Zénith puis abandonné pour des problèmes de surfaces de parkings insuffisantes. Peut-être dans le projet du stade est-il envisagé des parkings souterrains ou aériens. De même suppose-t-on que le lieu choisi est en dehors du périmètre classé zone inondable.
Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé. Derrière, on trouve l'ancien président de l'OM, Christophe Bouchet, à la tête de la société Sportfive France, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Est-ce lui qui devra trouver des partenaires financiers ? C'est bien sûr un point sur lesquels les élus seront très attentifs. Ils penchent plus sur un aménagement de Geoffroy-Guichard pour l'Euro 2016 avec un coût estimé à 50 millions d'euros. Pour le nouveau stade, il en faudra quatre fois plus.
Une décision sera prise en juillet ou en septembre avait annoncé la semaine dernière Maurice Vincent à l'issue de sa rencontre avec le président de la Ligue et celui de la Fédération.
D.B.
Il faut que Vincent comprenne que pour 50ME il ne va faire que du rafistolage et on n'a aucune chance d'avoir l'Euro.
Deux cents millions, ça va être difficile à trouver, mais c'est jouable si la loi est modifiée et permet un partage des coûts avec le privé. Il faudrait aussi que les communes riches de la plaine crachent aussi au bassinet.
Mais la question qu'il faut se poser est "un nouveau stade, pour quoi faire ?"
On aura l'air malin avec notre surper stade si en même temps les Verts évoluent en L2.
Mais sinon, un stade de foot à l'entrée de la ville, je dis mille fois oui.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Parasar a écrit :Pour revenir au sujet, l'article du jour dans le Progres :
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté lundi leur projet de nouveau stade au président de Saint-Étienne Métropole, Maurice Vincent. Ils situent cette nouvelle enceinte sur la zone de la Doa, près du Musée d'art moderne.
Roland Romeyer y avait été aperçu il y a quelques mois. Ce n'est donc pas une surprise mais certains s'interrogent du côté de la mairie de Saint-Étienne. Il faut savoir que le même lieu avait été un temps envisagé pour le Zénith puis abandonné pour des problèmes de surfaces de parkings insuffisantes. Peut-être dans le projet du stade est-il envisagé des parkings souterrains ou aériens. De même suppose-t-on que le lieu choisi est en dehors du périmètre classé zone inondable.
Le projet qui devait être initialement dévoilé en avril puis en mai, a été présenté à l'aide d'une vidéo, signe d'un travail sans doute avancé. Derrière, on trouve l'ancien président de l'OM, Christophe Bouchet, à la tête de la société Sportfive France, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Est-ce lui qui devra trouver des partenaires financiers ? C'est bien sûr un point sur lesquels les élus seront très attentifs. Ils penchent plus sur un aménagement de Geoffroy-Guichard pour l'Euro 2016 avec un coût estimé à 50 millions d'euros. Pour le nouveau stade, il en faudra quatre fois plus.
Une décision sera prise en juillet ou en septembre avait annoncé la semaine dernière Maurice Vincent à l'issue de sa rencontre avec le président de la Ligue et celui de la Fédération.
D.B.
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
C'est dans quel coin ce site au nord / est /ouest / sud de Sté ?
Tu n'apprends rien de la vie si tu penses que tu as toujours raison
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Pas loin de GG.Nanard a écrit :C'est dans quel coin ce site au nord / est /ouest / sud de Sté ?
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Le zénith n'y a pas été construit pour des problèmes de place, un zénith étant plus petit qu'un stade, je me demande comment ils vont résoudre ce problème à moins que ce ne soit qu'une nouvelle esbrouffe de la part de la direction.
Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Euro 2016
Le coup de pouce de Laporte
Bernard Laporte, secrétaire d'Etat chargé des Sports, a profité de l'examen d'une loi sur le tourisme, mercredi, pour faire adopter par l'Assemblée nationale une disposition favorisant la création et la rénovation de grands stades et d'équipements sportifs.
Le texte, qui répond aux préoccupations de Frédéric Thiriez et Jean-Michel Aulas, et qui aidera la FFF dans la conquête de l'Euro 2016, reconnaît d'intérêt général les enceintes sportives, publiques ou privées, figurant dans un arrêté à venir du ministère des Sports, probablement en octobre.
L'initiative de Bernard Laporte a été critiquée jusque dans la majorité. Le député UMP Christophe Guilloteau, cité vendredi par L'Equipe, estime qu'on a «bafoué le droit de propriété pour faire plaisir au foot-fric.» Si la France a l'Euro, la France édifiera des stades à Bordeaux, Lille, Lyon, Nice et Strasbourg, a dit Laporte aux députés.
L'Equipe.fr
Le coup de pouce de Laporte
Bernard Laporte, secrétaire d'Etat chargé des Sports, a profité de l'examen d'une loi sur le tourisme, mercredi, pour faire adopter par l'Assemblée nationale une disposition favorisant la création et la rénovation de grands stades et d'équipements sportifs.
Le texte, qui répond aux préoccupations de Frédéric Thiriez et Jean-Michel Aulas, et qui aidera la FFF dans la conquête de l'Euro 2016, reconnaît d'intérêt général les enceintes sportives, publiques ou privées, figurant dans un arrêté à venir du ministère des Sports, probablement en octobre.
L'initiative de Bernard Laporte a été critiquée jusque dans la majorité. Le député UMP Christophe Guilloteau, cité vendredi par L'Equipe, estime qu'on a «bafoué le droit de propriété pour faire plaisir au foot-fric.» Si la France a l'Euro, la France édifiera des stades à Bordeaux, Lille, Lyon, Nice et Strasbourg, a dit Laporte aux députés.
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Re: GEOFFROY GUICHARD II : arrêtez les!
Réponse de Marie-George Buffet dans lemonde.fr
Marie-George Buffet : "Le sport ne doit pas être abandonné à la loi du marché"
LEMONDE.FR | 19.06.09 | 18h30 • Mis à jour le 19.06.09 | 18h59
es députés ont voté jeudi 18 juin une disposition favorisant la création et la rénovation de grands stades et d'équipements sportifs dans une loi sur le tourisme. Vous vous êtes montrée très critique à cette occasion. Pourquoi ?
Je suis opposé au cavalier (amendement déposé au sein d'un texte législatif, en dernier recours, et qui est censé être en rapport avec le projet de loi avec lequel il est voté) sur le financement des grands stades pour deux raisons principales. Tout d'abord, même si la loi fondamentale sur le sport de 2000 a effectivement besoin d'être revisitée, cela nécessite une loi cohérente et globale avec un débat contradictoire digne de ce nom. Là, on procède par amendement.
Ensuite, le contenu de cette disposition me dérange profondément. Nous assistons à un renversement de la logique actuelle dans laquelle le maintien dans le domaine public des infrastructures sportives prévaut. On entre dans une autre logique de financement privé et de propriété privée de ces équipements : lorsque l'on sait que l'objet unique de cette loi est le projet OL Land de Monsieur Aulas...
Il est bon de rappeler que la modernisation du stade Gerland de Lyon pour le mettre en conformité avec les normes de l'Euro 2016 aurait coûté 200 millions d'euros. Les collectivités locales vont dépenser plus de 200 millions d'euros pour la simple desserte et les aménagements nécessaires au nouveau grand stade alors que celui-ci appartiendra au privé.
Un amendement prévoyant que les communes touchées par de tels projets puissent donner leur avis a été déposé au dernier moment. Est-ce insuffisant à vos yeux ?
Quelle sera la réelle liberté des élus ? On va les montrer du doigt, les rendre coupable du refus d'accueillir une telle enceinte. La France a besoin d'un plan d'aménagement global avec la construction aux endroits adéquats de bassins olympiques, de salles pouvant accueillir les grandes compétitions de basket ou de handball, des pistes d'athlétisme et des stades de football.
Mettons le financement public au niveau et associons parfois le financement privé. Mais ne laissons pas le bon vouloir privé décider de l'implantation de tel ou tel équipement. Il ne faut pas se leurrer : les investisseurs privés ne financeront pas la piste d'athlétisme qui ne donne pas droit à un retour financier et à un retour sur image assez rentable.
L'exemple du financement à deux tiers public du Stade de France géré maintenant par un consortium privé n'est pourtant pas une réussite...
Je tiens à rappeler que c'est Michèle Alliot-Marie qui en a signé le contrat à l'époque. Mais je ne suis pas contre les conventions entre public et privé. Il ne faut pas que ces enceintes soient réservées seulement à l'élite. La question de l'accessibilité des supporteurs est aussi cruciale. Ces grands stades privés sont l'occasion de voir fleurir les loges privées réservées aux partenaires. Un club a besoin du soutien et de la passion de gens qui supportent ses couleurs.
Et puis, on nous dit que la construction par les fonds publics n'est pas possible car il n'y a pas d'argent dans les caisses. Croyez-vous que les entreprises vont financer sans limites les infrastructures nécessaires ? Elles vont choisir en nombre limité les équipements rentables. On ne peut pas assister au retrait de l'Etat en faisant supporter aux collectivités territoriales le coût des aménagements et de la desserte. Le sport ne doit pas être abandonné à la loi du marché.
Etes-vous favorable à la candidature française pour l'Euro 2016 de football ?
Bien sûr, j'y suis favorable. L'investissement est utile dans une logique d'intérêt général et de développement humain. Cela va créer des emplois. Et puis, le sport est un rêve, un plaisir. C'est souvent l'occasion d'assister à des moments de fraternité. Mais cette candidature ne doit pas se faire à n'importe quel prix. On peut gagner dans le respect de l'humain et de la compétition.
La réussite de la Coupe du monde 2006 en Allemagne vous semble-t-elle un modèle pour cette candidature ?
La France possède son propre savoir-faire dans l'organisation de grandes manifestations sportives. On l'a vu avec le Mondial 98 de football et la Coupe du monde de rugby en 2007. Même les candidatures malheureuses Paris 2008 et 2012 pour les Jeux olympiques tenaient la route.
Vous avez réagi récemment au transfert record de Cristiano Ronaldo. Que pensez-vous par exemple de l'idée d'un salary cap ou d'un contrôle européen des finances des clubs de football ?
C'est une nécessité. On ne peut pas laisser les transferts atteindre des sommes folles, continuer à laisser les clubs, en Angleterre ou en Espagne, se moquer de leur déficit. Je suis favorable à une sorte de commission de gestion européenne du sport professionnel. L'Union européenne et l'UEFA doivent s'y atteler. La transparence de la gestion des clubs est également importante.
Il me semble enfin dans un registre proche qu'il faut stopper l'inflation des coûts d'organisation des grandes manifestations sportives. Le risque est grand de les voir réservées à un nombre très limité de pays.
La FIFA défend l'idée du "6+5" en matière de football. Reconnaissez-vous une spécificité au sport ? La limitation des nationalités au sein d'une équipe de football vous semble-t-elle en relever ?
J'ai œuvré personnellement pour la reconnaissance d'une spécificité au sport en militant et en obtenant une telle inscription dans le traité de Nice. Le sport est une activité humaine au même titre que la culture et doit fonctionner parfois avec ses propres règles. Je suis donc favorable à des mesures qui fassent que des jeunes en formation trouvent un débouché dans les équipes de leur région ou de leur pays. La notion de joueurs localement formés me semble être préférable à celle de quota selon la nationalité.
Le football accroît sans cesse sa suprématie financière et médiatique sur d'autres sports comme le basket par exemple. Quel est votre sentiment ?
Il faut donner plus de visibilité à l'ensemble des sports, dans la pratique féminine comme masculine. Les médias doivent rendre compte de la diversité de la pratique sportive. Il est nécessaire de donner envie aux jeunes d'essayer d'autres sports et pas seulement de jouer au football comme c'est le cas de beaucoup de petits garçons que je rencontre. Il est sain de goûter à différentes pratiques sportives.
Le service public audiovisuel a un rôle à jouer dans ce domaine, de manière encore plus forte qu'il ne le fait aujourd'hui. Le ministère des sports doit œuvrer en ce sens également. Je pense notamment aux sports collectifs féminins.
Vous avez été ministre de la jeunesse et des sports sous le gouvernement Jospin. Quel regard portez-vous sur l'action actuelle du ministère ?
Je suis très inquiète de voir ce ministère dépouillé. Il a été celui de la jeunesse, de la vie associative, de l'éducation populaire, des sports. Il n'est plus qu'un secrétariat aux sports qui tend de plus en plus vers une commission de haut niveau. Bernard Laporte ne se cache pas que son action se concentre sur la préparation aux Jeux olympiques et même sur certains sports ayant le plus de chance de rapporter des médailles.
Il y a une rupture entre le sport professionnel et le sport de masse. Or le sport professionnel est à sa place dans le mouvement sportif. On voit disparaître des directions jeunesse et sport dans les départements, alors même que notre réseau d'éducateurs et de techniciens a fait la renommée du sport français. J'ai une inquiétude profonde sur l'avenir d'un ministère qui a une riche histoire. Il s'est levé pendant le Front populaire de 1936, il a été utilisé à de mauvaises fins pendant la guerre avant que Maurice Herzog ne le nettoie et ne le relève. Des ministres de gauche comme de droite se sont succédé en se battant pour leur budget. J'ai l'impression qu'aujourd'hui on ne se bat plus pour le mouvement sportif dans son ensemble. L'Etat doit respecter ses missions face au sport : sens national, mission de service public et droit à la pratique sportive sur tout le territoire. La démission du politique est inacceptable.
Propos recueillis par Anthony Hernandez
Marie-George Buffet : "Le sport ne doit pas être abandonné à la loi du marché"
LEMONDE.FR | 19.06.09 | 18h30 • Mis à jour le 19.06.09 | 18h59
es députés ont voté jeudi 18 juin une disposition favorisant la création et la rénovation de grands stades et d'équipements sportifs dans une loi sur le tourisme. Vous vous êtes montrée très critique à cette occasion. Pourquoi ?
Je suis opposé au cavalier (amendement déposé au sein d'un texte législatif, en dernier recours, et qui est censé être en rapport avec le projet de loi avec lequel il est voté) sur le financement des grands stades pour deux raisons principales. Tout d'abord, même si la loi fondamentale sur le sport de 2000 a effectivement besoin d'être revisitée, cela nécessite une loi cohérente et globale avec un débat contradictoire digne de ce nom. Là, on procède par amendement.
Ensuite, le contenu de cette disposition me dérange profondément. Nous assistons à un renversement de la logique actuelle dans laquelle le maintien dans le domaine public des infrastructures sportives prévaut. On entre dans une autre logique de financement privé et de propriété privée de ces équipements : lorsque l'on sait que l'objet unique de cette loi est le projet OL Land de Monsieur Aulas...
Il est bon de rappeler que la modernisation du stade Gerland de Lyon pour le mettre en conformité avec les normes de l'Euro 2016 aurait coûté 200 millions d'euros. Les collectivités locales vont dépenser plus de 200 millions d'euros pour la simple desserte et les aménagements nécessaires au nouveau grand stade alors que celui-ci appartiendra au privé.
Un amendement prévoyant que les communes touchées par de tels projets puissent donner leur avis a été déposé au dernier moment. Est-ce insuffisant à vos yeux ?
Quelle sera la réelle liberté des élus ? On va les montrer du doigt, les rendre coupable du refus d'accueillir une telle enceinte. La France a besoin d'un plan d'aménagement global avec la construction aux endroits adéquats de bassins olympiques, de salles pouvant accueillir les grandes compétitions de basket ou de handball, des pistes d'athlétisme et des stades de football.
Mettons le financement public au niveau et associons parfois le financement privé. Mais ne laissons pas le bon vouloir privé décider de l'implantation de tel ou tel équipement. Il ne faut pas se leurrer : les investisseurs privés ne financeront pas la piste d'athlétisme qui ne donne pas droit à un retour financier et à un retour sur image assez rentable.
L'exemple du financement à deux tiers public du Stade de France géré maintenant par un consortium privé n'est pourtant pas une réussite...
Je tiens à rappeler que c'est Michèle Alliot-Marie qui en a signé le contrat à l'époque. Mais je ne suis pas contre les conventions entre public et privé. Il ne faut pas que ces enceintes soient réservées seulement à l'élite. La question de l'accessibilité des supporteurs est aussi cruciale. Ces grands stades privés sont l'occasion de voir fleurir les loges privées réservées aux partenaires. Un club a besoin du soutien et de la passion de gens qui supportent ses couleurs.
Et puis, on nous dit que la construction par les fonds publics n'est pas possible car il n'y a pas d'argent dans les caisses. Croyez-vous que les entreprises vont financer sans limites les infrastructures nécessaires ? Elles vont choisir en nombre limité les équipements rentables. On ne peut pas assister au retrait de l'Etat en faisant supporter aux collectivités territoriales le coût des aménagements et de la desserte. Le sport ne doit pas être abandonné à la loi du marché.
Etes-vous favorable à la candidature française pour l'Euro 2016 de football ?
Bien sûr, j'y suis favorable. L'investissement est utile dans une logique d'intérêt général et de développement humain. Cela va créer des emplois. Et puis, le sport est un rêve, un plaisir. C'est souvent l'occasion d'assister à des moments de fraternité. Mais cette candidature ne doit pas se faire à n'importe quel prix. On peut gagner dans le respect de l'humain et de la compétition.
La réussite de la Coupe du monde 2006 en Allemagne vous semble-t-elle un modèle pour cette candidature ?
La France possède son propre savoir-faire dans l'organisation de grandes manifestations sportives. On l'a vu avec le Mondial 98 de football et la Coupe du monde de rugby en 2007. Même les candidatures malheureuses Paris 2008 et 2012 pour les Jeux olympiques tenaient la route.
Vous avez réagi récemment au transfert record de Cristiano Ronaldo. Que pensez-vous par exemple de l'idée d'un salary cap ou d'un contrôle européen des finances des clubs de football ?
C'est une nécessité. On ne peut pas laisser les transferts atteindre des sommes folles, continuer à laisser les clubs, en Angleterre ou en Espagne, se moquer de leur déficit. Je suis favorable à une sorte de commission de gestion européenne du sport professionnel. L'Union européenne et l'UEFA doivent s'y atteler. La transparence de la gestion des clubs est également importante.
Il me semble enfin dans un registre proche qu'il faut stopper l'inflation des coûts d'organisation des grandes manifestations sportives. Le risque est grand de les voir réservées à un nombre très limité de pays.
La FIFA défend l'idée du "6+5" en matière de football. Reconnaissez-vous une spécificité au sport ? La limitation des nationalités au sein d'une équipe de football vous semble-t-elle en relever ?
J'ai œuvré personnellement pour la reconnaissance d'une spécificité au sport en militant et en obtenant une telle inscription dans le traité de Nice. Le sport est une activité humaine au même titre que la culture et doit fonctionner parfois avec ses propres règles. Je suis donc favorable à des mesures qui fassent que des jeunes en formation trouvent un débouché dans les équipes de leur région ou de leur pays. La notion de joueurs localement formés me semble être préférable à celle de quota selon la nationalité.
Le football accroît sans cesse sa suprématie financière et médiatique sur d'autres sports comme le basket par exemple. Quel est votre sentiment ?
Il faut donner plus de visibilité à l'ensemble des sports, dans la pratique féminine comme masculine. Les médias doivent rendre compte de la diversité de la pratique sportive. Il est nécessaire de donner envie aux jeunes d'essayer d'autres sports et pas seulement de jouer au football comme c'est le cas de beaucoup de petits garçons que je rencontre. Il est sain de goûter à différentes pratiques sportives.
Le service public audiovisuel a un rôle à jouer dans ce domaine, de manière encore plus forte qu'il ne le fait aujourd'hui. Le ministère des sports doit œuvrer en ce sens également. Je pense notamment aux sports collectifs féminins.
Vous avez été ministre de la jeunesse et des sports sous le gouvernement Jospin. Quel regard portez-vous sur l'action actuelle du ministère ?
Je suis très inquiète de voir ce ministère dépouillé. Il a été celui de la jeunesse, de la vie associative, de l'éducation populaire, des sports. Il n'est plus qu'un secrétariat aux sports qui tend de plus en plus vers une commission de haut niveau. Bernard Laporte ne se cache pas que son action se concentre sur la préparation aux Jeux olympiques et même sur certains sports ayant le plus de chance de rapporter des médailles.
Il y a une rupture entre le sport professionnel et le sport de masse. Or le sport professionnel est à sa place dans le mouvement sportif. On voit disparaître des directions jeunesse et sport dans les départements, alors même que notre réseau d'éducateurs et de techniciens a fait la renommée du sport français. J'ai une inquiétude profonde sur l'avenir d'un ministère qui a une riche histoire. Il s'est levé pendant le Front populaire de 1936, il a été utilisé à de mauvaises fins pendant la guerre avant que Maurice Herzog ne le nettoie et ne le relève. Des ministres de gauche comme de droite se sont succédé en se battant pour leur budget. J'ai l'impression qu'aujourd'hui on ne se bat plus pour le mouvement sportif dans son ensemble. L'Etat doit respecter ses missions face au sport : sens national, mission de service public et droit à la pratique sportive sur tout le territoire. La démission du politique est inacceptable.
Propos recueillis par Anthony Hernandez
PHALLIC MASTRE
FORT et VERT
Fier d'être un bâtard né dans la Capitale des Taudis.
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