Il peut et a décidé pour quelle entité travailler, a négocié son salaire et la durée de son engagement. Personne ne lui a mis un pistolet sur la tempe pour signer, non ?latornade a écrit : ↑Hier, 08:13Je ne sais pas si on peut parler de privilège quand on ne peut pas décider de choses aussi simples que l’endroit où l’on souhaite travailler, avec qui, pour quelle durée, et qu’une entité commerciale puisse entièrement contrôler ton avenir pendant de nombreuses années. Sacrées contreparties à ce privilège en tout cas. Enfin, personnellement, être traité comme de la matière première même pour des sommes rondelettes me laisserait un goût amer.Dr.Makaveli a écrit : ↑Hier, 07:49 Le pseudo "deal" du mois d'août convenu - ou non - avec le joueur arrive à échéance et toujours pas de nounou pour le Pierrot. Y'en reste peu.
Dans le cas où il reste et revient, pas de place offerte d'office sinon rien de tel pour froisser un collectif, créer une jalousie et j'en passe.
Il devra faire ses preuves, ça passera par l'équipe réserve car à l'heure actuelle il n'est ni meilleur que ceux en place ni ne le mérite.
Ensuite on verra. Il a joué, il a perdu, faut aussi assumer. (On parle de privilège, tout autre salarié risquerait de ne plus être dans la même boîte)
Et s'il s'agit d'un problème personnel, d'une maladie, d'un décès ou dans le "registre", je serais le 1er à éditer comme je l'ai déjà dit. En attendant..
Le droit du travail s'applique pour son contrat en CDD comme pour n'importe quel CDD, à savoir qu'il ne peut être rompu avant termes que dans des circonstances particulières (faute d'une partie, maladie, etc.) ou par la volonté COMMUNE des 2 parties.
Lorsqu'il a signé son prêt, il s'est engagé à honorer son contrat jusqu'à son terme, y compris pour l'éventuelle OA. Il doit tenir ses engagements de la même manière que le club doit tenir ses engagements vis à vis des joueurs sur lesquels il ne compte plus, y compris leur payer leurs salaires. A moins, bien sûr, que le joueur et le club trouve un terrain d'entente.
Au passage, le club ne "vend" pas et n'a jamais "vendu" de joueurs, il accepte de rompre le contrat d'iun joueur avec effet immédiat moyennant une compensation. A une époque, il était indiqué "indemnités de transferts", c'était plus conforme à la réalité.
Ceci étant dit, je te rejoins que l'on a parfois l'impression que l'industrie du foot ressemble à de la traite d'être humains. La différence, c'est seulement que les (très) bons joueurs tirent également profits de ce système. Ce n'est pas le cas de la majorité des joueurs..