Dydou a écrit : ↑09 juil. 2025, 09:39
StephVert a écrit : ↑09 juil. 2025, 09:27
Je ne suis pas spécialiste, mais moi si je suis Ares je pars sur un dépôt de bilan, restructuration de la dette à la Lopes. Ares refait une offre au tribunal en mettant 20/30 M en fonds propres et reprends le contrôle. Assure la montée en 2/3/4 ans. Revend ensuite 100/150 M le club sans dette et récupère plus ou moins sa mise. En tout cas c'est ce que je ferais si c'est légal.
Comme ça le club sort de chez Textor et divise sa dette par je ne sais combien
C'est possible de faire ça?
Tout est possible dans la vie, mais pourquoi Ares voudrait perdre de l'argent ?
Pour aller au dépôt de bilan, faut dégager Textor, faut établir un plan de continuité et rembourser des dettes, faut investir des millions pour remonter (+ toutes les charges de l'OL ne vont pas disparaitre, notamment la gestion du stade), ça va prendre des années, tout ça pour une hypothétique réussite et une vente merdique à 100M ?
Ares est un prêteur, pas un gestionnaire de club. Son seul intérêt aujourd'hui est de limiter la casse auprès de ses investisseurs. Je peux me tromper, mais je ne vois pas un seul monde où ils mettent le moindre euro dans le club. Un bon investissement, c'est de savoir quand s'arrêter et accepter ses pertes. En lâchant maintenant, ils ne perdront que 100/150M€ tout au plus (et encore, ils ont aussi Molenbeek en gage, et peut-être Botafogo même si certaines sources disent que non).
Du coup j'ai aussi demandé son avis à ChatGPT
"Est-ce légalement et pratiquement possible ?

Oui, c’est théoriquement possible.
→ C’est typiquement le genre d’opération qu’un fonds opportuniste ou distressed (comme Ares) peut tenter sur une entreprise en difficulté. En droit français (et européen) du redressement judiciaire, une société placée en procédure peut être cédée à un repreneur, souvent à prix « cassé », si celui-ci apporte des garanties de continuité d’exploitation (emplois, investissements, etc.).
Mais attention : il y a beaucoup d’obstacles.
1. Dépôt de bilan ou plan de sauvegarde
Redressement judiciaire :
implique que l’OL ne peut plus faire face à ses dettes exigibles (cessation de paiements).
Le tribunal choisit soit un plan de continuation (restructuration des dettes), soit une cession de l’entreprise à un repreneur.
Plan de sauvegarde / procédure amiable :
peut être ouvert avant cessation de paiements.
Objectif : négocier avec créanciers une restructuration des dettes (effacement partiel, étalement, conversion en capital).
C’est ce qu’a fait Gérard Lopez à Bordeaux : il a négocié un abandon de créances et une conversion partielle en capital, sous contrôle de la DNCG. Bordeaux a échappé au dépôt de bilan mais est resté sous surveillance stricte.
2. Rachat via tribunal
Si l’OL entrait en RJ, Ares pourrait faire une offre de reprise devant le tribunal :
Il rachète tout ou partie des actifs (contrats, droits sportifs, centre de formation, etc.).
Il efface mécaniquement une partie des dettes (car elles restent dans la structure liquidée, sauf exceptions).
Il remet des fonds propres (20-30 M€ dans ton scénario) pour financer l’activité.
Cela permet de repartir avec une « structure propre ». Mais :
Le tribunal choisit l’offre la plus sérieuse et protectrice (emplois, continuité sportive).
La DNCG doit valider le budget pour conserver la place dans le championnat (Ligue 2 ou National selon la situation).
La LFP peut aussi avoir son mot à dire pour les droits TV et licences.
3. Coût sportif et réputationnel
Sportivement, une procédure collective peut entraîner une rétrogradation administrative (DNCG).
Exemple : Bastia, Sedan, Grenoble ont chuté en National ou plus bas.
Si la DNCG valide un plan solide, l’OL pourrait rester en L2 (ou N1) sans perdre trop de rangs. Mais c’est un risque énorme.
Image de marque : l’OL est un gros club avec une marque forte. Aller en RJ serait un séisme médiatique et commercial.
4. Revente future à 100-150 M€
C’est plausible si :
le club remonte en L1
il a résolu ses dettes
il détient son stade (Groupama Stadium), qui est un gros actif
la valeur de la marque OL est intacte ou restaurée
Un club sans dette, avec le stade et la Ligue 1, peut valoir facilement 100-150 M€ voire plus. Mais le risque est énorme : la remontée sportive n’est jamais garantie."
Par contre notre champion a déjà gagé le stade
