Kilmer Sport Ventures = risqueWert a écrit : ↑24 mai 2025, 10:03Je ne sais pas ce que tu appelles un fonds de capital risque, mais je crois que KSV n'en est pas un.Junito a écrit : ↑24 mai 2025, 09:19 On a des indices rassurants qui nous laissent penser que Kilmer prend son temps pour mettre en place des fondations solides.
Kilmer Sport Venture comme tout bon fond de capital risque n’est pas à la recherche de la performance immédiate mais a plus une approche de long terme. Ca nous change de la direction précédente qui gérait avec l’oeil sur la trésorerie à grand coup de freins et d’accélérateur. On peut s’attendre donc à des investissement réguliers sur les 3-4 prochaines années.
Reste qu’in fine le but d’un fond est de générer des profits à 2 chiffres et là j’ai toujours un gros doute sur la pérennité de l’investissement de KSV à l’ASSE. Depuis le début j’ai tendance à penser que KSV a l’ambition de mettre en place une multipropriété et l’inverse de City ou Chelsea avec Troyes et Strasbourg, ils commencent par établir un club satellite - le nôtre - qui servira de marche pied pour faire un investissement plus massif dans un club de Premier League car vu l’état du foot français et de ses droits TV, vu le peu de potentiel de générer des revenus à Sainté (le prix des places, le merchandising, l’immobilier ...), il me semble impossible de générer un business générant les marges attendues.
Il ne faut bien sur pas 'écarter ton scénario. Mais, on peut aussi se dire que le marché anglais pourrait être saturé au niveau des ces grosses opportunités, avec aujourd'hui des droits d'entrée tellement haut que la perspective de gagner de l'argent pourrait en être plus réduite. Aujourd'hui les opportunités sur des gros clubs anglais (City, Chelsea, Liverpool, Liverpool etc etc) sont sans doute rares et très chères, et les opportunités restantes peut être moins attractives et avec quand mÊme un gros plafond de verre.
Comme on dit les arbres ne montent pas forcément non plus jusqu'au ciel, et acheter très haut n'est forcément la meilleure façon de gagner de l'argent. A contrario acheter une marque complètement décotée dans un marché en crise peut au contraire s'avérer le jackpot. On le voit cette année d'ailleurs, où en investissant un peu, et malgré un échec sportif, ils sont en postions de déja gagner de l'argent.
Après, il y a aurait un autre scénario, c'est qu'ils achètent dans un autre pays. L'italie peut être un marché intéressant avec tout à bâtir. L'Espagne aussi. Le Real et le Barça son inaccessibles, mais des clubs comme Valence ou Séville pourraient être des opportunités.
EN fin de compte, je pense que leur stratégie à ce niveau dépend de leur vision très long terme. Est ce qu'ils pensent que l'avènement d'un championnat d'Europe type NBA est inévitable ? Si oui, pensent-ils pouvoir y accéder avec l'ASSE ?
Je pense qu'il se sont posés ces questions avant d'investir, mais je ne connais pas les hypothèses sur lesquelles ils travaillent (et comme il y a pas de journaliste pour le leur demander)

C’est une société d’investissement en capital risque, elle est filiale du Group Kilmer qui est la holding familiale des Tanenbaum, la seule différence avec un fond d’investissement c’est qu’il n’y a qu’un seul investisseur et que la société ne fait pas appel à des leviers financier (dette, actionnariat public). Mais ça ne fait aucune différence, ils sont là pour faire de l’argent, ce sont tout sauf des mécènes.
Faire de l’argent = générer des marges d’exploitation importantes (20%) ou créer de la valeur à la revente
Donc la question est : Comment faire de l’argent dans un contexte où le foot français a des ressource en berne ? Dans une ville de seconde zone qui plus est en décroissance depuis des années ? Où l’immobilier est le moins cher de France ? Dans un club où la « fan base » est aujourd’hui âgée ?
Bien sûr rien n’est irrémédiable et la marque ASSE a toujours un potentiel important, mais le trading de joueur ne peut être l’alpha et l’omega de leur projet.