Belle razzia, bravo.
Ps : si tout le monde donne son pseudo j'essaierais de mettre le classement à chaque journée sur ce thread, avec le pseudo des potonautes.
Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Belle razzia, bravo.
Heu, je suis moyennement emballé par cette idée. Un thread dédié me semble préférable. Le thread dopage à la rigueur.Elliev a écrit : ↑29 juin 2024, 22:53Belle razzia, bravo.
Ps : si tout le monde donne son pseudo j'essaierais de mettre le classement à chaque journée sur ce thread, avec le pseudo des potonautes.
Ah oui chapeau. C'est vrai que Van Aert c'était pas idiot sur cette étape. T'avais mais le bonus sur Romain aussi ? Je pensais que ça ça m'avait mis à l'abri.
Pour Martinez en effet, pas totalement pour Gaudu
Gaudu était déjà hors de forme sur le Dauphiné. Les gars se refont jamais la cerise entre les deux.
J'ai modifié mon post en reprenant ce que disait MadiotMichel-Ange a écrit : ↑30 juin 2024, 08:58Gaudu était déjà hors de forme sur le Dauphiné. Les gars se refont jamais la cerise entre les deux.
Il va falloir qu'ils essayent de sauver leur Tour (et leur saison) avec des victoires d'étape ; ça va être dur !
Comme une impression que Madiot a pris Martinez en couverture d'un possible abandon de Gaudu...
Je me souviens avoir vu un reportage sur lui avant qu'il soit pro et il était présenté comme l'espoir absolu avec une VO2 max à la Hinault. J'avais trouvé que ça devait être très lourd à porter mais en même temps lui était persuadé de sa réussite. Et je m'étais dit dans ma tête de non spécialiste, il va peut être falloir qu'il pense à appuyer sur les pédales. Et j'avais trouvé l'année dernière qu'on était dans le même schéma. J'ai fait 4 en 2022 et bien là je vais faire 3...
Comme je disais il y a quelques mois, j'ai l'impression que Gaudu a complètement lâché dans la tête au cours de la saison dernière. Jusqu'ici, en effet, on le voyait en vainqueur du Tour potentiel et ce devait être en un sens son objectif, puis il a constaté l'écart avec les meilleurs, il a commencé à voir des gars plus jeunes et déjà plus forts que lui, jusque dans sa propre équipe (Martinez). Il faut qu'il change de paradigme.StephVert a écrit : ↑30 juin 2024, 10:50Je me souviens avoir vu un reportage sur lui avant qu'il soit pro et il était présenté comme l'espoir absolu avec une VO2 max à la Hinault. J'avais trouvé que ça devait être très lourd à porter mais en même temps lui était persuadé de sa réussite. Et je m'étais dit dans ma tête de non spécialiste, il va peut être falloir qu'il pense à appuyer sur les pédales. Et j'avais trouvé l'année dernière qu'on était dans le même schéma. J'ai fait 4 en 2022 et bien là je vais faire 3...
Rien que de faire du cyclisme en amateur et juste de monter quelques col, tu te rend compte de certaines choses, et quand tu vois des sprint sur des pentes a 10% tu rigoles intérieurement. Bardet ou Pinaud, c'est de l'école ancienne, on se fait mal sur le vélo avec les armes de la passion et du courage pour arriver a de bons résultats. J'aime cet esprit du cyclisme.Coach-Mic a écrit : ↑30 juin 2024, 12:33 Bardet dopé aurait gagné 20 étapes du TDF; genre Pantani..... après il n'a pas la morphologie pour viser le classement à cause des contre la montre; pas assez complet.
C'est un gentil, passionné de sport..il n'arrêtera pas le vélo ou le sport une fois sa carrière terminée. Je préfère le voir comme ça; plutôt que chargé à bloc... Ceux qui font du vélo et du sport en compétition amateur connaissent leur véritable niveau. Quand on vit dans son canapé, c'ets de la science fiction...on peut commenter ce qu'on veut.
A noter que cet entretien a été réalisé par le potonaute Luc, rédacteur à la rubrique cyclisme de la Pravda depuis décembre 2023.Poteau droit a écrit : ↑30 juin 2024, 07:19 Extraits de son interview dans la Pravda du jour
Est-ce la consécration de votre carrière ?
Oui, je crois que c'est... (il ne finit pas sa phrase, ému). Le poids des mots, je ne sais pas, c'est difficile. Dans cette quête d'excellence que j'ai eue entre 2015 et 2022, j'ai aussi pris du plaisir. Mais quand j'ai atteint mon plafond, il fallait passer à autre chose. C'était fou d'avoir fait un podium sur le Tour de France (2e en 2016, 3e en 2017), mais là, c'est plus d'émotion... Ça m'a fait rire car, au départ de la première étape, je n'apparaissais dans aucune statistique ou parmi les favoris. Je me suis dit que c'était encore mieux. L'équipe se demandait si les favoris allaient me laisser partir. Mais j'ai tellement dit partout que je ne jouais pas le général que je n'étais pas une menace. L'analyse tactique a beaucoup joué, mais c'est surtout la spontanéité de ne pas penser aux répercussions. Quand tu es un coureur du général, tu ne peux pas mettre cartes sur table comme ça. On vit pour des coups comme celui-ci. Il y a peu de chances que ça se réalise, et quand il y a cette chance et la réussite, c'est incroyable.
Est-on dans l'émotion plus que dans le sport ?
Oui, c'est l'émotion. La sensation d'avoir tiré 100 % de mes moyens. J'en avais un peu marre d'être entraîné comme un coureur du général. Je pense que j'ai toujours été un coureur de classiques. Comme sur Liège-Bastogne-Liège cette année. S'il n'y a pas Pogacar, je suis le premier derrière (il a terminé deuxième)...
Vendredi, vous nous disiez, presque dans un sourire, que vous pouviez peut-être perdre vingt minutes lors de cette première étape... Était-ce un coup de bluff ?
Si j'avais senti que la victoire d'étape n'était pas jouable, je me serais relevé. On ne sait jamais à quoi s'attendre... Mais je savais que j'arrivais en très bonne condition, j'ai fait de super entraînements, j'ai battu mes records sur cinq minutes la semaine dernière. Ce n'est pas tout le temps évident de se montrer sur le Tour, mais j'avais cette étape dans un coin de la tête. Elle était cochée. Cette année, comme je l'ai dit, je suis à fond sur les étapes pour la première fois. Je me sens libre, moi-même.
N'aviez-vous pas peur que les favoris du général se disputent cette première étape ?
J'essaie à chaque fois de lire la course, de réfléchir à son déroulement. Souvent, dans les premières étapes, c'est là qu'il peut y avoir un peu de marquage, on se demande si les favoris vont vouloir se dévoiler. Tant que la course n'est pas figée, c'est là qu'il y a souvent les meilleures opportunités. Je suis sûrement arrivé à une certaine maturité tactique, j'arrive à lire la course.
Vous avez clairement évoqué votre détachement du général, mais avec ce maillot sur les épaules, à quoi vont ressembler les prochains jours ?
Je vais essayer de survivre demain (aujourd'hui). Ce qui va être dur car quinze secondes, c'est très peu si Pogacar y va à fond. Après, avec les jambes que j'avais aujourd'hui (samedi), je pense que je ne basculerai pas trop loin (à la côte de San Luca). De toute façon, je ne vais pas me remettre la pression d'un classement général. Je vais en profiter et donner le meilleur de moi-même. C'est déjà fou ce qui est arrivé, il faut garder les pieds sur terre. »