Je n'ai aucune raison de mettre ta parole en doute, mais cela m'apparait d'autant plus surprenant. Tu trouvais normal de te faire cracher dessus ?Sosof a écrit : ↑12 juin 2023, 21:4320 ans de foot de 15 ans à 35 ans (ligue d'Auvergne, puis du centre...), avec des matchs contre des clubs oû quand tu jouais latéral, tu te faisais "cracher" dessus.Kishizo2 a écrit : ↑12 juin 2023, 21:26 Sosof à le lire, il n'a jamais du être licencié dans un club de foot.
S'il avait été joueur cela lui aurait sans doute paru beaucoup plus anormal de se prendre des briquets dans la tronche ou voir un supporter sauter la main courante pour venir lui causer du pays. Mais bon le foot pro est devenu un spectacle de cirque romain, les joueurs sont bien payés, les supporters ont bien le droit de l'avoir mauvaise et se défouler, être des acteurs aussi. Ils ont payé leur place et sont passionnés par leur club, cela leur donne tous les droits. C'était le pouce baissé, là tu balances des briquets en signe d'insatisfaction![]()
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Après, j'ai écouté les avis des médias suite à la decision et beaucoup d'ex joueurs sont outrés de la simulation du Ruthénois,
Alors autant, perso, je peux te faire un mensonge avec mes 20 ans de footeux , autant pour eux, ton argument ne tient plus trop.
Une situation anormale doit elle devenir la normalité ?
Et justement si l'on souhaite que cela ne devienne pas habituel, il faut marquer les esprits. Bien évidemment si le ruthénois a surjoué ce que je ne sais pas, cela s'explique par la politique menée par les instances du foot. Cette dernière est elle la bonne ? A mon sens non. Pour sanctionner les clubs d'amendes a posteriori du match, ils sont très forts. Arrêter un match définitivement, beaucoup moins, la question financière passe avant et le arbitres doivent avoir des arguments en béton pour oser le faire, sinon en coulisse ils se feront allumer. Le problème est que c'est la seule chose qui marche pour lutter contre certains comportements et marquer les esprits. Tu le vois bien dans l'interview du supporter auteur de l'intrusion, il a pris conscience de la portée de son geste suite à l'arrêt du match. C'est d'ailleurs la seule chose qu'il doit regretter

Un joueur Ruthénois met une droite à celui-ci, cela n'avance à rien et l'image sera encore plus pitoyable et il va se prendre un carton, le joueur victime se relève très vite, circulez, il n'y a rien à voir. Dans ce cas, un autre zèbre pas plus futé descendra des tribunes faire à son tour le spectacle si les événements sont contraires. Là cela fait prendre conscience à tout le monde que le terrain doit être sacralisé et que c'est la place uniquement des joueurs et de l'arbitre. Si cette politique était menée, le joueur Ruthénois n'a pas besoin de simuler, parce qu'il sait que cet événement sera pris en compte.
La pression et l'hostilité du public recevant est normale, mais si elle bascule sur du grand n'importe quoi, cela apporte une tension sur les joueurs se déplaçant totalement injuste. Si tu joues en esquivant des bouteilles d'eau, des briquets, pétards, avec l'appréhension qu'un supporter déboule des tribunes te faire la fête, tu peux t'estimer lésé de la poursuite du match, car tu ne joues pas normalement. Cela n'est pas non plus la bonne solution, sauf pour les diffuseurs. Le mieux serait de reprendre le match à huis clos en conservant le score favorable à l'équipe victime et point de pénalité en sus au club qui n'a pas respecté ses obligations d'organisateur de la rencontre.
De même, la politique arbitrale d'attendre de voir l'état de la victime d'une faute pour choisir la sanction est un encouragement à la simulation. Si le tacle est celui d'un boucher et n'a rien à faire sur un terrain, c'est direct la sortie. Là si tu te relèves trop vite, le gars prendra un jaune, moralité si tu as la chance de t'en tirer pas trop mal, tu restes au sol. Les pratiques des joueurs sont celles dictées par le cadre dans lequel ils évoluent. Si Amavi le boucher marseillais vient me déglinguer et me rate, ben j'hurle à la mort pour décider l'arbitre à prendre la juste décision, le virer du terrain.
