Friteuse a écrit : ↑24 avr. 2023, 14:16
osvaldopiazzolla a écrit : ↑24 avr. 2023, 13:05
Friteuse a écrit : ↑24 avr. 2023, 11:51
C'est marrant cette différence de perception OM/OL entre les générations, parce que perso si Marseille peut gagner le titre en battant Lyon à la dernière journée alors que ceux-ci n'ont plus rien à jouer, je souhaiterai quand même une défaite de Lyon. Entre un club que j'aime pas mais tout en gardant un certain respect pour ce qu'il arrive à susciter et un club qui est le condensé de tout ce qu'il y a de plus sale et merdique dans l'humanité, le choix est très vite fait.
je crois que tu peux deviner la raison, friteuse !
Si tu penses à la même "raison" que moi, pour le coup je pense vraiment pas que ce soit le facteur principal (pas que ça joue pas un peu, mais pas le principal). En me mettant à la place des anciens, c'est normal que le dégoût de l'OM de Tapie qui domine la D1 ou la grosse rivalité dans les années 70 avec Carnus, Bosquier, etc (de même que de l'autre côté ça a dû dégoûter des nantais ou des marseillais de voir l'ASSE au sommet plusieurs années de suite avec des joueurs probablement dopés) ait joué un grand rôle dans le fait qu'ils détestent l'OM actuellement, surtout qu'à cette époque l'OL était un club de seconde zone dont personne n'avait rien à battre.
Pour les générations du milieu/fin 90s et après, c'est l'inverse: on a grandi avec les moches qui écrasent la Ligue 1 et restent pourtant obsédés par nous (signe fatal que t'as un imaginaire nul à chier), alors que Marseille ils gagnent l'un ou l'autre trophée mais on joue plus du tout au même niveau et Lyon commence à leur chercher la merde à eux aussi donc la rivalité s'apaise. Avec les infâmes, vu que toute leur identité est basée sur le mépris de classe contre nous, y'aura jamais d'apaisement.
J'ai la même perception que toi Friteuse, le fait qu'on soit de la même génération doit énormément jouer. Alors j'insiste sur un point : Je n'apprécie vraiment pas l'OM, ça fait clairement partie des clubs qui me sortent par les yeux. Pour autant, j'ai pas le même ressentiment qu'avec Lyon.
L'OM je m'en fiche en fait, je vais me moquer si il leur arrive un truc un peu naze. Je vais leur souhaiter de perdre la majorité du temps. Mais en soit, ce club ne représente pas une obsession, loin de là.
Lyon eux c'est pas que je vais juste me moquer si ils leur arrivent des merdes, c'est que je leur souhaite le pire (sportivement hein, juste sportivement) ! Je veux que ce club soit plus bas que terre. Rien que le fait que de les penser une division plus basse que nous me donne un petit frisson agréable (imaginez si un jour ça arrivait

). Le derby c'est bien sympa, mais j'en ai de bien plus mauvais souvenirs que de bons. Certaines banderoles des moches qui nous souhaitent de remonter dans ce sens, je n'aurai clairement pas le même avis si les situations étaient inversés.
Si ce club pouvait partir en désuétude et galérer longtemps, très longtemps, ça m'irait. Ils reviennent après et là pareil, si on pouvait leur infliger des roustes pendant un très long moment, ça serait parfait.
Faut se rendre compte de ce que les supps qui ont grandit dans les années 2000/2010 ont vécu. Notre rival historique écrasait la L1 et malgré tout, il ne se tournait que vers nous pour se foutre de notre gueule. Sachant que si on peut considérer le supporteur moyen comme pas des plus intelligents, le supporteur lyonnais c'est sans aucun doute le pire. Ça plus la mentalité de ce club, de leur ville, de leur président et mille provocations diverses font qu'on considère ce club quasiment comme la maladie du foot français. J'exagère à peine...
Après c'est sûr que pour ceux qui ont vraiment vécu les années 70/80/90, avec des vrais faits marquants de la rivalité OM/ASSE, je peux comprendre que les deux olympiques soient sur le même pied d'égalité au niveau détestation. Ça dépend du contexte, de la période.
Aujourd'hui, je vois bien plus des supps stéphanois et marseillais se chambrer... mais se réunir quand il s'agit de voir Lyon perdre. On en est là quand même et c'est pas juste du vécu.