1. L'exposition actuelle, avec tout ce que tu cites, est proche de zéro. Difficile de faire pire.Wert a écrit : ↑17 avr. 2023, 08:00Sauf qu'à 3000 €, tes internationales, elles sont toutes parties à l'étranger et tu n'attireras aucune joueuse de qualité, ni à Saint Etienne, ni au PSG ou à l'OL. Et sans joueuses internationales sans doute pas de télévision, ni d'annonceurs publicitaires. Donc, il y a peu de chance que papy investisse 3000 € pour jouer le titre s'il n'y a plus d'exposition vu qu'il n'est pas mécène (à moins que le toujours vert Bidorini du haut de ses 102 ans)Michel-Ange a écrit : ↑17 avr. 2023, 07:411. La réalité économique du foot pro féminin français aujourd'hui, c'est bien plus le salaire moyen de l'ASSE (pourtant en D2) que celui du PSG.
2. Le salary cap sert précisément à cela. C'est ensuite sur la durée que tu développes ton championnat devenu intéressant grâce à un nivellement du niveau.
3. Il peut enfin y avoir un effet vertueux si les clubs se rendent compte qu'on revient dans des eaux raisonnables. Aujourd'hui, un club qui est à 2000 euros de salaire moyen n'a que peu d'intérêt de monter à 3000 car il restera non compétitifs par rapport aux deux ogres. Si tu mets un salary cap à 3000, là, ils vont se dire qu'ils peuvent jouer le titre et ça change la donne.
Bref ce, que tu risques de faire avec un salary cap aussi bas, c'est juste de finir de tuer le développement du foot féminin ...
PS : Je ne sais pas s'il y a des exemples de salary cap pour structurer des championnats à un niveau aussi inférieur au couts salariaux pratiqués à l'étranger.
2. Tu ressors l'argumentaire des grands clubs européens mais en réalité, une compétition est souvent plus intéressante avec un meilleure homogénéité qu'avec quelques grands noms mais un grand déséquilibre entre les niveaux. Le foot féminin se prête aujourd'hui très bien à un salary cap parce qu'il n'y a pas de vraies stars, que le niveau n'est globalement pas très bon et que la France est un des meilleurs pays formateurs.