Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.angevert43 a écrit : ↑04 mai 2020, 23:49Pour moi le passage le plus intéressant est celui-ci:Echoes_42 a écrit : ↑04 mai 2020, 21:58 A relire, interview cultissime de Roby après son limogeage en Janvier 1983 :
https://www.parismatch.com/Actu/Sport/R ... re-1683611
P.M. A quel moment vous êtes-vous séparés de Rocher?
R.H. L'union sacrée entre Garonnaire, Rocher et moi s'est cassée lorsque Rocher nous a retiré sa confiance. Il a constitué une équipe qui travaillait en parallèle, donc contre nous. A partir de ce moment-là, il y a eu des accrochages sérieux. J'ai commencé à en percevoir les prémices en 1977. En 1978. j'ai compris vraiment qu'on menait une politique néfaste pour le club
Herbin nous dit que dès 1977 il a eu des accrochages avec Rocher à propos du changement de politique. Or il me semble que les recrutements de stars n'ont commencé qu'en 1979. Il dit aussi que Garonnaire était sur la même ligne que lui.
S'il est de notoriété publique qu'Herbin avait du mal à gérer Rep, il ne s'est jamais plaint d'avoir Platini dans son équipe.
Perso je suis assez partagé: d'un côté je pense que Rocher avait raison de recruter des joueurs qui apportent un plus indéniable à son équipe, mais de l'autre ça ne peut pas se faire sans le consentement de l'entraineur qui doit les gérer au quotidien.
En même temps Herbin avait aussi raison de vouloir repartir sur un nouveau cycle avec de jeunes joueurs car c'était encore possible à cette époque.
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Re: Roby est parti
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Re: Roby est parti
Tu as raison. Dans "on m'appelle le sphinx", c'est clairement exprimé. C'est quand même dingue : t'es entraineur d'une équipe, ton président t'offre Platini, et Platini 1978 s'il te plait (pas 75 ou 87), c'est à dire un génie du football qui arrive à maturité, en plus au poste meneur de jeu, Platini, quoi, le joueur qui a permis à l'équipe de France de devenir le Brésil du foot des années 80,... C'est quand même un rêve d'entraineur, Platoche 78, tu ne peux pas rêver mieux, à priori...Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52 Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.
Et Herbin, ça ne l'a pas transporté plus que ça, même au contraire, il a comme une petite gêne...
C'est un élément essentiel pour comprendre ce que fut Herbin. Quand tu lit son livre, tu vois qu'il a plus kiffé l'arrivée de Jean-Marie Elie que celle de Platini, et aussi que les départs de Patrick Revelli et Christian Synaeghel ont plus comptés pour lui dans le sens de la tristesse que ce recrutement royal dans le sens du plaisir.
En fait, pour comprendre le phénomène Herbin, il faut d'abord comprendre ce que fut Saint-Etienne 75-76-77, les "vrai verts", comme disent certains. Parce que l'ASSE, c'est cette équipe là, et pas une autre.
Et pourtant, comme on l'a dit souvent, l'ASSE 1967 /1970 était la meilleure des équipes ASSE de tous les temps, avec Keita et les autres, et en 1980, on avait quand même le meilleur joueur du monde dans notre équipe : le Pelé, le Zizou des eighties, il jouait chez nous !
Mais tout ça s'efface complètement devant Repellini, Merchadier, Sarramagna,...
Certains ont expliqués que c'était un effet d'époque, le début des matchs télévisé, le football français au fond du trou et l'ASSE qui rallume la flamme... Tout ça c'est vrai, mais il n'est pas là, le secret des "vrai verts".
Pour vous l'expliquer, ce secret, je vais faire une analogie avec le rock. Dans le rock, il existe deux types de groupes. Le type Beatles, et le type Doors. Les Beatles, c'est le combo parfait : tu peux ne pas en enlever un. Pourtant Ringo Starr, c'est un pas un génie de la musique, mais les Beatles sans Ringo Starr, ce n'est plus les Beatles. Les Beatles, individuellement, ils ne sont pas forcément des vedettes, mais ensemble, ils sont les meilleurs du monde. Tu as les Clash, aussi, dans le genre...
Tandis que les Doors, c'est Jim Morrisson et des gars autour. Tu enlèves Jim, tu n'as plus rien, par contre tu peux changer le batteur et tout le monde s'en fout. C'est pareil pour The Cure, par exemple, c'est Robert Smith + des musiciens plus ou moins interchangeables.
En foot tu as souvent le deuxième type : Nederland 74, c'est Cruyff et sa bande, France 82, Platini et sa bande, Barcelone 2015 Messi et sa bande.
Et ASSE 76, c'est les Beatles. C'est le rêve du groupe homogène, une bande de potes même pas remarquables individuellement qui deviennent les meilleurs du monde parce qu'ils sont ensemble. Et ce rêve d'être meilleurs parce qu'on est ensemble, c'est quelques chose de très important, de très fort, et de rare aussi, et c'est pour ça que les verts de 76 ont marqués les gens.
Et qui sont les personnes qui font partie du combo : l'effectif 76 ? Pas complètement. Si on fait une revue d'effectif, on enlève Dugalic, Schaer, Boury,... On enlève aussi Triantafilos, Bereta, qui ont pourtant fait partie de l'aventure en 75,...
Il y a Curkovik, Lopez, Janvion, Piazza, Farison, Repellini, Merchadier, Larqué, Santini, Synaeghel, Bathenay, les frères Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Herbin.
Bien qu'entraineur, Herbin est indissociable du combo. C'est un cas très rare, peut-être unique. D'habitude l'entraineur est à côté : Jacquet n'est pas un bleu de 98, on peut dire "la bande à Jacquet", mais il n'est pas dans la bande. Lui, Herbin, il est dans les 16.
C'est ça Herbin.
Un jour les Beatles se sont séparés. The dream is over. Petit à petit, cette équipe de l'ASSE s'est dissoute. Herbin a essayé de la prolonger, pourtant, (76/77 : mercato = 0 pas de départ, pas d'arrivée !), mais un groupe, ça à une fin....
Herbin ne s'en est jamais remis. Il n'a jamais pus revivre ça : il est resté avec ce groupe : tu pouvais lui confier les plus beaux joueurs du foot, des Platoche, ça ne le consolait pas de son groupe parfait dissocié à jamais...
Même pire : tu ne peux pas envisager de refaire un combo parfait, dans ces conditions : l'ASSE devenait la bande à Platoche, on quittait les Beatles pour les Doors, et le kiffe de Herbin, c'était les Beatles, il a toujours rêver de remonter un groupe comme l'ASSE 76 et d'être dedans, un rêve impossible...
Re: Roby est parti
La mairie doit mettre la bâche auj ?
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Re: Roby est parti
Oulà, l'exemple des Doors n'est pas forcément le meilleur, tu enlèves Ray Manzarek, ce n'est plus vraiment les Doors.Couramiaud Poitevin a écrit : ↑06 mai 2020, 07:43Tu as raison. Dans "on m'appelle le sphinx", c'est clairement exprimé. C'est quand même dingue : t'es entraineur d'une équipe, ton président t'offre Platini, et Platini 1978 s'il te plait (pas 75 ou 87), c'est à dire un génie du football qui arrive à maturité, en plus au poste meneur de jeu, Platini, quoi, le joueur qui a permis à l'équipe de France de devenir le Brésil du foot des années 80,... C'est quand même un rêve d'entraineur, Platoche 78, tu ne peux pas rêver mieux, à priori...Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52 Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.
Et Herbin, ça ne l'a pas transporté plus que ça, même au contraire, il a comme une petite gêne...
C'est un élément essentiel pour comprendre ce que fut Herbin. Quand tu lit son livre, tu vois qu'il a plus kiffé l'arrivée de Jean-Marie Elie que celle de Platini, et aussi que les départs de Patrick Revelli et Christian Synaeghel ont plus comptés pour lui dans le sens de la tristesse que ce recrutement royal dans le sens du plaisir.
En fait, pour comprendre le phénomène Herbin, il faut d'abord comprendre ce que fut Saint-Etienne 75-76-77, les "vrai verts", comme disent certains. Parce que l'ASSE, c'est cette équipe là, et pas une autre.
Et pourtant, comme on l'a dit souvent, l'ASSE 1967 /1970 était la meilleure des équipes ASSE de tous les temps, avec Keita et les autres, et en 1980, on avait quand même le meilleur joueur du monde dans notre équipe : le Pelé, le Zizou des eighties, il jouait chez nous !
Mais tout ça s'efface complètement devant Repellini, Merchadier, Sarramagna,...
Certains ont expliqués que c'était un effet d'époque, le début des matchs télévisé, le football français au fond du trou et l'ASSE qui rallume la flamme... Tout ça c'est vrai, mais il n'est pas là, le secret des "vrai verts".
Pour vous l'expliquer, ce secret, je vais faire une analogie avec le rock. Dans le rock, il existe deux types de groupes. Le type Beatles, et le type Doors. Les Beatles, c'est le combo parfait : tu peux ne pas en enlever un. Pourtant Ringo Starr, c'est un pas un génie de la musique, mais les Beatles sans Ringo Starr, ce n'est plus les Beatles. Les Beatles, individuellement, ils ne sont pas forcément des vedettes, mais ensemble, ils sont les meilleurs du monde. Tu as les Clash, aussi, dans le genre...
Tandis que les Doors, c'est Jim Morrisson et des gars autour. Tu enlèves Jim, tu n'as plus rien, par contre tu peux changer le batteur et tout le monde s'en fout. C'est pareil pour The Cure, par exemple, c'est Robert Smith + des musiciens plus ou moins interchangeables.
En foot tu as souvent le deuxième type : Nederland 74, c'est Cruyff et sa bande, France 82, Platini et sa bande, Barcelone 2015 Messi et sa bande.
Et ASSE 76, c'est les Beatles. C'est le rêve du groupe homogène, une bande de potes même pas remarquables individuellement qui deviennent les meilleurs du monde parce qu'ils sont ensemble. Et ce rêve d'être meilleurs parce qu'on est ensemble, c'est quelques chose de très important, de très fort, et de rare aussi, et c'est pour ça que les verts de 76 ont marqués les gens.
Et qui sont les personnes qui font partie du combo : l'effectif 76 ? Pas complètement. Si on fait une revue d'effectif, on enlève Dugalic, Schaer, Boury,... On enlève aussi Triantafilos, Bereta, qui ont pourtant fait partie de l'aventure en 75,...
Il y a Curkovik, Lopez, Janvion, Piazza, Farison, Repellini, Merchadier, Larqué, Santini, Synaeghel, Bathenay, les frères Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Herbin.
Bien qu'entraineur, Herbin est indissociable du combo. C'est un cas très rare, peut-être unique. D'habitude l'entraineur est à côté : Jacquet n'est pas un bleu de 98, on peut dire "la bande à Jacquet", mais il n'est pas dans la bande. Lui, Herbin, il est dans les 16.
C'est ça Herbin.
Un jour les Beatles se sont séparés. The dream is over. Petit à petit, cette équipe de l'ASSE s'est dissoute. Herbin a essayé de la prolonger, pourtant, (76/77 : mercato = 0 pas de départ, pas d'arrivée !), mais un groupe, ça à une fin....
Herbin ne s'en est jamais remis. Il n'a jamais pus revivre ça : il est resté avec ce groupe : tu pouvais lui confier les plus beaux joueurs du foot, des Platoche, ça ne le consolait pas de son groupe parfait dissocié à jamais...
Même pire : tu ne peux pas envisager de refaire un combo parfait, dans ces conditions : l'ASSE devenait la bande à Platoche, on quittait les Beatles pour les Doors, et le kiffe de Herbin, c'était les Beatles, il a toujours rêver de remonter un groupe comme l'ASSE 76 et d'être dedans, un rêve impossible...
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Re: Roby est parti
Radioscopie de Jacques Chancel du 17/03/76
https://madelen.ina.fr/recherche?q=radi ... t%20herbin
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Re: Roby est parti
Euh tu enlèves Morrisson aussi non ?Petrus a écrit : ↑06 mai 2020, 16:04Oulà, l'exemple des Doors n'est pas forcément le meilleur, tu enlèves Ray Manzarek, ce n'est plus vraiment les Doors.Couramiaud Poitevin a écrit : ↑06 mai 2020, 07:43Tu as raison. Dans "on m'appelle le sphinx", c'est clairement exprimé. C'est quand même dingue : t'es entraineur d'une équipe, ton président t'offre Platini, et Platini 1978 s'il te plait (pas 75 ou 87), c'est à dire un génie du football qui arrive à maturité, en plus au poste meneur de jeu, Platini, quoi, le joueur qui a permis à l'équipe de France de devenir le Brésil du foot des années 80,... C'est quand même un rêve d'entraineur, Platoche 78, tu ne peux pas rêver mieux, à priori...Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52 Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.
Et Herbin, ça ne l'a pas transporté plus que ça, même au contraire, il a comme une petite gêne...
C'est un élément essentiel pour comprendre ce que fut Herbin. Quand tu lit son livre, tu vois qu'il a plus kiffé l'arrivée de Jean-Marie Elie que celle de Platini, et aussi que les départs de Patrick Revelli et Christian Synaeghel ont plus comptés pour lui dans le sens de la tristesse que ce recrutement royal dans le sens du plaisir.
En fait, pour comprendre le phénomène Herbin, il faut d'abord comprendre ce que fut Saint-Etienne 75-76-77, les "vrai verts", comme disent certains. Parce que l'ASSE, c'est cette équipe là, et pas une autre.
Et pourtant, comme on l'a dit souvent, l'ASSE 1967 /1970 était la meilleure des équipes ASSE de tous les temps, avec Keita et les autres, et en 1980, on avait quand même le meilleur joueur du monde dans notre équipe : le Pelé, le Zizou des eighties, il jouait chez nous !
Mais tout ça s'efface complètement devant Repellini, Merchadier, Sarramagna,...
Certains ont expliqués que c'était un effet d'époque, le début des matchs télévisé, le football français au fond du trou et l'ASSE qui rallume la flamme... Tout ça c'est vrai, mais il n'est pas là, le secret des "vrai verts".
Pour vous l'expliquer, ce secret, je vais faire une analogie avec le rock. Dans le rock, il existe deux types de groupes. Le type Beatles, et le type Doors. Les Beatles, c'est le combo parfait : tu peux ne pas en enlever un. Pourtant Ringo Starr, c'est un pas un génie de la musique, mais les Beatles sans Ringo Starr, ce n'est plus les Beatles. Les Beatles, individuellement, ils ne sont pas forcément des vedettes, mais ensemble, ils sont les meilleurs du monde. Tu as les Clash, aussi, dans le genre...
Tandis que les Doors, c'est Jim Morrisson et des gars autour. Tu enlèves Jim, tu n'as plus rien, par contre tu peux changer le batteur et tout le monde s'en fout. C'est pareil pour The Cure, par exemple, c'est Robert Smith + des musiciens plus ou moins interchangeables.
En foot tu as souvent le deuxième type : Nederland 74, c'est Cruyff et sa bande, France 82, Platini et sa bande, Barcelone 2015 Messi et sa bande.
Et ASSE 76, c'est les Beatles. C'est le rêve du groupe homogène, une bande de potes même pas remarquables individuellement qui deviennent les meilleurs du monde parce qu'ils sont ensemble. Et ce rêve d'être meilleurs parce qu'on est ensemble, c'est quelques chose de très important, de très fort, et de rare aussi, et c'est pour ça que les verts de 76 ont marqués les gens.
Et qui sont les personnes qui font partie du combo : l'effectif 76 ? Pas complètement. Si on fait une revue d'effectif, on enlève Dugalic, Schaer, Boury,... On enlève aussi Triantafilos, Bereta, qui ont pourtant fait partie de l'aventure en 75,...
Il y a Curkovik, Lopez, Janvion, Piazza, Farison, Repellini, Merchadier, Larqué, Santini, Synaeghel, Bathenay, les frères Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Herbin.
Bien qu'entraineur, Herbin est indissociable du combo. C'est un cas très rare, peut-être unique. D'habitude l'entraineur est à côté : Jacquet n'est pas un bleu de 98, on peut dire "la bande à Jacquet", mais il n'est pas dans la bande. Lui, Herbin, il est dans les 16.
C'est ça Herbin.
Un jour les Beatles se sont séparés. The dream is over. Petit à petit, cette équipe de l'ASSE s'est dissoute. Herbin a essayé de la prolonger, pourtant, (76/77 : mercato = 0 pas de départ, pas d'arrivée !), mais un groupe, ça à une fin....
Herbin ne s'en est jamais remis. Il n'a jamais pus revivre ça : il est resté avec ce groupe : tu pouvais lui confier les plus beaux joueurs du foot, des Platoche, ça ne le consolait pas de son groupe parfait dissocié à jamais...
Même pire : tu ne peux pas envisager de refaire un combo parfait, dans ces conditions : l'ASSE devenait la bande à Platoche, on quittait les Beatles pour les Doors, et le kiffe de Herbin, c'était les Beatles, il a toujours rêver de remonter un groupe comme l'ASSE 76 et d'être dedans, un rêve impossible...
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Re: Roby est parti
Bien sûr, ce que je voulais dire c'est que pour moi les Doors ne se résument pas qu'à Jim avec des musiciens à côté que tu pourrais interchanger. Ray Manzarek était tout aussi important musicalement parlant.Parasar a écrit : ↑06 mai 2020, 16:16Euh tu enlèves Morrisson aussi non ?Petrus a écrit : ↑06 mai 2020, 16:04Oulà, l'exemple des Doors n'est pas forcément le meilleur, tu enlèves Ray Manzarek, ce n'est plus vraiment les Doors.Couramiaud Poitevin a écrit : ↑06 mai 2020, 07:43Tu as raison. Dans "on m'appelle le sphinx", c'est clairement exprimé. C'est quand même dingue : t'es entraineur d'une équipe, ton président t'offre Platini, et Platini 1978 s'il te plait (pas 75 ou 87), c'est à dire un génie du football qui arrive à maturité, en plus au poste meneur de jeu, Platini, quoi, le joueur qui a permis à l'équipe de France de devenir le Brésil du foot des années 80,... C'est quand même un rêve d'entraineur, Platoche 78, tu ne peux pas rêver mieux, à priori...Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52 Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.
Et Herbin, ça ne l'a pas transporté plus que ça, même au contraire, il a comme une petite gêne...
C'est un élément essentiel pour comprendre ce que fut Herbin. Quand tu lit son livre, tu vois qu'il a plus kiffé l'arrivée de Jean-Marie Elie que celle de Platini, et aussi que les départs de Patrick Revelli et Christian Synaeghel ont plus comptés pour lui dans le sens de la tristesse que ce recrutement royal dans le sens du plaisir.
En fait, pour comprendre le phénomène Herbin, il faut d'abord comprendre ce que fut Saint-Etienne 75-76-77, les "vrai verts", comme disent certains. Parce que l'ASSE, c'est cette équipe là, et pas une autre.
Et pourtant, comme on l'a dit souvent, l'ASSE 1967 /1970 était la meilleure des équipes ASSE de tous les temps, avec Keita et les autres, et en 1980, on avait quand même le meilleur joueur du monde dans notre équipe : le Pelé, le Zizou des eighties, il jouait chez nous !
Mais tout ça s'efface complètement devant Repellini, Merchadier, Sarramagna,...
Certains ont expliqués que c'était un effet d'époque, le début des matchs télévisé, le football français au fond du trou et l'ASSE qui rallume la flamme... Tout ça c'est vrai, mais il n'est pas là, le secret des "vrai verts".
Pour vous l'expliquer, ce secret, je vais faire une analogie avec le rock. Dans le rock, il existe deux types de groupes. Le type Beatles, et le type Doors. Les Beatles, c'est le combo parfait : tu peux ne pas en enlever un. Pourtant Ringo Starr, c'est un pas un génie de la musique, mais les Beatles sans Ringo Starr, ce n'est plus les Beatles. Les Beatles, individuellement, ils ne sont pas forcément des vedettes, mais ensemble, ils sont les meilleurs du monde. Tu as les Clash, aussi, dans le genre...
Tandis que les Doors, c'est Jim Morrisson et des gars autour. Tu enlèves Jim, tu n'as plus rien, par contre tu peux changer le batteur et tout le monde s'en fout. C'est pareil pour The Cure, par exemple, c'est Robert Smith + des musiciens plus ou moins interchangeables.
En foot tu as souvent le deuxième type : Nederland 74, c'est Cruyff et sa bande, France 82, Platini et sa bande, Barcelone 2015 Messi et sa bande.
Et ASSE 76, c'est les Beatles. C'est le rêve du groupe homogène, une bande de potes même pas remarquables individuellement qui deviennent les meilleurs du monde parce qu'ils sont ensemble. Et ce rêve d'être meilleurs parce qu'on est ensemble, c'est quelques chose de très important, de très fort, et de rare aussi, et c'est pour ça que les verts de 76 ont marqués les gens.
Et qui sont les personnes qui font partie du combo : l'effectif 76 ? Pas complètement. Si on fait une revue d'effectif, on enlève Dugalic, Schaer, Boury,... On enlève aussi Triantafilos, Bereta, qui ont pourtant fait partie de l'aventure en 75,...
Il y a Curkovik, Lopez, Janvion, Piazza, Farison, Repellini, Merchadier, Larqué, Santini, Synaeghel, Bathenay, les frères Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Herbin.
Bien qu'entraineur, Herbin est indissociable du combo. C'est un cas très rare, peut-être unique. D'habitude l'entraineur est à côté : Jacquet n'est pas un bleu de 98, on peut dire "la bande à Jacquet", mais il n'est pas dans la bande. Lui, Herbin, il est dans les 16.
C'est ça Herbin.
Un jour les Beatles se sont séparés. The dream is over. Petit à petit, cette équipe de l'ASSE s'est dissoute. Herbin a essayé de la prolonger, pourtant, (76/77 : mercato = 0 pas de départ, pas d'arrivée !), mais un groupe, ça à une fin....
Herbin ne s'en est jamais remis. Il n'a jamais pus revivre ça : il est resté avec ce groupe : tu pouvais lui confier les plus beaux joueurs du foot, des Platoche, ça ne le consolait pas de son groupe parfait dissocié à jamais...
Même pire : tu ne peux pas envisager de refaire un combo parfait, dans ces conditions : l'ASSE devenait la bande à Platoche, on quittait les Beatles pour les Doors, et le kiffe de Herbin, c'était les Beatles, il a toujours rêver de remonter un groupe comme l'ASSE 76 et d'être dedans, un rêve impossible...
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Re: Roby est parti
Pour avoir été très proche de Jacques MURGUE à cette époque , il faut savoir que ce livre a été rédigé alors que l'affaire de la caisse noire avait éclaté au grand jour, ce qui a certainement influencé le jugement de Robby (ou la retranscription par Jacques) dans ses différents avec Roger ROCHER. Les accrochages de 1977 sont liés au recrutement et si Robby a validé l'arrivée de ZIMAKO, il est tout surpris de la venue d'André BARTHELEMY en provenance d'Angers. C'est la volonté de ROCHER . Au même moment l'ASSE laisse partir LACUESTA sous forme de transfert et LARIOS sous forme de prêt à BASTIA. C'est un désaveu pour HERBIN. Déjà le départ de BERETTA pour MARSEILLE en 1975 avait divisé les deux hommes, mais HERBIN à l'époque n'avait pas trop fait de vague, les résultats sportifs étant là et l'éclosion de ROCHETEAU atténuait ce différent.Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.angevert43 a écrit : ↑04 mai 2020, 23:49Pour moi le passage le plus intéressant est celui-ci:Echoes_42 a écrit : ↑04 mai 2020, 21:58 A relire, interview cultissime de Roby après son limogeage en Janvier 1983 :
https://www.parismatch.com/Actu/Sport/R ... re-1683611
P.M. A quel moment vous êtes-vous séparés de Rocher?
R.H. L'union sacrée entre Garonnaire, Rocher et moi s'est cassée lorsque Rocher nous a retiré sa confiance. Il a constitué une équipe qui travaillait en parallèle, donc contre nous. A partir de ce moment-là, il y a eu des accrochages sérieux. J'ai commencé à en percevoir les prémices en 1977. En 1978. j'ai compris vraiment qu'on menait une politique néfaste pour le club
Herbin nous dit que dès 1977 il a eu des accrochages avec Rocher à propos du changement de politique. Or il me semble que les recrutements de stars n'ont commencé qu'en 1979. Il dit aussi que Garonnaire était sur la même ligne que lui.
S'il est de notoriété publique qu'Herbin avait du mal à gérer Rep, il ne s'est jamais plaint d'avoir Platini dans son équipe.
Perso je suis assez partagé: d'un côté je pense que Rocher avait raison de recruter des joueurs qui apportent un plus indéniable à son équipe, mais de l'autre ça ne peut pas se faire sans le consentement de l'entraineur qui doit les gérer au quotidien.
En même temps Herbin avait aussi raison de vouloir repartir sur un nouveau cycle avec de jeunes joueurs car c'était encore possible à cette époque.
L'arrivée en 1979 de PLATINI et de REP va encore agrandir le fossé qui sépare désormais les philosophies des 2 dirigeants stéphanois. Pour PLATINI, Robby n'a pas été gêné car Platoche n'était pas un joueur à problèmes mais ce que l'entraîneur redoutait avant tout c'était le déséquilibre financier que cette venue allait déclencher. A l'époque pour contrer les propositions des grands clubs étrangers, Roger ROCHER avait été obligé d'ajouter des clauses et des primes diverses au contrat du joueur. Ces pratiques sont remontées dans le vestiaire et plusieurs joueurs, LARIOS en tête, ont demandé des revalorisations conséquentes. A partir de là, la caisse noire a pris corps.
Pour REP, le comportement du joueur n'était pas la tasse de thé de Robby, mais globalement les relations entre les deux n'ont jamais défrayés la chronique, les performances sportives du hollandais étant d'un niveau satisfaisant avec de belles performances (LOTZ ou à HAMBOURG par exemple) .
Re: Roby est parti
Tout ce que je lis là est très intéressant.
Les Verts de 76 avaient tous un contrat allant jusqu'en 1978. C’est à parti de cette date qu'ils ont commencé à migrer sous d'autres cieux.
J'ai écouté récemment un interview d'Herbin lors d'un entrainement, probablement fin mars/début avril 76 et il dit que sa plus grande crainte c'est de parler spécifiquement d'un joueur pour que les journalistes en fassent une star alors que pour lui la star c’est l'équipe.
Pour Platini ce qu'il en ressort c’est que ce n'est pas l'homme qui dérangeait Herbin mais plutôt son statut de star et donc les répercutions sur le groupe. Pas sûr qu'Herbin ait été à son aise dans le foot moderne où dès qu'un jeune aligne 2 bons matchs il croule sous les propositions de clubs anglais et les interviews de journalistes.
Les Verts de 76 avaient tous un contrat allant jusqu'en 1978. C’est à parti de cette date qu'ils ont commencé à migrer sous d'autres cieux.
J'ai écouté récemment un interview d'Herbin lors d'un entrainement, probablement fin mars/début avril 76 et il dit que sa plus grande crainte c'est de parler spécifiquement d'un joueur pour que les journalistes en fassent une star alors que pour lui la star c’est l'équipe.
Pour Platini ce qu'il en ressort c’est que ce n'est pas l'homme qui dérangeait Herbin mais plutôt son statut de star et donc les répercutions sur le groupe. Pas sûr qu'Herbin ait été à son aise dans le foot moderne où dès qu'un jeune aligne 2 bons matchs il croule sous les propositions de clubs anglais et les interviews de journalistes.
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Re: Roby est parti
Pour illustrer l'hommage de Bobosse à Roby et Snella dans les potins, voici une video qui va bien
https://www.poteaux-carres.com/potin-P3 ... -Roby.html
https://www.poteaux-carres.com/potin-P3 ... -Roby.html
Re: Roby est parti
j'ai peut etre raté? mais aimé jacquet a t'il parlé d 'Herbin?
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Re: Roby est parti
Rien vu.
Je viens de lire une partie de l interview en accès libre réalisée par Yves Verrières. Il ne me semble pas l'avoir vue sur poteaux carrés. Qq'un aurait-il la gentillesse de la mettre ? . Merci bcp
Je suis un abruti !!! Romeyer... il y a les bons présidents et les mauvais présidents. Des numeros 1 et des... 0. Imposteur !
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Re: Roby est parti
De quelle interview parles-tu ?forezien73 a écrit : ↑09 mai 2020, 10:13Rien vu.
Je viens de lire une partie de l interview en accès libre réalisée par Yves Verrières. Il ne me semble pas l'avoir vue sur poteaux carrés. Qq'un aurait-il la gentillesse de la mettre ? . Merci bcp
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Re: Roby est parti
Celle-ciPoteau droit a écrit : ↑09 mai 2020, 10:33De quelle interview parles-tu ?forezien73 a écrit : ↑09 mai 2020, 10:13Rien vu.
Je viens de lire une partie de l interview en accès libre réalisée par Yves Verrières. Il ne me semble pas l'avoir vue sur poteaux carrés. Qq'un aurait-il la gentillesse de la mettre ? . Merci bcp
Publié le 8 mai 2020 à 23h40 par butfootballclub
true
Retraité depuis le printemps dernier, Yves Verrière a bien connu Robert Herbin, dont il publiait les chroniques après chaque match de l’ASSE dans le quotidien régional Le Progrès. Extrait.
Je suis un abruti !!! Romeyer... il y a les bons présidents et les mauvais présidents. Des numeros 1 et des... 0. Imposteur !
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Re: Roby est parti
Ah oui, celle-là. On l'a lue mais ça ne méritait pas un nouveau potin, c'était le recyclage d'un vieux papier.forezien73 a écrit : ↑09 mai 2020, 12:38Celle-ciPoteau droit a écrit : ↑09 mai 2020, 10:33De quelle interview parles-tu ?forezien73 a écrit : ↑09 mai 2020, 10:13Rien vu.
Je viens de lire une partie de l interview en accès libre réalisée par Yves Verrières. Il ne me semble pas l'avoir vue sur poteaux carrés. Qq'un aurait-il la gentillesse de la mettre ? . Merci bcp
Publié le 8 mai 2020 à 23h40 par butfootballclub
true
Retraité depuis le printemps dernier, Yves Verrière a bien connu Robert Herbin, dont il publiait les chroniques après chaque match de l’ASSE dans le quotidien régional Le Progrès. Extrait.
Mate tes mp.
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Re: Roby est parti
Il est bon de se souvenir des légendes. Elles permettent de maintenir la flamme... elle vacille en ce moment ...
Re: Roby est parti
En revanche, tu peux enlever le bassiste !Petrus a écrit : ↑06 mai 2020, 16:22Bien sûr, ce que je voulais dire c'est que pour moi les Doors ne se résument pas qu'à Jim avec des musiciens à côté que tu pourrais interchanger. Ray Manzarek était tout aussi important musicalement parlant.Parasar a écrit : ↑06 mai 2020, 16:16Euh tu enlèves Morrisson aussi non ?Petrus a écrit : ↑06 mai 2020, 16:04Oulà, l'exemple des Doors n'est pas forcément le meilleur, tu enlèves Ray Manzarek, ce n'est plus vraiment les Doors.Couramiaud Poitevin a écrit : ↑06 mai 2020, 07:43Tu as raison. Dans "on m'appelle le sphinx", c'est clairement exprimé. C'est quand même dingue : t'es entraineur d'une équipe, ton président t'offre Platini, et Platini 1978 s'il te plait (pas 75 ou 87), c'est à dire un génie du football qui arrive à maturité, en plus au poste meneur de jeu, Platini, quoi, le joueur qui a permis à l'équipe de France de devenir le Brésil du foot des années 80,... C'est quand même un rêve d'entraineur, Platoche 78, tu ne peux pas rêver mieux, à priori...Yvanmamamia a écrit : ↑05 mai 2020, 09:52 Faudrait retrouver les passages précis mais il me semble que dans son livre, il est assez mesuré concernant Platini également. En fait il a jamais retrouvé la même confiance avec les joueurs recrutés post épopée et Platini en faisait partie, même s'il ne semble pas qu'il y ait eu des problèmes sérieux précisément entre eux.
Et Herbin, ça ne l'a pas transporté plus que ça, même au contraire, il a comme une petite gêne...
C'est un élément essentiel pour comprendre ce que fut Herbin. Quand tu lit son livre, tu vois qu'il a plus kiffé l'arrivée de Jean-Marie Elie que celle de Platini, et aussi que les départs de Patrick Revelli et Christian Synaeghel ont plus comptés pour lui dans le sens de la tristesse que ce recrutement royal dans le sens du plaisir.
En fait, pour comprendre le phénomène Herbin, il faut d'abord comprendre ce que fut Saint-Etienne 75-76-77, les "vrai verts", comme disent certains. Parce que l'ASSE, c'est cette équipe là, et pas une autre.
Et pourtant, comme on l'a dit souvent, l'ASSE 1967 /1970 était la meilleure des équipes ASSE de tous les temps, avec Keita et les autres, et en 1980, on avait quand même le meilleur joueur du monde dans notre équipe : le Pelé, le Zizou des eighties, il jouait chez nous !
Mais tout ça s'efface complètement devant Repellini, Merchadier, Sarramagna,...
Certains ont expliqués que c'était un effet d'époque, le début des matchs télévisé, le football français au fond du trou et l'ASSE qui rallume la flamme... Tout ça c'est vrai, mais il n'est pas là, le secret des "vrai verts".
Pour vous l'expliquer, ce secret, je vais faire une analogie avec le rock. Dans le rock, il existe deux types de groupes. Le type Beatles, et le type Doors. Les Beatles, c'est le combo parfait : tu peux ne pas en enlever un. Pourtant Ringo Starr, c'est un pas un génie de la musique, mais les Beatles sans Ringo Starr, ce n'est plus les Beatles. Les Beatles, individuellement, ils ne sont pas forcément des vedettes, mais ensemble, ils sont les meilleurs du monde. Tu as les Clash, aussi, dans le genre...
Tandis que les Doors, c'est Jim Morrisson et des gars autour. Tu enlèves Jim, tu n'as plus rien, par contre tu peux changer le batteur et tout le monde s'en fout. C'est pareil pour The Cure, par exemple, c'est Robert Smith + des musiciens plus ou moins interchangeables.
En foot tu as souvent le deuxième type : Nederland 74, c'est Cruyff et sa bande, France 82, Platini et sa bande, Barcelone 2015 Messi et sa bande.
Et ASSE 76, c'est les Beatles. C'est le rêve du groupe homogène, une bande de potes même pas remarquables individuellement qui deviennent les meilleurs du monde parce qu'ils sont ensemble. Et ce rêve d'être meilleurs parce qu'on est ensemble, c'est quelques chose de très important, de très fort, et de rare aussi, et c'est pour ça que les verts de 76 ont marqués les gens.
Et qui sont les personnes qui font partie du combo : l'effectif 76 ? Pas complètement. Si on fait une revue d'effectif, on enlève Dugalic, Schaer, Boury,... On enlève aussi Triantafilos, Bereta, qui ont pourtant fait partie de l'aventure en 75,...
Il y a Curkovik, Lopez, Janvion, Piazza, Farison, Repellini, Merchadier, Larqué, Santini, Synaeghel, Bathenay, les frères Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Herbin.
Bien qu'entraineur, Herbin est indissociable du combo. C'est un cas très rare, peut-être unique. D'habitude l'entraineur est à côté : Jacquet n'est pas un bleu de 98, on peut dire "la bande à Jacquet", mais il n'est pas dans la bande. Lui, Herbin, il est dans les 16.
C'est ça Herbin.
Un jour les Beatles se sont séparés. The dream is over. Petit à petit, cette équipe de l'ASSE s'est dissoute. Herbin a essayé de la prolonger, pourtant, (76/77 : mercato = 0 pas de départ, pas d'arrivée !), mais un groupe, ça à une fin....
Herbin ne s'en est jamais remis. Il n'a jamais pus revivre ça : il est resté avec ce groupe : tu pouvais lui confier les plus beaux joueurs du foot, des Platoche, ça ne le consolait pas de son groupe parfait dissocié à jamais...
Même pire : tu ne peux pas envisager de refaire un combo parfait, dans ces conditions : l'ASSE devenait la bande à Platoche, on quittait les Beatles pour les Doors, et le kiffe de Herbin, c'était les Beatles, il a toujours rêver de remonter un groupe comme l'ASSE 76 et d'être dedans, un rêve impossible...
Ah ! Y'en avait pas ? Lol !
Re: Roby est parti
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Re: Roby est parti
Bonjour, Quelqu'un sait-il dans quel cimetière de Nice est enterré Robert Herbin ?
J'aimerais y aller me recueillir cet été.
J'aimerais y aller me recueillir cet été.
Du quartier du soleil aux colines de Montaud, de l'Etrat jusqu'au pied du Grand bois, la sueur a coulé dans la poussière de charbon, un esprit s'est forgé dans l'acier. Guy Julien 1976
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Re: Roby est parti
Chacun fait comme il veut, mais ce n'est pas une lubie propre à GTI que de vouloir se recueillir sur une tombe, ça se fait chez les êtres humains depuis des millénaires... Sa demande d'information est tout à fait légitime.
L'information que tu cherches, GTI, semble introuvable sur internet...
En tous les cas, Herbin à lancé le mouvement et Galtier prend la suite : ça va peut-être devenir une tradition pour les ex-entraineurs de l'ASSE que d'aller s'enterrer à Nice ?
Re: Roby est parti
Chacun son truc
Du quartier du soleil aux colines de Montaud, de l'Etrat jusqu'au pied du Grand bois, la sueur a coulé dans la poussière de charbon, un esprit s'est forgé dans l'acier. Guy Julien 1976
Re: Roby est parti
Bon je ne vais pas faire le tour des cimetières de Nice...
Du quartier du soleil aux colines de Montaud, de l'Etrat jusqu'au pied du Grand bois, la sueur a coulé dans la poussière de charbon, un esprit s'est forgé dans l'acier. Guy Julien 1976
Re: Roby est parti
Très très bonCouramiaud Poitevin a écrit : ↑30 juil. 2021, 13:36Chacun fait comme il veut, mais ce n'est pas une lubie propre à GTI que de vouloir se recueillir sur une tombe, ça se fait chez les êtres humains depuis des millénaires... Sa demande d'information est tout à fait légitime.
L'information que tu cherches, GTI, semble introuvable sur internet...
En tous les cas, Herbin à lancé le mouvement et Galtier prend la suite : ça va peut-être devenir une tradition pour les ex-entraineurs de l'ASSE que d'aller s'enterrer à Nice ?
Anciennement Tom-