ForeverGreen a écrit : ↑14 sept. 2020, 01:41
NomDeStade a écrit : ↑13 sept. 2020, 22:35
Platoche a écrit : ↑13 sept. 2020, 21:44
CeBri a écrit : ↑13 sept. 2020, 21:22
Platoche a écrit : ↑13 sept. 2020, 21:05
Sur France 2 cet aprèm dans le Grand Colombier :
Alexandre Pasteur : Vout Van Aert fait un travail colossal en tête du peloton, il sait tout faire ce gars la, il sprint, il grimpe, Thomas vous pensez qu'il pourra gagner le TDF un jour ?
Thomas Voeckler : Alors celui la il faudra le soumettre à la science...
Rires gênés...
Thomas Voeckler : Non mais je l'aime vraiment hein...
Quand un sprinter monte plus vite les cols que les plus réputés des grimpeurs.
Wout Van Aert est un sprinteur ? Première nouvelle.
Victoire au sprint sur une étape de plat, et il dispute le sprint très souvent. Imbroglio avec Sagan par ex, lors d'un sprint. Je vois pas les autres grimpeurs jouer la gagne au sprint...
Clairement la Jumbo pose effectivement question, même s'ils ont construit une énorme équipe.
Van Aert en est la parfaite illustration, le gars dispute les sprints (les plus complexes), assure le tempo ds les cols les plus durs, et perfome de façon régulière depuis 1 mois et demi (Strade Bianche, Milan San Remo..).. C'est très difficile à expliquer, physiquement parlant..
De la même façon que l'on peut s'étonner que cette équipe arrive à assurer un tempo d'enfer sur n'importe quelle étape (encore hier à Lyon, ou les étapes à bordure), sans jamais fléchir, et ce, depuis le tour de l'Ain il y a plus de 3 semaines.. Qd les équipiers font péter les leaders adverses, c'est jamais très bon signe malheureusement..
Hier, la Bora fait 75% du travail et est principalement relayée par la CCC. Au contraire, je trouve que la Jumbo a la chance (et nous la malchance) de trouver des alliées de circonstances dans toutes les étapes n'étant pas de haute montagne pour s'économiser. Quand en plus tu as Dumoulin, Bennett, Kuss et Gesink comme équipiers... Reste surtout le mystère Van Aert (après, il y a une de ses victoires sur un sprint où Bernal fait 8 quand même).
Après, je lis toujours "oui, il font craquer des leaders alors que ce sont de simples équipiers !" ou des truc du genre. Faut aussi voir qu'ils se mettent à la planche et sacrifient leur fin de montée en faisant ça. Au final, si on excepte Dumoulin, Kuss est 17ème derrière Barguil et Caruso, Van Aert 24ème derrière Bilbao, Chaves, Soler, Izagirre ou Cherel et Bennett 26ème derrière Verona. Bref, ils sont capables de mettre des grosses pointes, mais ils le font aussi 1) au prix de leurs étapes quand des gens comme Martin sur l'étape d'aujourd'hui/hier régulent leur effort et finissent devant, 2) parce qu'ils ont fait de la roue libre dans certaines étapes plus tranquilles pendant que lesdits leaders frottent dans le peloton jusqu'au bout (encore une fois, l'exception, c'est Van Aert).
Ouaip sauf que typiquement, Gesink ne fait plus rien sur le Tour depuis 2015 par ex.. jolie résurrection. George Bennett, idem, il a jamais joué de rôle sur le Tour, avec même des résultats quelconques sur les autres grands tours... et là, il suit le train, et arrive même à passer un (court) relais dans les derniers kilomètres..
Et ok, pour le fait qu'ils trouvent parfois des alliés (logique), mais tu remarqueras que jamais un équipier ne lâche, et ça c'est fantastique, sur les étapes de bordure, ils placent 7 coureurs dans le peloton de tête, autant dire que les gars sont très loin de s'économiser.
Et pour le train, ok il y a l'aspiration, ok il se mette à la planche, sauf que tenir des relais de mammouth pendant 8km, après avoir déjà subi 2 ascensions de 1ère catégorie.. c'est stratosphérique