gb38 a écrit :Olaf a écrit :gb38 a écrit :Olaf a écrit :Ça fait 10 ans que je bosse dans le développement local côté administration, je ne connais aucun projet qui rentre totalement dans les cases administratives, et encore moins celles de l'Etat

Pour moi, il y a clairement mauvaise foi de la puissance publique.
Écoute je ne vais pas essayer de te convaincre, mais remplir des documents administratifs concernant les personnes composant la gaec ou autre appellation, par camille01, camille02 etc.....
J'appelle pas ça rentrer dans les case, et je pense que la mauvaise foi n'est pas uniquement du côté de la puissance publique.
Et donc, ça justifie de dépenser 300 000 balles par jour pour les virer plutôt que de remplir un dossier ensemble (ce que font tous les développeurs locaux un peu pro) ?
Ça me fait penser à la caricature en Une du Canard aujourd'hui, résumant le passage de Macron devant Bourdin et Plenel : Balancer des bombes sur la Syrie sans l'accord de la communauté internationale, oui ; cultiver des poireaux sans l'accord de l'Etat, non.
Honnêtement tu le fait exprès ou bien, ou ai je dis que c'est justifier.
Je réponds juste a ton affirmation et comme d'hab tu change de sujet.
C'est bizarre que toutes la presse de gauche a droite, ainsi que tous les grands défenseurs de la zad n'ont pas publier la demande de la ferme des sans nom.
Et ce afin de prouver la mauvaise foi de l'État, c'était là une occasion unique et inespéré de convaincre un plus grands nombre de septique.
La différence entre toi et moi c'est que j'essaye de m'informer par différentes sources journalistiques (gauche comme droite) afin d'avoir une vision d'ensemble.
Maintenant arrête là, je te laisses avec ta certitudes du méchant état contre les gentils opprimés.
Ce que je veux dire : c'est que d'expérience, quand tu es dans la peau du techno qui instruit les dossiers et que tu es face à des "alters" au sens large, te réfugier derrière une procédure c'est soit de l'esprit de guichet ("ah non il est 16h58, je ferme, hein"), soit de la mauvaise foi volontaire pour faire échouer un projet. J'ai peut-être eu tort de virer la première possibilité, mais vu le côté touchy du dossier, ils ne vont pas se permettre ça par paresse.
Concrètement, je me suis déjà retrouvé, comme fonctionnaire municipal, à gérer un dossier de mise à disposition de local gratuite avec un collectif baba-sympa lauréat d'un appel à projets, très bien pour faire des projets associatifs, beaucoup moins à la pointe sur le formalisme. Une convention, point de vue administration, ça se signe entre le Maire et le Président de l'asso. Sauf que ben... ils étaient 17 co-présidents. Donc blocage :
- les affaires juridiques de la Mairie ne veulent qu'un signataire pour l'asso
- l'asso refuse de désigner un seul signataire parce que chez eux, y a pas de chef, et que leur logique est pas plus bête que la logique administrative qui a besoin de discuter avec un chef comme à la Préhistoire (je caricature à peine)
C'est un blocage con, mais il est du même type que les camille01, 02, etc. : ce sont deux logiques différentes qui s'affrontent sur des questions de forme. J'aurais pu me réfugier derrière la procédure, et dire "ben tant pis pas de local pour vous", et j'aurais été dans mon droit. Sauf que ce genre de blocage c'est facile à dépasser : suffit de se voir 1h en étant bienveillant, de partager un café, et hop c'est bon, tout le monde est revenu à la raison. Même mécanisme si un dossier est simplement mal rempli : tu prends un peu de temps avec les personnes qui remplissent le dossier, et hop, le problème est levé.
Quand ce genre de cas dégénère, c'est très simple : c'est soit qu'elle n'a pas fait son boulot (et là encore, je ne pense pas que ce soit le cas à NDDL car le dossier est trop important), soit que la puissance publique a profité de désaccords sur la forme pour se débarrasser de dossiers qui ne lui plaisent pas sur le fond.
Bûcher, guillotine ou peloton d'exécution : la méthode importe peu, du moment qu'on y envoie la VAR !