Tous les poèmes ne comportent pas forcément de rimes...c'est plus sur le sens des mots du poète que le travail du traducteur est interressant.latornade a écrit :Très sérieusement, quelqu'un peut m'expliquer comment un poème traduit d'une langue à une autre peut-il garder ses rimes ? Comment ça se passe notamment quand le rédacteur est mort, qui choisit les mots ? Un autre poète ? Ils ont un syndicat et une ligue suivant leurs valeurs.
Par la suite vous pourrez passer à la bouteille de lait avec moi, mais ça m'intrigue. L'huile et l'eau aussi je me pose des questions
El paso de la siguiriya
Entre mariposas negras,
va una muchacha morena
junto a una blanca serpiente
de niebla.
Tierra de luz,
cielo de tierra.
Va encadenada al temblor
de un ritmo que nunca llega;
tiene el corazón de plata
y un puñal en la diestra
¿Adónde vas siguiriya,
con un ritmo sin cabeza?
¿Qué luna recogerá
Tu dolor de cal y adelfa?
Tierra de luz
cielo de tierra.
Le pas de la Séguirilla
Parmi les papillons noirs,
va une brunette moresque
à côté d'un blanc serpent
de brume.
Terre de lumière,
Ciel de terre
Elle va enchaînée au tremblement
d'un rythme qui jamais ne s'établit;
elle a un coeur en argent
et un poignard dans la main
Où vas-tu, siguiriya,
de ce rythme décervelé?
Quelle lune soulagera
ta douleur de citron et de bouton de rose?
Terre de lumière
Ciel de terre.
F G Lorca
Translated by Gilles de Seze
Et allez juste pour le plaisir et sin traduccion:
Brisas de caña mojada
y rumor de viejas voces,
resonaban por el arco
roto de la media noche.
Bueyes y rosas dormían.
Solo por los corredores
las cuatro luces clamaban
con el fulgor de San Jorge.
Tristes mujeres del valle
bajaban su sangre de hombre,
tranquila de flor cortada
y amarga de muslo joven.
Viejas mujeres del río
lloraban al pie del monte,
un minuto intransitable
de cabelleras y nombres.
Fachadas de cal, ponían
cuadrada y blanca la noche.
(Extrait du poème Muerto De Amor)
F G Lorca