Jérémie Janot évoque la succession de Jean-Louis Gasset dans la dernière édition du Progrès.

"L’institution est forte. Il y a des dirigeants d’expérience, Frédéric Paquet. Sur Jean-Louis Gasset, je m’en tiens à ce qu’il a dit, à savoir qu’il était fatigué. Il faut respecter sa décision, comme celle de Dominique Rocheteau. Honnêtement, je ne suis pas inquiet pour la suite. Maintenant, on ne peut que louer son travail. Je me suis régalé de ce qu’il a fait. Si Ghislain Printant reste, il sera son digne héritier. Ce serait dans la continuité.La seule chose dont je suis sûr, c’est que si Roland Romeyer n’a pas reçu au moins 50 candidatures, je veux bien manger un rat."

Dans la dernière édition du Progrès, Jean-Louis Gasset a droit aux hommages de deux anciens entraîneurs stéphanois.

Robert Herbin : "Son passage a été sérieusement bénéfique. Pour résumer, je dirai qu’il s’y est bien pris, avec au final des résultats très concluants et un bon recrutement. C’était écrit. Je crois qu’il avait tout programmé. Il n’avait pas envie d’aller plus loin. Il a terminé la saison fatigué. Il avait une certaine lassitude ainsi que l’envie d’aller rejoindre sa famille. Moi, j’ai arrêté à 60 ans. J’avais assez donné. Jean-Louis, je l’apprécie beaucoup. Là, je ne parle plus de football, je parle de l’homme. Maintenant, je ne sais pas ce qui va arriver."

Elie Baup : "J’ai postulé (rires). Il a fait un super boulot, il faut voir comment il a pris le club. Il a réalisé un recrutement de qualité, les joueurs sont venus pour lui. Il faut le féliciter pour tout cela. Je suis venu commenter le match contre Montpellier. Je pensais qu’il retardait sa réponse par rapport à l’Europa Ligue. C’est un retrait dans un moment positif."

Selon la Pravda de ce vendredi, Nanard préférerait attirer un entraîneur de renom pour succéder à Jean-Louis Gasset alors que Roro défend une promotion interne. Extraits.

"Romeyer prône un ticket Ghislain Printant, l'adjoint et ami de Gasset, associé à Julien Sablé, qu'il considère comme "son fils". De son côté, Caïazzo ne voudrait pas de cette solution interne. Il la jugerait trop risquée et pas assez expérimentée pour mener à bien deux fronts en même temps la saison prochaine, le Championnat et la Ligue Europa. Comme il y a deux ans, il préférerait innover et confier le poste à un entraîneur de renom, tels Claude Puel ou Laurent Blanc. Caïazzo avait d'ailleurs obtenu gain de cause, en 2017. Alors que Romeyer penchait pour Hervé Renard ou le Suisse Fabio Celestini, de nouveau recalé pour le poste jeudi, Caïazzo avait notamment courtisé Patrick Vieira, l'Italien Claudio Ranieri et l'Espagnol Oscar Garcia.

Sablé préférerait continuer à apprendre en tant qu'adjoint, comme ce fut le cas pendant dix-huit mois dans l'ombre de Gasset. Quant à Printant, muré dans le silence malgré de nombreuses sollicitations, il se retrouverait orphelin de Gasset, et avec un staff imposé. Donc, subi. Si Romeyer persiste dans cette solution interne, et donc low cost - tout sauf un argument au rabais pour lui -, il pourrait aussi se tourner vers Laurent Batlles. Mais comme en 2017, l'entraîneur de la réserve ne trouve pas grâce à ses yeux. Bien moins en tout cas que Razik Nedder. Si aucun des deux présidents n'arrive cette fois à imposer son point de vue, une solution intermédiaire pourrait alors être trouvée. Le médiatique Pascal Dupraz, ancien fan des Verts et en bon rapport avec Romeyer, lui a été proposé jeudi."

Sur son compte twitter, Yahoo Sport indique que "l'ASSE se restructure. Ghislain Printant est toujours favori pour succéder à Jean-Louis Gasset. Il pourrait être accompagné d’un nouvel adjoint. Les rumeurs de contacts avec Julien Stephan et Jocelyn Gourvennec sont fausses. Le nom d’Alain Roche est également évoqué pour succéder à Dominique Rocheteau en tant que directeur sportif". 

"Le match qui nous a fait le plus de mal a été celui de Saint-Étienne, à domicile. On avait le match en main et, moi-même, je fais une première bourde. Dans le match, je crois qu'on leur donne trois buts. Ce match nous a vraiment fait mal. On commençait à se poser des questions, si notre façon de jouer était bonne ou pas. Je pense que Saint-Étienne a vraiment été la première équipe à s'ajuster à notre jeu. Ils nous ont cernés. Je pense qu'on s'est tous demandé si c'était notre limite et c'est à ce moment-là qu'on a peut-être commencé à vouloir changer notre façon de jouer. C'est ce qui nous a posé problème."

Comme le rapporte Le Courrier de l'Ouest, photo à l'appui, Roland Romeyer fait partie du peloton vert qui a quitté Geoffroy-Guichard ce mercredi pour arriver demain à Angers dans le cadre d'un défi caritatif. "Le président de l'ASSE s’est lancé lui aussi dans la course, parcourant la majeure partie des 500 kilomètres prévus" précise le quotidien régional, qui nous donne des précisions sur le parcours.

"Pour leur première étape, celle de mercredi, les cyclistes ont relié Saint-Etienne à Vierzon. Jeudi, ils ont bouclé un parcours entre Vierzon et Tours. Vendredi enfin, leurs vélos les mèneront de Tours à Brissac-Quincé. Ils y seront attendus à l’usine Brioche Pasquier, une entreprise originaire du Maine-et-Loire et partenaire du club de foot de Saint-Etienne. Le bus officiel de l’ASSE sera aussi à l’arrivée pour conduire les coureurs jusqu’à Angers, où le SCO et l’ASSE s’affrontent ce soir à l’occasion de la dernière journée du championnat de Ligue 1."

A l'initiative du patron des Sénioriales (sponsor des Verts) Benjamin Misery, l'ASSE va selon Le Parisien accueillir des mamies sud-africaines en France du 11 au 21 juin. Elles assisteront à deux matchs du Mondial et participeront à un match amical le 19 juin au stade Salif Keita à Saint-Etienne contre des grands-mères françaises.

Partenaire technique chaussures de Kipsta où aucun joueur n'est rémunéré, Jessy Moulin s'est livré à la caméra pour la marque spécialisée sur le football du groupe Décathlon basée au Kipstadium à Tourcoing. Il révèle son amour pour Stéphane... Porato !

"Le poste de gardien de but correspondait à ma personnalité sûrement. D'être dans la cage, un peu seul, un peu solitaire, mais en même temps avoir ce côté un peu casse-cou et ne pas avoir peur du contact, c'est sûrement la correspondance entre mon caractère et le poste qui a fait que je m'y suis très bien adapté et que j'ai adoré ce poste.

Maintenant, dans le football moderne, je pense que l'écart se rétrécit entre le gardien de but et le joueur parce que le gardien participe maintenant énormément au jeu de l'équipe et est très proche des joueurs. C'est un des postes qui a le plus évolué et qui évolue encore le plus dans le football. Qui évoluera encore beaucoup dans les années à venir. C'est certainement un poste à part dans l'approche, dans la mentalité, qui se rapproche de plus en plus de l'équipe aussi."

Je prends énormément de plaisir dans mon poste dans chaque situation, que ce soit regarder mon équipe jouer, la regarder défendre, intervenir dans la surface ou faire un arrêt. C'est un tout quoi, c'est vraiment le poste que j'apprécie énormément. Le plus dur dans le poste c'est qu'on a pas le droit à l'erreur, on a pas le droit de se louper sinon il y a de fortes chances qu'on donne le but à l'adversaire. C'est une forme d'injustice mais bon, ça fait partie aussi de ce qu'on aime, d'être là et de ne pas avoir droit à l'erreur."

J'ai énormément aimé Fabien Barthez et Stéphane Porato. Ça remonte un petit peu maintenant mais ce sont des gardiens qui m'ont marqué quand j'étais jeune par leur style et leur efficacité."

Nous aussi Jessy, on a adoré le style et l'efficacité de Stéphane Porato !

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, Angers n’a remporté aucun de ses 16 derniers matches de Ligue 1 contre Saint-Etienne (6 nuls, 10 défaites). Le dernier succès du SCO contre les Verts dans l’élite remonte au 23 octobre 1976 (4-2).

Stéphane Moulin, le coach angevin, a dévoilé la liste de ses dix-huit joueurs qui vont défier les Verts demain soir à 21h05. Seront absents pour blessure Cristian Lopez (attaquant, 19 matchs dont 2 comme titulaire), Thomas Mangani (milieu, 29 matchs dont 18 comme titulaire), Cheikh Ndoye (milieu, 27 matchs dont 26 comme titulaire) et Pape Djibril Diaw (défenseur, 1 match, aucune titularisation). Il s'agira peut-être du dernier match pour deux joueurs très courtisés : Flavien Tait et Stéphane Bahoken. L'ancien Vert, Vincent Pajot, fait partie du groupe.

Le groupe : L. Butelle, Z. Boucher - R. Aït Nouri, A. Bamba, V. Manceau, M. Pavlovic, T. Pellenard, R. Thomas, I. Traoré - P. Capelle, A. Fuglini, V. Pajot, J. Reine-Adelaïde, B. Santamaria, F. Tait - S. Bahoken, W. Kanga, F. El Melali

"Quand à la sortie de l'entraînement on a demandé au coach si son successeur sera Printant, Jean-Louis a opiné du chef et Ghislain a souri" nous rapporte le potonaute thomas99, envoyé spécial à L'Etrat ce jeudi après-midi pour la dernière séance de l'ère Gasset.

Pour la convocation de son dernier groupe en tant qu'entraineur de Sainté, Jean-Louis Gasset a retenu vingt joueurs pour le déplacement à Angers. Pierre-Yves Polomat et Neven Subotic sont forfaits. tout comme William Saliba qui était sélectionné en EDF U20 pour la Coupe du Monde ! A noter que le groupe sera accompagné par Kévin Monnet-Paquet lors de ce dernier voyage de la saison !

Le groupe : Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, Stefan Bajic - Timothée Kolodziejcazk, Loïc Perrin, Mathieu Debuchy, Wesley Fofana - Yann M'Vila, Rémy Cabella, Youssef Aït Bennasser, Valentin Vada, Bilal Benkhedim - Wahbi Khazri, Makhtar Gueye, Arnaud Nordin, Yannis Salibur, Romain Hamouma, Robert Beric, Charles Abi, Lamine Ghezali. 

Reprenant une information de Manu Lonjon (Yahoo Sport), le site girondins4ever indique que leur défenseur latéral droit Sergi Palencia serait en "négociations avancées" avec l'ASSE. Cet Espagnol de 23 ans est actuellement prêté sans option d'achat aux Girondins de Bordeaux par le FC Barcelone. Ancien capitaine de la réserve du Barça, Sergi Palencia est sous contrat avec les blaugranas jusqu'en 2020. Cette saison il a participé à 30 matchs toutes compétitions confondues et délivré deux passés décisives. 

Reprenant une information de la Pravda, Bein Sports indique que Debuchy aimerait retourner au LOSC (son club formateur). Pour rappel, notre arrière droit qui va fêter ses 34 ans le 28 juillet est sous contrat jusqu'en juin 2021.

Dans une interview accordée à Activ Radio, Kévin Monnet-Paquet commente le départ de Jean-Louis Gasset avant d'évoquer sa succession.

"Quand on réfléchit bien on voit que le coach était assez marqué, fatigué, qu’il n’est plus tout jeune. Il nous a expliqué qu’il était à bout et qu’il voulait se rapprocher de sa famille. On ne peut que lui dire merci car il a tout donné pour le club. Même ceux qui jouaient moins l’appréciaient, c’est dire à quel point il a marqué le groupe. On est dégoûté qu’il parte mais on lui souhaite tout le meilleur. Ce qu’il a réussi à faire ici en si peu de temps, c’est vraiment fort ! On sait qu’on perd un grand coach et un grand monsieur. C’était un peu le papa de tout le monde. C’est un coach charismatique, on s’est tous régalé avec lui. Ghislain est un adjoint qui donne beaucoup de sa personne, tous les jours il anime les séances, il charrie beaucoup pour faire progresser les joueurs que ce soit les jeunes ou les anciens. Il est apprécié dans le vestiaire et dans le groupe. Il a tout donné pour le club. C’est vrai que ça peut être un coach intéressant pour le club mais ce n’est pas à nous de choisir. C'est quelqu’un que j’apprécie beaucoup."

Si la morosité a (trop) vite succédé à l'euphorie à l'Etrat, il reste un match à jouer pour les Verts cette saison.
Pas d'enjeu de classement pour notre voyage à Angers demain (21h), les Verts seront quoi qu'il se passe en Anjou, 4èmes à l'issue de cette saison, soit le meilleur classement (avec les saisons 1988 et 2014) obtenu depuis la 2ème place de 1982.

En nombre de points, les Verts de JLG, en cas de victoire compteraient 68pts, à une longueur des records de Galette en 2014 et 2015 (69pts).
Avec 58 buts marqués pour 40 encaissés, cette saison sera en retrait sur le bilan défensif relativement aux meilleures saisons de Galette (moins de 40 buts encaissés en 2013, 2014, 2015 et 2016).

En revanche, offensivement, seul le millésime 2013 (qu'on appelera millésime Aubame) nous a vu claquer plus de pions avec un total de 60 buts.

Les hommes de JLG, pour rentrer dans l'histoire devront donc marquer au moins deux buts demain à Angers. Si c'était le cas, ils réaliseraient le plus beau bilan offensif de l'ASSE dans l'Elite depuis la saison 1982.

Comme le souligne la dernière édition du Parisien, le numéro 6 des Verts est classé 6e au classement du temps de jeu des joueurs de champ cette saison de L1.

1. Yunis Abdelhamid (Reims) : 3 330 minutes

2. Nicolas Pépé (Lille) : 3 305 minutes

3. Max Gradel (Toulouse) et Jules Koundé (Bordeaux) : 3 240 minutes

5. Daniel Congré (Montpellier) : 3 202 minutes

6. Yann M'Vila (Saint-Etienne) : 3 168 minutes

beIN Sports nous apprend que William Saliba, blessé, doit déclarer forfait pour la Coupe du Monde U20 qui débute aujourd'hui en Pologne.

"La mise en place des billets à dix euros dans tout le stade Raymond-Kopa est un franc succès. Plus aucun billet n'est disponible à la vente. Ce sera donc la première fois de la saison que le club angevin évoluera à guichets fermés" rapporte la dernière édition angevine du quotidien Ouest-France. D'après ce journal, "Pierrick Capelle s'est entraîné normalement hier et devrait pouvoir tenir sa place contre Saint-Etienne demain soir. Un doute subsiste concernant la participation de Romain Thomas et Abdoulaye Bamba."

Comme la rapporte la dernière édition du Progrès, Neven Subotic et Kévin Monnet-Paquet ont trottiné hier en marge d'une séance animée par les prouesses techniques de Rémy Cabella et Romain Hamouma. Le quotidien régional ajoute que l'entraînement de cet après-midi (16h00) initialement prévu à huis clos sera finalement ouvert au public pour que le peuple vert puisse rendre un dernier hommage à Jean-Louis Gasset.

"Bernard Caïazzo a profité de son séjour à Washington pour rencontrer d’éventuels investisseurs intéressés par le club stéphanois" selon la dernière édition du Progrès. "Il est aux États-Unis depuis dimanche en compagnie de Frédéric Emile (l’intendant du club stéphanois) et se trouvait encore sur place ce mercredi soir pour poursuivre sa prospection chez l’Oncle Sam. Il doit rentrer ce jeudi en France car il a une réunion à la FFF avec les clubs européens sur la réforme."

"Pour moi, c'est le plus grand entraîneur de l’ASSE depuis que je suis au club. Et je suis au club depuis très longtemps" avait déclaré mardi Roland Romeyer au moment de confirmer le départ de Jean-Louis Gasset. Invité à réagir ce mercredi en conférence de presse, Christophe Galtier ne s'est pas montré vexé mais a subtilement glissé un petit tacle à Roro.

"C’est un bel hommage qu’il rend à Jean-Louis, c’est un hommage mérité. Jean-Louis a fait en 18 mois un parcours exceptionnel, avec des moyens supérieurs à ses prédécesseurs (sourire), mais il a fait une très belle saison. Je suis même surpris qu'il arrête. Après, que monsieur Romeyer déclare ça, c’est tout à l’honneur de Jean-Louis, je ne suis pas du tout amer ou choqué par rapport à cela. J’ai vu que Jean-Louis était pris par beaucoup d’émotion. Il a dit qu’il est très fatigué, mais je pense que dans trois semaines il aura de nouveau envie, parce que c’est un passionné. Il faut souhaiter bonne chance à l’ASSE pour lui trouver un remplaçant."

La commission de discipline de la Ligue qu'on adule a sanctionné ce mercredi soir le milieu de terrain U19 Baptiste Gabard de deux matches ferme de suspension et de 500 € d'amende. En effet, le récent vainqueur de la Coupe Gambardella n’a pas respecté l’interdiction de paris sportifs sur les compétitions organisées par la LFP et la FFF. Pour rappel, Mahdi Camara s'était déjà fait choper pour des faits similaires il y a deux ans.

Dominique Rocheteau commente son départ dans la prochaine édition de la Pravda. Extraits.

"Je me suis posé la question toute la saison de savoir si j'allais rester un an de plus ou pas. Je me trouvais alors plus dans l'optique de rester. Et la réponse s'est imposée d'elle-même, dimanche, au lendemain de la plus belle ambiance que j'ai connue de toute ma vie. C'est le bon moment pour moi d'arrêter, sur une note positive. Je ressens un peu de lassitude physique et mentale. travailler dans un grand club comme Saint-Étienne, où il y a beaucoup de pression, ça use au quotidien.

(...)

J'avais le caractère pour servir de tampon entre les deux présidents. Comme Bernard et Roland ont chacun leur personnalité, j'entretenais des relations complètement différentes avec les deux. Mais je retiens qu'ils m'ont toujours accordé leur confiance et soutenu.  Je comprends que Jean-Louis Gasset ait eu plus de mal que moi à composer car on n'a pas le même caractère. Jean-Louis, c'est un livre ouvert, un homme que j'ai vraiment apprécié, une très belle rencontre.

(...)

Au moment de son départ, Christophe Galtier m'avait dit : "Dom, c'est peut-être le moment pour toi de partir." Ça m'avait incité à réfléchir. Avec Jean-Louis, c'est aussi la fin d'un cycle magnifique. Mais je n'arrête pas parce qu'il arrête. C'est un tout. J'ai connu deux grands entraîneurs : Christophe, avec qui j'ai vécu une belle aventure, et Jean-Louis, avec qui j'ai vécu quelque chose de très fort. On a noué une relation teintée d'un grand respect. Si cette saison avait été très difficile, je serais resté. Là, elle est belle, grâce aussi aux joueurs qui ont formé le meilleur groupe que j'ai connu en neuf ans, et elle me permet de terminer comme ça."

Dans la Pravda à paraître demain, l'Ange Vert espère que Ghislain Printant succédera à Jean-Louis Gasset.

"C'est la bonne et la meilleure solution. Ghislain possède toutes les qualités requises. Il connaît bien le club, les joueurs, le staff et je suis sûr qu'il peut réussir. Sa première qualité, même si elle n'est pas suffisante, c'est d'être un fou des Verts. Il donnera tout. C'est sa jeunesse. Il était à Glasgow pour la finale de 1976. Donc, on en parlait souvent. La première fois que je l'ai eu au téléphone, il m'a dit : "Je suis le plus heureux des hommes à l'idée de venir." J'espère que l'avenir de l'ASSE s'inscrira dans la continuité du travail débuté il y a deux ans. Je parle surtout de la formation. C'est ça, la pérennité du club. On en récolte les premiers fruits. La force, ce sera aussi d'avoir un entraîneur principal qui leur fasse confiance."

Faouzi Ghoulam a invité, le week-end dernier, au pied du Vésuve, les U 11 de l’équipe de Montreynaud 42, un quartier de Saint-Etienne dont il est issu. Il nous l'apprend sur son compte twitter. Une initiative personnelle qu'il compte bien poursuivre et même développer. 

Quinze jeunes joueurs de Montreynaud 42 ont donc découvert la ville de Naples à l'initiative de l'international algérien, ancien Vert, Faouzi Ghoulam. Ayant chaussé ses premiers crampons dans ce club populaire de Saint-Etienne, le latéral gauche de 28 ans a tenu à s'impliquer personnellement dans le projet. Au programme: rencontre avec le joueur, découverte des installations du Napoli, visite de la ville, tournoi de football et enfin match au San Paolo (Napoli - Inter : 4-1). Le tout entièrement financé par ses soins.

"Ils n'ont peut-être pas l'opportunité de pouvoir voyager, de changer de pays, de rencontrer de nouvelles cultures donc ça me tenait à cœur de pouvoir réaliser ça" se félicite le défenseur. Ce projet, Faouzi Ghoulam souhaite le reproduire chaque année pour les enfants de sa ville: "J'espère ramener au moins le double d'enfants l'année prochaine".

Alors qu'il était encore sous contrat avec l'OM jusqu'en 2021, Rudi Garcia (55 ans) a annoncé aujourd'hui sur le site des sardines qu'il quitterait le club phocéen en fin de saison.

"J’ai décidé de partir et j’ai proposé cette solution à mon président, qui l’a acceptée. Si j’écoutais seulement ma détermination et mon caractère, je resterais mais si j’écoute mon bon sens et ma raison, je dois arrêter. Pourquoi ? Car je crois énormément en ce projet. En deux ans et demi, j’ai fait partie de ce projet et pour le bien de celui-ci, je pense que c’est mieux que je parte maintenant. Ça a été un grand plaisir d’entraîner l’OM. J’ai beaucoup appris et pas que dans la réussite de mon parcours à l’OM. Je ne pense pas seulement aux 77 points de l’an dernier et à la finale de l’Europe League pour dire ça.

Je pense que cette saison m’aura appris plus que toutes les autres saisons. C’est une saison qui n’est pas bonne car on n’est pas là où l’on veut être. J’assume entièrement ma part de responsabilité dans cet échec de ne pas avoir ramené l’OM en Ligue des Champions. Je suis fier d’avoir collaboré avec l’OM. J’espère que Frank McCourt va rester longtemps pour le bien du club. Ma décision de partir a mûri petit à petit. L’important, c’est que l’OM regarde devant pour les saisons à venir. C’est une équipe qui a encore des ressources et du potentiel, plus que ce qu’elle ne l’a montré cette saison. Je crois fortement au projet de l’OM."

Dans le même temps, Yoann Andreu (30 ans) a annoncé l'arrêt de sa carrière sur le site officiel du SCO d'Angers.

"J’ai connu pas mal de blessures cette saison. Ma tête va bien, mais mon genou un peu moins. Je dois arrêter parce que mon état physique ne me le permet plus. L’avis médical, c’est une inaptitude définitive au métier de footballeur professionnel. C’est particulier parce que ça me laisse un goût d’inachevé. Je n’arrête pas par choix. Quand je regarde derrière moi, je vois une carrière avec des hauts et des bas. J’ai connu, sur 10 ans, 8 ans en Ligue 1. J’aurais pu multiplier mon nombre de matchs joués par 3 je pense si j’avais été épargné par les blessures. Mais je me dis aussi que ce sont ces blessures qui m’ont forgé, qui m’ont fait grandir et qui m’ont fait devenir ce que je suis aujourd’hui.

Je retiens mes débuts forcément. Et là pour le coup, c’était une ascension assez fulgurante pour moi. Je suis passé dans le monde pro, j’ai joué la Coupe UEFA, j’ai été sélectionné avec les Espoirs… Et tout ça, c’était à 19 ans seulement, dans un club comme Saint-Etienne, dont on connait la ferveur. Je dirais que j’ai appris à Saint-Etienne. Et Angers, c’est le club de la maturité pour moi. C’est un peu le destin j’ai l’impression que la fin de ma carrière de joueur se fasse sur cette dernière rencontre. C’est plutôt bien pour moi parce que ces deux clubs ont énormément compté."

Proche de Jean-Louis Gasset, l'ancien entraîneur stéphanois Robert Nouzaret a du mal à digérer son départ.

"C'est un énorme gaspillage de la part des dirigeants de l'ASSE. Connaissant Jean-Louis par coeur, je respecte sa décision mais s'il la prise, c'est qu'il n'avait plus confiance en eux, ce n'est pas juste parce qu'il est fatigué. Résultat des courses, c'est beaucoup d'efforts pour rien du tout. Mettre le départ sur le seul compte de la fatigue, c'est de la com mais je n'y crois pas. Quand tu fais la saison qu'ils font, t'es fatigué mais tu te reposes et tu restes pour en profiter et jouer la Coupe d'Europe. Jean-Louis sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce club, quelque chose qu'on ne veut pas lui donner, qu'on ne veut pas lui permettre de faire. Jean-Louis a besoin de confiance pour travailler et veut obtenir des garanties en matière de recrutement. Jean-Louis connaît la valeur des choses, je sais qu'il n'a pas demandé des choses insurmontables. C'est incroyable qu'il y ait des tensions avec les dirigeants vu la saison qu'ils font.

Il ne devait pas prendre du recul Romeyer ? Il devait s'arrêter, mais tout d'un coup, ça marche mieux et il revient. Pour quoi faire ? Pour profiter des résultats, pour mettre son ego en avant. C'est une catastrophe ! Une catastrophe ! C'est lui qui devrait partir. Et Caïazzo, quel rôle il joue au juste ? Tous les deux mettent en péril le club. Il y a un contexte formidable pour le football à Saint-Etienne, ils ne le méritent pas. Les supporters devraient mettre le feu au stade. Ce qui se passe actuellement à Saint-Etienne, c'est une honte. C'est faire passer des intérêts particuliers avant l'intérêt collectif. Je connais très bien Jean-Louis, ce n'est pas un gars qui va péter plus haut que son cul, il sait s'adapter au contexte dans lequel il veut évoluer et n'avait pas de demandes exorbitantes. Je ne pense pas qu'il ait demandé la lune, c'est plutôt qu'on lui a fait des promesses qui n'ont pas été tenues.

C'est mortel des trucs comme ça. Ça me rappelle un peu mon époque, tout marchait bien mais tout d'un coup Bompard est revenu, il a arrêté son boulot. Il se rendait compte que tout marchait bien et qu'il ne servait à rien. Il s'est mis à emmerder Gérard qui a emmerdé Nouzaret et c'est parti en brioche. J'ai l'impression qu'on revit un peu ça à l'ASSE : il y a des problèmes d'égo, des problèmes de pouvoirs. Et Jean-Louis est parti. Quel gâchis ! Je ne sais pas vu le contexte si Ghislain va prendre la place de numéro un. Si c'est une solution externe qui émerge, j'espère en tout cas qu'ils prendront un entraîneur français. Il y en a beaucoup de libres, compétents, bien formés, je trouve qu'on ne leur fait pas assez confiance. Et quand c'est le cas, on ne leur déroule pas le tapis rouge auquel ont souvent droit les entraîneurs étrangers."

Le sélectionneur de l'EDF Espoirs vient de communiquer la liste des 23 bleuets qui disputeront l'Euro (16-30 juin).

Nos deux ex, habitués de cette sélection, ne sont pas logés à la même enseigne : Bamba est dans les 23, alors que Saint Max fait partie d'une liste de 11 réservistes.

Jérémie Janot, dont l'autobiographie "Sans filet" (éd. Marabout) sort aujourd'hui, déplore sur Radio Scoop de ne pas avoir eu la sortie qu'il méritait.

"Je suis un vrai Stéphanois. Je me plais ici. J'avais vu les déclarations de Selnaes qui disait qu'il n'y a rien à faire. Il dit ce qu'il pense, c'est tout à son honneur. Après, je ne connais pas la Norvège, c'est peut-être Las Vegas... Moi je me suis toujours plu ici. Et d'ailleurs, beaucoup d'autres joueurs sont revenus vivre à Saint-Étienne après leur carrière. Ilan, il est Brésilien, il vient d'une ville magnifique et pourtant, il habite dans le coin.

Tu rêves toujours d'une meilleure fin. J'aurais aimé terminer à Geoffroy-Guichard, devant ce public. J'ai vu qu'on avait offert des tableaux à Brison ou Clerc par exemple, je me dis que j'aurais pu en avoir un aussi. Je n'ai que 386 matchs en pro avec le club, mais on ne choisit pas sa fin. Ce n'est pas grave.

La remontée du club 2004 reste mon meilleur souvenir. On démarre la saison, on ne peut pas recruter, le club est à deux doigts d'une relégation administrative en National... Et on termine la saison champion. Tout démarre de là en fait. Et puis, le but de Bridonneau qui délivre Geoffroy-Guichard à la fin, c'est celui qui m'a fait le plus vibrer. Le stade tremblait.

Je ne serai pas à Auxerre la saison prochaine. J'ai deux ou trois pistes. J'ai envie de continuer avec les pros. Un jour, j'aimerais revenir à l'ASSE, j'ai les diplômes, les gens m'aiment bien. Je suis au top ici. J'ai adoré ma mission d'ambassadeur lors de l'Euro 2016. Aider ma ville à ce qu'elle s'améliore, j'aimerais beaucoup aussi. Il y a les JO qui se profilent. Mais je ne serai pas candidat à la mairie en 2020 !"