Défait par les Canaris il y a deux mois lors de sa dernière apparition en vert, Harold Moukoudi aura attendu son septième match avec Middlesbrough pour remporter son premier succès de l'année, sur le terrain de Charlton. Victorieux 1-0 lors de la 37e journée de Championship (L2 anglaise), Boro quitte la zone rouge. Selon la dernière édition du quotidien The Northen Echo, le joueur sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023 "devient de plus en plus influent chaque semaine et apporte une vraie plus-value à l'équipe depuis son arrivée."

Claude Puel a convoqué vingt-et-un joueurs pour affronter les Girondins de Bordeaux cet après-midi au stade Geoffroy-Guichard (15H00). De retour de blessure, Arnaud Nordin est présent. Écartés depuis quelques matchs, Sergi Palencia et Jean-Eudes Aholou sont également de la partie.

Le groupe : Jessy Moulin, Stefan Bajic, Étienne Green - William Saliba, Timothée Kolodziejczak, Miguel Trauco, Mathieu Debuchy, Yvann Maçon, Wesley Fofana, Sergi Palencia - Yann M'Vila, Ryad Boudebouz, Mahdi Camara, Assane Dioussé, Jean-Eudes Aholou - Loïs Diony, Franck Honorat, Denis Bouanga, Charles Abi, Maxence Rivera, Arnaud Nordin.

William Saliba s'est confié à Eurosport avant de défier les Girondins cet après-midi dans un Chaudron qui sera probablement moins rempli que jeudi.

"Je ne voulais pas louper l'occasion de jouer la finale de la Coupe. C'est une énorme fierté d'aller au Stade de France, surtout que pour moi ce sera peut-être la dernière. Maintenant, on va penser au championnat, mais il ne faut pas se faire avoir, penser à la victoire trop tôt : d'abord le championnat et, seulement après, la Coupe. Avec Wesley, on se connait depuis longtemps. Ce n'est pas d'hier qu'on joue ensemble. Même si en pro, c'est différent. Mais, à chaque match, on prend de l'expérience. Ca fait du bien de jouer ensemble, c'est plus facile quand on se connaît."

Crédit photo : L'Equipe

Dans un entretien accordé il y a trois jours à la radio girondine ARL et relayée par le site Girondins 4ever, l'actuel entraîneur des gardiens valenciennois Jérémie Janot a évoqué la rencontre de cet après-midi.

"Moi l’impression que j’ai à chaque fois avec Bordeaux, c’est que ça démarre bien, ça donne de gros espoirs et puis après tu as tout le temps une période de flottement. Bordeaux me fait penser un peu au Rennes des années précédentes. A un moment donné c’est la hype Bordeaux, et après tu as un coup de mou et le soufflé retombe. J’ai toujours aimé jouer là-bas. J’ai adoré, même si j’ai pris quelques trempes aussi.

Franchement les Sainté-Bordeaux, ce sont rarement des mauvais matches. Ce sont tout le temps de belles affiches. Je pense que ça peut être un match ouvert, parce que les équipes vont avoir besoin de points. Je vois bien Bordeaux essayer de tenter un coup. Ce n’est pas le Sainté-Bordeaux du mois d’avril où tu sais qu’il n’y a plus rien à jouer. Là pour les deux équipes, il y a quand même de l’enjeu. Un prono ? 3-1 pour les Verts."

S'il glisse un nouveau tacle aux numéros 6 et 21 des Verts, Jean-Michel Larqué rend hommage au public stéphanois dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.

"Saint-Étienne était tellement au fond du gouffre qu’on est monté dans les nuages avec cette victoire contre Rennes. Mais il faut vite revenir sur terre, parce que ce match contre Bordeaux est très important. Il l’est pour les deux équipes mais encore plus pour Saint-Étienne, qui doit sauver les meubles, et ce n’est pas gagné. Le maintien est loin d’être acquis. On avait entrevu de bonnes choses en seconde période contre Lyon, contre Rennes il y a des motifs d’espoirs. Des joueurs ont relevé l’équipe et, le paradoxe c’est que ce ne sont pas les cadres mais les jeunes comme Saliba ou Fofana. Mais on ne peut pas tout demander à des gamins de 20 ans.

Mathieu Debuchy a une réelle conscience professionnelle, il est irréprochable dans l’investissement. Les années pèsent dans les jambes mais il donne le meilleur. En revanche, les autres cadres, ou ceux qui se prétendent l’être, sont défaillants. Yann M’Vila a des exigences sur le nom de l’entraîneur, je rêve ! Le football est impitoyable. Il a un passé mais, aujourd’hui, c’est un joueur très moyen. Il cumule 0 but et 3 passes décisives en 2 ans à Saint-Étienne. Pour un milieu de terrain ? 8 passes sur 10 sont en arrière ou latérales. Et Romain Hamouma n’est qu’un intermittent du spectacle. Ils n’ont pas la tête sur les épaules.

Stéphane Ruffier a été écarté, son agent conteste sous le prétexte qu’on n’écarte pas une légende, mais les bras m’en tombent. Oui, Ruffier a été l’un des éléments moteurs ces dernières années. Mais il était moins bon et c’est normal que l’entraîneur aligne le gardien qu’il juge le meilleur. Il n’y a pas 36 attitudes à adopter. Il faut mouiller le maillot. En étant investie, cette équipe peut être au moins au milieu du tableau. Le public a peur, il n’imagine pas que cela puisse mal finir. C’est un public fabuleux, en or. Il est resté humble. Ça ne peut pas marcher avec une équipe de bourgeois. Si les joueurs retrouvent une attitude populaire, combative, ils seront pardonnés."

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy, seuls deux joueurs stéphanois restent sous la menace d'une suspension.

En conférence de presse, Claude Puel a discouru hier sur sa méthode.

"Je n’ai pas de méthode particulière. Je cherche avant tout le respect du club et du groupe, mes choix sont uniquement sportifs. Il ne faut me prêter aucun ressenti en dehors de ce cadre. Le club, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi. Nous sommes tous à son service et personne ne peut se placer au-dessus de l’institution. Une fois que tout le monde a compris ce principe, on peut travailler. Le cas de Kolo montre que personne ne doit se sentir écarté. Son travail à l’entraînement depuis plusieurs semaines et son investissement lui ont permis de revenir dans le groupe. Chacun a l’opportunité de revenir même si, à un moment, il n’a pas fait partie de mes choix sportifs. Le but victorieux contre Rennes peut donner beaucoup de confiance à Ryad mais au groupe aussi. Pour moi, personne n’est jamais écarté. Chacun a l’opportunité de montrer des choses."

Appelant son équipe à se mettre "en mode combat en championnat", l'entraîneur des Verts a décidé de réintégrer Sergi Palencia et Jean-Eudes Aholou dans le groupe qui recevra Bordeaux ce dimanche à 15h00. Mais Stéphane Ruffier est encore mis de côté. "Son retour dépendra de son comportement" a glissé le manager stéphanois.

Dimanche dernier, dans la banlieue, Sainté s'est incliné pour la 7e fois d'affilée à l'extérieur en L1. Comme le souligne le potoanute sam 42, c'est seulement la 5e fois de l'histoire que l'ASSE connaît une telle série hors de ses bases.

La première fois (1977-1978), les Verts avaient quand même réussi à finir à la 7e place. La deuxième fois (1983-1984), Sainté avait terminé 18e et fini en D2 suite à son barrage perdu contre le Racing Paris.

La troisième fois (1994-1995), l'ASSE avait encore fini antépénultième et aurait dû descendre si la montée de l'OM n'avait pas été invalidée. La dernière fois (1995-1996), les Verts ont perdu 8 fois de suite à l'extérieur et ont achevé la saison à l'avant-dernière place synonyme de relégation.

Lenny Montfort, auteur d'un très bon match (Photo : site officiel de l'ASSE)

Avant leur déplacement à St Maurice de Beynost (vilaine banlieue nord) pour affronter Ain Sud Foot, les U18 de Sylvain Gibert restaient sur quatre victoires lors de leurs cinq derniers matchs, mais ils se souvenaient sûrement que lors du match aller, ils avaient été lourdement battus sur le score de  5 à 1. Après un match serré et très disputé, ils ont dû s'incliner sur la plus petite des marges (1-0).

Ain Sud est fort bien entré dans le match, trouvant le poteau sur un corner dès la première minute de jeu. Les Verts subissaient la pression et cédaient au bout de dix minutes : l'avant-centre adverse prenait le meilleur sur la défense verte et se présentait face à Lenny Montfort qui repoussait son tir. Malheureusement, les défenseurs verts tergiversaient et dégageaient sur un adversaire qui n'en demandait pas autant pour glisser le ballon dans les filets stéphanois. (1-0, 10ème).
Après cette mauvaise entame, les Verts allaient réagir ce qui donnait un match rythmé, le ballon circulant d'un but à l'autre. Peu avant la demi-heure, ils auraient dû bénéficier d'un penalty dont l'évidence échappa à l'arbitre : Rossi Bozi, alerté par Mohamed Moueffek, résistait au retour d'un premier défenseur, pénétrait dans la surface de réparation et était accroché par un deuxième défenseur. Le referee ne sourcillait pas, sanctionnant même Rossi Bozi d'une faute. Ce premier acte très rythmé, mais sans grosses occasions, se terminait donc sur ce score de 1 à 0 en faveur des locaux.
La deuxième mi-temps débutait par une grosse alerte pour les Verts : sur un corner en leur faveur, ils voyaient Ain Sud dérouler une rapide contre-attaque qui butait sur un superbe Lenny Montfort, lequel permettait aux Stéphanois de rester dans le match, des Stéphanois qui, désormais, avaient la maîtrise du match, récupérant le ballon beaucoup plus haut, privant Ain Sud de ce même ballon. A ce contenu abouti, il ne manquait que les occasions de but, faute à un pied adverse ou à une dernière passe mal ajustée. Yassimi Moyo se démenait sur son côté adressant des centres dangereux qui n'aboutissaient cependant pas. A force de pousser, les Verts allaient se voir accorder un penalty assez généreux à la 75ème minute pour une faute sur Kylian Watel : Mohamed Moueffek le tirait mais le gardien adverse effectuait un double arrêt qui privait les Verts de l'égalisation. Les Stéphanois jetaient leurs dernières forces dans la bataille, dominaient cette fin de rencontre, s'exposant aux contres adverses, mais sans être vraiment inquiétés. Ils s'inclinaient donc sans avoir démérité.

La composition : Montfort - Zarzour, Bouyadel, Alpha N'Gongar, Moyo - Ali Diadie, Watel, Moueffek (Merat, 85ème) - Monteiro (Gonnet, 65ème), Bozi, Merat (Monteiro, 80ème)            

La réaction de Sylvain Gibert : "On savait que le match serait compliqué car Ain Sud, qui nous avait battus 5-1 à l'aller, est une équipe bien en place, bien organisée, très athlétique défensivement, et qui se projette vite vers l'avant dès la récupération du ballon. Notre entame a été très timide contrairement à notre adversaire qui a mis beaucoup d'intensité, d'engagement et a rapidement ouvert le score. Après le premier quart d'heure difficile, les joueurs ont bien réagi, et cela a donné un match très rythmé et intense. Nous nous sommes mis à remporter les duels, mais la mi-temps a été atteinte sur cet avantage des locaux. Nous avons dominé la deuxième mi-temps sans réussir toutefois à l'emporter. Je suis déçu pour les joueurs qui ont beaucoup donné, qui ont été très solidaires, mais qui n'ont pas été récompensés." 

D'un extérieur du droit poteau rentrant à la 79e minute, Allan Saint-Maximin a marqué l'unique but de la victoire des Magpies contre les Saints à Southampton lors de la 29e journée de Premier League.

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 21e journée de N2 en direct sur notre forum grâce au potonaute gissiou, envoyé spécial à L'Etrat : la réserve stéphanoise a concédé sa 11e défaite de la saison et reste donc avant-dernière.

Dominés, les visiteurs ont ouvert le score sur coup franc à la 25e minute avant de se jouer de la charnière centrale stéphanoise pour faire le break dès la demi-heure de jeu. Sous les yeux de Claude Puel, Jacky Bonnevay et Fabrice Grange, Lamine Ghezali a réduit le score à la 92e. On aura noté la première titularisation d'Abdul Amass Maïga (photo), le petit frère d'Habib.

La compo : Vermot - Durivaux, Leleux, Tshibuabua, Llort - Maïga (Porsan-Clémenté, 67'), Moueffek, Benkhedim (Sanchez, 89') - Edmilson (Hérelle, 84'), Ghezali, Tormin.

Sans concession mais avec fair-play, le gardien Edouard Mendy revient aujourd'hui dans l'édition rennaise du quotidien Ouest-France sur la logique qualification des Verts en finale de Coupe de France. Extraits.

"Le scénario fait vraiment mal à la tête, c'est le même que Saint-Etienne avait vécu contre nous en championnat. C'es difficile de perdre comme ça, ça fait mal mais il n'y a rien à dire, Sainté mérite sa qualification. On n'a pas fait le match qu'on devait faire pour aller au Stade de France. Et quand vous jouez une compétition comme ça, ça ne pardonne pas, vous êtes punis direct.

Il a manqué beaucoup de choses pour qu'on puisse rivaliser avec une équipe de Saint-Etienne qui a joué son va-tout, qui a été bonne dans tout ce qu'elle a entrepris. Nous, on n'a pas été dans le bon pressing, les Verts ont trop facilement ressorti le ballon. On n'a pas été en équipe, on n'a pas été un bloc compact, ce qui fait qu'ils ont trouvé beaucoup de connexions.

On s'est créé trop peu d'occasions pour les mettre en danger. De derrière, on n'a pas senti que c'était un match couperet. On a plutôt senti que Saint-Etienne avait le couteau sous la gorge et jouait l'idée que soit ça passe, soit ça casse. On sait ce qu'on aurait dû faire mais on n'a que nos yeux pour pleurer. Il aurait fallu qu'on mette beaucoup plus d'ingrédients, on ne les a pas fait douter."

Avant-derniers à trois points du premier non relégable (Chamalières), les réservistes stéphanois reçoivent ce samedi à 18h00 Saint-Pryvé Saint-Hilaire, équipe du ventre mou (7e à 18 points du FC Sète de Thibault Balp). Avant ce match de la 21e journée de N2, Razik Nedder s'est brièvement confié au Progrès. 

"On connaît cette équipe qui est solide dans cette poule. Elle a huit points d’avance sur la zone de relégation et n’a que peu d’objectifs pour cette fin de saison. Dans notre position, il faut prendre des points. On devra faire attention à leur attaque qui pèse sur les défenses et court beaucoup. Nous devrons répondre collectivement. Derrière, ils ont une défense à cinq bien maîtrisée, ce sera à nous de trouver les espaces. Cela ne passe pas forcément dans le dos de leurs latéraux mais par le jeu combiné, savoir se placer entre les lignes."

Dans la dernière édition du Progrès, Jessy Moulin savoure la qualification des Verts en finale de Coupe de France.

"Notre mot d’ordre était vraiment de ne pas être dans la réaction mais dans l’action et de vraiment se rassurer par l’agressivité. C’est incroyable, c’est beau. Plein de choses me traversent l’esprit : toutes ces années de travail, je me dis que ça a servi à quelque chose. Je ne regrette rien. Je pense à ma famille à mon travail, à ce que le football nous apporte au quotidien. Personnellement, c’était chargé en émotion dans mon petit coin."

Dans la Pravda de ce samedi, Ryad Boudebouz revient sur son but victorieux contre Rennes. Extraits.

"J'ai fêté mon but en me collant les mains contre les oreilles, c'était réfléchi. Je voulais montrer que ce serait bien que toutes les critiques s'arrêtent. Ce qui me dérange le plus dans le milieu du football, c'est que n'importe qui peut faire croire n'importe quoi à tout le monde. Surtout depuis l'émergence des réseaux sociaux. Quand j'entends que je suis un mec qui ne veut pas travailler, que je ne suis là que pour l'argent, c'est normal que je sois contrarié et énervé, non ? Je fonctionne à l'affect, c'est d'ailleurs souvent le cas des joueurs à mon poste. Pour être performant, j'ai besoin d'évoluer dans un environnement où je me sens aimé. Je ne l'ai pas décidé. Je suis ce genre de joueur. C'est naturel. Je ne demande pas des câlins. Juste de m'encourager et de ne pas me siffler.

On peut critiquer la performance. Pas en dehors du terrain, sans savoir ce qui se passe. C'est pour ça que j'ai pleuré, dans le vestiaire. Cela ne m'était jamais arrivé de pleurer pour du football. Je n'aime pas montrer mes émotions. Mais là, tout est sorti d'un coup. J'ai accumulé tellement de frustration après avoir été sifflé pendant presque toute la saison, que ce but, c'est une délivrance, un soulagement, le plus important de ma carrière. Quand ils m'ont vu pleurer, tous mes équipiers sont venus me voir, dans le vestiaire. Ils étaient tous contents pour moi, même ceux avec lesquels je n'ai pas spécialement d'affinités. C'est dans ce moment-là que l'on voit qu'on est une vraie équipe.

Je ne peux imaginer une descente des Verts en L2. J'ai joué beaucoup de fois le maintien, à Sochaux, à Bastia et lors de ma première année à Montpellier. Je ne suis jamais descendu. Saint-Étienne est un club historique de Ligue 1 et il doit y rester. Pour y parvenir, on doit tous rester solidaires, nous, joueurs, comme les supporters. La victoire de jeudi doit  provoquer un déclic, pour nous permettre de battre Bordeaux dimanche, enclencher une série et prendre le plus de points possible. L'idéal, ce serait d'assurer le maintien avant la finale. La finale est encore loin et, avec notre public, si tu te reposes un match, tu te fais bouger. C'est le bon côté des choses."

Avant-dernier de L1, Amiens est revenu provisoirement à six points des Verts après avoir arraché le nul au Vélodrome à la 95e minute ce soir en match d'ouverture de la 28e journée de L1. Auteur de son 12e but de la saison (le 9e en championnat), Dimitri Payet avait pourtant inscrit le but du break à la 57e minute.

D'une frappe lointaine du droit, le numéro 7 du Puy Kamel Chergui a marqué ce soir dès la 5e minute l'unique but de la victoire de son équipe sur le terrain de Moustapha Bayal Sall et Nathan Dekoke, titularisés dans la défense de Lyon Duchère. Grâce à son 7e pion de la saison, l'ancien capitaine de la réserve stéphanoise permet aux Ponots de rester dans la course au maintien en National 1.

Avec son langage imagé, l'humoriste stéphanois Jason Chicandier évoque sur le site de So Foot la finale de Coupe de France entre Sainté et le QSG. Extraits.

"J’aimerai toujours le football parce que j’ai la chance de pouvoir le célébrer à travers les yeux de mes potes. Mon meilleur ami, qui s'appelle Sylvain, est ce qu'on appelle le vrai fervent supporter des Verts depuis ses trois ans. Et j’adore quand il me dit : « Être supporter de Saint-Étienne, c’est signer pour tout le lot de souffrances qui va avec. » Même si perso je ne suis pas à fond sur la chose, je trouve ça beau. Quand je le vois chialer, j’arrive à saisir toute la noblesse de ce sport. C’est pour ça que, quand on gagne contre Rennes hier, même si certains bouderont leur plaisir sur la Coupe de France en appelant ça un lot de consolation, moi je vois uniquement l’importance que ça prend dans le cœur des vrais supporters stéphanois. Et même si c’est contre le PSG et qu’on va se prendre une tannée, on s’en fout : on y est, on marque l'histoire.

La finale contre le rouleau compresseur parisien ? C'est comme si t’arrivais devant une star du porno et que t'avais un micropénis... On ne part pas gagnant ! Mais c’est la beauté du jeu. Comme dans Rocky, quand il affronte Creed et qu’il se prend une tannasse, mais sa tannasse, elle est belle. Donc si on gagne, ce sera tellement inespéré qu’on jubilera du scénario David contre Goliath. Mais si on perd, ce qui m’intéresse, c’est comment on perd. En prenant la branlée dans les dix premières minutes sans réussir à tenir la balle ? Moi, ce que j’aime dans la vie, c’est le panache, et j’attends de belles surprises de la part des Verts.

Les scènes de liesse à la fin du match contre Rennes ? En plein syndrome coronavirus, je ne sais pas si c’était le top niveau sanitaire, mais en tout cas ça m’a fait du bien de voir une telle exaltation. Sainté, c’est vraiment ma ville, je connais toutes les larmes, la souffrance, et je connais toute la poésie que le foot peut apporter. Et voir des images un peu sympas de la ville, qui ne soit pas des photos de zones sinistrées ou moches, c’est magnifique. Il y a un truc qui transcende l’actu, je ne suis pas médecin, donc je ne raisonne pas avec cette casquette-là, mais quand je vois des images de joueur qui pleurent de joie et qui s’embrassent, je trouve ça presque poétique."

Sud Ouest a fait le point aujourd'hui sur l'infirmerie bordelaise et confirmé que les Girondins se prenaient pour les Verts :

Pablo a terminé sa saison. Edson Mexer et Vukasin Jovanovic postulent à la place à côté de Laurent Koscielny.
Jimmy Briand n’est pas encore rétabli. Nicolas de Préville, qui occupe l’axe de l’attaque depuis deux matches, s’est blessé mercredi en fin d’entraînement et pourrait manquer le match dimanche a annoncé Paulo Sousa, comme Toma Basic, touché dimanche en fin de match.
Le coach bordelais incrimine la pelouse du Haillan : "Nicolas n’est pas le premier. Le président et Eduardo (Macia, directeur du football) connaissent le problème lié au terrain d’entraînement. On attend pour le résoudre ou avoir différentes options nous donnant la possibilité de faire de bons entraînements. Les joueurs font de très gros efforts pour ne pas être blessés, car sur chaque action on peut avoir des blessures."

Briand (7 buts) et De Preville (6 buts) sont avec le coréen Hwang (6 buts) et le nigérian Maja (5 buts) les attaquants bordelais les plus prolifiques d'une équipe qui a marqué 11 buts de plus que nous et en a encaissé 11 de moins...

Le 25 avril prochain, les Verts défieront le QSG à l'occasion de leur 11ème finale de Coupe de France.

Sur les 10 premières, ils se sont imposés 6 fois (1962, 1968, 1970, 1974, 1975, 1977) pour 4 défaites (1941, 1960, 1981, 1982).

On notera que nos 6 victoires furent consécutives et que les Verts restent sur deux défaites consécutives contre Bastia (1-2) et le PSG (2-2, défaite aux pénal).

La Ligue qu'on adule (sic) a programmé le match des Verts de la 31ème journée à un horaire inhabituel ! En effet l'équipe de Claude Puel affrontera le Téfécé le samedi 4 avril à 19H15 au Stadium de Toulouse.

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le capitaine rennais Damien Da Silva commente la défaite de son équipe à Geoffroy-Guichard.

"La déception est très forte parce qu'on sait ce qu'on rate. On était aux portes d'une finale. On l'a vécu l'année dernière, on voulait vraiment la revivre cette année. On est très déçus. Après, il a manqué beaucoup de choses pour y parvenir. On n'a pas joué ce match comme une vraie demi-finale. On n'a pas eu le supplément d'âme dont on avait besoin pour l'emporter. On est à l'extérieur, à Saint-Etienne, et si on ne fait pas plus, c'est évident que ça allait être compliqué de gagner. Sainté a fait son match, nous on aurait dû faire beaucoup plus. On s'en veut beaucoup. On pensait faire la différence en deuxième mi-temps, en s'appuyant sur notre mentalité, notre état d'esprit. On finit souvent bien les matches, en étant frais. Mais cette fois ça n'a pas tourné dans le bon sens. On a fait un peu moins d'efforts sur la fin et on le paie cash."

 

En conférence de presse, l'entraîneur rennais Julien Stephan a reconnu la supériorité des Stéphanois hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Prendre ce but à la dernière seconde, le scénario est cruel. On n’a pas fait le match qu’on avait imaginé. Que cette équipe de Saint-Etienne a certainement davantage mérité sa qualification que nous ce soir. On aurait préféré le perdre dans d’autres conditions et d’autres circonstances. J’ai senti mon équipe un petit peu inhibée par l’enjeu, on ne s’est pas lâchés comme j’aurais pu l’imaginer, notamment dans le domaine offensif, où on a l’habitude de créer davatange de choses, de créer plus de mouvements. D’amener aussi davantage de centres et de danger dans la surface adverse, ce qu’on n’a pas été en capacité de faire. On avait imaginé que Saint-Etienne ferait ce type de rencontre. On n’a pas créé les conditions dès l’entame de match pour pouvoir attaquer comme on voulait.

Après, au bout d’un quart d’heure-vingt minutes, on a été un peu mieux dans la tenue du ballon, on a ouvert le score sur penalty. On a une grosse situation sur coup de pied arrêté deux minutes avant leur égalisation, ça aurait pu changer beaucoup de choses, le cours du match. Ils reviennent sur un deuxième ballon, consécutif à un coup de pied arrêté. On ne peut pas non plus reconnaître que l’égalisation n’est pas imméritée. On sort de cette manière-là, c’est cruel, décevant. C’est une grande déception, à quelques minutes d’une prolongation, à une marche du Stade de France de nouveau. On sait à quel point c’est rare de pouvoir jouer des matches comme ça dans une carrière donc c’est une grande déception pour tout le monde, tout le groupe, tout le club."

Crédit photo : Ouest-France, Philippe Renault

Comme le rapporte Le Progrès, Denis Bouanga a livré sa réaction en zone mixte de Geoffroy-Guichard à l'issue de la qualification des Verts pour la finale de la Coupe de France.

"On va en finale, c’est ce qu’on voulait, c’est magnifique, indescriptible. Il y en a qui pleuraient de joie. On ne va peut-être pas le revivre dans notre vie. Ça nous libère pour la suite. Ça nous donne du punch. La chance a enfin tourné. Depuis Lyon à l’aller, ça ne nous était pas arrivé de marquer en toute fin de match. Je suis aussi content pour Ryad. C’est comme si j’avais marqué. Il a pleuré de joie. C’est un rêve de gosse cette finale. Si on joue comme ça, on va s’en sortir, surtout avec l’aide de nos supporters. Ça prouve l’état d’esprit qu’il y a dans le groupe."

Crédit photo : AFP

Au micro de France Football, Wesley Fofana a évoqué la finale de Coupe de France programmée le 25 avril prochain.

"On a vécu une soirée incroyable. On avait à coeur de se qualifier pour aller au Stade de France. On l'a fait et on a vu qu'après le Chaudron a explosé. On savoure. On n'a pas douté malgré l'ouverture du score rennaise. On était tous confiants. On s'était dit qu'il fallait rester déterminé quoi qu'il arrive. On savait que nos supporters allaient bien nous pousser. On a oublié le championnat, on s'est concentré sur la Coupe de France. Il y avait une qualification à aller chercher, on l'a fait. Maintenant on savoure. J'étais déjà allé au Stade de France l'année dernière en Gambardella, je vais y retourner pour la Coupe de France. Je commence à être abonné, j'espère que ça va continuer. J'espère que vais gagner la Coupe comme l'année dernière. Ce serait bien pour le club et pour nous qui vivons une saison difficile. Le PSG ne me fait pas peur, j'ai peur de personne."

Crédit photo : AFP

Auteur du but victorieux des Verts contre Rennes, Ryad Boudebouz s'est confié à la Pravda à l'issue de cette demi-finale de Coupe de France.

"Quand on souffre autant ensemble, gagner comme ça, c'est une délivrance. Sur le but, je ne me pose pas de question, c'est la fin. Je la tente, ça entre et tant mieux pour moi. Tout le monde sait que j'ai fait face à beaucoup de critiques cette saison. Répondre sur le terrain, c'est tout ce que je voulais. J'espère que ça va continuer. Je travaille tous les jours, même si certains n'en ont pas l'impression. Je travaille dur. Ce but fait du bien à tout un club, à tout un peuple et aussi à moi.

Je suis très ému parce que depuis le début de saison, on ramasse. Personnellement, j'en ai pris dans la gueule. Quand tu mets ce but-là, ça te soulage, ça fait du bien. On ne va pas se mentir. C'est vrai que depuis le début, ça a été compliqué. J'espère tirer tout le positif de ce match-là, que ce soit collectivement et personnellement pour pouvoir encore progresser et totalement me libérer sur le terrain.

Les moments de partage avec les supporters après mon but, c'est exceptionnel. Ce sont des moments inoubliables dans une carrière. Je suis content de le vivre ici. C'est toujours quand les histoires commencent difficilement qu'après, ça va mieux. Aujourd'hui, je suis à 100 %. J'ai envie de me battre pour ce club. J'espère que ça va aller. Il faut déjà se maintenir. Après on verra. Quoi qu'il arrive, je suis ici, je suis bien et j'ai envie de me battre pour réussir. C'est un club qui mérite d'être en haut de tableau. J'espère qu'on réussira à se relever."

Sorti sur blessure à la 39e minute lors de la demi-finale de Coupe de France remportée contre Rennes, Yohan Cabaye a livré ses impressions au micro d'Eurosport 2.

"Avec la saison assez délicate qu’on est en train de vivre en championnat, c’est fort de vivre des moments comme ça et de pouvoir communier avec notre public. Il faut profiter, savourer, c’est pour ça qu’on joue au foot. On est vraiment très heureux. J’ai dû céder ma place avant la mi-temps car je me suis fait un peu mal à l’adducteur mais je pense que je serai remis pour la finale du 25 avril. Rennes a ouvert le score contre le cours du jeu, il y avait de la frustration mais aussi beaucoup de calme, c’était important de le garder. On savait qu’on allait avoir d’autres opportunités. On est resté concentré, déterminé.

Tout le monde était concerné. Malgré les résultats un peu décevants en championnat, tout le monde est soudé. Saint-Etienne, ça reste un club particulier en France, les critiques qu’on a subies sont justifiées car on s’attendait tous à avoir de meilleurs résultats. Le scénario de ce soir est remarquable, on marque à la toute fin. C’est Ryad qui nous libère alors que malheureusement il est toujours un peu pris en grippe par le public ici. On ne pouvait pas rêver meilleur scénario pour se qualifier. Jouer une finale de Coupe de France, c’est quelque chose de spécial dans une carrière."

Sur le plateau d'Eurosport 2, Claude Puel a livré sa réaction à l'issue de la demi-finale de Coupe de France remportée contre Rennes.

"On s’est lâché d’entrée, ça fait du bien. On a effectué un gros pressing. On a fait tout le contraire de notre dernier match à Lyon. On a tiré les leçons de ce derby et ça a porté ses fruits. On a mis pas mal de fluidité alors qu’on n’était pas mal sous pression. On a joué ensemble avec un super état d’esprit. C’est magnifique pour les joueurs, ils sont récompensés. Ils auraient dû l’être bien avant dans ce match. On fait un gros match, je trouve que c’est complètement immérité de concéder l’ouverture du score sur ce penalty. On aurait dû faire la différence avant. On avait une grosse envie, on a matérialisé ça sur le terrain. Il y avait des critiques, c’est tout à fait normal vu la situation où on est. Il fallait apporter la réponse sur le terrain. On l’a fait de fort belle manière.

On a été énorme sur le plan mental. On domine, on ne marque pas, ils font une première incursion, on perd 1-0 mais on ne perd pas le fil. C’est très fort. J’espère que le groupe va s’étoffer en cette fin de saison car on n’a pas été épargné par les blessures cette saison. On signe de suite pour récupérer toutes nos forces vives. Il faudra faire attention à leur retour, ne pas le précipiter, ne pas les reperdre. Il y aura de la gestion à faire en termes de temps de jeu. Mais avant de penser à la finale, on a un match dans deux jours et demi contre Bordeaux. Il faut y penser, ça va être costaud.

On s’est servi du match à Lyon, où était passé à travers en première mi-temps. On avait fait une bonne deuxième mi-temps, on avait eu des occasions pour revenir et égaliser. On a montré ce qu’on pouvait faire et ce que l’on devait faire. On a réussi contre Rennes à faire l’entame et la première mi-temps comme on le voulait. Cette victoire fait du bien car on a des gros matches à jouer en championnat, il faut prendre des points. On peut se projeter au 25 avril, ça va alimenter tout le groupe, c’est du positif. Moi je suis déjà tourné vers le match contre Bordeaux car l’important c’est de redresser la situation en championnat. Je laisse les joueurs profiter ce soir et demain on va remettre le couvert car le plus important reste le championnat. Il faut prendre des points et jouer avec moins de pression."

Renversants, les Verts se sont qualifiés pour la finale de Coupe de France ce soir à Geoffroy-Guichard aux dépens du tenant du titre.

Contre le cours du jeu, Rennes a ouvert le score à la 33e sur un penalty concédé par William Saliba et transformé par Mbaye Niang.

Mais Timothée Kolodziejczak a égalisé dix minutes plus tard de la tête sur un centre de Loïs Diony.

Sur un ballon de William Saliba contrôlé par Denis Bouanga, Ryad Boudebouz a inscrit le but victorieux à la 94e d'une frappe du gauche imparable au ras du poteau.

38 ans après, Sainté affrontera le QSG en finale de Coupe de France le samedi 25 avril.

Le compte rendu de l'entraînement du jour des Girondins n'est pas sans nous rappeler nos vertes chroniques. Ainsi Sud Ouest nous apprend que l'ex-vilain Jimmy Briand blessé avant le déplacement à Paris n'a pas encore repris le travail collectif. L'attaquant est resté en salle.
Par ailleurs, suite à la grave blessure du défenseur central Pablo, Jovanovic et Mexer se sont partagés le temps à côté de Koscielny durant la séance du jour.
Enfin le quotidien évoque deux alertes pendant l’entraînement : Youssef Aït Bennasser, victime d’un coup, s’est relevé sans problème et a continué. En revanche, Nicolas de Préville est longuement resté au sol en fin de séance et est rentré aux vestiaires en boitant.
Si Briand et De Preville pouvaient rater le déplacement dans le Chaudron, à défaut de gagner, ça débarrasserait !