Sans surprise, Ludogorets a remporté le week-end dernier son 9e titre consécutif de champion de Bulgarie. Ravi d'avoir gagné ainsi le premier trophée de sa carrière, Jorginho (24 ans) a marqué hier le 5e but de l'écrasante victoire (6-1) de son équipe contre le Lokomotiv Plovdiv. L'ancien attaquant stéphanois a claqué 7 pions cette saison en 28 matches toutes compétitions confondues.

 

Ayant achevé ce week-end sa carrière de joueur, Gelson Fernandes a accordé une longue et intéressante interview au quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung. Extraits.

"Je n'ai jamais été aussi détendu de ma vie. J'étais toujours sous pression. J'ai été dès le début un joueur très professionnel, mon style de jeu demande de la force et de la concentration. Je me suis également beaucoup investi pour mes coéquipiers. Maintenant je sens que ça suffit. J'aurai joué dans dix clubs, ce n'était pas prévu mais je suis content de ma carrière. J'ai connu différentes cultures, je parle sept langues.

A Saint-Etienne, au bout de six mois, le club a eu des problèmes financiers. J'avais un salaire élevé et j'ai été prêté à Leicester, au Chievo Vérone et à l'Udinese. Ensuite je n'ai pas eu de chance car je suis arrivé au Sporting Portugal au moment de la pire crise sportive du club. Quand nous perdions, nous devions parfois attendre jusqu'à minuit pour récupérer nos voitures à Lisbonne à cause des supporters en colère.

J'ai quitté Sion à 18 ans et j'ai toujours les mêmes amis là-bas. Mais je n'ai guère noué d'autres amitiés pendant ma carrière. J'étais souvent en déplacement, que ce soit en club ou avec la Nati. Quand j'étais à la maison, je devais me détendre. J'ai raté tant d'anniversaires et de mariages... Bien sûr, nous gagnons beaucoup d'argent, mais les relations en souffrent. Ma mère vit dans le Valais, je l'ai rarement vue depuis 13 ou 14 ans. Elle est heureuse que je revienne. Ma plus grande crainte a toujours été que quelque chose lui arrive quand je ne suis pas là.

Il y a des joueurs suisses qui ont joué au FC Bâle pendant que j'étais à l'étranger, ils n'ont pas connu les plus grandes championnats. Mais ils pouvaient voir leur famille. C'est aussi beau. Je pense aujourd'hui que trois ans à l'étranger, c'est suffisant. Ma maison est dans le Valais mais aussi au Cap-Vert. J'ai véçu cinq ans dans cet archipel, j'y ai puisé de la force et de la positivité. Les gens là-bas sont pauvres. J'avais l'ambition de les aider. Je n'étais jamais sur le terrain juste pour moi. Cette pensée m'a accompagné tout au long de ma carrière.

En 16 ans de carrière, j'ai pu mesuré que le foot a changé. Il est beaucoup plus rapide qu'avant. Et les réseaux sociaux mettent encore plus de pression sur les joueurs. Tout ce que tu fais peut se retrouver sur internet, tu es constamment exposé. Ce n'est pas gentil. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens sont si critiques envers les footballeurs. Comment ils rabaissent les joueurs. C'est difficile à supporter. Cela a empiré avec les réseaux sociaux. Quels commentaires on peut y lire, c'est incroyable. Une fois j'ai pris un carton rouge après 30 secondes. J'ai lu "va te suicider"...

Il y a par ailleurs dans le monde du foot des choses opaques. Quand j'ai été prêté à l'Udinese, il était convenu dans mon contrat que le club devait m'acheter si je jouais un certain nombre de matchs. Mais seulement si je jouais avant la 60e minute. On me faisait entrer en jeu à la 62e, 63e minute... J'ai aussi été victime d'insultes racistes. Lors d'un match avec Sion, un adversaire m'a traité de  "putain de noir". Et à Vérone, ma voiture a été détruite, on m'a dit "rentre chez toi, nègre de merde". J'ai dû faire rentrer ma femme dans le Valais.

Le football m'a appris la patience. Tout arrive à temps. Il ne faut pas stresser et ne pas être trop euphorique. J'ai eu le temps d'étudier pendant ma carrière. Il y a des clubs qui disent que les footballeurs qui étudient ne sont pas concentrés sur le terrain. Moi n'ai jamais été aussi fort que lorsque j'étudiais. Ma journée était structurée: petit déjeuner, entraînement, soins. J'étais à la maison à 14 heures et j'étudiais jusqu'au soir. Cette discipline m'a beaucoup aidé.

Si demain je suis amené à travailler dans un bureau de 9h00 à 17h00, je n'aurai pas peur. Je passe des diplômes de manager, j'aimerais travailler dans le management, dans un club ou dans des instances. Beaucoup me verraient bien directeur des équipes nationales mais j'ai le temps. J'ai déjà eu deux offres de l'étranger en tant que directeur sportif. Mais je n'ai pas donné suite, notamment car je pense à mes filles. On n'a qu'une seule enfance. Je ne veux pas manquer la leur. Elles ont besoin de leur père."

Le site Score Nigéria confirme aujourd'hui que l'attaquant nigérian de Courtrai (L1 belge) Terem Moffi intéresse Saint-Etienne, Galatasaray et Anderlecht - comme l'avait révélé le quotidien flamand Het Laaste Nieuws le 2 juin dernier - mais aussi Rennes, Reims et les Glasgow Rangers.

Cet avant-centre gaucher mais pas gauche a claqué 4 pions en 7 matches de L1 belge depuis qu'il a rejoint le Plat Pays en début d'année en provenance du club lituanien de Riteriai, où il a évolué au côté de l'ancien flop stéphanois Dovydas Virksas.

"Quand on lui a demandé dans quel championnat majeur il souhaiterait évoluer après son passage en Belgique, il a répondu : la Ligue 1 ou la Liga. Son père, Leo Moffi, qui a été de nombreuses saisons joueur professionnel au Nigéria, a confié aussi à Score Nigeria qu'il souhaitait voir son fils rejoindre l'Espagne ou la France. Courtrai a fait savoir qu'il était prêt à lâcher son joueur en cas d'offre folle."

Jérémie Janot, qui a récemment prolongé son contrat avec le VAFC, n'a pas eu le moindre contact avec l'ASSE pour succéder à Fabrice Grange selon But ! Saint-Etienne. "André Biancarelli est aujourd’hui le favori pour le poste" a ajouté hier l'hebdomadaire. Manu Lonjon a confirmé ce matin cette info sur son compte twitter.

Né à Avignon et âgé de 50 ans, cet ancien portier a joué une petite soixantaine de matches lors de ses 15 ans en pro (à Bastia, Metz et Monaco). Au chômage depuis deux ans, il a déjà occupé les fonctions d'entraîneur des gardiens à Monaco (de 2006 à 2009), Tours (de 2009 à 2015) et à Toulouse (de 2015 à 2018).

André Biancarelli a été titularisé deux fois par Claude Puel lors de la dernière saison monégasque (2000-2001) de l'actuel entraîneur des Verts. Sur le Rocher, il a donc également entraîné Stéphane Ruffier trois saisons avant de devoir quitter la Principauté suite à l'arrivée de Guy Lacombe.

Elie Baup, Didier Tholot, Pascal Feindouno et Benoît Trémoulinas ont adhéré au mouvement #NousLesGirondins lancé par les Ultramarines. A l'initiative de ce groupe ultra, près de 3 000 personnes se sont rassemblées hier à Bordeaux pour exiger le respect des "valeurs historiques du club" et le départ du président. 

"Frédéric Longuépée veut gérer le club sans tenir compte de son histoire et de ce qu’elle représente. Cette dérive est générale. On a reçu des soutiens de Saint-Etienne, Bilbao ou Munich. Après les élections on rencontrera le maire, quel qu’il soit, pour qu’il pèse de tout son poids et obtienne les départs qu’on demande" déclare dans Sud-Ouest Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines.

 

"L'absence de Kolodziejczak au Stade de France pour cause de suspension sera préjudiciable. Elle le sera d’autant plus si Arsenal refuse de faire une fleur à l’ASSE pour Saliba. Les deux clubs sont en discussions pour une courte prolongation mais il faut faire vite. Il ne reste, en effet, plus que trois jours avant le 30 juin, date officielle de la fin du prêt" souligne Le Progrès du jour. "En cas de refus des Gunners, les Verts se retrouveraient avec seulement deux défenseurs centraux : Fofana auquel le PSG ne réussit pas trop et Perrin, pigiste de luxe. Dans ce contexte, Moukoudi aurait pu être utile mais il ne reviendra pas dans la Loire avant, au mieux, le 23 juillet. La veille, le 22, il doit livrer un dernier match à Sheffield avec Middlesbrough."

Forfait car malade il y a huit jours contre Swansea, le défenseur camerounais n'a pas été titularisé par son nouvel entraîneur Neil Warnock hier sur le terrain de Stoke City. L'ancien Havrais n'est même pas entré en jeu lors de la précieuse victoire de Boro (2-0) qui n'est plus relégable.

On espère qu'Arsenal sera aussi conciliant avec Sainté que Porto avec les Youngs Boys de Berne. Comme Saidy Janko, Wilo a un titre à aller chercher cette fin de saison !

 

Comme le rapporte la Pravda, Dimitri Payet (33 ans) a prolongé hier son contrat avec l'OM jusqu'en 2024 en consentant des efforts financiers.

"Dimitri Payet souhaitait terminer sa carrière ici et y poursuivre ensuite un projet de reconversion. Il m'a annoncé vouloir être marseillais à vie" a déclaré son président Jacques-Henri Eyraud. C'est d'ailleurs avec ces mots, en forme de slogan, que le maillot de l'OM a été floqué avant d'être exhibé par le Réunionnais pour les photographes.

Payet a consenti une baisse de salaire de 50 % pour la saison à venir et de 30 % pour la suivante alors qu'il émarge à 500 000 euros brut mensuels environ. Il va donc abandonner environ 4,8 M€ sur cette période. Pour les saisons 2022-2023 et 2023-2024, il s'est accordé sur une baisse de son salaire de base comprise entre 40 et 60 % en sachant que son président a rappelé "qu'une grande partie de sa rémunération dépendra de s'il est titulaire ou pas."

Payet a même veillé à négocier une reconversion dans son contrat qui a été inscrite noir sur blanc. Et elle ne devrait pas être symbolique. Le Réunionnais n'entend pas franchement prendre en main l'école de foot mais, même si rien n'est défini, il s'imagine, à terme, à un poste de direction, peut-être au recrutement. Payet veut s'inscrire dans le paysage marseillais pour longtemps."

Le but qu'il a inscrit le 6 février dernier dans le Chaudron a été élu plus beau but de la saison de Ligue 1 par les lecteurs du quotidien sportif mais qu'importe. L'ancien numéro 7 des Verts restera avant tout et à vie le buteur du mythique centième derby.

Bernard Caïazzo appelle de ses voeux une réforme de la gouvernance du football français, comme l'attestent ces extraits d'un article publié aujourd'hui dans Les Echos.

"Miné pas les désaccords, souvent inaudible et rongé par les lenteurs administratives, le football professionnel français sort de la crise du coronavirus chargé de questionnements et convaincu qu'une refonte de sa gouvernance est urgente. Des projets de réforme émergent, suscitant espoirs mais aussi inquiétudes. La gouvernance devait être le maître mot de l'année 2020 dans les instances du football, avec une réforme espérée d'ici au renouvellement des dirigeants de la Ligue, a priori prévu en novembre.

Mais la pandémie a bouleversé le calendrier, attisé les egos et ravivé les luttes de pouvoir, entre passes d'armes sur l'arrêt de la saison et recours devant les tribunaux. Elle a surtout rendu criantes certaines failles. "Vous avez 40 patrons, des intérêts différents et un système de communication où chacun donne son avis. Ce qu'on a vécu ces derniers temps a montré ces dysfonctionnements. On a eu là le paroxysme de tout ce qu'on n'aurait pas voulu montrer", pointe Jean-Pierre Caillot, président de Reims.

"On ne peut pas continuer sur une gouvernance de ce type-là, où l'on n'est pas écouté, car à la fin on paye l'addition", renchérit Bernard Caïazzo, le président de Première Ligue, le syndicat des clubs de Ligue 1. Certains dirigeants comme à Lyon, Paris ou Saint-Etienne veulent créer une société commerciale administrée par les vingt clubs de Ligue 1, qui gérerait toutes les activités économiques du foot pro, comme la commercialisation des droits TV, en laissant la partie régalienne à la charge de la Fédération."

 

Auteur de son 8e pion de la saison en Série B, Emmanuel Rivière a marqué ce vendredi le premier but de la victoire (2-0) de Cosenza sur le terrain de Cremonese d'un petit extérieur du droit. Antépénultièmes, les Bruzi reviennent à trois points de leurs adversaires d'hier et à deux longueurs du premier non relégable Ascoli.

En attendant la prolongation du contrat de Loïc Perrin, qui a remporté aujourd'hui la course de VTT organisée par l'ASSE dans le Bessat, Saidy Janko a officiellement prolongé jusqu'à la mi-août son contrat de prêt par le FC Porto aux Young Boys de Berne qui prenait fin le 30 juin. L'ancien latéral droit des Verts va donc se battre avec son équipe pour conserver le titre de champion de Suisse. Actuellement devancé par le leader Saint-Gall à la différence de buts, l'ancien joueur de Nottingham compte cinq points d'avance sur le FC Bâle de Ricky Van Wolfswinkel, out en raison de son problème au cerveau.

 

Josuha Guilavogui a ponctué la saison de Bundesliga par une lourde défaite à domicile face au Bayern. Averti cinq minutes auparavant, le capitaine des Loups a été expulsé à la 71e pour avoir concédé un penalty en fauchant Mickaël Cuisance. Wolfsbourg finit à une septième place synonyme de qualification pour les tours préliminaires de la Ligue Europa. L'ancien milieu de terrain stéphanois est toujours en lice cette saison dans cette compétition mais son équipe devra créer l'exploit sur le terrain du Shakhtar Donetsk le 5 août prochain après avoir perdu le match aller (1-2) le 12 mars dernier en Allemagne.

Pendant ce temps-là, Neven Subotic est resté sur le banc lors de la victoire de l'Union Berlin contre l'infortuné Fortuna Dusseldorf, relégué du coup en L2. Gelson Fernandes aurait aimé entrer en jeu histoire de faire l'ultime apparition de sa carrière lors du match sans enjeu remporté 3-2 par Francfort contre Paderborn. Mais l'ancien milieu de terrain suisse des Verts est resté sur le banc de l'Eintracht. Ronaël Pierre-Gabriel était une fois encore du groupe de Mayence, qui a achevé sa saison par une défaite 1-0 sur le terrain du Bayer Leverkusen. RPG n'aura joué que 8 matches toutes compétitions confondues cette saison. Mais c'est deux fois plus que sa précédente saison à Monaco.

 

Alors qu'il devait prendre les commandes du SC Toulon (National 2), Mourad Boudjellal a annoncé hier qu'il était porteur d'un ambitieux projet de rachat de l'OM au nom d'un homme d'affaires franco-tunisien soutenu par des financements provenant du Moyen-Orient.

"L'investissement consenti serait, selon plusieurs sources, de l'ordre de 700 millions d'euros (achat du club, renflouement des comptes, investissement sur le marché des transferts), somme provisionnée au sein de la banque Rothschild" rapporte aujourd'hui La Provence.

Dans le quotidien régional, l'ex-patron du Racing Club de Toulon a rappelé une nouvelle fois qu'il a supporté les Verts.

"Pour moi, l'Olympique de Marseille, c'est Bernard Tapie et 93. Et Skoblar, Magnusson, Marcel Leclerc président. Bereta, Novi, Bosquier, Zvunka... Puis Marius Trésor, "sacré Marius". Quand j'étais jeune, je suis allé voir jouer deux fois l'OM : contre Saint-Étienne, car à l'époque j'étais fou de Saint-Étienne, et contre Toulon. Et j'y étais allé pour Toulon !"

Comme le rapporte le site Goal, le demi de mêlée du RC Massy (D3) Luka Gobert fabrique des statues pour les footballeurs. Ayant joué 23 matches (dont 15 en tant que titulaire) sous le maillot vert, Zaydou Youssouf a commandé et reçu la sienne en février dernier avant de se faire opérer d'une rupture du ligament croisé postérieur du genou gauche. Si le numéro 28 de l'ASSE risque fort d'être trop juste pour la finale de Coupe de France, gageons qu'il sera rétabli pour la reprise du championnat le 22 août !

 

Pisté par Sainté, Lens et les Glasgow Rangers, Haris Belkebla, neveu de l'ancien attaquant des Verts Youssef Belkebla, devrait rester dans le Finistère selon la dernière édition du Télégramme.

"Le Stade Brestois se positionnera sur un avant-centre financièrement plus abordable qu'Adrian Grbic, la club ayant déjà fait un effort pour attirer l'ailier droit Franck Honorat. Dans le sens des départs, le Stade Brestois ne vendra pas en même temps ses deux milieux de terrain récupérateurs. Ibrahima Diallo a un bon de sortie en cas d'offre jugée satisfaisante mais Olivier Dall'Oglio et son staff comptent sur Haris Belkebla. Brest n'est pas vendeur et le joueur sous contrat jusqu'en 2022 se voit rester encore au moins une saison dans un club où sa cote est à son maximum."

Vagner ne devrait pas le rejoindre selon la dernière du quotidien Ouest-France.

"Brest aurait aimé enrôler l'attaquant prêté cette saison par Saint-Etienne à Nancy. Mais on n’en prend pas forcément le chemin. Question de prix et de concurrence là aussi. Alors, sur ce poste, Brest avance sur d’autres dossiers, regarde en France et à l’étranger."

Avant de recevoir cet après-midi le Barça, club dont il a défendu les couleurs pendant 15 ans, Oscar Garcia a officiellement prolongé hier de deux saisons son contrat avec le Celta Vigo. Arrivé le 4 novembre dernier dans un club à l'époque relégable avec quatre points de retard sur la zone du maintien, l'ancien entraîneur stéphanois a réussi à redresser la situation, ses protégés comptant désormais sept points d'avance sur le premier relégable, le RCD Majorque de Yannis Salibur, entré en jeu il y a trois jours face au Real Madrid. Celui qui avait quitté les verts sur une vilaine et humiliante manita parvient désormais à bétonner : son équipe n'a pris qu'un seul pion lors de ses sept derniers matches !

 

Jean-Marc Barsotti est intervenu hier à l'assemblée générale de la Fédération Française de Football pour déplorer que la finale de la Coupe de France soit programmée un vendredi (le 24 juillet). "Cela va obliger les supporters stéphanois à poser un jour de congé" a en effet déclaré le président de l'association ASSE selon France Inter. Comme le rapporte la radio, Noël Le Graët l'a sèchement recadré en rappelant que France 2 avait déjà calé le samedi "une émission qui marche bien"...

Thomas Tuchel évoque dans Le Parisien du jour le départ de deux jeunes talents dont l'un est fortement pressenti pour signer son premier contrat pro à Sainté.

"Adil Aouchiche aurait eu du mal à se battre pour une place. Le départ de Tanguy Kouassi est plus difficile à comprendre et me rend triste. Avec Tanguy Kouassi, c’est différent. Ce n’est pas un secret : je l’aime beaucoup. Il a joué contre Dortmund lors du match le plus serré, avec le plus de tension possible. Le tout sans contrat et à 17 ans. Je veux dire… J’ai eu beaucoup de confiance. Il avait un grand futur dans ce club. Il le sait et je lui ai dit : ce n’était pas le moment pour lui de quitter le club."

N'ayant joué que 13 matches (3 avec la réserve de Wolfsbourg, 4 avec l'équipe du Cameroun et 6 avec Kayserispor) depuis son oubliable passage à l'ASSE (1 but en 13 apparitions sous le maillot vert lors du premier semestre 2018), Paul-Georges Ntep s'est préparé avec l'ancien champion du monde du triple saut Teddy Tamgho avant de reprendre l'entraînement avec son nouveau club Guingamp, comme il l'explique dans la dernière édition de la Pravda.

"Si je n'y croyais plus, je ne me préparerais pas comme ça. Ma priorité a toujours été de rebondir. Pas pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, mais parce que le foot est une passion. Je savais que j'allais avoir un projet exaltant. J'ai envie de participer à une aventure collective et faire remonter l'En Avant.  Après ma période sans jouer, il me fallait un gros bosseur, une personne exigeante. Teddy, je savais qu'il était fou (rires), qu'il était un personnage spécial dans l'athlétisme, je savais aussi qu'il avait un peu le même parcours que moi.

C'est ce qu'il me fallait. Via mon chirurgien, qui l'a également opéré, je connaissais son histoire. Il a réussi à revenir. Mais ce n'est pas parce qu'il a été blessé que je suis allé m'entraîner avec lui. S'il pouvait m'apporter même 1 % en plus par rapport à son vécu, c'était ce qui m'intéressait. Quand on n'a plus l'habitude de faire quelque chose, il faut du temps que ça s'imprègne dans le cerveau. L'idée, c'est de me libérer. D'être en capacité d'imprégner mon cerveau de ces actions qui me caractérisent. J'ai envie de pouvoir être bon dans le un contre un."

 

Assisté par François Letexier et Frank Schneider dans ce putain de camion, Amaury Delerue arbitrera la finale de Coupe de France.

Le natif de Luzy (Nièvre) a déjà dirigé deux matches entre les Verts et le QSG. Le 16 décembre 2015, les Marie-Louise de l'ASSE (Pierre-Gabriel, Dekoke, Suljic, Pinheiro, Bamba, Saint-Louis, Roussey) avaient concédé une courte et honorable défaite au Parc en 8e de finale de Coupe de la Ligue. Edinson Cavani avait inscrit l'unique but de la rencontre en trompant Jessy Moulin à la 86e minute.

La seconde fois que l'agrégé d'EPS a arbitré les deux équipes, le QSG a gâché la der de Galette dans le Chaudron en infligeant le 14 mai 2017 une manita aux Stéphane Ruffier, Loïc Perrin, Romain Hamouma et autres Kévin Monnet-Paquet...

 

Dans la dernière édition de Parlons Sports, Robert Beric parle évidemment des Verts. Extraits.

"Pour moi Saint-Etienne est comme ma deuxième maison, ma deuxième famille. Je connais beaucoup de monde là-bas et j’y ai gardé beaucoup d’amis. Les relations entre les fans et moi étaient spéciales. J’espère qu’ils ont été satisfaits de moi. J’ai un grand respect pour eux. J’adorais jouer à Geoffroy-Guichard. Pour moi ce sont les meilleurs supporters de France, ils te poussent à donner le meilleur. J’adore l’énergie que dégage les tribunes du Chaudron, c’est toujours plus facile de jouer quand les supporters sont là.

Ce derby, mon but à la dernière minute et cette ambiance… C’est tellement dur à décrire ! Ryad Boudebouz centre, je frappe la balle de la tête et là, tu as le stade qui explose complètement. Dans ma tête aussi ça explose et c’est un sentiment incroyable et difficilement descriptible. Tout le monde dans le stade était heureux à ce moment-là, les joueurs, les supporters… C’est certainement l’un des meilleurs moments de ma carrière de footballeur. La joie que j’ai ressentie après ce but était incroyable.

Saint-Etienne, c’est mon club et je resterai un fan de ce club à jamais. Il y a une grosse histoire et des supporters incroyables. Je vais m’en souvenir pour toujours, cela fait maintenant partie de ma vie et je ne peux pas oublier ce genre de choses. Je vais continuer à suivre l’équipe. Je serai leur premier supporter et puis, vous savez, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans le football. Il est évident que si je peux, je reviendrai voir des matches."

Comme l'avait annoncé l'Olympique de Saint-Etienne sur sa page facebook il y a deux mois, Fabio Flores s'est engagé pour deux saisons avec l'ASSE après avoir passé avant-hier sa visite médicale. Né en 2007, ce milieu offensif était arrivé à l'OSE cette année en provenance du FC Sud-Ouest 69.

Pour rappel, plusieurs anciens joueurs de l'Olympique ont joué sous le plus prestigieux des maillots verts cette saison au centre de formation : le 2000 Zakaria Bengueddoudj, le 2001 Samy Messili, le 2002 Yvan Bonnemain, le 2003 Marwan Ouroui, le 2004 Youssef Njoya Ngapout, les 2005 Alex Hospital et Merryn Meddar.

N'oublions pas que l'ASSE a actuellement sous contrat (mais plus pour très longtemps) un joueur pro passé lui aussi par l'OSE : Alexis Guendouz. Plusieurs anciens Verts sont passés naguère par ce club partenaire basé à Méons : Jean Castaneda, les frères Eric et Guy Clavelloux, Adrien Ponsard, Fabien Boudarène...

 

Comme l'a relevé le fidèle potonaute Greenwood, Christophe Galtier a fait un joli lapsus aujourd'hui en conférence de presse.

"Est-ce que Lyon nous a invités à un tournoi ? Il y a eu une discussion concernant un tournoi à quatre équipes : Lyon, PSG, Saint-Etienne et Lille. Mais un tournoi est intéressant à partir du moment où les matches nous servent et sont placés aux dates que nous souhaitons. Le calendrier de Lyon et notre calendrier ne sont pas compatibles. Lyon a d’autres échéances, très proches, importantes, alors que nous sommes dans une vraie phase de préparation (…) On souhaite jouer notre dernier match de préparation le 15 août à domicile. Premièrement parce que c’est une tradition, et deuxièmement car on ne sait pas encore dans quelles conditions on va démarrer le championnat. Est-ce qu’il y aura 5000 spectateurs ou plus de monde ? On ne sait pas. Je veux qu’on soit dans la configuration à une semaine du début du championnat de la configuration qu'on aura en championnat, et jouer aussi à Geoffroy-Guichard par rapport à nos nouveaux joueurs."

Mauroy ne vaudra jamais Geoffroy !

En conférence de presse cet après-midi, le coach du QSG, Thomas Tuchel a confirmé le départ de Aouchiche pour chercher du temps de jeu :

"Tout le monde sait que j'aime travailler avec les jeunes de l'académie et, pour cette raison, je suis triste et déçu de leurs départs. Pour Adil, c'était difficile de combattre pour une place dans cette équipe au milieu de terrain. Je peux comprendre qu'il désire trouver du temps de jeu ailleurs. Il a beaucoup de talent. À Paris, c'était possible mais avec de la patience."

Comme le rapporte Ouest-France, Noël Le Graët a confirmé aujourd'hui la date de la finale de Coupe de France et réitéré son souhait de voir relever la jauge actuelle.

"La finale de la Coupe de France aura lieu le 24 juillet et la finale de la Coupe de la Ligue, le 31 juillet. Pour l’instant, on est à 5000, on fera peut-être une demande pour essayer d’obtenir plus de spectateurs.  5000 personnes au Stade de France, c’est vrai que c’est un peu court. J’aimerais bien qu’on puisse monter à 30 %, mais je n’en ferai pas une crise si on ne l’obtient pas."

Roxana Maracineanu a bien reçu le message mais ne promet rien :

"Nous avons entendu la demande de M. Le Graët. On a envie que le sport reprenne de façon populaire dans les stades. On s’en tient pour le moment à la jauge des 5 000 personnes car ça ne concerne pas que le sport mais aussi les grands rassemblements culturels dans l’espace public. Il y a une clause de revoyure le 11 juillet donc on verra en fonction de la courbe épidémique en France."

Mais ce sera hélas à huis clos.

Le site officiel annonce en effet la tenue d'un match amical le vendredi 10 juillet à 18h contre Nice à Geoffroy-Guichard. Les Aiglons ont repris l'entraînement le 15 juin et ne devraient pas être en déficit de préparation par rapport aux Verts dont ce sera le deuxième match amical après Rumilly (N2) le 4 juillet (14h).

Ce sera donc pile-poil deux semaines avant la finale de la Coupe contre le QSG.

Pas Si Bet retrace dans une vidéo d'une dizaine de minutes la riche histoire de notre club, qui fête aujourd'hui ses 87 ans.

Adjoint de Thomas Tüchel, Zsolt Löw a évoqué la fin de saison du QSG dans une interview parue hier sur le site hongrois Nemzeti Sport.

"La finale de Coupe de France et la finale de Coupe de la Ligue sont aussi importantes. On pourra jouer contre Saint-Étienne et Lyon après une préparation insolite, on a envie d'écrire une histoire sportive. Auparavant, pas un seul club français n'avait remporté les quatre trophées, cela nous rendrait fiers si nous réussissions en premier. Au fil du temps, nous améliorerions notre jeu lors de la préparation et retrouverons notre forme dès que possible."

Fabrice Grange venant de quitter son poste d'entraîneur des gardiens professionnels de l'ASSE, Le Progrès du jour évoque sa succession.

"Jean-François Bédénik, entraîneur des gardiens du centre de formation, assure l’intérim. Le premier nom à sortir a été inévitablement celui de Jérémie Janot, qui a le mérite de bien connaître Jessy Moulin. Mais le Nordiste vient de prolonger son contrat de trois ans à Valenciennes, ce qui met fin au débat. Lionel Letizi a travaillé avec Claude Puel mais dit s’épanouir dans son rôle de responsable des portiers du centre de formation de l’OGC Nice. Parmi les références du poste, Franck Mantaux, passé par Bordeaux et Lille  est retourné dans le monde amateur entraîner l’équipe de Diors (R2) alors que Weber (remplacé par Coupet à Dijon) et Lhours (remplacé par Cassard à Strasbourg) sont à la recherche d’un projet."

Trois anciens Verts passés par Liverpool décryptent dans la Pravda de ce vendredi la réussite de leur ancien club, sacré champion d'Angleterre ce jeudi soir pour la 19e fois de son histoire après 30 ans d'attente.

Anthony Le Tallec : "Là où les Reds m'ont le plus bluffé cette saison, c'est dans leur capacité à enchaîner les victoires. 18 d'affilée en Premier League entre le 17 octobre et le 24 février ! Durant cette période, les joueurs ont effectué un gros travail psychologique pour ne pas se relâcher. Cette série témoigne d'une force mentale collective dingue, qui s'est aussi exprimée lors des nombreux matches que Liverpool a remportés en Championnat par un seul but d'écart. Manchester City donnait l'impression d'avoir décroché les deux derniers titres de champion grâce à son organisation et au talent de ses joueurs, alors que les Reds semblent s'être appuyés avant tout sur leur confiance en eux."

Florent Sinama-Pongolle : "Cette saison, pour moi, le joueur clé c'est Firmino, l'avant-centre. Il est critiqué pour ne pas avoir marqué à Anfield mais ce n'est pas ce qu'on lui demande en priorité. Il se met au service non pas d'un joueur, comme Karim Benzema le faisait avec Cristiano Ronaldo au Real, mais de deux, à savoir Mané et Salah. Avec ses déplacements intelligents, il leur crée des espaces et il leur délivre aussi parfois des caviars, comme face à Southampton. Dans le cadre de mes activités de consultant, je demande souvent à observer les séquences tournées par une caméra isolée sur lui et je me régale."

Damien Comolli : "J'ai toujours été convaincu du leadership potentiel de Jordan Henderson que j'avais fait venir à Liverpool en 2011 de Sunderland, alors qu'il avait 21 ans. Ce leadership n'a jamais été autant perceptible que ces derniers mois, car sur le plan mental et physique, il a atteint une forme de plénitude. Et dès que le capitaine est absent, ça se ressent dans la détermination de l'équipe, dans la manière dont elle presse, dont elle refuse la défaite... Ce n'est pas un hasard si la blessure aux ischio-jambiers qu'il a contractée mi-février correspond au passage à vide des Reds."