Menée 3 fois au score, l'équipe de France olympique a battu sur le fil l'Afrique du Sud ce matin aux JO de Tokyo. Alors que Stefan Bajic est encore resté sur le banc, Arnaud Nordin est entré en jeu à 1-1 à la 68e minute à la place de l'ancien vilain Lucas Tousard. Avant-dernier passeur sur le but du 2-2, l'attaquant stéphanois a provoqué le péno du 3-3. Les protégés de Sylvain Ripoll joueront leur place en quarts de finale ce mercredi face au pays hote.

Avant de retrouver son club formateur dans 3 jours à Gueugnon, le néo-phocéen William Saliba pourrait être titularisé ce soir contre Benfica selon La Provence. Diffusée par C8 (comme le sera le Sainté-Marseille du 28 juillet), cette rencontre aura lieu au stade de La Luz où un certain Jean Castaneda avait pris un but marqué de la main par Vata.

Conseiller du président du Clermont Foot (vainqueur 3-2 hier dans le Chaudron), Jérôme Champagne se réjouit dans la Pravda du grand succès de la campagne d'abonnements du promu auvergnat.

"Le Puy-de-Dôme est une vraie terre de football avec 19 000 licenciés alors que le rugby a du mal à atteindre les 5 000. La montée dans l'élite pour la première fois de l'histoire avec une équipe qui joue bien au ballon grâce à Pascal Gastien, tout ça a créé une excitation. Le volcan du peuple auvergnat du football attendait de se réveiller. En 3 heures, on a vendu 3 100 abonnements. 8 735 se sont abonnés. On a dû s'arrêter à ce chiffre car la capacité totale du stade est de 13 000. C'est énorme ! Quand on a repris le club en mars 2019, il y avait 450 abonnés. La saison dernière, 800."

Si son pote Charles Abi a marqué un bien joli but hier soir, Mohamed Bayo a été le meilleur attaquant lors de ce match remporté 3-2 par les Clermontois à Geoffroy-Guichard. La Montagne met d'ailleurs en exergue la prestation de l'attaquant guinéen de 23 ans, qui a claqué 22 pions la saison dernière en L2 et qui a été pisté en vain par Sainté cette année.

"A l'image de son équipe, l'attaquant clermontois monte en puissance durant cette préparation. Ce samedi, le meilleur buteur du dernier championnat de Ligue 2 a livré sa prestation la plus aboutie de l'été avec un bilan plus que flatteur : un but (son troisième en trois matchs), une passe décisive et une déviation de la tête bien déterminante sur l'ouverture du score de Vital N'Simba. La confiance est là chez l'attaquant clermontois.

Ses deux buts inscrits dans ce match (le premier a été refusé pour une position de hors-jeu) en sont la preuve, tout comme ses choix, toujours judicieux dans le jeu. On pense notamment à sa déviation de la tête pour Zedadka sur le premier but clermontois. L'Auvergnat a également montré qu'il soutient la comparaison face à des défenseurs au physique imposant. De bon augure pour la suite de la saison."

S'ils ont battu 3-2 des Verts encore en rodage ce soir à Geoffroy-Guichard, les Bougnats ne s'enflamment pas.

"On a beaucoup appris sur ce match, en étant confronté au pressing et à l’intensité des Stéphanois dès le début de la rencontre. Il y avait un rythme élevé mais après un moment délicat, on a su trouver les clés pour répondre" a déclaré à La Montagne l'entraîneur Pascal Gastien. "C’est rassurant car ils étaient partis très très forts. Mais si je suis globalement très satisfait de notre prestation collective, je reste prudent. On ne va pas s’enflammer, cela reste des matchs d’avant-saison. On ne va pas se prendre pour ce qu’on n’est pas, et les 20 premières minutes doivent nous le rappeler."

Claude Puel a commenté sur le site officiel la première défaite de la campagne estivale des Verts. Extraits.

"On a affronté une équipe de Clermont déjà prête et qui a l'habitude de jouer ensemble. J'ai bien aimé notre entame de match. On a connu un trou noir en deuxième période. On a l'impression de revivre des situations de l'année dernière. On doit constamment s'adapter. On a récupéré Wahbi Khazri, Harold Moukoudi et Yvan Neyou mais il nous manque encore des joueurs. Saïdou Sow a été arrêté après un test positif au Covid-19, comme Maxence Rivera.

Aïmen Moueffek se remet d'une fracture à un bras. Arnaud Nordin et Sefan Bajic participent aux JO alors que Miguel Trauco ne nous a pas encore rejoints car il a disputé la Copa America. Ça ne fait jamais plaisir de perdre mais il faut l'accepter.  Denis Bouanga est sorti dès le début de la seconde période mais il n'est pas blessé. J'ai préféré le faire souffler car il avait un peu de mal à répéter les efforts.  C'est normal. Un préparation est toujours un peu en dents de scie."

Au stade Jean-Laville de Gueugnon, la-même où les Verts défieront l'OM dans 4 jours, le Paris FC a écrasé 4-0 le GF 38 de Loris Néry (entré en jeu dès le retour des vestiaires) et de Yoric Ravet (suspendu). Titularisé aux côtés de Morgan Guilavogui, Gaëtan Laura a ouvert le score, provoqué un csc sur le but du break et centré sur le pion du 3-0. La formation de Thierry Laurey est le 1er leader de la nouvelle saison de L2 ex aequo avec Caen, qui n'a fait qu'une bouchée de Rodez malgré la titularisation de Nassim Ouammou.

Le Pau FC de Didier Tholot est sur la 3e marche de ce premier podium après avoir arraché la victoire (2-1) dans le temps additionnel face à une ASNL réduite à 10 dès la 40e minute. Titulaire, Baptiste Valette aura longtemps retardé l'échéance (4 parades décisives). L'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni et Jordan Galtier a fait un très méritoire 2-2 sur le terrain du TFC de Philippe Montanier, les Corses ayant joué 56 minutes en infériorité numérique.

Le SC Bastia de Mathieu Chabert et Idriss Saadi (entré en jeu à la 71e) a été tenu en échec 1-1 par les Crocodiles à Furiani. C'est sur le même score et également à la maison que Romain Revelli a étrenné ses nouvelles couleurs dunkerquoises face au promu QRM de Nathan Dekoké, qui a joué l'intégralité de la rencontre. On aura enfin noté que le VAFC de Jérémie Janot n'a pas pu faire mieux qu'un match nul et vierge à domicile contre les Chamois Niortais.

Vous avez pu suivre la rencontre sur ASSE TV et sur la chaîne youtube de La Montagne : Sainté s'est incliné 3-2 ce soir à Geoffroy-Guichard.

Auteurs d'une bonne entame de match, les Verts ont ouvert le score sur un exploit personnel de Charles Abi à la 27e minute. Les Clermontois ont égalisé sur un contre ponctué par Vital N'Simba à la 35e.

Mohamed Bayo, qui s'était vu refuser un but pour hors jeu en début de match, a donné l'avantage aux Auvergnats à la 62e. Les Bougnats ont fait le break dès la minute suivante grâce à leur rerue Elba Rashani.

Les Verts ont réduit le score à la 67e sur un péno obtenu par Yanis Lhery et transformé par Ryad Boudebouz. Johan Hamel aurait pu en siffler un autre à la 88e pour une faute sur Bryan Djile et dans le temps additionnel (pour une mimine clermontoise).

La compo : Green (Fall, 70') - Maçon (Saban, 60'), Moukoudi (Nadé, 46'), Kolodziejczak (Llort, 76'), Silva (Lhery, 60') - Gourna (Neyou, 46'), Camara (Tshibuabua, 60'), Aouchiche (Youssouf, 46') - Khazri (Boudebouz, 46'), Abi (Krasso, 46'), Bouanga (Sissoko, 53' puis Djile, 76').

📺 Vous n'étiez pas devant votre écran ? C'est cadeau ! L'ouverture du score signée @CharlesAbioff 👀#ASSECF63 en live sur https://t.co/iLhyRY8uX8 🔴 pic.twitter.com/3wCwc0t9OZ

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) July 24, 2021

Via un communiqué publié ce samedi sur leur compte Facebook, les Red Tigers invitent tous les supporters des Sang et Or à venir en masse et à afficher leurs couleurs pour le premier match de la saison à Bollaert, le 15 août contre l'ASSE lors de la 2e journée de L1.

Comme l'a rappelé hier le site de la Ligue qu'on adule, l'actuel entraîneur des Verts est "le plus capé" de l'élite.

"Monaco, Lille, Lyon, Nice et Saint Etienne... Claude Puel a dirigé 5 des plus gros noms du football français. Il est tout simplement l’entraîneur qui possède le plus de matchs à son actif dans l’élite (635), devant Frédéric Antonetti (578). Champion de France en 2000 avec l'AS Monaco, Claude Puel a dirigé le LOSC pendant 228 rencontres (2002-2008). Le deuxième club où il est resté le plus longtemps est l'OGC Nice (152 matchs). Après presque 3 ans outre-Manche, il est sur le banc des Verts depuis octobre 2019."

Le bilan de Claude Puel

AS Monaco : 83 matchs (42 victoires, 16 nuls, 25 défaites) : 51% de victoires
LOSC : 228 matchs (84 victoires, 77 nuls, 67 défaites) : 37% de victoires
Olympique Lyonnais : 114 matchs (57 victoires, 36 nuls, 21 défaites) : 50% de victoires
OGC Nice : 152 matchs (61 victoires, 34 nuls, 57 défaites) : 40% de victoires
AS Saint-Etienne : 58 matchs (18 victoires, 14 nuls, 26 défaites) : 31% de victoires
Total : 635 matchs (262 victoires, 177 nuls, 196 défaites) : 41% de victoires

Né dans le chef-lieu du Puy-de-Dôme et ayant joué 5 ans dans les équipes de jeunes du Clermont Foot, Charles Abi (21 ans) s'est confié à La Montagne avant le match à huis clos programmé ce samedi à 18h00 dans le Chaudron contre le promu auvergnat. Extraits.

"Je porte le numéro 9. C'est symbolique et c’est aussi que le coach me montre qu’il me fait confiance, et j’espère bien lui rendre cette année. J’ai d’abord un objectif de temps de jeu, je vais essayer d’en avoir le plus possible. Les buts viendront avec.

J’ai la chance d’avoir un entourage qui m’aide et me soutient beaucoup. C’est très important pour être bien mentalement et ça se transmet sur le terrain. Quand il y a des périodes qui sont un peu plus difficiles, c’est aussi l’entourage qui nous aide à surmonter ces épreuves. 

Quand on a quelques jours de repos, ça me permet de retourner voir ma famille et mes amis à Clermont. C’est vrai que j’ai un attachement assez particulier pour cette ville, je l’aime beaucoup. C’est ma ville de cœur et ça le restera pour toujours puisque c’est là où j’ai grandi. 

Au Clermont Foot, on avait un très bon groupe qui n’a quasiment pas bougé pendant 5 ans. J’en garde de très bons souvenirs. J’ai créé des liens, que ce soit sur le terrain ou en dehors, avec des gens qui sont encore là aujourd’hui et qui m’aident.

J’ai regardé pas mal de matchs de Clermont la saison dernière. Ça me fait vraiment plaisir de les voir en L1 parce qu’ils le méritent, ce sont de très bons joueurs. C’est sûr que contre eux ça sera une rencontre particulière. Ça va faire un petit quelque chose au cœur."

Médiapop éditions annonce la sortie le 20 août prochain du livre de Lionel Bourg Geoffroy-Guichard, le vert paradis des dieux trop humains.

"Livre de mémoire, d’émotions teintées d’humour, d’enfance et d’âge mûr, "Geoffroy-Guichard, Le vert paradis des dieux trop humains" ne se veut pas simple apologie de l’équipe stéphanoise, mais, le football brassant de multiples enjeux, une sorte de rêverie ou de méditation alliant la nostalgie aux considérations les plus actuelles. Légende et réalité dès lors s’unissent, l’évocation de la finale de la Coupe d’Europe à Glasgow demeurant sans doute le fil conducteur de ce récit très autobiographique.

Devenu officiellement hier propriétaire et président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez évoque dans la dernière édition de Sud-Ouest le cas de Jean-Louis Gasset.

"La décision n’est pas prise. Le sujet n’est pas le coach en place ou pas, il est le projet dans sa globalité. A partir du moment où on a décidé d’avancer, il était sur une liste. D’abord, il est en place ; ensuite, il est apprécié. On a notre propre analyse du projet au sens large, et c’est cette décision que l’on va prendre dans les prochains jours. Les contacts avec d’autres coachs ? Un des quatre noms révélés par L’Equipe (Vladimir Petkovic, David Guion, Lucien Favre, Joao Sacramento) n’a jamais été dans les plans."

D'après le quotidien régional, un licenciement de Jean-Louis Gasset et de son staff (Ghislain Printant, Fabrice Grange) coûterait 1,1 à 1,3 M€.

Club stambouliote ayant fini la dernière saison de Süper Lig à la 14e place, Kasimpasa a annoncé aujourd'hui la signature pour deux ans de l'ancien milieu offensif stéphanois Valentin Eysseric (29 ans). Le natif d'Aix-en-Provence était arrivé au bout de son contrat avec la Fiorentina, qui l'avait prêté à Nantes (le premier semestre 2019) puis à Hellas Vérone (la seconde partie de la saison 2019-2020).

Avant de démarrer demain sa saison de L2 sur le terrain de l'USL Dunkerque de Romain Revelli et Jérémy Vachoux, l'entraîneur du promu QRM Bruno Irles a évoqué le cas de Mickaël Nadé aujourd'hui en conférence de presse.

"J’ai encore beaucoup de joueurs à faire venir d’ici la fin du mercato. Ce n’est pas évident. Il y a l’aspect financier, il a l’aspect concurrentiel. Il y a des clubs qui pensent être mieux armés et qui attirent les joueurs que je veux peut-être faire venir. Ce n’est pas évident mais je sais qu’il faut être patient. Je sais que ça va être long. Pour les prêts, c’est le même principe. Les clubs de Ligue 1 qui vont prêter des joueurs attendent, peut-être qu’ils n’arrivent pas à recruter. On peut prendre l’exemple de Mickaël Nadé.

Mickaël il est à Saint-Etienne, Saint-Etienne c’est difficile pour eux de recruter. Du coup, Claude Puel, qu’est-ce qu’il fait ? Et bien il le garde et ce sera au dernier moment. Sauf que pour nous le dernier moment, c’est fin août, on aura joué six matches. Mais c’est important pour nous. Il vaut mieux être patient et avoir des bons joueurs. Moi j’aurais pu prendre dix joueurs qui sont sur le marché mais ça ne correspond pas à ce que je veux. Je suis assez exigeant sur les profils, sur ce que je souhaite en vue de performer en Ligue 2. Et s’il faut être patient, on sera patient."

L'Eintracht Francfort a indiqué aujourd'hui sur son site officiel que les autorités sanitaires locales ont fixé la jauge à 10 000 spectateurs pour le match amical que les Verts joueront le 31 juillet à 15h30 au Deutsche Bank Park. "On attend ça avec impatience, ce sera l'affluence record des 16 derniers mois" se réjouit le conseiller juridique du club allemand Philippe Reschke. La chaîne Hessenschau a annoncé qu'elle diffusera en direct cette dernière rencontre de préparation estivale de l'ASSE.

Après l'Estac, c'est au tour de L'Est-Eclair de rapporter les propos tenus hier par le nouveau gardien troyen (et par son entraîneur).

Jessy Moulin :

"A Troyes, il y a des gardiens de qualité. Ils sont passionnés et savent qu'il faudra être un cran au-dessus. La Ligue 1, on va la découvrir ensemble. S'ils veulent, on pourra en discuter, il n'y a pas de souci. Serai-je un capitaine de vestiaire ? Je n'aime pas trop dire ça. J'essaie d'être naturel. J'ai été blessé donc je n'ai pas joué depuis un moment. Je ne prétends à rien, je respecterai les choix du coach. C'est avant tout pour lui que je suis venu. Je connais sa façon de faire, de gérer un groupe et je sais que je vais prendre un maximum de plaisir.

Je suis très heureux de prolonger ma carrière de deux ans. Est-ce que je suis déçu de ne pas avoir eu une offre similaire des dirigeants stéphanois ? C'est comme ça. On peut toujours espérer mieux mais déjà, ils m'ont libéré rapidement, c'est une marque de respect. Un départ n'était pas prévu, ça s'est fait en trois semaines ! Il faut tourner la page. Après 22 ans, ça a été très dur de partir. Mais je suis désormais à fond dans le projet Estac. Avec Renaud Ripart, on a beaucoup échangé sur nos départs, on croit à fond dans le projet de l'Estac. Ce qui a été notre force ailleurs doit l'être ici."

Laurent Batlles :

"Je connais très bien Jessy puisqu'en 2010, on était dans la même chambre. Il a un état d'esprit irréprochable, c'est un bon père de famille, il apporte de la bonne humeur et énormément de choses dans un vestiaire. Mais on l'a pris aussi pour ses qualités de footballeur : c'est un gardien explosif, avec un bon jeu au pied et de grosses qualités dans les sorties dans les pieds. Il va challenger Gauthier Gallon. Les jours de match, Sébastien Rénot va nous suivre pour participer aux échauffements et vivre pleinement l'aventure. Quant à Ryan Bouallak, il est amené à jouer la réserve car il n'a pas joué depuis deux ans, il en a besoin."

Seules trois équipes de l'élite n'ont toujours pas vu débarquer de nouvelles têtes depuis le début du mercato estival : le LOSC, les Girondins (deux clubs très chers à Gérard Lopez)... et l'ASSE !

Le FC Lorient a en effet officialisé aujourd'hui sa première arrivée en la personne d'Igor Silva, latéral droit brésilien de 24 ans passé notamment par l’AEK Larnaca (Chypre), l’Olympiakos (Grèce) puis le NK Osijek (Croatie).

Le natif de Rio pourrait donc jouer son premier match officiel avec les Merlus dans le Chaudron le dimanche 8 août à 15h00 face à son compatriote Gabriel Silva (le vacancier Miguel Trauco ne sera très probablement pas disponible pour ce match).

Selon Mozzart Sport, Dejan Joveljic (21 ans) a rejeté une offre de l'ASSE et va s'engager pour 5 ans avec le Galaxy Los Angeles. Le club de MLS met en effet 3,5 M€ plus divers bonus sur la table pour s'attacher les services de cet avant-centre alors que Sainté n'était pas enclin à lui donner les 50 000 € mensuels qu'il réclamait. Actuellement sous contrat jusqu'en 2024 avec l'Eintracht Francfort, l'international serbe a claqué 18 pions la saison dernière en L1 autrichienne sous le maillot de Wolfsberger.

Passé par Rennes, Angers, Reims et Bastia, le milieu de terrain caennais Prince Oniangué (32 ans) évoque l'ambiance de Geoffroy-Guichard dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Ce que j’espère, c’est retrouver l’élite. Moi, j’ai cette flamme en moi pour avoir connu ces matches excitants, ces ambiances. C’est exceptionnel. Il faut se donner les moyens d’y arriver. La Ligue 2 actuelle, j’appelle ça une mini Ligue 1 car beaucoup de clubs sont restés longtemps dans l’élite, mais ça n’a rien à voir. On rêve d’une finale au Stade de France, du Chaudron de Saint-Etienne… Quand on a goûté à cela, on veut y retourner !"

Fan de l'OM, du QSG et de l'ASSE, le comédien Kad Merad a évoqué les Verts dans Le Progrès d'hier.

"J'ai vécu dans le sud roannais de 1964 à 1972. Je me souviens que mon père travaillait à l’usine de chemin de fer. J’allais souvent au stade, parce que mon père était un footballeur très assidu à Balbigny. À l’époque, j’avais l’accent de la Loire. L’ASSE est un peu dans mes veines parce que mon père est “Vert”. C’est lui qui m’a conduit pour la première fois à Geoffroy-Guichard et m’a fait écouter la chanson de Monty. J’ai aussi suivi “l’épopée”…"

Alors qu'il est encore sous contrat avec les Girondins jusqu'en 2022, Jean-Louis Gasset va très probablement se faire virer de Bordeaux dès cet été selon la Pravda du jour.

"Il est acquis désormais que Jean-Louis Gasset n'entre pas dans les plans de Gérard Lopez.  Son départ aura un coût puisque le technicien - dont le salaire mensuel est estimé à 120 000 euros brut - n'a aucune intention de démissionner Une short-list de quatre noms a été dressée pour lui succéder. Y figurent Vladimir Petkovic, Joao Sacramento, Lucien Favre et David Guion. Des discussions sont en cours et rien n'a encore été bouclé.

Deux profils semblent se détacher : celui de Petkovic, sélectionneur de la Suisse depuis le 1er juillet 2014, et celui de Sacramento, actuel assistant de José Mourinho à l'AS Rome, que Lopez connaît parfaitement. Il avait été l'adjoint de Christophe Galtier à Lille entre décembre 2017 et novembre 2019 après un premier poste de responsable du scouting.

Lucien Favre est sans poste depuis son licenciement du Borussia Dortmund mais il n'a jamais montré un enthousiasme débordant à l'idée de retravailler en France. Cet été encore, il a éconduit Lille qui voyait en lui un potentiel successeur à Christophe Galtier. David Guion s'est forgé une solide réputation de formateur au sortir de ses quatre saisons à Reims."

Considéré par les anciens comme le meilleur joueur de l'ASSE de tous les temps avec Rachid Mekhloufi, Salif Keita (74 ans) s'est confié hier au Journal du Mali. Extraits.

"Je garde beaucoup de bons souvenirs de ma carrière. Elle m’a permis de beaucoup voyager, de jouer de nombreux matchs importants. J’ai gagné certaines compétitions, comme les Coupes nationales de certains pays [ndp2 : il a remporté 3 titres de champions et 2 Coupe de France avec les Verts]. Et j’ai eu la chance d’être sélectionné avec le Mali plusieurs fois. J’ai aussi joué dans de grandes équipes européennes. Pour le Ballon d’Or africain, je devais en recevoir un deuxième, mais on m’a mis hors concours. Mais ça va, je me contente du premier.

En Afrique nous avons beaucoup de bons joueurs individuellement, mais peu de bons buteurs. Par exemple, en Europe, je pense à des joueurs comme Gerd Müller et d’autres, qui marquaient beaucoup de buts alors que des Africains très doués n’arrivaient pas à s’imposer dans ce domaine. Et jusqu’à présent c’est le cas. Il y a beaucoup de joueurs qui sont bons techniquement mais est-ce que c’est juste une question d’application devant le but ? Je ne sais pas. Toujours est-il que les footballeurs africains marquent beaucoup moins de buts que leurs collègues étrangers. Tout cela s’apprend à l’entrainement.

Le Mali a connu des succès dans les catégories de jeunes ces dernières années, mais la transition vers les seniors est délicate. Ce n’est pas que le Mali, c’est toute l’Afrique. Les gens trichent beaucoup. Vous savez, quand on arrive au niveau des jeunes, les Africains battent tout le monde parce qu’ils mettent des gens beaucoup plus âgés. C’est la seule raison. Je pense qu’il faut revenir à la réalité. Vous gagnez des matchs quand vous êtes « petits » et quand vous devenez « grands » vous ne gagnez rien. Cela doit s’expliquer, quand même.

Franchement si vous analysez le football au Mali, vous allez voir que rien n’est sérieux dans tout ce qu’on fait ici. Des dirigeants veulent empêcher certains de monter. Tout cela pour aller échouer contre la Mauritanie ou le Burkina, des pays que l’on ne considérait pas avant. On forme un bureau fédéral pour saquer certaines personnes, certains clubs, et on s’en contente.

J'ai été le Président de la fédération malienne de football mais je me suis retiré de tout depuis longtemps. Je suis venu et j’ai donné l’exemple. J’ai montré qu’on pouvait faire du bon travail avec une certaine politique. Mais on m’a combattu. C’est moi qui ai amené Orange, les écoles de football, c’est aussi moi qui ai donné des terrains aux clubs. J’ai fait beaucoup de choses, mais on m’a trop combattu. Donc je m’en suis lavé les mains. Ce qui arrive maintenant ne me regarde pas.

Je suis très loin maintenant du monde du football. En tout cas, il faut que l’esprit du Malien change dans tous les domaines. Il n’y a pas que dans le football que ça ne marche pas. Dites-moi d’ailleurs ce qui marche dans le pays ?  J’ai fait mon temps. Je me repose à présent. C’est fini. J’ai joué la finale de la Coupe d’Afrique des clubs, été champion deux fois. J’ai joué la finale de la Coupe d’Afrique des Nations une fois et aussi des Jeux africains. J’ai été toujours en finale, mais je n’ai pas gagné. On m’en a voulu. Moi, je suis tranquille maintenant."

L'Estac a publié sur son site officiel des propos tenus ce jeudi par Jessy Moulin lors de sa présentation sous ses nouvelles couleurs troyennes.

"Je suis très heureux de rejoindre l’ESTAC. C’est un club qui m’a toujours plu, avec une belle ferveur au stade à chaque fois que j’ai joué contre eux. On se connaît très bien avec le coach Laurent. C’est un plaisir de rejoindre l’équipe, qui est sur une belle dynamique. Je suis content de mes premiers jours à l’ESTAC. Je donnerai mon maximum et essayerai de répondre présent à chaque instant.

Je suis venu ici car j’ai d’excellentes relations avec le coach et que ce projet m’a convaincu. Je souhaite rester dans le monde professionnel le plus longtemps possible. Je suis très heureux de prolonger ma carrière pour deux années supplémentaires. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’entraînement. Je suis ici pour accompagner le groupe, apporter mon expérience et ce que je sais faire.

C’est une équipe qui vit bien, le groupe s’entend à merveille. Nous souhaitons continuer tous ensemble à travailler. Il y a des gardiens de qualité au club. On discutera avec mes coéquipiers de la Ligue 1 et des attentes que cela génère pour la saison à venir. Je suis quelqu’un d’avenant, j’aime échanger et partager avec mes collègues. Nous avons un métier fantastique et il faut se le rappeler et prendre du plaisir à chaque moment.

L’intégration se passe très bien. C’est comme si que j’étais ici depuis un moment déjà. J’ai beaucoup discuté avec Renaud Ripart car nous avons des parcours similaires. On est à l’hôtel ensemble et on apprend à se connaître car nos situations se ressemblent. La découverte de nouveaux challenges apporte du plaisir et du suspense et c’est pour cela qu’on joue au football. Désormais, nous allons nous concentrer sur la fin de la préparation estivale."

Il l'avait dit il y a une semaine au site Compétitions, il l'a répété aujourd'hui à un autre média algérien, Dzfoot : le gardien stéphanois Nabil Ouennas (18 ans), récent finaliste de la Coupe Arabe U20, rêve de signer pro à l'ASSE. Extraits.

"J’ai commencé le football au poste de gardien à l’âge de 6 ans, à Albertville. Dès le début, je voulais être professionnel, c’était un objectif. À l’aide de mon père je m’entrainais sur les terrains. J’ai joué à Albertville jusqu’en U13, ensuite, j’ai été repéré par Annecy puis par Saint-Etienne où j'évolue depuis quatre années.

Bien sûr, ça a été un grand honneur pour moi dès que j’ai su que l’ASSE me suivait. C’est un club qui est réputé pour avoir sorti de très grands joueurs, donc pour moi c’était déjà une énorme fierté d’avoir été repéré par eux. Mes parents viennent d’Algérie, donc pour moi c’est mes racines, c’est ma patrie. Quand j’ai été appelé en équipe d’Algérie ce fut un honneur, celui de représenter le peuple, représenter la famille, c’était un choix évident à faire.

Lorsqu'on est gardien de but, il faut être vraiment très fort mentalement quelles que soient les circonstances. Parce que quand lorsqu'on fait une boulette, les médias nous critiquent, les copains aussi, donc il faut rester très fort, même si il y’a l'entraîneur et le staff qui nous encouragent. A l'ASSE on a une une préparatrice mentale qui nous aide [ndp2 : Jeannette Lyonnet, ex-championne de France de cyclisme artistique].

Quand on est pro, il y’a les médias qui peuvent parfois envoyer des ondes négatives, qui dès lors nous descendent. Quand on est en catégories jeunes, beaucoup moins.  Si mes entraineurs formulent des critiques, il n'y a aucun souci car ça m’aide à progresser, mais je ne fais jamais attention à la critique sur les réseaux sociaux par exemple et des gens hors du monde du football.

Vu que j’évolue dans un club pro, heureusement le Covid ne nous a pas impacté au niveau des entraînements. On a aussi joué pas mal de matchs amicaux. Au début, c’était des matchs internes entre les effectifs du club donc il nous manquait surtout l’esprit de compétition et l’enjeu qui va avec. Cela nous a forcément un peu cassé le rythme de préparation mais heureusement qu’on a pu par la suite jouer face à d’autres clubs du même niveau, ce qui fut une bonne expérience.

Mon ambition est de signer pro avec mon club formateur, faire quelques entraînements avec les pros, peut-être viser quelques matchs. Maintenant, il faut consolider les bases et continuer à travailler dur."

Le site des Echos met à l'honneur Smart Good Things, partenaire de l'ASSE qui réjouit Arnaud Jaouen, revenu au club en tant que directeur général adjoint en charge des revenus.

"Pas de chiffre d'affaires, pas de marque établie, une capacité d'investissement réduite… mais, d'ici à quelques semaines, un produit connu de millions de consommateurs, veut croire la PME Smart Good Things. Après plusieurs années de préparatifs, elle se lance sur le marché déjà encombré de la boisson avec un produit, la boisson en poudre, et surtout une idée : s'appuyer sur la générosité de ses clients.

"Après douze ans de R & D, 12 millions d'euros investis, je suis allé voir mes investisseurs et je leur ai dit que nous ne lancerions jamais de marque. Nous allons lancer un label de générosité », retrace son patron fondateur, Serge Bueno. Cet entrepreneur franco-israélien a lancé Sodastream (anciennement Sodaclub) en France en 2005, avant que l'entreprise, au bord du dépôt de bilan quelques mois après, ne devienne, sous la houlette de ses repreneurs Yuval Cohen et Daniel Birnbaum, un géant de la machine à gazéifier l'eau, rachetée depuis 3,2 milliards de dollars par PepsiCo.

Serge Bueno a, lui, repris en 2009 les actifs d'un concurrent, Soda Quick. Il explore alors une technologie pour gazéifier l'eau sans avoir recours à un cylindre de gaz, mais se fait doubler par l'américain Keurig. Avec l'appui de l'industriel allemand Döhler, il met ensuite au point une gamme de boissons en poudre (du café, des thés glacés) sans sucre, sans colorants artificiels et, bien sûr, sans bouteille de plastique. Un sachet de quelques grammes qui permet de s'affranchir du coût de l'eau, du contenant, et largement réduire les frais de transport.

« Il y a eu des hauts et des bas, mais de fil en aiguille nous avions le produit », raconte le président du fonds Initiative & Finances, Jean-Bernard Meurisse. Entré au capital en 2014, pour un montant non divulgué, le fonds n'avait « pas la martingale pour adresser le marché avec nos moyens limités, jusqu'à ce que germe l'idée du label de générosité », poursuit ce dernier.

Un « label de générosité » ? Un moyen habile, ou du moins singulier, de concilier performance et philanthropie. Plutôt que d'être directement vendue en marque propre dans la grande distribution, Smart Good Things s'adosse à des partenaires - des « ayants droit » - qui apposent leur marque sur ses sachets de boisson en poudre. L'entreprise reverse ensuite 25 % des ventes à son partenaire, qui consacre ces montants à des causes caritatives.

L'un gagne un accès à une large communauté de fans, l'autre reçoit une subvention pour financer ses projets RSE. « Plus de gens vont connaître mon produit, plus j'ai de chances qu'ils l'achètent, plus la caisse de générosité - ainsi que mon chiffre d'affaires - monte, et plus les « ayants droit » arrivent, c'est un système vertueux », résume Serge Bueno, qui a travaillé dans la publicité pendant vingt ans.

Smart Good Things a d'ores et déjà convaincu plusieurs clubs de football de Ligue 1 et Ligue 2, dont le RC Lens le SC Bastia, le Montpellier Hérault Sport Club ou encore l'AS Saint-Etienne qui dispose, par exemple, d'une communauté de 2 millions de supporters. « Un partenariat classique avec de l'hospitalité et de la visibilité c'est très bien, mais là c'est en plein dans notre stratégie », explique le directeur des revenus des Verts, Arnaud Jaouen, qui évoque un partenariat « d'au moins trois ans ».

A compter de septembre, les coffrets de l'entreprise estampillés aux couleurs de ses partenaires vont donc commencer à être écoulé dans la grande distribution."

Bernard Caïazzo a été auditionné aujourd'hui par une commission parlementaire présidée par le député ligérien Régis Juanico. Extraits.

"Je ne vais pas revenir sur le sujet Mediapro. Moi je pense que le sujet Mediapro, heu… Ben les gens qui ont travaillé sur le sujet, il y a deux parties. Ceux qui étaient très opérationnels et ceux qui recevaient les informations des opérationnels ont été trompés. Les mots résonnent encore dans mes oreilles au conseil d’administration du 2 juin 2018 à la Ligue. La question qui est posée : « est-ce que Mediapro est un groupe solide ? » Réponse de l’avocat de la Ligue : « Mediapro est un groupe au moins aussi solide que le groupe Canal Plus, il n’y a pas d’inquiétude, c’est béton. » On nous a dit « C’est béton ». Comment voulez-vous que les membres du conseil d’administration puissent aller à l’encontre de cette affirmation et ne pas voter favorablement à la proposition de Médiapro sachant que les offres de Canal / beIN n’étaient pas très éloignées à la fin des offres de Médiapro ? Quand on dit « les dirigeants étaient aveuglés par le milliard", le milliard il existait déjà ! » Moi, si j’avais eu une baguette magique, j’aurais dit « laissons tomber Mediapro, prenons les offres Canal et beIN, on va perdre 100 M€ mais au moins on est beaucoup plus sécurisé. » On n’a pas le droit de le faire, c’est un appel d’offres public avec toutes les règles logiques et légitimes que cela comporte.

Le choix s’est fait mais il y a quelque chose qu’on oublie complètement dans le schéma général, c’est le sujet du piratage ! Un des sujets majeurs qu’on occulte depuis un certain temps, c’est le niveau de piratage. Moi je me souviens, quand je suis arrivé dans le football, on atteignait facilement des scores de 2 millions de téléspectateurs sur Canal, qui est un ami historique, moi j’ai travaillé pour Canal en 1984. Aujourd’hui ces scores sont impossibles à atteindre. Est-ce que le niveau d’engouement des Français pour le foot a baissé ? Ah bon ? Vous l’avez vu baisser lors des matches de l’équipe de France retransmis par les chaînes normales TF1 et M6 ? Pas du tout ! 17 ou 18 millions, etc. pendant l’Euro et la Coupe du monde. Le niveau n’a pas baissé et comme par hasard on n’arrive jamais à atteindre 2 millions, on est plutôt entre 1,2 et 1,4 millions... La différence, elle se trouve sur le piratage ! Moi je pense que le législateur peut empêcher ce qui est un VOL ! Un vol manifeste de droits ! Pendant combien de temps allons-nous nous laisser nous voler les droits ?

Moi je suis assez optimiste sur le modèle Amazon car c’est mon métier d’origine, ce métier de marketing. Moi je sais qu’avec les moyens modernes, capter la consommation, le pouvoir d’achat, en apportant un grand service… Moi j’ai interrogé des gens autour de moi, ma sœur, ma tante. Elles me disent : «moi j’ai Amazon Prime, je suis livrée très régulièrement de croquettes pour le chien, de l’aspirateur machin». De plus en plus de Français, plus de 10 millions… Amazon est en train de progresser, avec une technologie intéressante. Qu’est-ce que ça donnera avec les droits du foot ? Ils sont dans un test de 3 saisons, nous verrons. C’est une espérance forte, nous sommes le premier pays à faire cette expérience. Elle et intéressante.

Beaucoup d’erreurs ont été faites sur l’appel d’offres de 2018. Moi je pense qu’une erreur majeure, c’est le droit de la sous-traitance. Vous ne pouvez pas donner un droit de sous-traitance ou de sous-licence sans le visa et la possibilité de mettre un véto de la part de l’organisme qui possède les droits ! Pourquoi ? Parce que demain vous pouvez sous-traiter aux Biélorusses qui vous font une propagande qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la République française, qui pourrait être en distorsion totale. Ah vous me dites que Didier Quillot vous a déclaré juste avant que la Ligue avait en fait un droit de véto sur la sous-licence ? Ah, je l’apprends, c’est dommage qu’ils ne l’aient pas exercé car ils auraient pu le faire entre Canal et beIN par exemple. Je ne savais pas, on n’en avait jamais parlé, je demande à le vérifier ! Parce que si c’est ça, il faut vraiment être très bête pour accepter une sous-licence !

Mais bon peu importe. Ce que je veux dire par là c’est que je pense qu’on peut arriver par deux moyens à ne plus commettre les erreurs commises lors du précédent appel d’offres. Exiger le droit de véto formellement sur une sous-licence et réfléchir à la durée du contrat. 4 ans c’est très court pour rentabiliser un contrat. Moi je dirais 8 ans, pourquoi pas, 6 ans certainement mieux. Pour moi en fait il y a trois éléments à prendre en compte au niveau législatif : le piratage, le droit de véto des sous-licence et la durée des contrats. Il y a aussi un élément hyper important qui est la société commerciale, qui est chère à la ligue et qui est pour moi un élément essentiel pour réussir à sauver les clubs.

Nous sommes tombés dans un football de mécénat dans lesquels les actionnaires milliardaires mettent de l’argent. Pour moi, ce n’est même plus un investissement, car je ne vois pas comment ils peuvent le récupérer. Ils mettent de l’argent pour différentes raisons. Le PSG pour des raisons de diplomatie, d’image, etc. Monaco, ça lui coûte 200 M€ par an. Nice, c’est le même modèle. Marseille, Mc Court nous a dit que l’OM lui a déjà coûté 500 M€ en 5 ans. Je ne vois pas d’ailleurs comment ils pourront récupérer un jour ces sommes-là. Si on ajoute Rennes, 4^e fortune de France, qui met aujourd’hui des moyens importants… Il n’y a bien sûr aucune logique économique autour de tout ça. Même l’OL qui pour moi est un vrai modèle économique, un modèle brillant, a du mal à exister par rapport à ces modèles de clubs milliardaires sauf si Seydoux et Aulas se décident à mettre 300 ou 400 M€ de leur fortune personnelle. Le modèle de financement par des fonds a des limites, on voit ce qui se passe à Lille. Si c’est financer sur la dette comme au LOSC, je ne vois pas derrière ça la finalité., surtout sur des marchés en retournement…

Moi j'aimerais trouver un milliardaire qui puisse mettre le même argent que met Rybolovlev, ou Mc Court ou je ne sais qui. Ce n'est pas si facile que ça aujourd’hui. Vous avez trois possibilités. Vous avez des gens qui disent qu'ils ont les moyens, mais à la fin ils n'ont pas grand chose et feront plutôt moins bien que ce que nous nous avons fait depuis 20 ans. Nous, on est touché par une limite d'âge. Roland Romeyer à 76 ans, moi 67 ans et c'est inéluctable. L’âge est inéluctable et donc nous sommes obligés à un moment donné d'aller dans une démarche successorale. C’est absolument logique, c’est le sens de la vie et il n’y a aucun souci de ce point de vue-là. Mais derrière, un club de football n'est pas une entreprise comme une autre. Il y a une dimension sociale, médiatique, publique extrêmement importante. Vous ne pouvez pas dire, « je m'en débarrasse et derrière ça, je ne me soucie pas de ce qu'il va se passer après ». Vous devez avoir dans une démarche successorale, une démarche dans laquelle vous devez être sûr que les gens qui viennent après ne sont pas des doux-rêveurs. Que ce sont des gens qui ont des moyens.

Pour moi, le profil idéal, bien évidemment, pour faire passer un cap à ce club qui est en moyenne 5e du championnat sur les 10 dernières années en ayant le 8^e ou 9e budget de France... Faire passer un cap, pour moi, ça veut dire avoir la capacité d'un groupe qui investit plusieurs centaines de millions d'euros pour passer à un certain niveau. Nous, on est un club on va dire entre 4-5 et 8-9 du championnat. Mais vous passez comment à un club de top 4 ? Pour passer à un club de top 4, la politique de formation qui est excellente et menée par Claude Puel ne suffit pas. Il faut passer à une autre politique qui est une politique aussi où vous avez des cadres de haut-niveau, des joueurs de haut niveau, capables d'amener l'équipe sur le top 4. C'est une nécessité. Sinon vous n’y arriverez pas sans ou ça mettra beaucoup de temps.

La politique de Guy Roux, qui est un peu celle d’Auxerre, heu, Saint-Etienne aujourd’hui.  Je comparerais Saint-Etienne tel qu’il est aujourd'hui à Auxerre : politique de formation, entraîneur très expérimenté… heu, ça ressemblerait plutôt ça avec une dimension médiatique plus forte, certainement. Mais c’est un peu ça, on est conduit à faire cette politique-là. D’ailleurs, on n’est pas les seuls, hein ! Tous nos collègues qui réfléchissent nous disent « je ne vois pas les autres politiques qu’on peut mener qu’une politique de formation aboutie ». Nous avons 19 jeunes de moins de 20 ans issus de l’académie qui ont joué cette année, c’est un record en Europe. Et nous avons 35% du temps de jeu sur des moins de 20 ans. Et nous aurons probablement l’équipe la plus jeune du championnat cette année. Pour moi ce sont des éléments très, très positifs.

Après, le plus grand bonheur qui pourrait nous arriver c'est d'avoir des successeurs qui aient des moyens beaucoup plus importants. Mais que je dis "importants"… Vous prenez Lens, l’actionnaire en est à près de 100 M€ mis de sa poche. Le brave Kita qui est très vilipendé, ce n’est pas mon problème mais il en est quand même à 130 M€ de sa fortune personnelle, à tort ou à raison. Ces modèles-là, est-ce qu’ils vont vous amener vers la Champions League ? Non ! Combien de moyens faut-il ? Quelle politique ? Il faut une politique de formation. Il faut derrière des moyens investis de façon intelligente. Et il faut également un horizon de football de réformes. Ça aussi c’est un sujet hyper important ! Moi je dis que les clubs doivent se mettre en séminaire, travailler et pondre des réformes fortes mais qui ne peuvent pas se faire uniquement sur des décisions nationales. La France ne s’arrête pas à l’hexagone. On a besoin de l’UEFA, de la FIFA pour nous aider à pondre ces réformes.

Moi, je dis toujours, j'ai une idée très simple sur l'Europe. Pourquoi ne pas faire une Coupe d'Europe comme la Coupe de France, qui rassemblerait les 900 clubs européens ? Ce n'est pas idiot. Vous faites exactement la même chose sur un match, ça se joue sur une saison. Vous allez voir que les têtes de série rentrent en 32es de finale un peu comme la Ligue 1 pour la Coupe de France. Même si c'est faiblement doté financièrement, ça créé une dimension sportive et ça donne à chacun la chance d'être champion d'Europe, de gagner la Coupe d'Europe ! Je trouve que le football manque de compétitions de ce type où il n'y a pas grand chose à gagner, sauf l'honneur et le prestige qui sont peut-être les deux valeurs les plus importantes dans le sport.

Avec Roland, on ne fait pas les sorties de boites de nuit pour pister les joueurs. On ne l’a jamais fait. Guy Roux à l’époque il était à 150 km de Paris donc il savait où ils allaient. Je ne suis pas persuadé que les Stéphanois aillent beaucoup à Lyon. J’ai cité Auxerre car c’est un exemple de politique de jeunes de centre de formation. Il y en a eu d’autres en France. N’oubliez pas que l’ASSE dans les années 76 développait une politique de formation extrêmement innovatrice. La politique de jeunes, j’en suis persuadé, c’est la seule… Un jeune de 18 ans, vous lui donnez 15 matches de L1, très souvent vous vous rendez compte qu’il a dépassé les tensions, le stress, la peur. Il a réussi à banaliser ces matches-là, il a passé le cap. Et quand il passe le cap, il devient un joueur d’un niveau nettement supérieur. Vous auriez acheté un joueur 10 M€ il y a six mois, et ben le jeune que vous avez il est aussi bon 6 mois plus tard si vous lui donnez la possibilité de faire 15 matches. C’est la philosophie de Claude Puel.

Moi, pour aller beaucoup dans le monde, je m’attache à voyager beaucoup. Regardez ce qui se passe dans d’autres pays. Il y a un mois et demi j’étais en Colombie, c’était formidable ! Ça me faisait penser au football à l’ancienne que j’ai adoré des années 1985-1990 en France avec des jeunes de qualité et qui sont très abordables financièrement. Il faut qu’on regarde le monde, le football est devenu universel ! Le football se joue en Chine, en Australie et pas seulement en Amérique du Sud, en Afrique et en Europe ! Moi je parle en tant que passionné, la grande question qu’on doit tous se poser, c’est "que ce sera le football de 2025-2030 ?" Je ne serai plus dans le football en tant que représentant de club mais jusqu’à mon dernier souffle je garderai ma passion du football. Je l’ai depuis 6 ans, elle ne me quittera jamais.

Nous à l’ASSE on travaille sur un concept « Les Verts ». On pense que dans la notion d’environnement et de responsabilité sociale, nous pouvons être porteurs ne serait-ce que pas nos couleurs même si j’ai vu que les Italiens envisagent d’interdire les maillot verts à partir de 2023 parce que ça se confond avec la pelouse. C’est quelque chose d’assez ridicule. Il y a peu d’équipes qui jouent en vert dans le monde mais il y en a quand même beaucoup, même des équipes nationales comme le Mexique ce qui n’est pas un bon souvenir aujourd’hui parce qu’ils nous ont battus aux Jeux Olympiques mais peu importe. La réalité c’est que moi je dis à l’intérieur du club, et le club travaille sur ce concept-là : « aujourd’hui, on a une mission environnementale importante, on s’appelle les Verts, il faut travailler dans cette direction notamment dans le marketing. »

En ce qui concerne les droits télé, moi je vais vous dire mon sentiment profond. On augmente les revenus dans le football pour quoi faire ? Pour faire en sorte que des gamins, des jeunes, gagnent 100 000 € au lieu de 50 000 € par mois ? Sincèrement, à 22 ans ou à 20 ans, 50 000 €, c'est beaucoup d'argent. Moi, je pense sincèrement et on en fait la démonstration à l’ASSE… Si vous saviez ce que gagne la moitié de l’équipe, vous diriez, « mais vous faites des exploits extraordinaires à Saint-Etienne. » Non, moi je considère qu’à 20 ans, 15 000 € ou 20 000 € c’est beaucoup d’argent. Combien de jeunes gagnent autant, dans quel métier ? La vérité, si c’est pour donner le double du salaire à des gens qui joueraient exactement de la même façon… Car ils ne jouent pas pour l’argent contrairement à ce qu’on pense, c’est complétement faux. Après, il y a la pression des agents, etc.

Aujourd'hui, on est revenu aux années 2014-2015 en ce qui concerne les salaires et les charges des clubs. Si on ne le comprend pas, on se trompe. Je pense que nombreux sont les clubs qui le comprennent. Qu’on ait des joueurs très chers payés parce que ce sont des talents, pourquoi pas. Mais l'erreur qui a été faite ces dernières années, c'est de donner, parce qu'il y avait plus de moyens ou supposément plus de moyens, plus d'argent à des joueurs moyens. Ça, c’est une erreur ? Nous on a compensé cette erreur-là A Saint-Etienne, on a compensé cette erreur grâce à Claude Puel. On a fait un retournement, ce qui explique nos bons résultats financiers, nous sommes le seul club qui depuis 10 ans n'a JAMAIS fait un exercice déficitaire. Jamais ! Pourquoi ? Parce que derrière on a cette préoccupation. A l'AS Saint-Etienne, la saison prochaine, on aura éliminé tous les salaires au-dessus de 100 000 €. On va revenir à un salary cap tel qu’on l’avait à une époque. Parce que cela fait partie de notre politique. Après chacun mène sa politique. Nous on pense que c'est la meilleure politique possible et que l’histoire nous aura donné raison."

Les protégés de Patrick Moreau démarreront le championnat des U17 nationaux par la réception de Toulon le dimanche 29 août à 15h00 d'après le calendrier dévoilé aujourd'hui par la FFF.

29/08/2021 : ASSE – Toulon
05/09/2021 : Lyon La Duchère – ASSE
12/09/2021 : ASSE – Castelnau Le Crès
19/09/2021 : ASSE – Saint-Priest
26/09/2021 : Nice – ASSE
03/10/2021 : ASSE – Clermont
10/10/2021 : SC Air Bel – ASSE
17/10/2021 : ASSE – Monaco
24/10/2021 : GFC Ajaccio – ASSE
14/11/2021 : ASSE – Andrézieux
21/11/2021 : OM – ASSE
28/11/2021 : ASSE – Valence
05/12/2021 : AC Ajaccio – ASSE

16/01/2022 : ASSE – Lyon La Duchère
23/01/2022 : Castelnau Le Crès – ASSE
06/02/2022 : Saint-Priest – ASSE
13/02/2022 : ASSE – Nice
06/03/2022 : Clermont – ASSE
13/03/2022 : ASSE – SC Air Bel
20/03/2022 : Monaco – ASSE
27/03/2022 : ASSE – GFC Ajaccio
03/04/2022 : Andrézieux – ASSE
10/04/2022 : ASSE – OM
17/04/2022 : Valence – ASSE
01/05/2022 : ASSE – AC Ajaccio
15/05/2022 : Toulon - ASSE

Loïs Diony a joué hier ses premières minutes sous son nouveau maillot de l'Etoile Rouge de Belgrade.
Et pas nimporte lesquelles puisque c'était à l'occasion du match aller du 2è tour de qualification de la Ligue des Champions.
Sorti du banc, il a joué l'intégralité de la 2nde période qui a vu finalement le club serbe s'incliner 1-2 sur la pelouse de Kairat Almaty, champion du Kazakhstan.
Il faudra donc, pour Diony et ses nouveaux amis, renverser la tendance au match retour pour poursuivre l'aventure...

La FFF a dévoilé aujourd'hui le calendrier des U19 nationaux. Les protégés de Jean-Luc Dogon démarreront leur saison à Béziers le dimanche 22 août à 15h00 avant de recevoir la modeste équipe corse de Pieve di Lota.

22/08/2021 : Béziers – ASSE
29/08/2021 : ASSE – Pieve di Lota
05/09/2021 : Toulon – ASSE
12/09/2021 : ASSE - Monaco
19/09/2021 : OM – ASSE
26/09/2021 : ASSE – Colomiers
03/10/2021 : Cannes – ASSE
10/10/2021 : ASSE – AC Ajaccio
17/10/2021 : Nice – ASSE
24/10/2021 : ASSE – Nîmes
14/11/2021 : Toulouse – ASSE
21/11/2021 : ASSE – Montpellier
28/11/2021 : ASSE – Istres

05/12/2021 : Pieve di Lota – ASSE
16/01/2022 : ASSE – Toulon
23/01/2022 : Monaco – ASSE
06/02/2022 : ASSE – OM
13/02/2022 : Colomiers – ASSE
06/03/2022 : ASSE – Cannes
20/03/2022 : AC Ajaccio – ASSE
27/03/2022 : ASSE - Nice
03/04/2022 : Nîmes – ASSE
10/04/2022 : ASSE – Toulouse
17/04/2022 : Montpellier – ASSE
01/05/2022 : Istres – ASSE
15/05/2022 : ASSE – Béziers