Le GF38, qui n'avait pris qu'un point lors des quatre premières journées, a enfin lancé sa saison hier grâce à sa victoire 2-0 contre QRM. Bien servi par Loris Néry, Yoric Ravet a ouvert le score avant de délivrer une passe décisive sur le but du break.

Malgré la première apparition de Mathieu Debuchy, entré en jeu à la 61e minute, le VAFC de Jérémie Janot a encore sombré à domicile (1-4) contre le Rodez Aveyron Football de Nassim Ouammou, passeur décisif sur le but égalisateur de son équipe.

Victorieux 4-2 à Dijon, le TFC de Philippe Montanier a pris la tête de la L2. Encore défait à domicile (par le Nîmes Olympique), l'USL Dunkerque de Romain Revelli n'a pris qu'un petit point après cinq journées.

La Pravda met aujourd'hui à l'honneur Saïdou Sow, auteur du but égalisateur des Verts contre les Dogues. Extraits.

"Déjà aligné à 15 reprises en L1 la saison dernière (10 titularisations), le pur produit du centre de formation stéphanois, dont le contrat a été prolongé fin mai jusqu'en 2026, a arraché le match nul hier. Les yeux écarquillés, le gamin a mis moins d'une seconde à comprendre. Le poing droit serré, félicité par ses coéquipiers, celui qui a hérité du surnom de Général a même offet un salut militaire à un kop nord déchaîné.

Un peu plus loin, Claude Puel apparaissait tanscendé sur son banc. "C'est bien qu'il soit récompensé car il travaille beaucoup son jeu de tête défensif et offensif à l'entraînement avec Jacky Bonnevay" savourait le manager général stéphanois, remis de son émotion après le match. "J'ai du mal à réaliser, je voulais marquer mais pazs comme ça. Je ne m'y attendais pas du tout. On avait la rage de gagner, on ne voulait pas lâcher" soufflait-il sur Canal Plus, encore sur son nuage.

Arrivé à l'ASSE en 2016 en provenance de Neuilly-sur-Marne, Sow (19 ans) n'est pas que le belle histoire d'un soir d'été. Son ascension est linéaire, propre, et le néo-international guinéen (3 sélections) est couvé depuis plusieurs mois par Claude Puel et son staff. "C'est un très bon défenseur" se réjouit son capitaine Mahdi Camara. "On est tous heureux pour lui, même s'il est un peu déçu car il aurait aimé gagner. Il est très travailleur et j'aime ces gens qui aiment travailler sur eux pour progresser."

Si le nul de ce soir est méritoire, les Verts avancent lentement et n'ont pas encore gagné cette saison. Ils ont eu certes le mérite de revenir au score contre les Merlus et contre les Dogues, mais ont déjà lâché 4 points en 2 matches à la maison malgré les encouragements de supporters qui ont redonné vie au Chaudron.

C'est la première fois que l'ASSE ne compte aucun succès après trois journées depuis l'éprouvante saison 2009-2010. Mais les hommes de Claude Puel font nettement mieux que ceux d'Alain Perrin, qui avaient démarré par trois défaites (contre Nice, à Toulouse et contre Boulogne) avant de battre Grenoble.

Gageons que Mahdi Camara et ses coéquipiers gagneront aussi lors de la 4e journée samedi prochain, dans un stade où ils avaient remporté un succès historique la saison dernière !

Au micro de Laurent Paganelli, Claude Puel s'est déclaré satisfait sur Canal Plus du match nul arraché par ses protégés contre les Dogues.

"On est dans la lignée de nos trois précédents matches, avec des scénarios et des équipes complètement différents. C’est très difficile de jouer contre cette équipe qui ne donne rien, qui est en bloc, qui défend très compacte et qui attend le moindre contre. Je trouvais ça injuste d’être mené à la mi-temps car on avait fait une belle première mi-temps. Il nous manquait juste la petite étincelle pour décanter la situation. Il y a beaucoup de frustration d’avoir concédé ce but dans la mesure où on a voulu être fair-play, on a voulu s’arrêter, on n’était pas prêt. Le gars se relève, nous on veut relancer alors que personne n’est en place. On concède ce but qu’on ne doit jamais concéder. C’est dommage. C’était injuste, contre le cours du jeu.

On a eu du mal à repartir en deuxième mi-temps, à mettre du rythme dans la passe, à refaire des efforts car on avait quand même beaucoup donné en première mi-temps. Petit à petit, les changements ont apporté. Ils sont entrés avec plein d’envie, on a changé un peu de système, on a poussé les choses. On marque sur coup de pied arrêté. Un match ça ne se joue sur pas grand-chose car ils ne donnent rien. C’est une équipe avec beaucoup de métier, qui casse le jeu, qui casse le rythme, c’est très difficile d’emballer. On a réussi à le faire à la fin en prenant beaucoup plus de risques avec de la fraîcheur. Le scénario était contraire, il y avait de quoi baisser un peu la tête mais on ne lâche pas. C’est bien qu’on puisse compter sur les entrants pour redynamiser. C’est un match plein, Etienne nous maintient également dans le match. On a fait un gros match."

Deuxième match amical pour les U16 de Kevin De Jesus, qui opéreront, comme vous le savez sûrement, en championnat régional U18. Après le nul contre Montpellier, mercredi dernier, ils devaient se mesurer aujourd'hui, à Paray le Monial, à leurs homologues du FC Metz. Mais, pour problème d'effectif, les Lorrains ont demandé d'annuler ce match et les Verts ont finalement trouvé un adversaire disponible, à savoir les U18 de l'AS Montferrand, qui sont donc au même niveau que les Verts. C'était donc une rencontre qui préfigurait ce qui va attendre les jeunes de Kevin De Jesus dans ce championnat. Ce fut un match course-poursuite à l'issue duquel les Verts sont sortis vainqueurs sur le score de 4 à 3. 

Ils ont ouvert la marque à la 14ème minute par Enzo Mayilla qui récupérait un ballon suite à un cafouillage pour conclure au ras du poteau. (1-0)
Ce même Enzo Mayilla allait réaliser le doublé à la 33ème, bien servi par Israël Zemangui. (2-0)  
Avantage rapidement remis en cause par les Montferrandais qui recollaient à la 39ème. 2-1 tel était le score au repos.
Dès la reprise les Verts, à la 47ème minute, reprenaient le large suite à une attaque placée que Yanis Mimoun concluait de l'entrée de la surface, d'un plat du pied qui terminait sa course au 2ème poteau. (3-1).
Mais les Auvergnats n'abdiquaient pas et revenaient dans le match en réduisant l'écart à l'heure de jeu. (3-2)
Les Verts repartaient à l'attaque et Maxime Perard, à la 85ème, leur redonnait de l'air à la suite d'une passe d'Illan Ramirez, (4-2), juste avant que Montferrand ne réduise une nouvelle fois le score à la 88ème. 4-3 tel était donc lle résultat de cette rencontre.

La réaction de Kevin De Jesus : " Ce match m'a permis de donner du temps de jeu à mes joueurs, au moins une demi-heure à chacun. C'était un match qui va ressembler à ce qui nous attendra en championnat. Nous avons eu la possession, et, par rapport au match de mercredi, contre Montpellier, nous avons été en progression sur nos sorties de balle. Nous nous sommes créé beaucoup plus d'occasions, c'est très positif, mais nous aurions dû en convertir quelques unes de plus. Nous avons eu la maîtrise du jeu, mais avons peut-être, manqué de vigilance sur nos pertes de balle en nous exposant aux contres adverses."

La composition : Sabathié - Makengo, Ali Ahamada, Taiar, Hornech - Fernandes, Mimoun, Sissoko - Mayilla, Terry Germany, Zemangui.
Entrés en jeu : Achour, Boukadida, Ramirez, Perard, Venière-Jusseron, Fajr, Solvery.

Prochain match amical : mercredi 25 août contre les U18 de l'Etrat.

A noter la large victoire des U17 nationaux contre leurs homologues du FC Metz, sur le score éloquent de 7 à 2.

Volontaires mais trop longtemps faiblards dans l'animation offensive, les Verts ont eu le mérite d'arracher le nul face aux champions de France en titre ce soir à Geoffroy-Guichard.

Burak Yilmaz a profité d'une perte de balle de Denis Bouanga et d'une passe décisive de Zaydou Youssouf pour ouvrir le score à la 38e minute

Portés par le bruyant soutien de leurs supporters et sauvés plusieurs fois par Etienne Green, les Stéphanois ont égalisé à la 87e sur un corner d'Arnaud Nordin repris de la tête par Saidou Sow, auteur de son premier but en pro.

Neal Maupay, qui avait déjà scoré le week-end dernier contre Burnley, a marqué ce dimanche le second but du succès de Brighton contre Watford.

Dans le podcast Oh My Goal, Rémy Cabella est revenu sur son arrivée à Sainté et ses vertes années :

"Je me sentais bien à l'OM et à la fin de la saison 2016-2017, Franck Passi me dit qu'il veut me garder. Puis, Rudy Garcia arrive. Je discute avec lui et il me dit qu'à gauche il a déjà Njie, Payet, Thauvin et Ocampos. Je pensais qu'il allait compter sur moi car j'avais fait une bonne préparation. J'avais envie de jouer donc j'ai cherché un nouveau club et Saint-Etienne est arrivé. Ils ont tout pris en charge, ils ont fait un super effort. Je suis retourné voir Garcia en disant que je voulais partir à Sainté et il me dit "on va attendre un peu". L'OM voulait un attaquant pour me laisser partir mais moi j'avais donné ma parole à l'ASSE. Au dernier moment, l'OM prend Mitroglou, et je signe à Sainté.

Sainté c'est un grand club ! J'ai adoré Sainté. J'ai aussi adoré Roland Romeyer. Signer ici m'a fait le plus grand bien ! L'ASSE c'est un des meilleurs moments de ma vie de footballeur. A Marseille, j'avais perdu la joie de gagner. A Sainté, quand j'arrive je me sens comme chez moi. Mon premier match dans le Chaudron, je marque au bout de 30 sec. J'ai ressenti une délivrance, une liberté retrouvée. Ils m'ont accueilli comme un des leurs. Même si on perdait, tant que je me battais, ça se passait bien. C'est différent de Marseille.

Ensuite je me blesse et je reviens fin décembre, début janvier. Jean-Louis Gasset reprend l'équipe, on est proche de la relégation. On fait une fin de saison où on termine 7eme. Les supporters m'acclament ... c'était une folie. Les gens trop gentils, le club à mon image ... 

Quand je retourne à l'OM, rien n'avait changé avec Garcia. Donc je dis à mes agents, on négocie avec Sainté. Je veux retourner là-bas. L'année suivante, on finit 4eme et on termine devant Marseille !

Mon départ en Russie, c'était la surprise. J'avais aucune envie de partir. Mais j'avais senti que le jeu n'allait pas être pareil. Mon agent me propose la Russie et je dis non d'abord. Mais je me sens pas bien sur le terrain, pas heureux. Je voulais pas me forcer, dénaturer mon jeu. J'ai pris la décision tout seul et je pars."

Comme le souligne Opta, Sainté a déjà récolté 8 cartons jaunes cette saison, soit au moins 2 de plus que toute autre équipe de l'élite.

On aura noté que Wahbi Khazri n'est pas sur la liste des joueurs avertis : Yvan Maçon, Timothée Kolodziejczak, Saidou Sow, Lucas Gourna, Zaydou Youssouf, Adil Aouchiche, Romain Hamouma et Denis Bouanga.

Vous avez pu suivre ce dernier match de préparation de l'équipe réserve en direct sur notre forum grâce au potonaute Stéphanois, envoyé spécial à Brive. Les Verts ont battu les Girondins 3-2 dans la touffeur corrézienne.

Lancé en profondeur, Yanis Lhery a concrétisé la bonne entame stéphanoise après un quart d'heure de jeu. Les débats se sont ensuite équilibrés avant qu'un temps fort girondin soit sanctionné coup sur coup par deux buts inscrits quelques minutes avant la mi-temps.

Les protégés de Razik Nedder onr parfaitement réagi après la pause. Si Charles Abi a raté un penalty obtenu par le très pecutant El Hadj, Edmilson a égalisé deux minutes après son entrée en jeu. Sur une action initiée par Tyrone Tormin, Louis Mouton a profité d'une remise de Charles Abi pour inscrire le but victorieux d'une frappe de 25 mètres en pleine lucarne. Ce dernier a raté de peu une balle break d'un tir à ras du poteau.

En fin de match, Nabil Ouennas a fait une double parade décisive. Sur le contre, Charles Abi a raté de peu un lob. Il a terminé la rencontre en claudiquant... De simples crampes, espérons !

La compo : Ouennas - Tshibuabua, Petit (joueur à l'essai, 45'), Mbemba - Mouton (Maïga, 75'), Gabard, Aymar - El Hadj, Abi, Lhery (Edmilson, 60'), Tormin.

Pour rappel, l'équipe réserve débutera sa nouvelle saison de N3 dans 8 jours par la réception du Velay Foot.

Remplacé à la pause à Lorient et absent à Bollaert, Charles Abi était annoncé malade dans la Pravda du jour. Il est en réalité titulaire à Brive où la réserve joue depuis 13h00 contre Bordeaux sous une chaleur écrasante son dernier match de préparation, à suivre sur notre forum grâce à notre envoyé spécial Stéphanois.

Qu'ils soient jeunes ou vieux, les Aiglons encensent leur nouvel entraîneur, comme l'attestent ces déclarations parues hier et aujourd'hui dans la Pravda et dans Nice-Matin.

Amine Gouiri : "Le coach nous demande de presser haut avec beaucoup d'intensité et d'agressivité. Il répète que, si c'est dur la semaine, ce sera facile le week-end. Avant le match, il dit à chaque joueur ce qu'il doit faire précisément sur le travail défensif, offensif, les coups de pied arrêtés. C'est un briefing par paires : les deux défenseurs centraux, les latéraux avec les ailiers, les deux milieux, les deux attaquants. On a les idées claires, et quand on entre sur le terrain on a la grinta. Il a ramené ce petit truc qui nous manquait sur l'agressivité, ce qui fait qu'on va tous ensemble à la guerre. L'OL compte sur les jeunes, mais recrute tous les ans des joueurs avec des statuts, des étrangers, et la concurrence est donc plus rude. Nice compte réellement sur les jeunes, les fait progresser avec énormément d'ambition. Il n'y a pas mieux, en France, pour un jeune."

Dante : "Le coach a les qualités pour fédérer et porter un projet. Il sait travailler à court, moyen et long terme. On sent qu’il maîtrise beaucoup de paramètres. Il est attentif à tout. Il a senti rapidement ce qu’il fallait changer. Le coach n’hésite pas à faire passer des messages, y compris sur le recrutement. Cela nous booste. Il sait faire. Il a cette capacité de tracer la marche à suivre et de contrôler. Avec lui, on sait comment on doit aller à tel endroit et pourquoi. Il est fort pour ça. Il donne de l’attention à tout le monde, maintient les 20-22 joueurs concernés. Contre Lille, cela paraît facile mais il a remplacé cinq joueurs. Après le match contre Reims, il a salué mon retour à la compétition, tout en estimant que j'aurais pu faire mieux dans la vitesse de transmission de vos passes. Il a raison le coach, je dois m’améliorer, aller plus vite dans ma prise de décision."

Contrairement à Bangaly Sylla, Saidou Sow fait partie des 24 joueurs convoqués hier soir par Didier Six pour affronter la Guinée Bissau (le 1er septembre à Nouakchott) et le Maroc (le 6 septembre à Conakry) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde au Qatar.

Selon l'étude Statista European Football Benchmark publiée cet été, l'ASSE ne fait pas partie des 5 clubs de L1 les plus aimés de France mais figure au 4e rang des clubs les plus détestés.

Convoité en vain par Sainté il y a deux ans, Lucien Agoumé (19 ans) avait préféré s'engager pour quatre ans avec l'Inter de Milan. Capitaine de l'équipe de France U18 qui a fini troisième de la Coupe du Monde au Brésil aux côtés d'Adil Aouchiche et Marvin Tshibuabua, l'ancien milieu de terrain sochalien a joué 13 matches toute soutes compétions confondues la saison dernière lors de son prêt à Spezia. En avril dernier, le site FC Inter News indiquait que Sainté convoitait encore le natif de Yaoundé.

C'est ce que croit savoir aussi Ouest-France dans sa dernière édition. "En Ligue 1, le Stade Brestois et Saint-Étienne sont les pistes les plus chaudes pour l’accueillir, les Girondins de Bordeaux ayant un temps de retard. Selon nos informations, le club finistérien serait même le plus avancé sur le dossier. D’autant plus que son profil répondrait à un manque dans l’effectif brestois. Depuis le départ d’Ibrahima Diallo vers Southampton à la toute fin du mercato la saison dernière, Brest n’a jamais trouvé son successeur au poste de numéro 6."

Directeur des stages d'été de l'ASSE, qui ont ont vu défiler 950 jeunes de 8 à 16 ans du 4 juillet au 13 août, Bernard Champion s'exprime dans la dernière édition du Progrès.

"Nous avons constaté cette année un engouement inédit. Je pense que les enfants avaient vraiment besoin de sortir après ce qu’ils ont vécu avec la crise sanitaire.  Entre les animateurs, les cuisiniers et le personnel de ménage, nous avons embauché une trentaine de saisonniers. Ça permet véritablement de créer de l’emploi local mais pas que puisque certains viennent d’assez loin."

La Voix du Nord met à l'honneur le milieu de terrain lillois Xeka, remis de sa blessure à la hanche et pressenti pour être titulaire ce soir à Geoffroy. Extraits.

"Sans lui, l'entrejeu nordiste a été désorganisé et le bloc défensif a perdu son équilibre. "Yazici, c’est une espèce de Bruno Cheyrou, très technique avec une bonne frappe. Mais ce n’est pas un joueur pour jouer en six. Il a de la grinta mais pas assez de vitesse", tranche l'ancien Lillois Fernando d'Amico. "Je le trouve meilleur derrière l’attaquant ou quand il est libre. En Ligue 1, il y a trop de pressing et un Yazici, tu ne le fais pas jouer trop loin du but adverse."

Avec son accent qui chante, l’Argentin est catégorique : "J’adore Xeka et je suis sur qu’il va jouer à Saint-Étienne. Il est direct, il est vertical, il récupère des ballons. Xeka est très complémentaire d’André. Je crois que cette année, il va être encore plus important que la saison dernière." Privé de Renato Sanches, et ne voulant pas brûler les étapes avec Amadou Onana, Jocelyn Gourvennec ne va pas se priver de Xeka pour le déplacement à Saint-Etienne : "Il a fait une très bonne préparation. C’est un joueur important, complet."

Dans la dernière édition du Parisien, Razik Nedder rend hommage à Etienne Green, qu'il a fait jouer 7 fois en U19, 2 fois en N2 et une fois en N3.

"Je salue sa force de caractère. Très jeune déjà, il avait son plan. Il y avait souvent des mecs devant lui, mais Étienne avait compris que, pour arriver en haut, il fallait se préparer à un marathon, pas à un sprint. Il était parfois en retard sur certains, car, contrairement à d’autres, il a grandi de manière régulière. Mais nous, on mise sur un potentiel, pas sur un niveau à un instant T. Et aujourd’hui, il nous le rend bien."

Le gardien de Bourg-Péronnas Anthony Maisonnial (23 ans), qui avait démarré sa saison par deux matches nuls (1-1 contre Villefranche, 2-2 à Borgo), a écrasé Cholet 4-0 hier lors de la 3e journée de National 1. Alors que son coéquipier Benjamin Corgnet était remplaçant, l'ancien portier stéphanois a réalisé 4 parades décisives, la première dès la 10e minute de jeu en arrêtant un péno alors que le score était nul et vierge.

⏱ 10’ | #FBBP01SOC | 0️⃣-0️⃣
💬 Bien joué Maiso 🔥🧤
〰️#NationalFFF #TeamBressan 🔵⚪ pic.twitter.com/vGqVQRmPZd

— F. Bourg-en-Bresse Péronnas 01 (@FBBP01) August 20, 2021

Dans Le Progrès du jour, Romain Hamouma répond aux observateurs de Sainté qui pointent sa fragilité.

"J'ai fait 10 ans, 300 matches de Ligue 1, ça fait 30 par saison sans compter le reste, ce n’est pas dégueu ! J’ai eu des blessures, surtout pendant un an et demi au mollet où elles étaient récurrentes. Dieu merci, je m’en suis sorti. Après, je peux me blesser musculairement et rater cinq-six rencontres par saison. Pas mal de joueurs ont ce genre de soucis. On m’a collé cette étiquette, je n’y peux rien. Je vais continuer à travailler et faire attention à mon corps. Je ne peux plus aller mettre 50 frappes par jour à l’entraînement. Quand je sens que ça ne va pas, bien sûr j'en parle avec le coach, il me connaît bien aussi. Ça ne sert à rien d’aller sur le terrain pour être à 70 %. Cela va me desservir et l’équipe aussi. J’ai une discussion avec le coach et je lui dis : "Ce match-là, je préfère ne pas démarrer." C’est une relation de confiance. Je suis honnête avec mon corps et mes sensations."

On rappellera que notre gai Luron, qui a entamé sa 10e saison à l'ASSE, a joué 300 matches en vert toutes compétitions confondues dont 245 en championnat. Lors de ses 2 saisons caennaises (2010-2012), il a joué 63 matches dans l'élite.

Alors que ses entrées en jeu ont été très timides aussi bien contre les Merlus que contre les Sang et or, le numéro 18 des Verts devrait être titularisé contre le LOSC selon la Pravda, qui annonce le onze de départ suivant :

Green - Maçon, Moukoudi, Sow, Kolodziejczak - Neyou, Camara, Youssouf - Nordin, Khazri, Bouanga.

Pour rappel, c'est contre les Dogues et à GG qu'Arnaud Nordin avait marqué son premier but en pro il y a cinq ans. On compte sur lui pour mettre son 13e pion sous le maillot vert ce samedi soir dans le même stade et contre le même club !

Déjà très bon chez les vilains et lors du derby breton contre le Stade Rennais, à nouveau titularisé ce soir dans le couloir droit devant Ronaël Pierre-Gabriel, Franck Honorat a fait passer une soirée très compliquée à Abdou Diallo mais il a concédé sa première et honorable défaite de la saison en match d'ouverture de la 3e journée de L1.

Le numéro 9 brestois a réduit le score à la très stéphanoise 42e minute mais n'a pas pu empêcher la vitoire 4-2 du QSG à Francis Le Blé. S'il portait le numéro 40 et un maillot vert, le gardien néerlandais des Bretons Marco Bizot a montré qu'il n'était qu'une pale copie d'Etienne Green car il a concédé deux buts évitables poteau rentrant.

Dans un entretien accordé au Progrès, Romain Hamouma confirme ce qu'avait indiqué RMC il y a trois semaines.

"Ce n’est pas forcément me dernière saison. En fin d’année, je prendrai le temps de voir comment je suis physiquement et comment la saison s’est déroulée. Si je peux encore aider le club et qu’on arrive à se mettre d’accord, on le fera. Mais j’aurai aussi la possibilité d’aller jouer ailleurs et d’entamer ma reconversion à l’ASSE plus tard.

Ma reconversion, c’est devenir entraîneur des attaquants à l’ASSE. C’est moi qui l’ai demandé. Je pense avoir un petit peu d’expérience et j’ai envie de la transmettre à d’autres joueurs, que ce soit chez les pros, la réserve… L’idée est d’avoir un rôle un peu comme celui de l’entraîneur des gardiens : être proche des joueurs, leur donner de la confiance, faire du travail vidéo…"

Claude Puel a retenu 21 joueurs pour battre les champions de France en titre ce samedi 21 août à 21h00 à Geoffroy-Guichard. Remplacé à la pause à Bollaert le week-end dernier en raison d'une douleur à la hanche, notre Gai Luron est dans le groupe, prêt à claquer contre un club qui lui réussit souvent.

Green, Bajic, Fall - Maçon, Nokoué, Moukoudi, Sow, Nadé, Kolodziejczak, Trauco - Neyou, Gourna, Camara, Youssouf, Aouchiche - Hamouma, Nordin, Khazri, Krasso, Bouanga, Saban.

En début de semaine, La Voix du Nord indiquait que "plusieurs joueurs lillois" avaient "des envies ailleurs". Interrogé hier au sujet de Burak Yilmaz, Joselyn Gourvennec s'est voulu rassurant. "Il m’a dit qu’il est dans le projet, qu’il se sent bien ici et qu’il veut rester au LOSC, donc pour moi c’est un non-sujet." En conférence de presse, Christophe a déclaré aujourd'hui au sujet de l'international turc : "Quand un bon joueur m'appelle et me dit qu'il veut travailler avec moi, je lui donne une réponse favorable. Point à la ligne."

C'est Olivier Létang qui va être content ! Galette a également confirmé qu'il souhaitait recruter Andy Delort, un joueur qu'il avait vainement tenter d'enrôler lors des derniers mois de son septennat stéphanois. Reste à savoir si l'ancien Caennais sera toujours pailladin quand le MHSC recevra l'ASSE dans trois semaines, après la trêve internationale...

Comme le souligne le site de la Ligue qu'on adule, Denis Bouanga est le joueur qui a tenté le plus de tirs (12) après deux journées devant Mohamed Bayo (11) et Dimitri Payet (9). Mais malgré son joli pion à Bollaert, le numéro 20 des Verts est moins adroit devant le but que les deux meilleurs buteurs de ce début de saison de L1. Alors que notre Gabonais n'a cadré qu'un quart de ses tirs, le goleador clermontois pisté vainement par Sainté affiche un ratio de 55%.

Les Verts, qui se sont déplacés à Bollaert le week-end dernier, iront au Vélodrome le prochain. L'occasion de mettre en exergue les propos tenus par Eric Cantona il y a sept ans sur France 2 lors d'un échange avec David Foenkinos.

"En Angleterre, ce ne sont pas des spectateurs mais des supporters. Un supporter c’est celui qui supporte son équipe même si elle descend en 4^e division. En France, il n’y a qu’à Saint-Etienne et Lens où ça se rapproche un peu du supporter anglais. Marseille ? Si ça gagne, c’est extraordinaire, si ça perd, c’est détestable. Pour moi, des vrais fans, c’est pas ça ! Avoir l’amour d’un club, c’est pas ça !"

De nombreux fans de littérature et de ballon rond profitent des vacances estivales pour dévorer le récit de l'éditorialiste de Poteaux Carrés paru il y a trois mois aux éditions En Exergue. Le site Livres de Foot l'a d'ailleurs mis à l'honneur le 15 août.

"Christophe Verneyre rend compte dans cet ouvrage de sa passion, celle du club de l’AS Saint-Étienne. Né en 1971, il est pourtant trop jeune pour avoir connu l’épopée des Verts en Coupe des Clubs champions en 1976, année où le club dispute la finale face au Bayern Munich – pour rappel, l’ASSE perdra cette finale sur le score de 1-0, mais défilera sur les Champs-Élysées le lendemain. Et c’est finalement dans les années 1980, période où le club entame une longue chute, qu’il va commencer à suivre le club et assister à des rencontres dans le Chaudron.

Par son format et son concept, ce livre pourrait se rapprocher de l’ouvrage de Nick Hornby, Carton jaune. Nous sommes en effet en présence d’un passionné qui tente de nous expliquer que sa passion passe avant tout, qu’il lui semble irréel que des supporters ne puissent pas connaître tous les joueurs passés par le club, de ne pas connaître les résultats… Et, surtout, qu’une défaite peut miner une semaine de travail !

L’auteur ne tombe jamais dans le pathos. Dès le prologue, il annonce que le livre n’a en soi rien d’original et qu’on a probablement déjà tout lu, entendu ou vu à ce sujet. Sa passion est omniprésente, il ne s’en cache pas. Mais il va montrer que le rapport à son club évolue, et surtout nous entraîner avec lui dans des souvenirs très personnels. C’est à mon sens la véritable force de ce livre. Là où je trouvais que Carton jaune pouvait parfois traîner en longueur, La passion selon Saint-Étienne ne souffre pas de ce défaut. Christophe Verneyre ne revient pas sur tous les matchs qu’il a pu voir au stade, mais évoque simplement les grandes étapes de la vie de son club – qu’il met en relation avec des anecdotes personnelles : un souvenir dans le stade, une discussion avec ses parents ou ses proches, le décès de sa maman, etc.

On ne se lasse pas des mots de l’auteur, qui sait nous transmettre sa passion. Et qu’importe qu’on ne soit pas supporter de Saint-Étienne dans le fond, car ce n’est pas le sujet principal. Nous sommes tous passionnés de football, et on se met facilement à la place de l’auteur. Par ailleurs, sa plume rend réellement hommage à sa passion, tant il semble avoir les mots justes à chaque instant."

Comme le rapporte Super Deporte, une grande fresque représentant Carlos Diarte inaugurée cet été en présence des deux fils de l'ancien buteur paraguayen des Verts figure désormais sur l'un des murs du stade Mestalla de Valence.

Décédé à l'âge de 57 ans en juin 2011 à la suite d'un cancer, "Lobo" avait brillé pendant deux ans (1977-1979) dans le club espagnol aux côtés de Mario Kempes. Il n'aura claqué que huit pions en deux saisons en vert (1983-1985), dont un lors d'une mémorable fessée infligée aux vilains en banlieue.

Adjoint de Laurent Batlles à Troyes, Damien Ott parle de sa collaboration avec l'ancien coach de la réserve stéphanoise dans la dernière de L'Est Eclair. Extraits.

"J'ai appris à son contact en L2, je continue en L1, avec plus d'exigence, plus de concentration. Entre Laurent et moi, il y a toujours le même climat de confiance, ce n'est pas parce qu'on est monté en L1 que les personnalités ont changé, au contraire ! On reste humble, on ne se prend pas pour d'autres. Notre relation est basée sur le respect. Ce que propose Laurent est fondamentalement juste. On n'est pas forcément très démonstratif, ni lui, ni moi, mais ça me va très bien.

Quand il nous arrive d'être en désaccord, je lui donne mes arguments. Laurent est à l'écoute, digère les informations, il peut être d'accord ou pas. Ce qui importe, c'est de nourrir une réflexion. Il est en attente de ça. J'avais été formé au football germanique : récupération, transition, verticalité. Il me manquait des notions offensives. Evoluer avec Laurent m'a permis de remplir les cases qui me manquaient. C'est un entraîneur très pragmatique, il voit bien le jeu. Il a ses convictions mais sait faire évoluer son équipe. Il n'a pas fini de nous surprendre."