Piquionne attend une invitation de Roro
05/03 14:07
Dans Une bouchée de Foot, Frédéric Piquionne est revenu ce mardi sur son départ de Sainté, sa baston avec Bâtonnier (capo des Magic Fans) et son mythique derby disputé avec les vilains à Gerland.
"Mon départ de Saint-Etienne ? En fait il y avait un point de non-retour. A la base, je leur avais expliqué : « OK, vous ne voulez pas que je parte ? Alors proposez-moi quelque chose ! » Ils m’ont répondu : « Mais non, on verra à la fin de saison. » Dans le foot, surtout aujourd’hui, ça ne se passe pas comme ça. On ne voit pas après. « On voit après », on sait ce que ça veut dire… Je leur ai dit : « Dans ce cas-là, prenez ce que vous avez à prendre et laissez-moi partir ! » Je suis parti à Monaco le dernier jour du mercato d’hiver à 23h00.
Je devais partir à Lens mais Monaco a appelé à la dernière minute. Entre le Nord où il pleut tout le temps et Monaco où il y a le soleil, j’ai choisi le soleil ! (rires) Bon, y’a moins d’ambiance à Monaco qu’à Saint-Etienne ou à Lens mais c’était un gros club, une des meilleures équipes du championnat de France quand même. Je suis parti là-bas, ça n’a rien à voir avec le salaire ou quoi, c’est que j’avais senti que le coach me voulait énormément alors que c’était Gervais Martel qui me voulait à Lens. Moi j’aimais bien discuter avec les coaches avant de prendre une décision.
Quand tu joues au foot, tu peux être critiqué. Tu t’attaques à moi, tu t’attaques à mon jeu, pas de problème. Mais ne t’attaque pas à l’homme, à la famille. Sois respectueux ! « T’es nul », « tu tires à côté », les banderoles, ça ne me fait pas péter les plombs. Ce qui me fait péter les plombs, c’est l’irrespect envers l’homme comme ça s’est passé sur le parking de Geoffroy-Guichard. Je prends ma voiture, je pars et je vais voir mon agent, qui venait pratiquement à tous les matches à domicile car il était basé à Lyon.
Je signe des autographes tranquillement avec des gens et y’a un mec qui vient et qui m’insulte. « Et t’es nul, et t’es ceci et t’es cela. » OK, pas de problème. « Et en plus ton agent il est Lyonnais, il n’a pas droit de se garer. » « Pourquoi il n’a pas droit de se garer ? C’est toi le chef de la sécurité du parking ? Non. » « Mais comment ça se fait que tu sois avec un Lyonnais ? » «C’est pas de ma faute s’il est à Lyon, il peut habiter à Strasbourg ou quoi, peu importe. Et en plus c’est le parrain de mon fils. » « Moi je m’en bats les couilles de ton fils, nanana ! » « Ah bon ? » Je suis descendu et je me suis battu avec lui. Deux semaines après, on m’a dit : « Il faut que tu t’excuses, il a porté plainte. » Je lui ai donné 1500 balles à ce ba…, à ce mec-là.
Avec l’OL, j’ai joué deux matches contre Sainté. Le second j’ai été expulsé. J’ai très bien vécu le premier match. C’était le retour à Geoffroy, c’était cool même si je me suis fait insulter de tous les noms mais c’est comme ça, y’a pas de souci. Le retour, je pense que j’avais déjà un peu fait le match dans la tête. Une semaine avant, je joue un match de Coupe de France, je marque, ça se passe super bien. Pour moi, Claude Puel c’était compliqué et jamais de la vie je me dis qu’il va me mettre contre Sainté. La veille, lors de la séance, il commence à me mettre. Je me dis « putain, qu’est-ce qu’il va faire Claude Puel ».
Finalement, je me retrouve titulaire contre Sainté à Gerland. Et là je fais un non match. J’ai des hésitations lors d’un face à face avec Jérémie Janot. En première mi-temps, je crois que Cris me met un ballon dans la profondeur, je contrôle et en même temps je regarde l’arbitre de touche. Normalement, t’as pas à faire ça ! Ça m’a empêché de faire un bon contrôle et ensuite une bonne frappe. Après Juni me met un super ballon en profondeur et au moment où je veux frapper, mon pied d’appui se bloque. Au moment de frapper, le ballon saute un peu et là, bam ! Je m’éclate au sol. Laisse tomber !
Aujourd’hui, un Saint-Etienne / Lyon, je suis pour qui ? Franchement, ni pour Lyon ni pour Sainté. Sainté, je n’y ai plus jamais remis les pieds depuis janvier 2007. J’attends qu’ils m’invitent. Hein, Roland ! Avec Lyon, ça se passe super bien, il n’y a que le musée que je n’ai pas encore visité mais ce sera pour bientôt. A l’époque où j’étais à Sainté et que voulais aller à Lyon, on a dit beaucoup que c’était Aulas qui voulait déstabiliser Sainté ? Déstabiliser Sainté pour quoi faire ? Ils ont perdu un attaquant, ils voulaient un attaquant. Lyon, c’était le meilleur club de France à l’époque, donc ils cherché le meilleur attaquant de France. Non, je rigole (rires)."
Frayeur dans le parcage
05/03 07:32
Comme le rapporte la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, "les supporters stéphanois massés dans le parcage du Matmut Atlantique se sont fait peur hier sur le but de Jean-Philippe Krasso : devant le mouvement de foule, le portillon de sécurité pour éviter les phénomènes d'écrasement s'est ouvert et certains ont chuté sur la structure empêchant d'entrer sur la pelouse. Un homme a été pris en charge par la Protection Civile, sans gros bobo : il est reparti avec les supporters stéphanois."
C'était un bon match de football
05/03 07:11
Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, Victor Lobry a commenté le match nul des Verts à Bordeaux.
"On voulait continuer notre série de victoires. C’est un bon point, on continue notre série sans défaite. On fait des décalages en première mi-temps, avec des situations, et on prend un but très tôt qui fait douter. On a tout de même réussi à revenir avec nos valeurs. C’est une bonne équipe avec de bons joueurs, ils ont aussi analysé notre jeu. On a réussi à les contourner, c’était un bon match de football. Niels va super vite donc il faut en profiter, ça étire leur ligne et ça libère JP. Il faut alterner pour ne pas être trop lisible."
La réserve repart du bon pied à Montpied
05/03 07:03
La réserve, qui restait sur une défaite et un nul, a renoué avec le succès (3-2) hier après-midi sur le terrain de son homologue clermontoise, qui venait pourtant d'enchaîner cinq victoires.
Les Bougnats ont attaqué pied au plancher, obligeant Nabil Ouennas a sortir une parade décisive après 37 secondes de jeu comme le souligne La Montagne. Mais les Verts ont ouvert le score à la 12e grâce à Abdoulaye Sidibé sur une passe d'Antoine Gauthier. Ce dernier a inscrit le but du break 4 minutes après la pause sur une passe de Darnell Bile.
Les locaux ont réduit le score dès la minute suivante avant d'égaliser à la 63e. A la Wahbi Khazri, Louis Mouton a inscrit le but victorieux à la 67e d'un lob de 60 mètres. En fin de match, Nabil Ouennas a dû sortir le grand jeu pour permettre à son équipe de décrocher son 8e succès de la saison.
Toujours à 2 petits points du 2e Rumilly Vallières (vainqueur contre La Duchère), les Verts remontent sur le podium à la différence de buts particulière à égalité de points avec Clermont, Ain Sud et Vaulx-en-Velin. Les protégés de Razik Nedder n'ont plus que 8 longueurs de retard sur le leader berjallien, qui a lourdement concédé sa première défaite de la saison (1-4) face à une équipe de Limonest entraînée depuis un mois par l'ancien réserviste Romain Reynaud.
La compo : Ouennas - Namri, Djile, Maiga, Calodat - Mouton, Fall, Gauthier (N’Joya N'Gapout 72') - Ab. Sidibé (Owusu 88’), Bile (Edmilson 72’), Lhery (Saban, 58’).
La réaction de Razik Nedder :
"En tant qu’entraîneur formateur, j’ai pris beaucoup de plaisir aujourd’hui, dans un match différent de ceux qu’on peut vivre habituellement avec deux équipes joueuses et avec de la qualité technique. On est satisfait de remporter cette rencontre même si je pense qu’on doit se faciliter le match avec des actions franches manquées dans chacune des deux périodes. Défensivement on se rapproche du haut niveau car nous avons payé de deux buts nos erreurs. Il faut souligner la performance de Nabil Ouennas qui a été décisif. Un bon gardien est fiable et ne fait pas de bourde, un très bon gardien rapporte des points. Nabil a été très bon. On a aussi retrouvé Louis Mouton et Antoine Gauthier, buteurs, à un très bon niveau, ils manquaient un peu de rythme ces dernières semaines."
Elles écrasent tout
04/03 20:46
Même en amical, elles écrasent tout sur leur passage...
Pas de match de championnat ce week-end pour les Vertes mais un match amical organisé à Longvic contre le FC Metz, qui occupe la 3ème place de l'autre groupe (le A) du championnat de D2 féminine. Et comme à leur habitude, les Amazones ont offert un festival offensif en s'imposant 0-5.
Titutaire à la place de l'habituelle Gignoux, la gardienne des Vertes Yewande Balogun stoppa tout d'abord un penalty dans les premiers instants de la partie. Puis le récital des filles de Laurent Mortel commença à la 16ème avec un but de Laury Jesus (0-1, 16ème) suivit d'un doublé de Peyton Depriest en 3 minutes qui confirme son retour en forme (0-2, 22ème et 0-3, 25ème).
Du retour des vestiaires, Sainté enfonça le clou avec un but de Mikayla Dayes (0-4, 50ème) et un ultime but de Ninon Blanchard en fin de match (0-5, 89ème).
La réaction du coach Mortel sur le site off:"Cette victoire contre une équipe qui a cherché à jouer me plaît. C’était une belle opposition. Comme le premier but, qu’on a très bien construit, elle reflète notre projet de jeu collectif. On aurait pu rentrer au vestiaire avec un peu plus d’avance mais, dans l’ensemble, je trouve qu’on a bien réussi à cadenasser les offensives de Metz tout en leur faisant mal avec nos attaques. L’essentiel est d’avoir pu donner du temps de jeu à l’ensemble des joueuses, notamment à Nadège Cissé, Mikayla et Malikae Dayes, nos trois recrues hivernales. Tout le monde est en alerte".
Compo en première période : Balogun - Belin, Anglais, Malikae Dayes, Tapia - Cissé, Legrout (c), Carchio - Jésus, Browne, DePriest.
Compo en seconde période : Balogun - Belin (Romanenko, 70e), Anglais (puis Malikae Dayes, 70e), Blanchard, Tapia - Otu, Bataillard, Carchio (Jésus, 70e) - Marty, Browne (DePriest, 70e), Mikayla Dayes.
Retour aux affaires du championnat le 12 Mars à domicile face à Grenoble
Lamine réjouit le Dinamo Bucarest
04/03 20:07
Wesley Fofana n'est pas le seul joueur formé à l'ASSE à avoir marqué de la tête aujourd'hui. C'est de la sorte que son ancien coéquipier stéphanois Lamine Ghezali a inscrit à la mi-journée le premier but de la victoire du Dinamo Bucarest sur le terrain de Selimbar.
L'attaquant de la génération 1999, qui avait déjà scoré il y a 5 jours, permet à son équipe de à la 5e place de la D2 roumaine. L'ancien latéral droit de Razik Nedder est donc toujours en course pour jouer la monter dans l'élite du pays natal de Banel Nicolita.
Fofana marque, Saliba célèbre
04/03 19:29
Formés à Sainté, les deux meilleurs défenseurs centraux de la Premier League se sont distingués cet après-midi lors de la 26e journée de l'élite anglaise. Intraitable en défense, Wesley Fofana a marqué d'un joli coup de tête sous la barre l'unique but victorieux de Chelsea contre Leeds.
Wesley Fofana is generational. He has been BRILLIANT since returning from injury. pic.twitter.com/VGpWTV3E45
— ~ (@CFCdruw) March 4, 2023
Mené de deux buts par Bournemouth après une heure de jeu, son ancien acolyte William Saliba a finalement gagné 3-2 à la 97e. Sa façon de célébrer le pion victorieux de son coéquipier Nelson a été très remarquée et commentée sur les réseaux sociaux.
La célébration de William Saliba qui fait n’importe quoi 😭😭😭😭 https://t.co/I96DXylzEg
— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) March 4, 2023
Guion exprime sa déception
04/03 18:21
Comme le rapporte Sud-Ouest, l'entraîneur girondin David Guion n'a pas caché sa déception après avoir concédé le nul à domicile face à son ancien club.
"Il y a de la déception car on n’a pas tenu ce 1-0. En première mi-temps, j’ai trouvé qu’on était trop large, trop éparpillé, pas assez compact, ce qui fait que les Stéphanois ont pu trop jouer. Ca nous faisait faire trop d’efforts. On n’a eu des situations seulement en transition et on n’a pas su les négocier. A la pause, on a réglé le problème, avec une équipe plus compacte pour défendre et attaquer. On marque ce joli but. En deuxième mi-temps, les Stéphanois n’ont rien, on est plus près de doubler la marque. Dans ce genre de match, il faut au minimum savoir fermer la boutique.
L'entrée de Clément Michelin ? On voulait rajouter un joueur de plus du côté de Malcom Bokélé après l’entrée de Kader Bamba, qui prenait de l’influence dans le jeu et créait un surnombre. Clément avait le rôle d’amener du soutien à Malcom et Fransergio montait plus haut à la place de Josh Maja. Clément nous a fait gagner lundi à Amiens, là c’est un acte défensif manqué. Ce sont deux points perdus bêtement, mais c’est un point qui nous permet quand même de continuer d’engranger avant d’aller à Sochaux. Ce sera un match important, mais pas un tournant. Derrière, il y aura encore beaucoup de matchs."
Laurent remonte tranquillement
04/03 17:34
Sur beIN Sports, Laurent Batlles a commenté le match nul de son équipe à Bordeaux.
"On est très heureux de venir prendre un point ici parce que tout le monde ne prendra pas des points à Bordeaux. On voulait continuer à avancer dans ce championnat et continuer de remonter au classement. Il est possible que ce soir en fonctionnement des résultats des autres même au goal-average on pourra passer devant une ou deux équipes, c’est ce que j’avais demandé à mes joueurs. Il y avait peut-être la place de prendre trois points en étant un petit peu plus gourmand.
Si on avait converti en première mi-temps les occasions qu’on s’était créé et en menant au score, on aurait pu leur faire encore plus mal. Je pense que dans le contenu et dans la maîtrise technique, c’était intéressant. On regarde toujours les équipes de devant mais juste devant. Je regarde juste les deux ou trois équipes qui sont au-dessus de nous. Il y avait beaucoup d’équipe avec 31 points, c’était important de passer devant ses équipes là. Notre objectif est de remonter tranquillement dans ce championnat.
Jouer sur du jeu direct contre une défense de Bordeaux qui a beaucoup de valeur athlétique, je ne voyais pas l’intérêt. Le but, c’était de jouer dans les petits espaces notamment devant leur défense dans le dos des milieux. C’est ce qui s’est passé. Si on avait été un petit peu plus juste, notamment dans les dernières passes… C’est ce qui nous a manqué aujourd’hui, notamment dans les 30 ou les 40 derniers mètres.
On prend les matches les uns après les autres. On essaye de se jauger et de juger notre effectif en fonction des équipes adverses. En jouant ici, contre Amiens samedi prochain et ensuite chez le leader du championnat, on essaiera de se jauger tout en essayant d’imposer notre jeu et d’imposer nos principes."
Et de 13 pour Krasso !
04/03 17:12
Grâce à son 6e penalty de la saison, Jean-Philippe Krasso a pris seul la tête au classement des buteurs de la L2 (13 pions), Josh Maja étant resté muet. S'il n'a pas fait un grand match, l'international ivoirien des Verts a affiché sa satisfaction sur beIN Sports.
"On a réussi à revenir dans le match après avoir encaissé ce but en début de première période. Au final c’est un bon point. On a parfois un manqué de justesse sur nos occasions. Le penalty, je l’ai tiré comme d’habitude, j’attends que le gardien me donne la solution. Il est parti un peu tard, il m’a mis en difficulté. Mais elle est rentrée, c’est le plus important. Un penalty, ce n’est pas une loterie."
— Vids ASSE (@asse_vids) March 4, 2023
Un bon point chez le dauphin
04/03 17:00
Les Verts ont réussi à ramener un bon point du Matmut Atlantique cet après-midi (1-1).
Au terme d'une rencontre où chaque équipe a eu sa mi-temps, les Stéphanois sont parvenus à égaliser à 10 minutes de la fin par un pénalty de Krasso qui reprend sa place de meilleur buteur de L2 (13 buts). Un pénalty provoqué par l'entrant, Bamba.
En première mi-temps, les hommes de Laurent Batlles auraient dû marquer les premiers mais Nkounkou par deux fois frappait à côté, puis Barbet envoyait un centre d'Appiah sur son poteau avant que Wadji ne frappe au dessus juste avant la pause.
En seconde période, les Verts ont concédé l'ouverture du score après 40 secondes par l'intermédiaire de Badji en deux temps après une belle frappe repoussée par Larsonneur.
Au classement, les Verts sont 11eme en attendant les résultats du soir.
Haise rend hommage à Rampillon et Huard
04/03 10:04
L'entraîneur lensois Franck Haise, qui reçoit en fin d'après-midi le LOSC de Jonathan Bamba et Rémy Cabella, rend hommage dans la Pravda à un ancien milieu de terrain stéphanois de 67 ans et à l'actuel directeur du centre de formation de l'ASSE.
"Patrick Rampillon est venu me chercher en juin 2006 alors que j'étais entraîneur d'un club de CFA2, le Stade Mayennais, et m'a proposé d'intégrer l'équipe d'éducateurs du centre de formation du Stade Rennais qu'il dirigeait. Rennes était déjà un club qui s'appuyait sur la formation, ça a été une chance pour moi de travailler avec d'autres éducateurs de qualité comme Régis Le Bris, Yannick Menu, Pierre-Emmanuel Bourdeau, Laurent Huard... Grâce à eux et à la qualité des joueurs, ces six belles années m'ont permis d'apprendre plein de choses sur la préformation et la formation. Patrick voulait des équipes joueuses et que les jeunes prennent du plaisir à s'entraîner au quotidien et à jouer ensemble. Il m'a fait confiance."
Mickey 3D toujours vert !
04/03 09:46
Invité de la radio Europe 2 en début de semaine, Mickaël Furnon a évidemment parlé des Verts.
"Je vis du côté de Montbrison, à une demi-heure de Saint-Etienne où je suis né et où j'ai vécu mes premières années. Comme tous les Stéphanois, je supporte les Verts. On est obligés, sinon on est bannis à vie ! Même ceux qui n'aiment pas le foot regardent toujours le résultat des Verts, ils savent toujours où on en est. J'ai fait une chanson sur Johnny Rep, ce sont des souvenirs d'enfance. Quand j'étais gamin, c'était un joueur emblématique de l'équipe."
Collin incollable sur Krasso
04/03 08:05
Xavier Collin, qui nous avait présenté Jean-Philippe Krasso un bon mois avant que son ancien attaquant spinalien s'engage avec Sainté le 1er juillet 2020, souligne à nouveau les qualités et les axes de progression du meilleur buteur et meilleur passeur de L2 dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Quand il est lancé, c’est très difficile de l’arrêter. Il aime toucher le ballon et quand il est aligné avec un autre attaquant, celui lui permet d’avoir plus de mobilité, de décrocher et percuter. Il est capable par des fulgurances d’éliminer quatre joueurs. Parfois, il met les mains sur les hanches et peut paraître nonchalant. On l’appelait le gros nounours. Depuis, il a monté son niveau d’exigence. Il a encore une marge de progression importante au niveau de son volume de jeu et sa capacité à être plus présent dans la surface.
Il aime être à la construction mais doit être plus capable de faire des sprints à haute intensité pour aller finir.Quand il est parti à Saint-Etienne, on lui avait dit que c’était un peu tôt pour la Ligue 1, Aujourd’hui, avec son prêt à Ajaccio et la saison qu’il réalise à l’ASSE, je pense qu’il a validé le palier de la L2. La prochaine étape, c’est la Ligue 1, avec Sainté ou un autre club. Il ne faut pas qu’il précipite les choses et réfléchisse bien à son futur projet. C’est un joueur qui a besoin de confiance et de se sentir aimé. "
Hinschberger n'a toujours pas digéré le péno du match aller
04/03 07:42
Attendu samedi prochain dans le Chaudron, Philippe Hinschberger n'a toujours pas digéré le penalty fatal aux Picards lors du match aller (péno obtenu par Lenny Pintor et transformé par Ibrahima Wadji).
"On a eu droit à des décisions arbitrales pour le moins contestables. On nous siffle des penaltys bidons contre Saint-Etienne et Bordeaux et quand il y a des fautes énormes dans la surface de réparation adverse comme contre QRM et Guingamp, on nous les siffle pas ! J'ai un peu les boules par rapport à tout ça" a déclaré hier l'entraîneur amiénois dans La République des Pyrénées. "On a révisé nos objectifs, ce qui ne plaît pas à certains. Il est temps d'avancer et d'aller chercher notre maintien. Il faut absolument qu'on regagne un match pour comptablement avancer et pour psychologiquement nous laver un peu les têtes parce que ça commence à peser de ne pas gagner."
Avec l'ASSE, beIN Sports réalise des records
03/03 23:20
Directeur des programmes, des antennes et des rédactions de BeIN Sports, Florent Houzot rappelle au Progrès pourquoi l'ASSE est malgré son très décevant classement le club de L2 le plus diffusé par sa chaîne cette saison.
"En L2, les clubs à forte notoriété ce sont aujourd'hui Saint-Etienne et Bordeaux. Que ces clubs soient 3èmes de L1 ou 18èmes de L2, quand ils sont programmés, vous avez la garantie d'avoir de l'audience. Ce sont des marques avec un stade et des supporters qui ne font pas tous les déplacements et restent donc devant leur TV. Avec l'ASSE, beIN Sports réalise des records. Dès la reprise, avec Dijon-ASSE le 30 juillet, nous avons réalisé la 2ème meilleure audience de la chaîne pour un match de L2 depuis 2017 alors que le ASSE-Caen du 30 décembre dernier est hors multiplex la meilleure de notre histoire."
Rivera a mangé du sanglier
03/03 21:45
Trois mois après sa dernière victoire en championnat, Le Puy a enfin renoué avec le succès (3-2) ce soir lors de la 23e journée de National 1 aux dépens de Sedan. Alors qu'Abdoulaye Bakayoko n'a pas été convoqué et que Bilal Benkhedim et Arsène Elogo sont restés sur le banc, Maxence Rivera a provoqué un péno sur le deuxième but des Ponots qui restent dans la zone rouge, à 6 points du premier non relégable (Villefranche).
Othman fait coup double !
03/03 21:02
Au terme d'un match haletant, l'équipe de Tunisie s'est qualifiée ce soir (3-3 ap, 5-4 tab) aux dépens du Congo pour le dernier carré de la CAN U20 et donc pour la Coupe du Monde de la catégorie qui aura lieu en Indonésie du 20 mai au 11 juin 2023.
Jibril Othman, qui avait déjà scoré lundi contre la Gambie, a marqué le premier but égalisateur des Aiglons de Carthage contre les Diablotins Rouges. L'attaquant stéphanois de 18 ans a cédé sa place à la 104e minute.
— follow @NoussourTN (@Nsrvideos) March 3, 2023
Sainté roi de l'ouverture
03/03 19:55
Le match de la 29e journée qui opposera les Verts aux Chamois Niortais dans le Chaudron a été programmé le 1er avril à 15h00. Ce sera la 15e fois de la saison que les Verts feront l'ouverture d'une journée de championnat un samedi après-midi...
Jacky et Ghislain contents pour Nordin
03/03 19:15
Habitant tous les deux dans l'Hérault et suivant le MHSC, deux anciens entraîneurs stéphanois se réjouissent aujourd'hui dans Midi Libre de la bonne forme d'Arnaud Nordin, convaincant lors de ses trois derniers matches contre Brest, Troyes et Lens.
Jacky Bonnevay : "Il a la chance d'avoir tout ce qu'il faut pour le haut niveau. Il doit s'imposer une exigence intérieure. Dépêche toi ! S'il y en a bien un qui a un gros potentiel, c'est lui. Il est temps de s'y mettre. A Sainté, on ne savait jamais s'il était titulaire ou remplaçant. Il était un peu entre les deux. On est parfois un peu frustré avec lui car on a envie qu'il réussisse. Il avait besoin de sortir d'un certain confort stéphanois om il était installé."
Ghislain Printant : "On le voit beaucoup plus décisif, percutant, il amène le danger et un équilibre à l'équipe. Jean-Louis insistait beaucoup avec lui, sur l'aspect comptable, quil soit plus décisif. Arnaud est un garçon attachant, facile à entraîner."
Mine de rien, Arnaud Nordin va jouer ce dimanche contre Angers son 150e match de L1. Le SCO est l'équipe contre laquelle il a le plus joué (10 fois), gagné (5) et marqué (3 buts).
A Bordeaux sans Cafaro (2)
03/03 16:07
Comme évoqué en conférence de presse, le groupe de Laurent Batlles ne compte pas Mathieu Cafaro pour le déplacement en Gironde. Les autres absents sont Gaëtan Charbonnier, Mateo Pavlovic et Aimen Moueffek. Lenny Pintor profite du forfait de Cafaro pour faire sa réapparition dans le groupe.
Le groupe :
Gardiens : Fall, Larsonneur
Défenseurs : Nadé, Briançon, Giraudon, Sow, Appiah, Petrot, Nkounkou
Milieux : Fomba, Monconduit, Bouchouari, Lorby, Chambost
Attaquants : Bamba, Pintor, Wadji, Krasso
Sainté a tâtonné
03/03 11:24
Ancien entraîneur des Verts et des Girondins, Elie Baup donne son avis dans Sud-Ouest sur les deux clubs qui vont s'affronter demain après-midi en ouverture de la 26e journée de L2.
"Quand on change tout comme à Saint-Etienne, c'est compliqué de remettre le projet sportif en place. Ils onts donné l'impression de tâtonner. David Guion a lui favorisé une certaine dynamique de vestiaire avec des jeunes talentueux. Cela n'assure rien, mais il les connaissait. Les joueurs qui étaient là ne correspondaient peut-être pas aux idées de Laurent Batlles, il a fait venir des joueurs mais a dû s'adapter aux autres. Le jeu prôné demande de la confiance or les Verts avaient de la fébrilité un peu de partout. Là, ils semblent avoir trouvé de la cohérence."
Dunkerque et Romain Revelli, c'est fini ! (2)
03/03 10:53
Remplacé par son ancien coéquipier réserviste stéphanois Mathieu Chabert sur le banc de l'USL Dunkerque (7e de National 1), Romain Revelli explique aujourd'hui dans La Voix du Nord les raisons de son départ. Extraits.
"La séparation s'est faite d'un commun accord. Il y a eu le nul contre Bourg puis les trois défaites. J'ai tenté beaucoup de choses différentes, fait beaucoup d'entretiens. Il n'y a pas grand chose qui marchait dans les matches. Je ne sentais pas de remise en cause chez les joueurs. J'ai senti des joueurs qui n'étaient plus à l'écoute. Comme quelque chose d'un peu cassé. Cela a basculé dans ma tête. Les dirigeants ont essayé de me retenir dans un premier temps. J'avais le sentiment que c'était la fin de l'histoire. Je n'avais plus de ressort. Je n'ai pas demandé un euro alors qu'il me restait quatre mois de contrat. Il faut maintenant un coach qui les pique, les rassure.
Il n'y avait plus d'énergie, je ne voulais pas être celui qui ferait deux descentes consécutives. Mon effectif était trop jeune pour remonter, je l'avais dit dès août. Il nous aurait fallu deux joueurs d'expérience au mercato. Ce n'est pas la faute des dirigeants. Je n'ai aucun reproche, on n'invente pas l'argent. J'étais très content d'arriver à Dunkerque mais j'ai fait deux énormes erreurs. J'aurais dû arriver avec un adjoint d'expérience. L'autre chose, sur la saison de L2, on perd Harouna Sy (Amiens) et Ibrahim Cissé (Caen). J'aurais dû etre plus ferme à c emoment-là. Il faut que je passe à autre chose, que je me serve de ce qui a été mal fait et que je me réinvente."
Anto, un second père pour M'Vila
03/03 10:06
Dans une longue interview à Libé, Yann M'Vila est revenu sur son parcours. Extraits :
"Frédéric Antonetti a été un deuxième père pour moi. Il m’a fait un calendrier : “Tiens, note tout ce que tu manges pendant une semaine.” Je n’ai pas triché, ni en marquant n’importe quoi ni en changeant d’alimentation. Il a jeté un œil et m’a dit : “Si je mange ça, je meurs.” Et il m’a demandé de vivre chez lui. Comme j’étais avec ma famille, il m’a envoyé un cuisinier à demeure. Si je devais revenir en arrière et écouter un mec, c’est lui. Il disait toujours : “Tout part du terrain et revient au terrain”, parce que c’est toujours là que l’on te juge à la fin. Il avait raison.
Ensuite, il y a l'histoire de la virée à Paris quelques jours avant un barrage retour qualificatif pour l’Euro Espoirs 2013. On fait l’aller-retour Le Havre - Paris dans la nuit de samedi à dimanche et on joue en Norvège le mardi. Là, il pleut, on joue sur un synthétique, ils nous mettent une pression d’enfer… Je ne pense pas qu’on perd parce que cinq joueurs ont fauté. Mais ils ont fauté quand même.
Ce serait sorti même si on avait gagné. Mais on aurait sans doute raconté une histoire différente. Tu peux construire un groupe en prenant ce genre d’initiative, par exemple. Quand j’étais au Rubin Kazan en Russie, une fois par mois, on privatisait un resto : on se fait un câlin, on sort le karaoké parce que les Russes adorent le karaoké et on passe à autre chose. C’est parfois là que tu adresses la parole à un mec pour la première fois. Pour en revenir à la virée de 2012, c’est vrai qu’on est jugé par rapport à ce qui s’est passé après. Mais c’est le jeu. Tu le connais et tu assumes. Avant cette histoire, j’étais en contact avec Manchester City, qui m’avait demandé mon numéro de maillot. Ensuite… Après l’histoire des Espoirs, j’ai joué au foot et la vie a continué. Pourtant, je vis avec l’idée que ma carrière, du moins celle qui m’attendait, s’est arrêtée à 22 ans. On m’a collé une étiquette impossible à enlever. Peu ont essayé d’apprendre à me connaître pour savoir si elle était justifiée ou non.
En 2018, Jean-Louis Gasset m’appelle pour que je vienne relancer l’AS Saint-Etienne : je lui dois deux magnifiques années en équipe de France [Gasset était l’adjoint du sélectionneur Laurent Blanc entre 2010 et 2012], j’accepte. Un an plus tard, en répondant à une question que l’on me pose, je lâche : “Si Gasset s’en va, je m’en vais.” Je m’exprimais par rapport à une fidélité ancienne. Je n’avais rien contre un éventuel successeur. Je n’exigeais aucun droit de regard. Mais on l’a vu comme ça. Quand Gasset te parle, ça sonne vrai. Il va chercher l’homme avant le joueur et je n’ai jamais, jamais vu le foot autrement. Il m’a déjà chopé devant tout le monde : quand il pousse une gueulante, tu te dis chaque seconde qui passe que ça doit être la dernière (sourire). Certains joueurs sont différents, bonjour-bonsoir, chacun fait son truc, etc. Mais moi, je dois croire à quelque chose qui me protège, où tu ne te demandes pas quand tu vas prendre un couteau dans le dos. Il me faut un écho, de… l’électricité. A Saint-Etienne, j’ai joué un match avec deux déchirures à la même cuisse parce que Gasset me l’avait demandé."
Sainté a manqué d'humilité ?
03/03 09:38
Ancien défenseur des Verts et ex-entraîneur adjoint des Girondins, Patrick Guillou s'exprime à la veille du choc entre les deux clubs dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.
"A l'ASSE, ils ont manqué d'humilité en pensant qu'il suffirait d'empiler les noms de L1 pour remonter. C'est le club qui a utilisé le plus de gardiens (4), de joueurs (42 contre 26 à Bordeaux), qui a utilisé le plus de système. Chez les Girondins il y avait plus de patience et ils ont surfé sur leur entame. Mais désormais à Saint-Etienne il y a un pressing déclenché plus haut, plus de courses et les faits de jeu tournent en leur faveur."
Mangani aime Chambost et le Chaudron
03/03 07:23
Devenu le troisième joueur évoluant actuellement dans l'élite française à avoir affronté le plus de clubs différents en Ligue 1 (37), le milieu de terrain ajaccien Thomas Mangani a accordé une sympathique interview à So Foot. Extraits.
"Avec Dylan Chambost, on a pas mal sympathisé, donc on a longtemps discuté à Troyes l’an dernier. Bon, lui est plus jeune, mais quand on est dans le circuit depuis un moment, on mesure la difficulté de durer. En fait, on se rapproche en jouant l’un contre l’autre, car on sait que le métier n’est pas si facile, comme la gestion des blessures, etc. Et puis on se voit au moins deux fois par an, donc ça laisse le temps d’échanger.
Josuha a ému Abdel
03/03 06:54
Invité de l'émission Une semaine en ballon qui sera diffusée ce vendredi à 10h05 sur l'antenne de France 3 Pays de la Loire, Abdel Bouhazama a eu droit à un très bel hommage de son ancien U19 stéphanois Josuha Guilavogui via une petite vidéo tournée depuis chez lui.
"Coach, je sais que vous êtes en train de relever un sacré défi. Moi je crois en vous comme vous avez cru en moi. Je me remémore une scène, nous sommes en 2007 ou 2008. Comme d’habitude, j’entends "Guilavogui, 10 ballons touchés, 15 ballons perdus !" Après, je me rappelle, vous m’avez viré de l’entraînement, vous m’avez laissé courir pendant toute la séance, et à la fin vous avez eu ces paroles qui résonnent toujours en moi : "Moi je crois en toi, je suis sûr que tu vas devenir un grand milieu de terrain, par contre il faut que tu deviennes plus propre dans ton jeu. Une machine à laver !" C’est ça qui a été mon dicton pendant toute ma carrière. Grâce à vous j’ai atteint un autre niveau, je suis allé en équipe de France jeunes et j’ai pu signer mon contrat Elite. Vous vous êtes battu pour que je puisse le signer. Je vous remercie du fond du cœur. Ça [il montre son premier maillot en pro, encadré et accroché dans une pièce de sa maison, ndp2], c’est grâce à Monsieur Bouhazama, sinon il n’y en aurait pas eu. Merci !"
Sur le plateau, l'entraîneur du SCO d'Angers a réagi aux propos du milieu de terrain de Wolfsbourg.
"Je suis ému quand j’entends ça. Des joueurs comme Jo ont réussi à faire carrière, il y en a eu d’autres comme Faouzi Ghoulam, Allan Saint-Maximin, Jonathan Bamba. Mais je pense aussi à ceux qui n’ont pas réussi car on sait aussi la brutalité de ce sport. Je dis souvent que c’est plus dur de devenir joueur professionnel que de devenir ministre. Aujourd’hui quand vous avez 3 joueurs sur 100 qui signent un contrat pro, ensuite il faut faire carrière. Dans mon management, il faut être à un moment donné l’entraîneur formateur, le grand frère, le copain, le confident.
Quand on voit une réussite telle que celle de Jo Guilavogui, ça fait plaisir car on a marqué quelqu’un. On a aussi marqué sa vie d’homme, pas seulement sa vie de joueur. Et ça s’est important. L’article qui est sorti sur mois il y a quelques mois ? [le 18 octobre dernier dans Ouest-France, ndp2]. Cela fait 25 ans que je suis dans le football. Il y a des clubs qui m’ont fait confiance, et pas des moindres : Saint-Etienne, Angers. S’il y avait quelque chose de malsain chez moi, je ne pense pas que j’aurais fait la carrière que j’ai faite en tant qu’entraîneur formateur et directeur de la formation. Cet article a été téléguidé, n’en parlons plus.
Si on fait parler tous les jeunes comme Josuha que j’ai fait réussir, ils seront heureux, ils vont être contents. Mon rôle à un moment donné, c’est comme un chef d’entreprise, il faut faire des choix. Quand je décide qu’un joueur ne signera pas un contrat professionnel, ce n’est pas que c’est un mauvais joueur. C’est qu’on estime en collaboration avec le staff pro que ce joueur-là ne peut pas signer un contrat pro. Je peux cristalliser beaucoup de rancœur et d’animosité et je l’assume. Il y a la déception des parents. Avec ce que véhicule le football et ce qu’il génère, on a l’impression que c’est un ascenseur social. C’est le ticket de loto. « Ce Monsieur a empêché que notre enfant devienne joueur professionnel. » Je passe outre.
J’ai passé 8 ans à l’ASSE. Vous m’avez montré une image de cette époque où je suis vindicatif, je montre juste le chemin du but. Je suis un entraîneur qui est assez expressif sur le côté, je ne m’en cache pas. Autant il y a des entraîneurs qui sont très calmes, très posés, autant moi j’aime bien vivre avec mon groupe dans l’affect, comme quand j’étais joueur. J’ai l’impression que les joueurs ont besoin aussi, surtout chez les jeunes, d’un grand frère sur le côté qui puisse leur montrer le chemin. Chaque garçon est différent, arrive d’un milieu social différent aussi. Il faut alterner en fonction de chacun d’eux.
On est allé deux années de suite jusqu’en finale de la Coupe Gambardella, en 2011 et en 2012. Il me restait alors un an de contrat à l’ASSE quand Stéphane Moulin, que j’avais eu comme entraîneur à Châtellerault, m’a demandé de venir à Angers. Saint-Etienne, pour les anciens comme vous et moi, ça reste un grand club populaire. Mais Stéphane Moulin et le président Said Chabane m’ont proposé le poste de directeur du centre de formation du SCO. C’était l’ouverture du centre, qui venait de recevoir l’agrément. J’ai tout de suite dit oui.
Je garde beaucoup de bons souvenirs de mon expérience à Saint-Etienne, j’ai gardé beaucoup de contacts avec beaucoup de joueurs parce qu’on a créé une histoire, on a vécu quelque chose ensemble. Les finales, je les ai perdues, ça m’a fait mal, ça a fait mal à tout le monde. Mais on garde des bons souvenirs de ces aventures et on garde aussi des amitiés avec les joueurs."
7 un heureux présage ?
02/03 21:58
Comme le rapporte Le Progrès, Thomas Monconduit a affiché un discours ambitieux à la mi-journée en conférence de presse. Après avoir fait le job depuis le début de l'année contre des équipes jouant le maintien, le milieu de terrain stépphanois est pressé d'en découdre avec des équipes de haut de tableau, à commencer par Bordeaux ce samedi après-midi.
"Il faut garder nos principes, qu’importe l’adversaire. Il faut jouer de la même manière, avec la même intensité. On va forcément perdre des matches mais si on garde ces ingrédients, on va encore en gagner beaucoup. Sur la phase retour, hormis Sochaux où on se tue en cinq minutes, on n’a pas joué de gros. J’ai hâte de les jouer afin de montrer qu’on n’était pas à notre place lors de la première partie de saison et ce qu’est le vrai Saint-Étienne."
Opta que souligne l’ASSE n’a battu qu’une seule équipe du top 7 actuel de Ligue 2 (trois nuls, quatre défaites). C’était… Bordeaux, le 10 septembre (2-0). On remet ça après-demain ?
Sisso-KO !
02/03 14:05
Comme contre Amiens, Bordeaux sera privé samedi de son milieu malien Issouf Sissokho pas encore remis de sa blessure. Avec 14 matchs joués dont seulement 5 titularisations, Sissokho n'est pas considéré comme un cadre du XI bordelais.
Il devrait être le seul absent d'une équipe qui devrait évoluer devant une affluence record (près de 30 000 supporters attendus).
A Bordeaux, sans Cafaro
02/03 13:32
En conférence de presse ce midi, Laurent Batlles a fait le point sur l'effectif à sa disposition avant le déplacement à Bordeaux, samedi (15h) : "Cafaro a encore du mal à courir et sera absent à Bordeaux. Pavlovic a été malade toute la semaine et ne sera pas dispo. Moueffek a trottiné ce matin et on verra comment on adapte les soins."
Le coach a par ailleurs lucidement expliqué qu'il faudrait élever le niveau pour aller chercher quelque chose en Gironde : "Les Girondins ont beaucoup de valeur athlétique. Le changement de système leur a fait beaucoup de bien. C’est une belle équipe qui n’est pas là par hasard. Bordeaux est un gros morceau. Si on reste sur le contenu de Pau, notamment au niveau de la qualité technique, ça sera compliqué. Je l’ai dit aux joueurs."