Mikau glace Bordeaux et Krasso

15/04 16:50

En match d'ouverture de la 31e journée de L2, le FC Metz a écrasé Bordeaux 3-0 cet après-midi grâce à un doublé de Georges Mikautadze, désormais seul en tête au classement des meilleurs buteurs du championnat avec 17 pions, soit 2 de plus que Jean-Philippe Krasso, qui tentera de lui répondre après-demain soir au Stade des Alpes. Revenus à un petit point des protégés de David Guion, les Grenats seront particulièrement motivés samedi prochain chez les Verts, d'autant plus que Habib Maïga et ses coéquipiers auront donc deux grosses journées de récupération en plus...

Lolo soutient Galette

15/04 16:24

Empêtré dans une affaire de racisme après les révélations d'une lettre de son ancien directeur à Nice, Christophe Galtier a reçu le soutien de Laurent Batlles :

"C'est difficile de parler de ce dossier-là car je n'ai pas les tenants et les aboutissants. A titre personnel, en tant que joueur, en tant que capitaine ou qu'adjoint, je n'ai jamais entendu de propos discriminatoires de la part de Christophe."

Trois absents pour le mini derby

15/04 16:22

En conférence de presse, Laurent Batlles a précisé que trois de ses joueurs manqueraient le court déplacement à Grenoble lundi :

"Thomas Monconduit est touché au niveau des adducteurs depuis le début de semaine. Kader Bamba a recouru mais il est trop court. Ce n'est pas encore le cas d'Anthony Briançon."

En attendant Gaudin ?

15/04 11:32

"En fin de contrat avec Guingamp, Jules Gaudin (22 ans) avait failli partir à Saint-Etienne cet hiver. Il ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait" souligne la dernière édition du Télégramme. Ce milieu de terrain de formation né à Saint-Brieuc et régulièrement positionné en défense par Stéphane Dumont a joué 22 matches de L2 avec Guingamp cette saison.

Titularisé au poste de piston gauche contre les Verts le 17 septembre dernier au Roudourou, il avait profité d'un cadeau de Matthieu Dreyer pour délivrer une passe décisive sur le but du break des Costarmoricains. S'il n'a plus scoré depuis, cet ancien coéquipier de Lenny Pintor en équipe de France U16 avait réalisé un doublé contre Pau lors de la première journée à l'occasion de son premier match en pro contre Pau.

Bajic écarté

15/04 10:40

Ayant encaissé 23 buts en 11 matches disputé avec le VAFC alors que Gautier Larsonneur n'en avait pris que 14 en 17 rencontres avant de rejoindre Sainté, Stefan Bajic n'a pas été convoqué par son nouvel entraîneur pour la réception de la lanterne rouge niortaise.

Promu entraîneur de l'équipe fanion après le limogeage de Nicolas Rabuel, Ahmed Kantari va selon La Voix du Nord titulariser le jeune Lassana Sy (19 ans), qui lui a donné satisfaction cette saison en équipe réserve (2e de son groupe en N3). Malgré sa grosse boulette synonyme de défaite à Dijon il y a 3 mois, Hillel Konaté sera quant à lui sur le banc.

Stefan Bajic vit décidément une saison cauchemardesque. Pour rappel, il n'a pas été convoqué une seule fois en Championship (L2 anglaise) la première moitié de saison par Bristol City malgré les résultats très mitigés du club anglais. Le seul match joué Outre-Manche avec les pros par le protégé de Jérémie Janot s'était soldé par une défaite à domicile (1-3) en Coupe de la Ligue contre une équipe de 3e division (Lincoln City).

On souhaite au gardien numéro 3 de l'équipe de France Espoirs que sa mise à la cave ne soit que provisoire et qu'il sera dans le groupe valenciennois lors du dernier match de la saison programmé le 2 juin dans le Chaudron.

 

Ramirez renaît de ses cendres contre Fénix

15/04 09:17

Cette nuit, l'ancien goleador stéphanois Ignacio Ramirez (26 ans) a réalisé un triplé victorieux (4-0) pour le National Montevideo contre la lanterne rouge Fénix lors de la 11e journée du championnat uruguayen.

Papy est très épanoui

15/04 08:54

Titularisé dans l'entrejeu versaillais pour la 20e fois de la saison de N1 hier contre les Caladois, Fabien Lemoine (36 ans) a renoué avec le succès et garde un petit espoir de monter en L2 malgré ses 4 points de retard sur les leaders (Concarneau et Dunkerque, sans doute rejoints par Martigues après-demain) et sa différence de buts bien moins flatteuse que celle de ses concurrents. Avant cette rencontre, Papy s'est longuement confié au Parisien. Extraits.

"Aussi bien sportivement qu’humainement, je n’ai jamais regretté mon choix de venir à Versailles. Ce qui m'a poussé à signer en National ? L’amour du foot, l’adrénaline et les émotions qu’il provoque. J’ai vécu un été très compliqué. J’ai attendu la réponse de Lorient jusqu’au 12 juillet. À Guingamp, j’étais en ballottage avec un autre joueur qui a été choisi. Je me suis demandé : on arrête sur Lorient ou pas ?

Mais mentalement, je n’ai pas réussi à switcher. Je n’étais pas heureux. J’avais le sentiment de ne pas avoir encore fini ce que j’avais démarré il y a une petite vingtaine d’années. Il y a eu discussions collégiales avec ma femme et mes enfants. Mais égoïstement, j’ai tranché. Dans ma tête, je n’étais pas prêt à arrêter. Ici à Versailles, il y a eu un discours très dynamique et la proximité avec la Bretagne était aussi un paramètre personnel très important.

Je n’ai jamais fait du foot pour la médiatisation et ses à-côtés. Bien sûr, quand tu es un joueur de L1, tu profites du système contractuellement et au niveau relationnel. On ne va pas se cacher que la vie est belle et simple. À Saint-Étienne, j’ai eu la chance de jouer à une bonne période et c’est assez énorme. On est mis sans cesse en avant, le moindre problème se débloque rapidement. On se créé aussi des émotions pour toute la vie. Moi, je kiffe avant tout le terrain et la vie de groupe.

Ce qui me rend le plus fier, c’est d’avoir réussi à durer en optimisant mes qualités intrinsèques de base qui n’étaient pas fantastiques. Ce n’est pas que je me dénigre. Mais j’ai compris rapidement qu’il fallait que je donne toujours plus pour pouvoir jouer. J’étais fiable, régulier et j’ai toujours réussi à m’intégrer dans un collectif. Des joueurs comme moi, il en faut deux ou trois dans une équipe. Ma force, c’est que je ne me suis toujours remis en question, à chaque match et d’une saison sur l’autre. 

Quand tu n’es pas un joueur phare de l’équipe, pas bankable, il faut se battre en permanence car une recrue poour qui le club a réalisé un gros investissement, aura forcément toujours plus de crédit. J’ai donc toujours dû aller chercher des choses en plus pour que personne ne me passe devant. Sur mes plus de 500 matchs en pros, j’ai un gros pourcentage de titularisations, avec des saisons à 45 ou 50 matchs. J’ai tout vécu pleinement car j’ai toujours été un acteur majeur. 

L’argent local ne suffit plus pour vivre ou même survivre en L1. Quand on voit que mes anciens clubs, comme Rennes sont capables de faire des transferts à 25-30 millions, ou même à 10 millions pour Lorient, on se rend compte de l’évolution. J’ai l’impression qu’on se rapproche de plus en plus de la Premier League : 7 ou 8 grosses puissances et derrière un fossé avec le reste qui va se battre pour le maintien. Mais il y a encore des équipes, type Lens cette saison qui réussissent grâce à une dynamique sur 2 ou 3 ans.

La suite pour moi ? Je pense déjà à finir le mieux possible individuellement et collectivement cette saison. Je prends beaucoup de plaisir et je suis très épanoui dans ce que je fais. Mais je devrais tenir compte des attentes du club, de la direction à mon égard, de ma situation personnelle. J’ai fait un an loin séparé de ma famille. Est-ce qu’on est prêt à repartir dans ces conditions ? Cela fait beaucoup d’incertitudes. Pour mon futur, le sportif pur sur le terrain ne m’intéresse pas forcément. Je me vois plus dans un rôle autour de l’équipe, comme coordinateur sportif. Mais les places sont chères…"

Razik souligne la valeur de Vaulx

15/04 07:59

Dans la dernière édition du Progrès, Razik Nedder évoque le match que son équipe (6e, 31 points) va jouer dans la banlieue de la banlieue ce samedi à 15h00 lors de la 21e journée de N3 contre Vaulx-en-Velin (3e avec 37 points, à 6 longueurs du leader berjallien).

"Ce sera un match difficile. On a eu la chance d’avoir pu travailler sur la vidéo. Si on enlève les équipes réserves, Vaulx-en-Velin est une des meilleures équipes, peut-être même la meilleure. C’est une équipe à dominante technique, qui aime avoir le ballon et qui presse haut. Je trouve que ce qu’ils font avec les moyens dont ils disposent est remarquable et peu d’équipes dans la poule pourraient pratiquer le même football qu’eux."

 

Doucet tacle en douce

14/04 23:00

"J'aime le vert" a tweeté aujourd'hui le spationaute Thomas Pesquet. "En Ligue 2" lui a répondu Grégory Doucet, maire écolo des banlieusards.

Bernardoni ne le souhaite pas à son pire ennemi

14/04 20:08

Très bien parti pour vivre sa seconde rélégation d'affilée en L2 malgré sa victoire de samedi dernier contre le LOSC de Jonathan Bamba et Rémy Cabella, l'ancien gardien stéphanois Paul Bernardoni s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Depuis 2018, j'ai pris 259 buts en 155 matches, plus que tout autre gardien de L1 ? Ce n'est pas dingue... J'ai toujours joué le maintien aussi. Cela dépend de tes équipes. À Nîmes, on prenait des buts mais on en marquait beaucoup aussi. Ce sont des statistiques chiantes. Sur la même période, j'ai été aussi le plus exposé avec 691 tirs subis ? Ah voilà (rires).  Une descente, c'est dramatique, tout le monde doit en avoir conscience et c'est la chose la plus dure à faire comprendre. À Angers, quand j'ai vu que cela commençait à tourner au vinaigre, j'ai pris la parole, j'ai expliqué ce que j'avais vécu à Saint-Étienne et ma vraie frustration, c'est que je n'ai pas réussi à faire comprendre le danger.

On est salariés, on se doit de tout donner. Cette fin de saison va conditionner la suivante pour le club et pour les joueurs. Je vais avoir un rendez-vous avec le club, voir ce qu'ils veulent faire de moi aussi. Mais bien sûr que je veux montrer que je suis compétitif, que, malgré la situation du club, j'ai toujours essayé de répondre présent, que je travaille énormément. Mais le foot, c'est le sport collectif le plus individuel. Même en amateur, après une défaite, j'ai déjà entendu : "Ça va, j'ai été bon" (sourires)

Individuellement, ma saison est très particulière. On m'avait dit très clairement en début de saison de trouver un projet et finalement, je commence et cela se passe très bien. Puis on a un enchaînement de quatre défaites, j'essaie de tenir le truc mais le coach Baticle décide de me sortir pendant une dizaine de matches pour mettre un peu de nouveauté. Ensuite, il y a la trêve, Yahia se blesse, le coach Bouhazama me titularise... Je fais plutôt de bonnes performances mais il n'y a pas de résultats. Parfois, je n'ai pas été dingue, mais d'autres fois j'aurais pu être mieux payé. Je pense avoir réalisé cinq ou six grosses performances.

Malgré la difficulté, bien qu'on m'ait mis de côté, j'ai toujours travaillé. Ma fierté est là. Car on m'avait clairement dit au début que je n'allais pas jouer. Si j'ai peur de passer pour un chat noir avec mes descentes ? Quand Troyes descend, je joue 16 matches et je suis transféré en cours de saison, ce qui signifie que mes performances étaient bonnes. À Sainté, le club est dernier avec 12 points quand j'arrive et on finit barragistes avec 32 points. Je n'y suis pas étranger. Et à Angers, à la base, je ne devais pas jouer. Pour un chat noir, j'ai beaucoup joué, j'ai prouvé que j'étais là et performant. Mais une descente, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. »

Moueffek ne cache plus sa générosité

14/04 18:50

Sur le terrain on le savait mais en dehors aussi Aïmen Moueffek est généreux ! Sur TL7, le numéro 29 de l'ASSE a parlé aujourd'hui de son association humanitaire Al Wahhab, créée il y a un an et demi et qui a déjà permis la rénovation d'une partie d'un orphelinat au Maroc ou encore la création de deux forages d'eau en Guinée.

"Ça me trottait dans la tête depuis un moment. C’est tout simple, c’est aider les autres, aider son prochain, aider les gens qui sont dans le besoin. Aider les pays qui sont dans le besoin, les villages, les personnes qui n’ont pas à manger, pas à boire. Moi, je n’étais pas dans l’optique de faire pour qu’on me voit. C’est pour ça que j’ai mis du temps à l’ouvrir, je préférais faire les choses en secret. Honnêtement, quand j’ai créé l’association, je voulais que mon nom n’apparaisse nulle part.

Au départ, c’est ce qui était convenu avec mon ami sauf qu’au final, quand t’as une notoriété et que tu n’utilises pas, l’association a du mal à grandir. Moi je suis musulman. Et chez nous les musulmans, quand tu fais un acte, que t’aides ton prochain, le mieux c’est de le faire en cachette, ne pas le montrer pour que ton acte soit le plus sincère possible. Il ne faut pas faire ça pour les gens, que les gens disent « regarde, lui, il a donné, c’est bien. » Non, le but c’est entre toi et Dieu.

Humainement, le fait de voir que tu peux voir des enfants, des mamans, des familles heureux… Au début tu ne t’en rends pas compte mais quand tu sais qu’au départ l’initiative, elle vient de toi et de ton association. Les gens que t’aides, t’en es fier. Ce que l’on peut souhaiter à cette association pour la suite ? Qu’elle grandisse, qu’on multiplie les actions, que les donneurs continuent à faire des dons et qu’on aide le maximum de personnes"

Laurey met à l'honneur Larsonneur

14/04 18:10

Avant de défier Caen demain soir en Normandie, l'entraîneur du Paris FC Thierry Laurey a souligné aujourd'hui en conférence de presse le gros potentiel offensif des Verts et la très bonne prestation de leur dernier rempart à Charléty.

"Je trouve qu’on a fait un match qui se tenait contre Saint-Etienne, ça a basculé sur un coup malheureux. Contre une très bonne équipe de Saint-Etienne, la prestation a été globalement à la hauteur de ce qu’on attendait. On a mal géré certaines périodes. L’entame de match, déjà, parce qu’on a pris un but au bout de 20 secondes, c’est quand même assez remarquable pour le signaler. On a pris l’avantage alors qu’on n’était pas forcément dominateur, et 80 secondes plus tard on subit l’égalisation sur un ballon anodin au départ. Sur la première mi-temps il y avait beaucoup mieux à faire en terme de gestion mais c’était plutôt bien. En seconde période, après que ça bascule sur le troisième but, ça nous a mis un coup derrière la tête. On a eu pas mal de possibilités avant, on a encore eu après mais on n’a pas su les négocier. On est tombé sur un très bon Larsonneur aussi. On a fait un match consistant face à une équipe de Saint-Etienne qui sur les matches retour a redressé la tête et qui est devenue une équipe très compétitive.

On a pris beaucoup de buts sur les deux derniers matches, c’est vrai. Je l’avais signalé après le match à Valenciennes. Il est clair qu’on n’a pas rectifié le tir contre Saint-Étienne même si, sans faire offense aux Valenciennois, il y avait un pouvoir offensif côté stéphanois nettement supérieur. C’était une alerte assez forte à Valenciennes et il est évident qu’on ne peut pas se contenter de ça. On peut concéder quelques situations, il n’y a pas de problème. Mais les Stéphanois, sur la première période, ils ont tiré 6 fois au but, ils ont cadré 6 fois. Même si toutes les frappes ne sont pas dangereuses, c’est un peu ça le problème des statistiques, ils ont une facilité pour pouvoir cadrer. Nos adversaires sont souvent dans cette situation-là, ils ont des opportunités qui sont assez claires qui leur permet de cadrer. Après, il ne faut pas se plaindre si on concède beaucoup de buts. Il faut être plus agressif et ne pas faire de faute bête. On concède des coups francs et des penaltys largement évitables."

Bouba également défend Galette

14/04 15:34

Sur le site de 20 Minutes, l'ancien lofteur stéphanois Boubacar Sanogo affiche lui aussi son soutien à Christophe Galtier, mis en cause pour racisme et islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier.

"On avait une bonne relation, il s’appuyait sur moi, que ce soit à Al Ain ou à Sainté. On avait de bons moments de rigolades, il me faisait confiance. Avec lui, je n’ai jamais, mais vraiment jamais souffert de racisme. Et les autres joueurs non plus, j’en n’ai jamais entendu parler. Même pour ce qui est du ramadan, on n’a jamais eu aucun souci avec Galtier sur ce point-là. Les joueurs écartés l’étaient parce qu’ils n’étaient pas performants, c’est tout."

L'Ivoirien n'avait pourtant pas épargné l'actuel entraîneur du QSG l'an dernier lorsqu'il était revenu sur ses vertes années dans un entretien accordé à Farid Rouas.

"Je n'ai pas de rancune contre le club qui n'a rien à voir avec les problèmes que j'ai pu avoir. C'était des problèmes de personnes ! Des personnes qui ont mal géré une situation notamment Christophe Galtier et Roland Romeyer, ce sont des petites gens. Ils ont été petits dans la façon de gérer cette situation qui aurait pu l'être différemment. J'ai été dans le football longtemps, je sais comment cela se passe. On investit beaucoup sur un joueur, lorsqu'il ne produit pas il faut trouver des solutions. Mais il y avait d'autres voies pour trouver une porte de sortie honorable pour le club et le joueur."

On rappellera également que Bouba s'était lâché sur Galette dans un entretien accordé en janvier 2012 au 10 Sport.

"J’avais repris l’entraînement avec le groupe et j’avais passé tous les tests physiques. La veille du départ en stage, ils m’ont dit de dégager mes affaires. C’est là que le président Romeyer et Dominique Rocheteau m’ont annoncé que je ne partais pas avec le groupe. Après cette fameuse réunion, je suis retourné m’entraîner avec le groupe, mais Christophe Galtier ne m’a pas adressé la parole. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai eu aucune explication de sa part. Il s’est toujours caché derrière la direction. Mais pendant l’été, tout le monde a su que la décision venait de lui, il ne pouvait plus se cacher. Il aurait pu avoir le respect de venir me voir et me dire ce qu’il ne comptait pas sur moi… mais il ne l’a jamais fait."

 

Moukoudi en finale trois ans après

14/04 13:55

Entré en jeu au Stade de France à la place d'Yvann Maçon dès la 34e minute suite à l'expulsion de Loïc Perrin, Harold Moukoudi avait perdu en finale de Coupe de France contre le QSG. Trois ans plus tard, le défenseur camerounais de l'AEK Athènes disputera le 20 mai prochain la finale de Coupe de Grèce contre le PAOK Salonique, ancien club de l'ex-flop tchèque des Verts Milan Luhovy.

Titularisé avant-hier en demi-finale retour face à Pape Cissé et Yann M'Vila, le Sergent s'est incliné 2-1 mais il a éliminé ses deux anciens coéquipiers stéphanois car l'Olympiakos avait perdu 3-0 à l'aller. On aura noté que le natif de Bondy peut même espérer faire le doublé car son équipe compte actuellement le même nombre de points que le leader Panathinaïkos, avec 6 longueurs d'avance sur l'Olympiakos.

Un Phaëton veut arrêter notre série

14/04 12:52

Avant de retrouver des Verts invaincus depuis 9 matches grâce à ses anciens coéquipiers brestois Gautier Larsonneur et Niels N'Kounkou, le meilleur buteur grenoblois Matthias Phaëton (9 pions dont un égalisateur claqué à l'aller) s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.

"Lundi on va jouer pour gagner, on n’a pas peur de le dire. On a fait une grande partie du travail pour être maintenu la saison prochaine dans ce championnat, et on va continuer à jouer tous les matchs à fond pour les remporter. Mathématiquement, tant que ce n’est pas encore impossible de monter, on va continuer à y croire. On est des compétiteurs, on aspire à aller au plus haut niveau possible.

Si on n’y croit pas quand c’est encore possible, on n’y croira jamais ! Il reste huit matchs, ce n’est pas fini. C’est mieux d’être dans cette situation que de jouer le maintien dans les dernières rencontres, où ce n’est jamais évident. La saison n’est pas finie, on a envie d’aller chercher le plus de victoires possible. Le coach nous a lancé l’objectif d’atteindre au moins les 50 points, il nous en reste trois à prendre et plus vite on aura su le faire, mieux ce sera.

Saint-Etienne c’est sûr que ce n’est plus la même équipe que celle du match aller. On peut dire cela de nous également. Pas forcément dans le fait d’avoir changé les joueurs, mais plutôt dans la tête. On s’améliore de match en match, la saison reflète notre niveau. On aspire à aller plus haut, on sait que ce sera un gros match. Nous, on est prêts pour cette belle affiche et on va jouer pour gagner, surtout que le record d’affluence au Stade des Alpes sera battu.

Aujourd’hui, je suis très heureux de réaliser la saison que je suis en train de faire, et ce n’est pas fini. Le football de nos jours passe beaucoup par les statistiques. Quelqu’un qui est moyen dans le jeu mais qui marque un but à chaque match, ce sera un top player. Il faut se focaliser un peu là-dessus, c’est important pour un attaquant même s’il faut aussi penser au collectif évidemment.

Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai été formé comme attaquant de pointe. J’ai toujours su marquer des buts en jeunes. La différence aujourd’hui, c’est juste le fait de pouvoir enchaîner les matchs. Mon poste de prédilection ? J’aurais plus de ballons et de meilleures sensations sur un côté car cela correspond à mes qualités. Mais si je veux être plus efficace, ce sera devant. Après, je n’ai pas de préférence, l’important est d’être sur le terrain."

Un match spécial pour Mersel

14/04 11:37

Vainqueur de la Coupe Gambardella il y a 4 ans (il avait été titularisé lors du 32e de finale remporté contre Sochaux), le milieu de terrain du FC Vaulx-en-Velin Kelian Mersel s'est confié hier sur la page facebook de son club avant de recevoir Razik Nedder et ses protégés demain après-midi.

"C’est sûr que ça va être un gros match. Il va falloir montrer une belle image de notre équipe, de ce que l’on sait faire, et tout va bien se passer après. Forcément, ça me fait quelque chose de jouer contre les Verts, mon club formateur. Quand tu passes dix ans dans un club, que tu connais pratiquement tous les joueurs, ça fait quelque chose ! Après, ils me connaissent, je les connais, on sait qu’il n’y aura pas d’ami une fois qu’on va rentrer sur le terrain. On espère la victoire, ça ferait du bien à tout le monde pour la suite du championnat. On est 3e, on fait une très bonne seconde partie de saison mais rien n’est acquis. Il va falloir qu’on fasse une très grosse fin de saison pour finir le plus haut possible."

3e du groupe Auvergne-Rhône Alpes de N3 à 6 points du leader berjallien et à 2 longueurs de Rumilly-Vallières, le FC Vaulx-en-Velin compte actuellement 6 points d'avance sur la réserve de l'ASSE (6e, devancée également par Ain Sud et la réserve clermontoise).

 

Lagrange scoute pour le SCO

14/04 10:19

"Les priorités de ma mission ? L’association, le centre de formation et le club. Ce ne sera pas le pont de la rivière Kwaï, mais un pont en or, pour que tout le monde soit en interactivité. La force d’Angers, ce sont les jeunes. Les Kalumba, les Bahoya, ils sortent du centre de formation" a déclaré le nouveau président délégué du SCO Teddy Kefalas dans un entretien accordé au Courrier de L'Ouest. "Et derrière eux, il y en a d’autres qui arrivent. Il faut donc les pousser, grâce à l’association, avec les jeunes qui viennent du footsal, ensuite au centre puis chez les pros. L’axe principal, c’est le scout. J’ai un peu d’expérience à ce sujet, j’ai parlé avec Christophe Lagrange, je vais lui donner les moyens."

Agé de 56 ans, celui qui a fini sa carrière de joueur à l'ASSE (de 1996 à 1998) a ensuite vécu plusieurs années dans l'Hérault, où il aura notamment entraîné un certain Rémy Cabella dans les équipes de jeunes du MHSC. L'ancien attaquant, qui fut bien plus prolifique à Angers qu'à Sainté (9 buts en 69 matches sous le maillot vert), est retourné vivre en Anjou depuis 2016.

Après avoir entraîné des clubs amateurs, il bosse au recrutement du SCO depuis 3 ans. L'ancien acolyte de Samba N'Diaye y est intervenu d'abord en tant que prestataire. Depuis un an et demi il est salarié du club angevin. Le natif de Montcy-Notre-Dame (Ardennes) est depuis 6 mois le Gérard Fernandez du SCO (responsable du recrutement au centre de formation).

On a pris des briquets et des chaises sur la tête

14/04 09:23

Invité par 90 Football à s'exprimer au sujet Wesley Fofana, l'ancien gardien stéphanois et actuel conseiller en investissements immobiliers Nathan Cremillieux s'est remémoré un derby houleux remporté 3-2 en banlieue contre les Caqueret, Bard, Kalulu, Geubells and co il y a 5 ans en Gambardella grâce à des buts de Naïs Djouahra, Charles Abi et Aïmen Moueffek.

"Sur la ligne, Wesley va se jeter comme un dingue. Quitte à prendre le poteau, il le prendra. C’est pour ça aussi que c’est facile de jouer avec ce genre de gars. Il donnerait sa vie sur le terrain. J’apprécie ces joueurs avec une grinta sur le terrain, une façon de ne pas abandonner. Quand j’avais William Saliba et Wesley Fofana en défense centrale, les choses pouvaient bien se passer. On le ressentait tout de suite dans le regard des adversaires. Les derbys qu’on a connus ensemble, c’était endiablé, c’était chaud.

Quand on gagne en Gambardella là-bas, on a pris des briquets et des chaises sur la tête mais on est sorti vainqueurs. C’était un très beau souvenir à ses côtés. Wesley a toujours été le même. C’est quelque chose de très important et de très beau chez lui. C’est un homme entier dans sa manière de s’exprimer et de faire. C’est une chose qui n’est pas si simple dans ce milieu-là. Il est arrivé à accéder au haut niveau sans passer non plus par quatre chemins pour dire les choses. Il a fait preuve de beaucoup de maturité déjà pour être titulaire en L1 à son âge. Il a compris le haut niveau très vite, très rapidement."

 

 

Alain Perrin, Diomandé et Comolli le soutiennent aussi

14/04 08:03

Mis en cause pour racisme et islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier destiné à la direction d'Ineos et divulgué par Romain Molina et Daniel Riolo, Christophe Galtier a enregistré hier d'autres verts soutiens que ceux déjà affichés par Roland Romeyer, Alain Blachon et Mevlut Erding.

Alain Perrin (sur Europe 1) : "J'ai travaillé 10 ans avec lui et je peux vous dire qu'il avait un contact privilégié avec tous les joueurs. Christophe raciste ? C'est complètement ridicule ! Il a été élevé dans la banlieue marseillaise et il m'a raconté des anecdotes sur lui. Il a grandi dans un milieu où il y avait beaucoup de nationalités et ils vivaient tous en parfaite harmonie. Il a vécu dans son enfance au milieu des différentes nationalités, de différentes origines, différentes religions. Avec Christophe, on est parti dans des pays arabes. On a travaillé aux Émirats et je sais quelle attitude il peut avoir, quelle ouverture d'esprit il a. C'est quelqu'un qui est très affectif. Il doit être très affecté par ce qu'on peut lui reproche parce qu'il n'y a aucun fondement."

Ismaël Diomandé (sur la chaîne de la Pravda) : "J'ai été formé à l'ASSE et c'est lui qui m'a fait signer mon premier contrat. Je suis musulman et je n'ai jamais eu aucun problème avec lui. Je n'étais pas le seul joueur de confession musulmane dans le groupe. Tous ceux qui souhaitaient faire le Ramadan pouvaient le faire. Et du côté du racisme, j'ai vraiment été surpris car je n'ai jamais eu de problème avec lui sur ce plan. Humainement, c'est vraiment quelqu'un de bien et je garde une image positive de l'homme."

Damien Comolli (sur son compte twitter) : "Christophe Galtier c’est l’honnêteté, la tolérance, un grand cœur, aimant et protégeant ses joueurs. Voilà l’homme et l’entraîneur que je connais."

Philippe Guillemet pas prêt d'oublier Wesley

13/04 21:27

Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de juillet 2017 à juin 2021), Philippe Guillemet se souvient des vertes années d'apprentissage de Wesley Fofana dans un entretien accordé à 90 Football.

"C’était un garnement ! Il était habitué à son club, à ses copains. Quand vous rentrez dans un centre de formation, il y a des règles à l’école, dans la vie de tous les jours, dans le football. Cela faisait beaucoup d’un seul coup. Le jour où il arrive, on voit déjà un gamin joyeux, pas impressionné. Il avait aimé l’ambiance qu’il y avait à l’Etrat. Il avait vu des joueurs pros, il avait fait une photo avec Aubameyang. Il n’avait pas d’affaires, il m’avait demandé poliment s’il n’y avait pas un short, je lui avais prêté l’un des miens. On savait déjà que c’était un petit qui avait des qualités défensives incroyables pour son âge. Il aime les duels, il a des qualités athlétiques importantes. La vitesse, la puissance, le jeu de tête. Son jeu de tête est impressionnant. On l’a perfectionné là-dessus mais déjà tout jeune il avait cette qualité d’un vrai défenseur. Comme il a progressé dans la technique, le jeu sous pression, ça fait le joueur qu’il est devenu.

Il est entraînant. Il emmène ses coéquipiers avec lui. Il a fait une finale de Gambardella de haut niveau. Il y a des vidéos de l’ASSE qui les ont filmés sur la journée. Il descend du train, il dit "on est là, on va gagner !" Il a une grosse confiance en lui. Toutes ses années de formation lui ont permis de s’apercevoir qu’au-delà du plaisir, le foot est un métier. Pour le faire du mieux possible, ça demande des sacrifices, la bonne hygiène, le sommeil, ne pas se coucher tard. Ce sont des choses qu’il a intégrées. Le club de Saint-Etienne lui a amené peut-être ce qui lui manquait. Un club, c’est fait pour ça. Même si on a été obligé de sévir, on aimerait avoir beaucoup de joueurs comme lui en termes de personnalité, d’investissement, d’esprit compétiteur. Après il a décollé. J’espère qu’il va effectuer une bonne et belle et longue carrière."

La Blache soutient Galette

13/04 20:58

Après Roro et Mevlut Erding, Alain Blachon a balayé cet après-midi sur TL7 les accusations de racisme dont Christophe Galtier fait actuellement l'objet.

"On n’a jamais eu de souci de racisme ou de relations agressives avec certains joueurs. Le propre de Christophe, c’était justement de fédérer les joueurs, d’avoir un contact très proche avec eux. Il peut avoir dit que l’équipe ne lui correspondait pas à lui. De là à dire qu’il a parlé de gens de couleur… C’est pas son truc. Ce qu’il veut, lui, c’est améliorer l’équipe. Il n’a pas eu l’idée de se dire "ah ben non, lui je ne le fais pas jouer parce que c’est un Arabe". On n’a jamais eu de discussion de ce type. C’est quelqu’un de très sensible, qui aime les gens heureux, qui aime faire plaisir aux gens. Il aime être heureux et là il est dans un état vraiment très difficile."

Celui qui a fait un baiser à la russe à Galette à l'issue du mythique 100e derby de l'histoire en a remis une couche ce soir dans Le Progrès.

"À aucun moment je ne l’ai entendu proférer des mots ou des propos racistes à l’encontre de ses joueurs. Il les aimait tous ! Il a mis en valeur des jeunes de toutes origines, que ce soit Kurt Zouma, Faouzi Ghoulam, Idriss Saadi, Josuha Guilavogui… Il a également tout fait pour qu’Aubame progresse. Il ne pensait qu’à l’efficacité de son équipe et pas à la couleur de peau ou à la religion des uns ou des autres. Il faisait tout pour aménager les entraînements. Il permettait aux joueurs d’utiliser le vestiaire comme salle de prière."

 

 

Al Nassr remercie Rudi

13/04 17:36

Dix mois et demi après avoir rejoint Al Nassr, Rudi Garcia (59 ans) s'est fait virer aujourd'hui par ce club saoudien que Robert Herbin (1985-1986) et Patrice Carteron (2017) avait naguère entraîné.

Celui qui démarré sa carrière d'entraîneur sur le banc stéphanois la terrible saison 2000-2001 quitte un club qualifié pour les demi-finales de la Coupe des Champions et classé actuellement 2e du championnat à 3 points du leader Al Ittihad.

Valenciennes coule mais Debuchy surnage

13/04 16:44

Le site de la Ligue 2 a mis aujourd'hui à l'honneur les 8 défenseurs centraux les plus performants du championnat. Sans surprise, on ne trouve aucun Vert dans cette liste. Plus surprenant, aucun joueur du Havre ou de Bordeaux (les deux meilleures défenses) n'en fait partie alors que le Valenciennois Mathieu Debuchy y figure.

Capitaine de la plus mauvaise équipe de l'année 2023 (9 points pris en 13 matches, soit 18 de moins que Sainté !), l'ancien latéral droit de l'ASSE affiche en effet de bonnes statistiques : jouant désormais dans l'axe, il est 1er au pourcentage de tacles réussis (90,9%), 2e au nombre de contres effectués (21), 3e au nombre de duels aériens (133), 4e au nombre de duels aériens gagnés (77), 5e au nombre de dégagements effectués (106).

On aura noté qu'un joueur que les Verts affronteront lundi soir au Stade des Alpes est également mis à l'honneur. "Si les Grenoblois possèdent actuellement la troisième meilleure défense de la division (25 buts encaissés), ils le doivent en grande partie à leur numéro 5 Adrien Monfray. A 32 ans, il reste en très bonne position parmi les défenseurs qui présentent les meilleures statistiques et se montre même très complet."

Erding soutient Galette

13/04 14:16

Après Roro, c'est au tour de Mevlut Erding de voler au secours de Galette, accusé de racisme et d'islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier destiné à la direction d'Ineos et divulgué avant-hier par Romain Molina et RMC.

"Christophe Galtier est un très bon ami à moi avant d'être un coach et je le connais depuis pratiquement 15 ans. J'ai travaillé quatre - cinq ans avec lui, que ce soit à Sochaux ou Saint-Etienne. Je n'ai ressenti aucun racisme de sa part. Moi-même je faisais le ramadan quand j'étais sous ses ordres et je peux vous dire qu'il nous laissait le choix, il le respectait. Il n'y avait vraiment pas de racisme. Je jeûnais pendant les semaines d'entraînement. Comme je connaissais mon corps et qu'il me faisait confiance, il n'avait pas besoin de me dire que je ne devais pas jeûner les jours de match, c'était logique. Je ne jeûnais pas les jours de match. C'est quelqu'un d'extraordinaire humainement. J'ai parlé du sujet avec Burak Yilmaz, champion de France avec Lille sous les ordres de Christophe Galtier. Il n'a jamais ressenti une once de racisme de sa part. Si je peux plaider en sa faveur, je le ferai."

A Laval on a du mal

13/04 14:06

beIN Sports ayant privilégié pour la 35e journée les matches de Bordeaux et du Havre, le déplacement des Verts à Laval a été programmé le samedi 13 mai à 19h00.

Francis Le Basser est l'une des enceintes qui réussit le moins à l'ASSE. Les Verts restent sur une série de 14 matchs d'insuccès dans la ville natale de Pierre-Emerick Aubameyang. En 18 matches disputés contre les Tango en Mayenne, les Verts n'ont gagné qu'une seule fois.

Menés de deux buts à la pause, les protégés de Robert Herbin s'étaient imposés 3-2 le 24 août 1979 grâce un penalty de Johnny Rep suivi d'un doublé de Dominique Rocheteau.

Cette rencontre avait permis de battre un record d'affluence (20 849 spectateurs) qui ne rique pas d'être battu dans un mois car la capacité du stade est quasiment deux fois moins importante qu'à l'époque.

 

Josuha va quitter les Loups

13/04 13:22

"La fin d'une époque approche : Josuha Guilavogui quittera les Loups à la fin de la saison. Des discussions sur une reconversion après la fin de sa carrière de joueur sont en cours" a annoncé ce jeudi le VfL Wolfsburg. S'il a fêté le week-end dernier sa 200e apparition en Bundesliga avec un club qu'il a rejoint en 2014, le milieu de terrain de 32 ans n'a joué que 630 minutes cette saison dans l'élite allemande (5 titularisations et 11 entrées en jeu). Reste à savoir où va rebondir celui qui avait été acclamé dans le Chaudron quand il avait retrouvé les Verts en Europa League le 12 décembre 2019.

Razik se souvient de Wesley

13/04 11:05

Razik Nedder est revenu pour 90 Football sur les vertes années de Wesley Fofana, une fois n'est pas coutume en grande souffrance hier face à l'attaquant du Real Vinicius lors de la défaite de Chelsea à Madrid en quart de finale aller de la Ligue des Champions.

"A l’époque c’était son grand père qui s’occupait de lui. C’est vrai qu’il a accepté assez rapidement de nous rejoindre alors que c’était un garçon qui était déjà pas mal sollicité. Pendant ses années 14-15, ce sont des joueurs qui restent dans leur club amateur, qu’on ne récupère qu’en U16. Souvent dans leur club amateur ils sont tellement importants ces joueurs-là qu’ils jouent à des postes-clés. Il jouait au milieu de terrain.

Wesley avait une détermination au-dessus de la moyenne, une agressivité que normalement un jeune de 12 ans n’a pas forcément. C’est ce qui a aussi été difficile à gérer dans son parcours car c’est un garçon impulsif. On ne gère pas Wesley comme on gère le reste d’un groupe. Le problème, c’était les règles. Quand il y a beaucoup de règles à assimiler, c’est dur pour lui. L’idée, c’était de lui dire : « Attention, tu ne respectes aucune règle ». L’idée, c’était de lui mettre un petit coup de pression pour lui faire peur. Je pense que ça a marché. C’est un épiphénomène, ça a été très court.

Il a fallu avoir une discussion avec lui. En lui disant : « Tu feras sûrement carrière au milieu. Par contre tu peux devenir un joueur de Ligue des Champions dans l’axe. Tes qualités peuvent faire de toi un défenseur moderne et de très haut niveau. On pense pouvoir t’emmener faire une grosse carrière à ce poste-là." J’ai le souvenir de séances quasiment dédiées à lui. Il y a tout le monde sur le terrain mais on ne travaille quasiment que pour lui. Il répète des sorties de balle avec le gardien qui lui met les ballons dans ses 5m50, des mecs qui sortent sur lui au pressing. Cette individualisation-là, le fait qu’il l’assimile, je pense que ça a été un tournant dans sa formation.

Je me souviens d’un match de Gambardella où on est mené au score 3-1 contre l’AJ Auxerre, on est à 10 contre 11. Pour beaucoup on était mort parce qu’on est à la 87e ou à la 88e minute. On a un fait de jeu, il se trouve qu’on a un joueur qui se blesse. Tout le monde se réunit un peu devant le banc de touche. Et là j’harangue tout le monde en disant « les gars, je sais qu’on va le faire ! ». Et là il y a Wesley qui relaie le truc : « Hey les gars, il a raison ! » Et c’est parti quoi, on renverse le match parce que t’as ces joueurs-là. Il avait été monstrueux sur la campagne de Gambardella. Il avait un truc fort, Wesley, c’est qu’il est apprécié d’un groupe. Le climat et le contexte dans lequel il est lancé en pro était propice à sa réussite. Sur ses premières apparitions, il a la chance de jouer dans une équipe qui tourne coachée par Jean-Louis Gasset, entouré de joueurs comme Loïc Perrin et Yann M’Vila. Automatiquement, ça rend les choses plus simples."

Le vieux parle du jeûne

13/04 08:37

Entraîneur de L2 le plus âgé derrière le coach des prochains visiteurs du Chaudron (Laszlo Boloni, 70 ans), Bernard Simondi (69 ans) n'a pas convoqué Bilal Boutobba le week-end dernier à Sochaux alors que ce dernier avait purgé sa suspension le précédent match à Geoffroy. Comme beaucoup d'autres Chamois, le meilleur joueur de la lanterne rouge a été invité à rester à la maison car il fait le ramadan et pratique le jeûne. L'ancien Vert assume son choix dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.

"Nous avons une dizaine de joueurs qui sont dans cette situation. C’est délicat pour l’exercice de notre activité professionnelle. On ne demande pas à quelqu’un de pécher. Chacun décide comme il le veut et prend ses responsabilités. La décision qui a été prise ne les condamne en rien dans le fonctionnement futur. Mais si le jeûne était un élément prépondérant dans la performance sportive, je pense que bon nombre d’équipes le pratiqueraient. Des choix sont faits, certains les acceptent, d’autres non. Nous avons des responsabilités à prendre sur la marche d’une équipe. "

 

 

Non Jeff t'es pas tout seul !

13/04 08:06

Membre du groupe de folk festif auvergnat Wazoo, Jeff Chalaffre rappelle son attachement aux Verts dans la dernière édition altiligérienne du Progrès.

"En tant que Wazoo, on est plus porté sur le rugby que le foot. L’ASSE, c’est plutôt juste par rapport à moi parce que je suis un gros fan donc c’est moi qui ai un peu déteint sur le groupe. Après, on aime forcément suivre l’actu du Clermont Foot à qui ont fait une allusion dans "La Manivelle" avec la victoire contre le PSG en huitièmes de finale de la Coupe de France en 1997. "Au Gabriel-Montpied les Parisiens mangent la potée". Le PSG a subi plusieurs remontadas et, quelque part, c’est le Clermont Foot qui avait initié ça avec ce match ! (rires)"

Il y a deux ans, Gustave le populaire était parti à la rencontre de Jeff Chalaffre pour revenir sur l’histoire de Wazoo et l’amour qu’il porte aux Verts. Un papier à retrouver sur le site Trincamp dont voici quelques extraits.

"Face à cet énorme succès national, la Manivelle est rapidement diffusée au stade Geoffroy-Guichard et devient une sorte d’hymne non-officiel aimé de tous les supporters. Elle est reprise avant les matchs, pendant l’échauffement des joueurs, ou même à la fin de certains matchs pour célébrer des victoires. “En 1999, j’étais au stade lors du fameux 5-1 contre Marseille. Je me souviens qu’à la fin du match, les joueurs avaient fait un tour d’honneur sur la Manivelle. J’étais aux anges.”

Si la Manivelle a ambiancé de nombreux avant-matchs de Geoffroy-Guichard, elle a ensuite été interdite dans le Chaudron. Il faut dire qu’on a rarement entendu la fin de son refrain. “On n’a plus eu le droit d’y passer. Pendant le Derby ou contre l’OM, ils s’amusaient à baisser le son quand le refrain arrivait. Le Kop se retournait sur les visiteurs et reprenait les paroles dans une version bien différente (rires)”.

Plus tard, le groupe WAZOO crée une nouvelle chanson, qui fera encore plus sensation chez les supporters stéphanois. "Les Verts c’est les meilleurs", qui est un beau clin d’œil à la ville où Jeff a commencé ses études. Cette nouvelle chanson se classe, elle aussi, rapidement dans le hit-parade de la playlist de Geoffroy-Guichard. Et beaucoup de supporters stéphanois apprécient l’un des couplets qui ne manque pas de chambrer le voisin lyonnais.

“Je suis un supporter des verts depuis tout petit. D’ailleurs mon premier match à Geoffroy-Guichard a été le France-Yougoslavie pendant l’Euro 84. Bref, j’allais souvent voir les matchs des Verts et c’est vrai qu’il y avait toujours cet air qui était repris dans le Kop. Je me suis dit « tiens ça serait marrant d’en faire une chanson, d’utiliser le refrain et de faire des couplets autour ». J’ai fait ça dans mon studio et je l’envoie à un copain, Christophe Sautarel. Il était animateur NRJ avant de devenir ensuite le speaker du stade. Et lui, ni une ni deux, il balance ça à la radio. Deux jours après, notre distributeur avait pleins de demandes. Mais on a eu un petit souci. Il s’avère que la mélodie c’était une chanson de Michel Fugain. Donc a essayé de voir un peu si on pouvait s’arranger mais en fait on n’a pu. Bref, du coup on n’a pas pu le commercialiser. Mais grâce à internet, la chanson a pu être très largement diffusée.”

En 2020, WAZOO a sorti son cinquième album, "Agriculteur", avec toujours ce même leitmotiv, chanter le terroir et la France des campagnes. Depuis, le groupe fait la tournée des fêtes de village, le tour de France des patelins, pour défendre la ruralité et l’amour de la terre. Mais aussi, clairement, pour retrouver l’esprit festif qui règne bien souvent dans ces concerts de village, à l’image de la chanson "La cabane sur le chien". Une bourlingue festive entre Brioude et Sainte-Sigolène, où un certain air de Geoffroy-Guichard est repris tout le long.

“Dans nos concerts, les gens font bien la fête mais en Haute-Loire ils détiennent la médaille d’or. Pour 500 personnes, il faut au moins 600 litres de bière. Bref, on s’est dit qu’on allait faire une chanson sur le fait qu’on était parti pour faire le chemin de Compostelle mais qu’il y a eu quelques dérapages (rires). Et j’ai repris le gimmick “popolo polo popo po” pour agrémenter la chanson. Car bien sûr, dans la Haute-Loire, tout le monde est pour l’ASSE.”

 

Les Verts attendus de pied ferme à Vaulx-en-Velin

12/04 23:16

3e du groupe Auvergne-Rhône Alpes de N3 à 6 points du leader berjallien, le FC Vaulx-en-Velin recevra ce samedi à 15h00 la réserve de l'ASSE (6e à 6 points des Vaudais) en ouverture de la 21e journée.

Basé dans la banlieue de la banlieue, le club de Kelian Mersel (qui a joué avec les Verts contre Sochaux lors de la campagne victorieuse en Coupe Gambardella il y a 4 ans) fait monter la sauce sur son compte facebook.

"Et que serait ce match tant attendu sans supporters ? On vous attend nombreux pour un match qui promet d’être électrique sur le terrain et surtout en tribunes !" a posté hier le club où a été pré-formé Kurt Zouma.

Ce mercredi, l'avant-centre rouge et noir Axel Raga a invité les ultras des vilains à venir au stade Francisque Jomard. "Je fais un un appel au peuple vaudais et au peuple lyonnais, surtout aux supporters de l'OL, aux Bad Gones, au Virage Nord, au Virage Sud. Maintenant, c'est bon, l'OL ne joue plus rien, en plus ce n'est pas la folie au Parc OL en ce moment. Nous on a besoin de soutien à Vaulx-en-Velin, il n'y a pas assez de monde dans les tribunes. On vous attend le 15 avril, en plus on joue contre les Verts. C'est LE derby, le seul derby qui reste dans la région lyonnaise. On a besoin de vous, venez nombreux nous encourager, ça fera plaisir. Allez Vaulx !"

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