Le 9 septembre 1989, Thierry Gros avait profité d'une belle passe en retrait de Rob Witschge pour mettre une patate au fond des filets. Grâce à son tir croisé, les Verts avaient battu les vilains de Raymond Domenech 1-0 dans le Chaudron.

Le 8 mars dernier, notre ancien défenseur a tenté de mettre un autre genre de patate. Désormais entraîneur de Manosque (CFA), il a voulu frapper l'arbitre lors d'un match à Gap. La FFF lui ayant infligé 12 matches de suspension, Thierry en a gros sur la patate.

Si l'Europe est en point de mire à l'ASSE, gare à Kevin Mirallas ! Le jeune attaquant belge du LOSC a marqué une fois contre Nancy avant d'enchaîner deux doublés contre Marseille et Toulouse. Dimanche soir, les Verts devront surveiller ce Kevin qui gagne...

Blessé au genou, Frédéric Piquionne n'aura pas l'occasion de venir goûter l'accueil du peuple vert lors du Sainté-Monaco prévu pour la 38ème journée le 17 Mai.

Il doit en effet faire une arthroscopie, et sa saison est terminée.

Le week-end dernier, Idriss Ech Chergui (Nîmes Olympique) a marqué contre l'Entente Sannois Saint-Gratien son septième but de la saison. Idriss est haut et il vise plus que jamais la montée en Ligue 2. Les Crocodiles ont les crocs : à trois journées de la fin du championnat, ils occupent la troisième place du classement avec deux points d'avance sur Laval, le quatrième.

Il va falloir déployer des trésors d'attention pour éviter que Gomis (re)pète les plombs avant (et idéalement après aussi) la fin du championnat. Son nom apparaît dans toutes les rubriques transferts, et Pape Diouf en rajoute une couche ce matin.

Interrogé par la Pravda le président marseillais a simplement déclaré :«Il n'est pas le seul, mais on le suit. C'est évident qu'il nous intéresse».

Selon la Pravda du jour, Y.Hautcoeur, prêté à Lorient ne sera pas acheté par le club Breton, en raison du montant jugé trop élevé de l'option (2M€).

Le mois de Mai arrive, et hélas, 6 fois hélas (bientôt 7, pfff), celui des moumoutes ridicules et du champagne chez le voisin honni.

Comme tout le monde, il peut -c'est rare mais il vaut mieux tout prévoir- vous arriver de tomber sur un footix qui aurait dans l'idée de faire le malin avec le club qu'il supporte depuis 7 ans jour pour jour.

P² a le plaisir de vous offrir l'argument du jour pour renvoyer guignol dans ses 22 : Non, 7 titres consécutifs ne constitue pas un record puisque le Sheriff Tiraspol, en Moldavie, est assuré de remporter son 8ème titre consécutif de champion national.

Comme quoi, que ce soit celle de l'ASSE ou du Sheriff, Lyon devra toujours s'incliner devant l'étoile.

Samedi soir à Gerland, Lilian Compan est arrivé, sans se presser. Et il a claqué, sans se blesser. "J'avais une petite appréhension en retrouvant ce stade. Difficile d'oublier mon dernier match là-bas avec les Verts, mon but et ma blessure. J'avoue que j'avais une certaine crainte, en plus j'ai retrouvé Cris. Sur deux ou trois actions, j'ai un peu levé le pied, ça prouve que je redoutais un peu mon retour à Lyon. Mais je suis content d'avoir marqué un nouveau but ici."

Notre ancien Vert a-t-il eu droit à un accueil spécial du public lyonnais ? "Pas du tout. C'est étonnant, mais les supporters de l'OL ne se sont pas trop manifestés contre moi. Que ce soit sur mon but ou lors de ma sortie du terrain, je n'ai pas senti d'hostilité particulière."

Lilian n'avait plus marqué depuis un certain Caen-Sainté. "Ce soir-là, j'avais réduit le score mais Sainté avait mérité sa victoire. C'était pourtant la période où les Verts ne marchaient pas trop. Mais nous aussi on était sur une mauvaise série. Après avoir marqué contre Saint-Etienne, je n'ai pas manifesté ma joie. Et ça aurait été la même chose si j'avais marqué un but décisif contre les Verts. Par respect pour ce club dans lequel j'ai vécu les émotions les plus fortes depuis le début de ma carrière. Par contre au fond de moi j'ai été content de marquer car j'ai ainsi montré que j'étais toujours là. J'ai pris une petite revanche sur certaines personnes qui pensaient que suite à ma blessure, je ne pourrais plus retrouver le haut niveau..."

Compan est plutôt content de sa saison. "Depuis le début de l'année, je n'ai pas été blessé. C'est si bon de se sentir en forme quand on a connu de gros pépins physiques ! Je pense que ma saison est assez bonne. Elle n'a rien d'exceptionnel mais elle est correcte. Honnêtement, je ne pensais pas avoir autant de temps de jeu car il y avait de la concurrence devant, notamment avec Jemaa. J'ai mis quatre buts et j'ai fait trois passes décisives. Comme j'ai été titulaire seulement treize fois, c'est pas mal. Et collectivement je prends du plaisir. On s'en est sorti en produisant du jeu alors qu'on a connu une mauvaise période. A la trève, notre classement était flatteur, on le savait mais comme mes coéquipiers, je n'ai pas trop apprécié qu'on parle d'imposture à notre sujet."

Lilian garde bien sûr un oeil sur le parcours des Verts. "J'ai de temps en temps Loïc et Bafé au téléphone. Je suis content de voir les Verts à ce niveau. Je n'ai jamais douté du potentiel de cet équipe. A un moment, ça ne marchait pas trop mais maintenant on les sent solidaires. Ils jouent tous ensemble et restent sur une belle série. Ils sont un peu euphoriques, un peu chanceux aussi. Je pense qu'ils pourront se qualifier en coupe d'Europe. Je l'espère de tout coeur en tout cas, ça fait tellement longtemps que les supporters attendent ça !"

Hier, le Bayern de Munich a battu Stuttgart 4 buts à 1 mais Willy Sagnol est sorti sous les sifflets. Notre ancien défenseur s'est lâché à l'issue de la rencontre car il ne comprend pas les choix de son entraîneur Ottmar Hitzfeld.

"La situation commence vraiment à être pesante. J'ai évolué à un poste que je déteste. Milieu droit offensif, si c'était mon poste, d'autres entraîneurs m'y auraient fait jouer, mais là... Il ne m'explique pas ses choix. Depuis que je suis revenu en septembre, il pense que l'équipe peut mieux jouer sans moi. Il m'a mis dans un trou et je suis bien dedans. Au prochain match, on pourrait peut-être faire jouer Luca Toni arrière droit. Le seul point positif dans ma situation, c'est que j'ai du temps de jeu. C'est important pour l'Euro."

Séléctionné avec l'Equipe de France des moins de 18 ans pour un tournoi international en Slovaquie, Emmanuel Rivière a franchi une fois le barrage de la défense slovaque en marquant le 1er but des Bleus. Hélas, la défense tricolore a pris l'eau et Rivière et ses compères ont coulé 3/2.

Souvent titillé par le Sphinx par chroniques interposées, Laurent Roussey pourrait symboliquement renverser l'imposante statue de l'homme aux 9 titres de champion de France.

En effet, avec 53pts, l'ASSE a déja égalé le record de l'année 2005 (obtenu par Baup, 6ème place à la clé). Pour trouver trace d'un total de points supérieur il faut remonter à la saison 1987/1988. Coachés par Herbin, Tibeuf, Garande, El Haddaoui and co avaient fini la saison avec 18 victoires, 6 nuls et 14 défaites, soit 60pts si on se base sur une victoire à 3pts.

Pour faire mieux et rentrer dans l'histoire Verte, Gomis, Féfé and co ont encore 3 matchs et n'ont plus le droit de perdre...

Dans son "Luis contre-attaque" (paru le 27 mars dernier aux éditions Hugo & Cie), Fernandez - comment te dire - part en sucette quand il évoque les Verts.

Interrogé sur "l'affaire Herbin", l'animateur de RMC-Info voit rouge :

"Tu peux lire le communiqué du club s'il te plaît ? Moi je ne peux pas, ça va me faire gerber... C'est absolument révoltant. Mais Herbin devrait avoir le droit d'entrer, de sortir, de faire ce qu'il veut dans le club ! C'est un intouchable. Il a tout fait pour ce club. Les irresponsables qui dirigent ce club savent-ils que s'ils mangent aujourd'hui, c'est grâce à lui. Mais comment peut-on faire une chose pareille ? Comment ce club peut-il espérer redevenir grand avec des types pareils à sa tête ?"

Luis n'a pas digéré de ne pas avoir été choisi pour entraîner les Verts malgré ses relations avec Nanard :

"Le Président Caïazzo est un ami de longue date. On se connaît depuis qu'il était au Paris FC. Les restaurants, les vacances, on a fait pas mal de trucs ensemble. On doit se connaître depuis vingt ans. Avant qu'Elie Baup ou Fred Antonetti n'entraînent les Verts, on était déjà en contact. En 2006, il m'avait sollicité. On avait mis en place une stratégie, un plan de travail. On a rencontré ensemble les gens du club, Omar Da Fonseca, Vincent Tong Cuong. L'idée c'était d'avancer doucement pour ne brusquer personne. Réussir à m'imposer sans froisser personne. Je rencontre donc les personnes en question. Le projet m'intéresse et je pense les intéresser également. J'avance quelques conditions, notamment sur le recrutement. Une nouvelle réunion est organisée avec Caïazzo, Romeyer et Tong Cuong. A ce moment là, Caïazzo est partant. 

Et là ils décident de consulter Aimé Jacquet. Parce que Jacquet, pour Saint-Etienne, c'est forcément un avis éclairé. Il est Stéphanois, connaît le club, la région, et puis c'est Jacquet. Depuis 1998, c'est un peu la Bible... Enfin je ne comprends pas bien mais c'est comme ça. Cette consultation débouche sur un revirement de Caïazzo. Il me dit : "Aimé a mal parlé de toi, il n'a pas aimé tes expériences au Qatar et en Israël." Là, franchement, des choses m'échappent. Mais Bernard Caïazzo, ajoute toutefois : "Ne t'inquiète pas, de toute façon ça va être voté au conseil d'administration." Dans le fameux conseil, on retrouve Bruno Gaccio, le type des Guignols. Le vote est effectué. Sur les treize voix, six sont en ma faveur et sept contre moi. Celui qui fait pencher la balance, c'est Vincent Tong Cuong ! C'est lui qui me barre la route, ce type c'est quand même Caïazzo qui l'a placé. Il aurait pu lui parler. J'ai du mal à m'expliquer ce qui s'est passé en coulisse, mais pourquoi m'avoir fait autant tourner en bourrique ? Le jeu semblait sans issue pour moi !"

Fernandez poursuit en taclant sévèrement Aimé Jacquet. Lors de l'échange téléphonique qu'il a avec Mémé, Luis lui balance : "Dites moi tout, vous avez un problème avec moi ou seuls vos amis ont le droit de travailler dans le foot français ? C'est la nouvelle règle de la DTN ? "  Et Fernandez de conclure : "Il a formaté tout le monde. En tant que DTN Aimé Jacquet m'a empêché de travailler. J'en suis sûr. Jacquet, parce qu'il est champion du monde, c'est le roi à vie. Et après 98 le copinage a beaucoup fonctionné avec lui."

A en juger par sa déclaration publiée aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain, le jeune prodige messin Miralem Pjanic n'a pas digéré la victoire des Verts. "En première mi-temps, j'ai été victime de nombreuses fautes non sanctionnées. Des mauvais coups qui auraient mérité des sanctions."

Des propos que ne renieraient pas son futur patron potentiel. Interrogé sur son éventuel tranfert à l'OL, le milieu de terrain offensif bosniaque a en effet glissé : "Lyon ? Pourquoi pas.."

L'équipe réserve de l'ASSE a perdu 2-0 à Marignane dans le cadre de la 30ème journée du championnat de CFA. Les buts ont été marqués en première période suite à deux erreurs individuelles de la défense stéphanoise. Dans le jeu, les Verts n'ont pas démérité mais en l'absence de leur attaque habituelle (Faye-Rivière), ils n'ont pas réussi à trouver le chemin des filets.

La composition de l'ASSE : Moulin - Bourrin, Messaoudi, Lanseur, Andreu - Linganzi, Causevic, Cétout - Badel (Jouve, 90'), Mansaly, Lecomte.

Merci à Julien pour l'info.

Le retour de Freddy s'annonce aussi explosif que sa frappe de balle. Parti mardi en Colombie, Guarin n'est pas revenu à Sainté. Il est donc absent du groupe stéphanois retenu pour affrontrer ce soir le FC Metz. "Il est rentré au pays pour raisons personnelles. On attend son retour" a lâché Laurent Roussey.

Les "raisons personnelles" de Freddy, les médias n'y ont cru guère. Tandis que L'Equipe et Le Progrès évoquent "une fugue", Le Dauphiné Libéré souligne que le Colombien a rejoint sa sélection nationale (qui affrontera mercredi en amical le Vénézuela) sans avertir l'ASSE.

"Aujourd'hui, la culture est une arme. Mon dernier film ? Sexy Dance 2" (Hérita Ilunga).

L'ancien latéral gauche des Verts s'est livré dans La Dépêche du Midi du 24 avril. "La Bible est mon livre de chevet. Je la relis souvent (...) Ma copine m'achète aussi des livres que je n'ai pas vraiment le temps d'ouvrir (...) Je parle verlan pour respirer un peu. Je kiffe les fringues, aussi" .

"Dans le vestiaire, on m'appelle le râleur car je veux toujours avoir raison. Sinon, je n'ai pas de surnom comme chez les Verts où c'était ''Ilu'' (...) À Saint-étienne, c'est pas mal compliqué. Tandis qu'à Toulouse, c'est vachement famille et les problèmes, on les règle entre nous. Et puis chez les Verts, tu sens trop le poids du passé ; les anciens sont toujours présents et te le rappellent. Au Téfécé, si tu veux grandir, c'est le club idéal : l'histoire est à écrire."

Vingt-six ans après avoir été agressé par Harald Schumacher lors d'une tragique demi-finale de coupe du monde, Patrick Battiston s’est fait changer les dents quatre fois et vient de subir une greffe osseuse de la mâchoire. L'ancien défenseur de l'ASSE est longuement revenu sur cette maudite nuit sévillane dans une interview publiée aujourd'hui dans L'Equipe. Morceaux choisis.

"Comme nous jouions ensemble à Saint-Étienne, je savais qu’en effectuant un appel, Platoche allait me donner la balle. Elle vient de derrière, je la suis des yeux dans le ciel. Ça va  vite. En même temps, ça me paraît tellement long ! J’ai l’impression de me retrouver sur la voie royale, celle des Champs-Élysées. Je me dis : « Je prends le ballon et je m’enlève. Sinon, j’y ai droit. » Je n’étais pas un attaquant. Je ne possédais pas le sens de l’esquive. D’un coup, mon horizon s’est assombri. Je ne pouvais pas penser que Schumacher allait sortir comme ça de sa surface. Aussi fort. (...) Quand j’ai revu ces images, sans le vouloir vraiment et des mois après, je me suis dit :“ La vache ! Il a morflé, le poulet ! ” Je ne réalisais pas qu’il s’agissait de moi. Après coup, j’ai pensé : “ T’as raison… C’est toi, Ducon ! ” (...) Je me suis réveillé dans le vestiaire et je suis reparti dans les vapes à 2-1 pour la France. Je suis revenu à moi à l’infirmerie, le score était à 3 partout. À mes cotés, il y avait Philippe Mahut, puis je suis monté dans l’ambulance pendant les tirs au but. En me rendant à l’hôpital, j’ai appris que nous avions perdu. (...) Le fait de rester en contact avec Guy Demonteil, le médecin des Verts, m’a aidé. Il me disait qu’il était normal de traverser une période de doutes après un traumatisme crânien. Ça m’a rassuré, car je devais me marier le 16 juillet 1982."

https://www.youtube.com/watch?v=3byTNRoxujo

Bayal Sall étant suspendu, qui va en profiter pour le remplacer à Metz ? L'obscure clarté du site officiel nous donne le début d'une esquisse d'un embryon de réponse :

Laurent Roussey a intégré, dans son groupe élargi à 19 joueurs, Nivaldo et Yohan Benalouane, ce dernier tenant la corde pour une place de titulaire en charnière centrale. «A priori, la charnière pourrait être Tavlaridis-Nivaldo» a confié le coach stéphanois 

Mais Marielle, notre envoyée permanente à l'Etrat, reste dubitative : c'est Benalouane qui a été associé à Tavlaridis lors de l'entraînement à huis presque clos de ce matin !

Jacques Santini, qui fête aujourd'hui ses 56 ans, est en contact avancé avec la fédération tunisienne de football pour devenir le nouveau sélectionneur des Aigles de Carthage. Six ans après avoir succédé à Lemerre à la tête de l'équipe de France, Santini pourrait donc le remplacer à la tête de l'équipe de Tunisie. Attention Roger, il rôde Jacques et veut faire son come-back !

Quelques jeunes stéphanoises étaient concernées par diverses sélections cette semaine. Ainsi, Jessica Houara se retrouvait avec les 21 alors que Karima Benameur et Astrid Chazal portaient les couleurs des 19. Score final, 2 à 0 pour les 21 contre les 19. Rappelons que la talentueuse Jessica Houara avait déjà connu les honneurs d’une sélection en A, contre la Canada, et que le RCSE est actuellement à une prometteuse 4 ème place dans son championnat. Dommage que l’ASSE n’ait pas un œil plus bienveillant sur ce fleuron du football stéphanois. 

Triple champion de France de moto-cross de 1952 à 1955, Carlo Molinari préside le FC Metz depuis plus de 40 ans. Entre les Grenats et Carlo, c'est du sérieux... mais pas toujours en fait !

1972 : comment j'ai loupé Platoche

"Platini était en stage à Metz, il avait quinze ou seize ans. A l'époque les entraîneurs trouvaient qu'il avait "un gros cul". Après un test respiratoire, un médecin a tapé sur son rapport : "inapte à la pratique du haut-niveau".  Il est toujours médecin à Metz d'ailleurs. Quand il me voit il change de trottoir !" (So Foot, avril 2008).

2002 : comment je n'ai pas loupé Cartoche

Vendredi 20 septembre, neuvième journée du championnat de Ligue 2, Stade Saint-Symphorien. Metz mène 1-0, on joue la dernière minute du temps additionnel. Sur un corner d'Hellebuyck, Compan saute plus haut que tout le monde, frappe de la tête un ballon qui prend la direction des filets messins quand Bah le repousse de la main. La faute a échappé à Monsieur Colombo mais pas à son assesseur. Carton rouge et péno !

Estimant que la fin du match avait été sifflée au préalable, le clan messin explose de colère. Dans la confusion la plus totale, les Grenats prennent la direction du vestiaire tandis que que quelques supporters messins envahissent la pelouse. Carlo Molinari se prend pour le cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabah, descend sur la pelouse et demande à l'abitre de revenir sur sa décision. Après quinze minutes de palabres et de réserves techniques, Cartoche peut enfin tirer son péno et permet aux Verts d'arracher le point du nul.

... ou la pêche ! Il en faudra aux anciens Verts pour leur match face aux Black Stars de Paris, samedi 26 avril, au stade des Ollières à l'Étrat. S'ensuivront une réception dans les salons de Geoffroy Guichard et une soirée dansante.
Les Territoires Ruraux Jeunesse et Sport organisent ce type de manifestation pour soutenir des associations locales qui viennent en aide aux deux départements d'Outre Mer sinistrés par le cyclone Dean.

Omar Da Fonseca était ce week-end à Charleroi pour superviser Joseph Akpala. Agé de 21 ans, cet attaquant nigérian est actuellement en tête du classement des buteurs de la Jupiler League (L1 belge).

Selon La Nouvelle République, le milieu offensif de Châtellerault  Fayçal Chaouki (16 ans) rejoindra l'ASSE les deux prochaines saisons. Formé à Tours, le jeune Marocain avait été mis à l'essai par Abdel Bouhazama lors du récent tournoi de Saint-Joseph. Essai transformé pour ce petit jeune qui n'en veut.

"Si on l'a fait venir, c'est pas juste pour renforcer nos équipes de jeunes. C'est pour qu'il puisse postuler à terme à une place dans le groupe professionnel"  nous a confié l'entraîneur des moins de 18 ans.

Merci aux potonautes Superjet et MrManchot pour l'info

Dans L'Est Républicain, on peut lire aujourd'hui les pronos de fin de saison de l'entraîneur sochalien.

Pour Francis Gillot, le 7e sacre de Lyon ne fait plus l'ombre d'un doute. « Ils seront champions bien avant d'aller à Auxerre. Bordeaux tient « sans problème » sa place de dauphin. Pour la bataille à la 3e place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, il a déjà livré son sentiment à La Provence. «Je vois plutôt Marseille, qui me semble plus armé que Nancy au niveau des individualités capables de faire la différence dans les matchs-couperet. »

Reste à évoquer le rush pour la 5e place, synonyme de coupe UEFA si on assiste à Lyon-PSG en finale de la coupe de France. Sochaux a récemment affronté Lille, Saint-Etienne, Nice et Rennes. Voici sa finale à distance : « Lille et Rennes vont s'arracher le ticket. Ce sont les équipes les plus solides du lot.»

Aux Verts de faire mentir Gillot !

Dix ans après avoir décroché l'inaccessible étoile, Aimé Jacquet dirigera ses champions du monde le 12 juillet au Stade de France contre une sélection mondiale. Pour fêter ses cinq ans, le magazine So Foot lui aussi met Mémé à l'honneur. Le natif de Sail-sous-Couzan revient évidemment sur son expérience stéphanoise :

"Arrivé à Saint-Etienne, tout a basculé pour moi. Je faisais beaucoup la fête dans mon village, mais j'ai compris que si je voulais faire du football, il fallait que j'arrête. Et Jean Snella m'a tout de suite formaté. Pour donner un ordre d'idée, j'avais l'habitude de faire des gros casse-croûtes et un jour il m'a dit : "Tu vas t'asseoir en face de moi et tenir ta fourchette et ton couteau." J'ai tout compris. Je mangeais trop de pain, je beurrais et tout ça... Snella était un homme merveilleux qui te donnait cette passion du ballon. Albert Batteux, lui, c'était le grand Reims. Un choc. Quand il arrive à Saint-Etienne, on est déjà champions, mais on découvre que l'on peut parler avec le football. On a des mots. Première causerie : quatre heures. Nous étions tous émerveillés, au moins moi. J'ai tout pris de lui."

Plus révélateurs que l'obscur championnat de France des tribunes de la LFP, les propos des adversaires de l'ASSE confirment la ferveur des supporters stéphanois. Entré en jeu à la place de Nicolas Marin, le jeune attaquant lorientais Fabien Robert (19 ans) se souviendra longtemps de l'ambiance du Chaudron :

"J'ai joué pratiquement une demi-heure dans ce stade mythique. On ne reste pas insensible à l'environnement. Lors de l'échauffement j'ai senti une ferveur que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Il faut vraiment y être pour le croire, c'était trop bien. Franchement, ça fait plaisir d'être dans un stade comme celui-là, on se sent porté par le public. Ce n'est pas une pression négative, c'est un bon public. Ils sont en train de pousser leur équipe, ce n'était pas déstabilisant, ça motive. J'ai joué à Laval, en réserve, dimanche, ça change..." 

Travailleur de l'ombre, Vincent Tong Cuong a rarement les honneurs des médias. Plus discret que Romeyer et Caïazzo, le directeur général de l'ASSE résiste, prouve qu'il existe, comme l'atteste sa récente intervention devant l'Amicale des éducateurs de la Loire (Le Progrès du 20 avril). Morceaux choisis.

"Pour notre première année de L1, notre budget était de 38 millions d’euros. Cette année, il devrait approcher les 63,5 millions. Ce budget  doit nous permettre de jouer régulièrement les cinq premières places du classement. Ce sera notre objectif à compter de la saison prochaine. Les conditions économiques sont réunies pour qu’on y arrive. Le but c’est d’avoir un budget de 75 millions d’euros en 2010/2011. Les droits télé devraient nous le permettre (...)

Nous sommes en contact avec des gens qui souhaitent entrer dans le capital du club et y investir. Si nous y arrivons, cela donnera un effet accélérateur à notre stratégie. A l’horizon 2011, ce sera la bonne période, nous pourrons aussi envisager l’introduction du club en bourse. De telles ressources nous permettront de contribuer à la qualification de l’ASSE en Champion’s League. Or une participation à cette compétiton, c’est 20 millions d’euros supplémentaires(...)

On stagne au niveau des recettes de la  billetterie. Le vrai chantier de demain, c’est donc de faire venir plus de gens au stade. Il faut augmenter la capacité du stade, c’est possible. Une étude a été menée par l’ancienne municipalité, je n’ai pas encore eu le retour. Mais pour avoir un peu discuté avec le nouveau maire, l’objectif c’est de mener Geoffroy-Guichard à 50000 places. Cela signifie qu’il faudra faire des travaux dans un stade sur lequel on joue. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte"

Non, Willy Sagnol n'a pas changé de style capillaire ce week-end. Toujours pas de blond platine à la Oliver Kahn ou de grosse touffe bouclée à la Paul Breitner...

Notre ancien défenseur a juste décroché avec le Bayern Munich sa quatrième Coupe d'Allemagne en battant Dortmund en finale. "Sur mes étagères, il y a encore de la place !" a déclaré Willy au Dauphiné Libéré. Sur celles de Coupet, il y aurait encore du sang...

Lanterne rouge grenat, le FC Metz est déjà relégué. Mais les joueurs lorrains n'ont pas l'intention de jouer les victimes expiatoires en cette fin de championnat. Après avoir inquiété les Lyonnais en coupe de France, les Messins ont tenu en échec l'AJA à l'Abbé Deschamps.

Ancien milieu de terrain de l'ASSE, Yvon Pouliquen revient sur la prestation de ses joueurs dans L'Est Républicain : "Je regrette qu'on ne soit pas récompensés par des résultats positifs mais je suis satisfait de l'état d'esprit. On prouve qu'on n'a pas l'intention de fausser la fin du championnat comme j'ai pu l'entendre ou le lire. Auxerre, même avec six points d'avance sur le premier relégable, n'est encore pas sûr de ne pas accompagner Metz en Ligue 2 ". Les Verts sont prévenus...