Pour le 13ème volet de cet angoissant feuilleton que devient semaine après semaine L'écho de la Charrette, scrutons avec angoisse ou espoir c'est selon le calendar de nos compagnons d'infortune.

Ces compagnons d'infortune seraient, selon une idée de plus en plus répandue au nombre de quatre : Caen (28pts), Nantes (30pts), Nancy (30pts) et Le Mans (32pts).

Ainsi il est tentant de considérer que leur dynamique respective et leur aptitude au combat font de Sochaux (32pts pourtant) et Valenciennes (36pts) des favoris pour le maintien.

Mouais... Que dira-t-on si ces deux équipes en déplacement au Mans et à Nancy s'inclinent ? La prudence s'impose donc mais il sera très intéressant de voir ce que donneront donc le Nancy-Valenciennes et Le Mans-Sochaux de ce samedi.

Inutile de préciser qu'il serait bon pour nous que Sochaux et Valenciennes confirment leur forme.

Autre précaution à prendre, du côté de Grenoble (35pts) et Monaco (36pts) apparemment à l'abri mais qui iront respectivement au Vélodrome et à Gerland et pourraient bien voir se rapprocher quelques morts-vivants.

De son côté Nantes (30pts), et sa série infructueuse de 8 matchs sans victoire se rend à Toulouse, notre probable successeur au palmarès des meilleures défenses à domicile (7 buts encaissés à ce jour, une seule défaite).

Enfin Caen (28pts) s'adonnera aux joies du derby au Havre, qui fort de sa victoire à Monaco, s'imagine sans doute avoir une dernière chance de maintien.

A 8 journées de la fin, notre destin repose aussi sur les performances des autres. Aussi. Mais surtout sur les nôtres, et sur notre faculté à ne pas rentrer bredouilles de Rennes....

L'Equipe de France Féminine poursuit ce mois d'avril sa préparation à la phase finale de l'Euro finlandais programmé à la fin du mois d'août à l'occasion d'une double opposition amicale contre la Suisse (les 22 et 25 avril).

La "défenseuse" stéphanoise Delphine Blanc fait partie des 18 joueuses retenues par le sélectionneur Bruno Bini. A 25 ans, la native de La Tronche fait partie des cadres du RC Saint-Etienne, qui occupe actuellement la 7ème place du classement de la D1.

Sébastien Pérez a suivi avec attention le match entre ses deux anciens clubs préférés dimanche soir. L'international de beach-soccer est inquiet pour Sainté...

"Honnêtement, ça va être difficile de s'en sortir. Quand je vois jouer les Verts, je n'ai pas le sentiment qu'ils soient tous impliqués à fond pour sauver le club et qu'ils aient tous conscience de la gravité de la situation. Le manque de réaction des Stéphanois est inquiétant. Les joueurs font souvent des bons débuts de match mais ils ont tendance à lâcher dès qu'un fait de jeu défavorable survient. Tu les sens très vulnérables sur les coups de pied arrêtés. Les Verts prennent souvent des buts bêtes. Ils en ont pris mal dans les dernières minutes. Pour moi c'est révélateur d'un certain manque de caractère. En fin de match, tu dois te surpasser et montrer clairement sur le terrain ton envie de ne pas perdre.

La situation de Sainté est vraiment préoccupante. Je ne me base pas que sur le match contre Marseille, ça n'a rien de déshonorant de perdre contre une équipe très forte à l'extérieur et qui joue le titre. Mais j'ai vu aussi les matches à Grenoble et à Lorient, ça ne m'a pas rassuré... Sur le papier, ils ont une super équipe. Comme ils ont terminé en trombe la saison dernière, je faisais partie de ceux qui les voyaient pas très loin de la Ligue des champions cette année. Ils semblaient avoir une bonne cohésion collective. En fait  ils ne sont pas très loin... de la Ligue 2 ! Les Verts ont de bonnes individualités mais on dirait qu'il n'y a pas d'âme dans cette équipe. Sans vouloir dénigrer Alain Perrin et Christophe Galtier que j'ai bien connus, je suis frappé de voir que les joueurs valenciennois sont à l'image de leur entraîneur. Antoine Kombouaré transmet à ses joueurs sa combativité, sa hargne. Là-bas, tu sens que les mecs ne lâchent rien, ils se battent.

En tout cas, ça me rend malade de voir Saint-Etienne aussi mal en point. Je veux que les Verts s'en sortent, c'est le coeur qui parle. Mais pour ça il faudrait absolument que les joueurs démontrent qu'ils ont la force de réagir. Un mec comme Jérémie a ça en lui, ce serait bien que les autres s'en inspirent. Jérémie, je le connais depuis qu'il est tout gamin. Il n'a jamais rien lâché. On lui a mis des bâtons dans les roues mais il a eu la force de s'imposer. Il a percé, il a persévéré pour faire taire ceux qui n'avaient pas cru en lui. Tu le sens super motivé concerné par l'avenir du club, est-ce le cas de tous ses coéquipiers actuellement ? Je n'en suis pas convaincu. Ceci étant, je ne connais pas les relations entre les joueurs, les rapports qu'ils ont avec l'entraîneur et les présidents. Il faut être à l'intérieur du club pour savoir vraiment ce qu'il en est.

Toujours est-il que Sainté s'en sortira si tous les joueurs sont solidaires et se battent ensemble pour s'en sortir. Dans ma carrière, il m'est arrivé de jouer le maintien et de jouer le titre. Quand tu joues le titre, les individualités peuvent faire la différence. Quand tu joues le maintien, c'est vraiment le collectif et l'état d'esprit qui priment. C'est la volonté farouche et partagée de vouloir t'en sortir qui fait la différence. Dans des situations comme ça, tu dois pas jouer ta carte perso en ayant la tête ailleurs.

Des équipes comme Valenciennes et Sochaux ont moins d'individualités qu'à Sainté mais je les crois mieux armées mentalement pour le maintien. Saint-Etienne a un calendrier loin d'être simple, en tout cas sur les deux ou trois prochains matches. Il ne faudrait pas accuser un trop gros retard avant la réception de Nancy. Mais ça va pas être évident de prendre des points contre Rennes et Lille. On peut essayer de se rassurer en disant que Caen est mal et que Nantes n'a pas le niveau de la L1. Nancy n'est pas au mieux. C'est vraiment serré, j'espère de tout coeur que les Verts vont s'en sortir."

N'avons nous dont tant vécu que pour cette infamie ?

Nos lauriers européens ont flétri et il ne nous reste que les joutes hexagonales. Samedi les Verts se produiront pour la 5ème fois devant les caméras orangistes qui nous réussissent si mal jusqu'à présent.

Les 4 précédents sont des défaites : face à Lorient (1-4), à Marseille (1-3), à Lille (0-3) et au PSG (1-2).

Et si on mettait fin à cette Cid-érante série ?

Il n'est pas tranquille, Maurice ! Le président de l'OGC Nice est en colère car les débordements de la BSN risquent de pénaliser son club. Cohen va passer le 16 avril prochain devant le conseil de discipline de la LFP suite aux incidents survenus lors du derby contre Monaco (jet de pétard sur Ruffier).

Cohen est en pétard et il le fait savoir aujourd'hui dans Nice-Matin :

"A Paris, on va plaider pour un match avec sursis comme l'a obtenu Marseille d'ailleurs. Je ne vois pas de différence avec eux et nous. Si l'OM a obtenu le sursis, pourquoi pas Nice.

Assez ! Je le répète les supporters doivent prendre conscience que le club risque gros. Les conséquences peuvent être terribles. Nous ne sommes pas l'OM ou Paris, ce ne sont pas les mêmes budgets. Le club n'a pas besoin d'être mis en difficultés par des supporters indisciplinés. Ce n'est pas un amusement. Chacun doit prendre ses responsabilités.

Nous avons deux gros rendez-vous au Ray avec les venues de Saint-Etienne et Marseille. Il ne faut surtout pas qu'il y ait des problèmes pour Saint-Étienne, ce serait une catastrophe. On a des yeux braqués sur nous. On est dans l'oeil du cyclone. J'espère que les supporters vont le comprendre et que tout va bien se passer sinon chacun devra assumer ses actes et en payera les conséquences..."

Dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Midi Libre, Bruno Carotti évoque son passage à Sainté, consécutif à la mort de son enfant. "La disparition d'un être te pousse à mener une réflexion sur ta propre vie, sur les efforts à faire pour continuer ta carrière. Tu ne vis plus, tu survis. J'ai quitté Paris et plongé dans mon métier comme on suit une thérapie. Tu n'as pas le choix, il faut te reconstruire. De toute façon la vie est plus forte que la mort. Partout où je suis passé après, j'ai rencontré de la chaleur humaine. Comme quoi le milieu du foot n'est pas aussi pourri."

Les 16 ans de l'ASSE disputeront ce week-end pascal (Despeyroux ou Feindouno ?) le tournoi de Montaigu. Les protégés de Romain Revelli joueront leur premier match contre une sélection vendéenne le 10 avril. Le lendemain, ils affronteront Nantes puis Nancy.

Le 16 mars dernier, l'ESTAC a fait appel à Cécile Traverse pour aider les joueurs troyens à se battre pour le maintien en L2.

Compagne de Jean-Marc Furlan, cette préparatrice mentale a manifestement su trouver les mots pour aider les Troyens à perdre à domicile contre le RC Strasbourg le 27 mars.

"Cécile aide les joueurs, mais ça ne change rien pour moi. Elle est derrière moi et souhaite que Strasbourg prenne les trois points, mais après, elle doit aussi faire son travail. Il n'y a pas d'incompatibilités. L'an dernier, elle aidait des joueurs à Saint-Étienne, Auxerre. Cela ne nous a pas empêchés de l'emporter face à ces deux équipes" a déclaré le coach alsacien aux DNA avant la rencontre.

Qualifié par son ex-entraîneur Jean Marc Furlan de Ferrari du football, David Gigliotti a été remisé au garage par Alain Perrin.

Le Progrès du jour confirme que notre n°9 a été écarté par Alain Perrin qui estime, selon Comolli, "que son rendement aux entrainements est insuffisant".

Non convoqué avec le groupe Pro contre Marseille, notre Gigi national n'a pas non plus été invité à "renforcer" la CFA contre Jura Sud.

Aurait-il décidé de justifier les propos de Romeyer sur son tenace poil dans la main ?

L'équipe B de l'ASSE s'est inclinée 1-0 hier après-midi à l'Etrat face à Jura-Sud. Dominateurs, les Verts ont encore gâché pas mal d'occasions. Les visiteurs ont profité d'une erreur du gardien Maxime Cassara pour inscrire l'unique but de la rencontre à la 70ème minute du match.

Les réservistes stéphanois sont désormais relégables, il leur reste 8 journées pour éviter la descente en CFA2.

La compo de l'ASSE : Cassara - Néry, Lajara, Lanseur, Ghoulam - Sagna, Garric (Paye, 74'), Salabiakou, Didi (Nze M'Baba, 71') - Boumal, Dos Reis.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Encore une fois, le mauvais scénario s'est répété. On a eu de grosses occasions de marquer mais on a trouvé le moyen de perdre ce match face à un concurrent direct. On a pourtant fait une bonne entame de match. Helton Dos Reis a eu deux supers ballons. Sur le premier, il croise trop sa frappe. Sur le deuxième, il a effacé le gardien mais a tiré sur le poteau. Ensuite la partie s'est équilibrée, le score de parité était plutôt logique à la pause. En deuxième mi-temps, on a dominé mais Olivier Boumal a raté l'immanquable. Alors qu'il se présentait devant le but avec Dos Reis, il a fait une petite passe au gardien. Jura-Sud a marqué à suite à une quadruple erreur de notre gardien : il plonge au sol pour aller chercher un ballon qui sortait, il n'arrive pas à le saisir et le dévie en corner. Sur le corner très aérien, il peut s'emparer du ballon mais choisi de le boxer. Mais il le boxe dans l'axe au lieu de dégager le ballon sur un côté. Cette année, on n'est pas aidé avec les gardiens, quels qu'ils soient... 

Je suis très déçu de constater qu'on n'arrive toujours pas à convertir nos nombreuses occasions. Ce n'est pas normal que des Didi, Boumal et autres Dos Reis n'arrivent pas à la mettre au fond. Quand on loupe autant d'occasions sur autant de matches, c'est sans doute qu'on n'est pas fait pour le haut niveau, tout simplement ! Sur un ou deux matches, on peut invoquer la malchance mais là ça fait un moment que ça dure. Ce n'est plus une question de chance mais une question de talent. Depuis le match contre Gap, on n'est pas mal dans le jeu, c'est incroyable qu'on n'ait pas réussi à gagner un seul match avec toutes les occasions qu'on a eues.

Il y a des performances individuelles qui laissent vraiment à désirer. On manque de cadres dans cette équipe réserve. On n'a pas été épargnés par les blessures mais chez certains garçons ce n'est pas qu'un problème de physique, le mental est aussi défaillant. Les 89 n'y sont pas, heureusement les p'tits jeunes me donnent satisfaction. Contre Jura-Sud, j'ai fini le match avec 6 joueurs de 91. Je m'appuie sur eux depuis plusieurs semaines car ils ont l'envie et la volonté de sauver l'équipe. Et puis ils seront encore là l'an prochain. Mais malgré leur bonne volonté, les jeunes ont du mal à s'imposer face à des équipes plus matures.

Il faut continuer de s'accrocher, il reste huit matches pour sauver notre peau en CFA. Le match à Monaco est sans doute notre dernière chance. Beaucoup d'équipes ont gagné là-bas, à nous de les imiter. Il faut aller à Monaco pour gagner. Ensuite on se déplacera à Martigues pour aller chercher quelque chose. Par contre j'ai appris que l'équipe une jouera encore le dimanche contre Nice, le jour de notre derby contre Andrézieux. Une fois encore, je serai sans doute privé de joueurs qui pourraient nous aider dans la perpective du maintien. Je pense à des garçons comme Rivière ou Mansaly, qu'on m'a enlevé une heure avant le match contre Jura-sud pour pallier le forfait de Payet. L'équipe une est prioritaire, c'est tout à fait normal, mais du coup l'équipe réserve en subit les conséquences."

Averti samedi à Nantes, Florent Balmont sera suspendu pour le déplacement des Dogues Lillois dans le Chaudron.

Ne nous réjouissons pas trop vite. Car à la Beaujoire, les Lillois, pourtant privés de Cabaye et Obraniak, se sont amusés face à de pâles Canaris.

"Solide, mature, efficace" a sobrement précisé la Voix du Nord au sujet de la prestation de Lillois de plus en plus impressionnants en ce printemps.

Les Canaris ne sont pas encore cuits mais les supporters nantais sont en colère : "Ce soir, nous avons 11 futurs chômeurs", "Le FCN, on y vient... juste pour rire" pouvait-on lire samedi en tribune Loire à la Beaujoire.

Malgré la défaite concédée à domicile face à Lille, Jérôme Alonzo positive dans Ouest-France : "Ce n'est pas de la démagogie, j'y crois vraiment. Je pense que 40 points suffiront. Trois victoires suffiront. C'est dans nos cordes, faut quand même pas déconner".

S'il a pris un nouveau coup sur la casquette, Elie Baup nous la joue Juppé dans Presse-Océan : "Ce n'est pas le moment de se lamenter. On se doit de faire face. Il faut être droit dans ses bottes, regarder la réalité en face et se préparer pour le prochain match, Toulouse. La même équipe que Lille..."

De notre moral ? Pas grand chose après ce match.

De ce match ? il restera dans l'histoire comme notre plus lourde défaite à domicile contre Marseille, la 7ème en 44 Sainté-Marseille dans le chaudron.

Il restera (provisoirement ?) également comme le match ayant attiré le plus de monde cette année à GG avec 34 704 spectateurs.

Carl Medjani a fait parler la poudre aujourd'hui à Strasbourg. D'un magnifique enchaînement rateau/plat du pied, l'ancien grand espoir du football stéphanois a trompé Stéphane Cassard.

Buteur au 2ème tour de la coupe de la Ligue à Montpellier, Medjani n'avait pas encore marqué cette saison en championnat de L2. Il n'a pu éviter la défaite d'Ajaccio en Alsace. 13ème à l'issue de la 30ème journée, l'ACA compte 6 points d'avance sur le premier relégable (Châteauroux).

Les 14 ans de l'ASSE ont battu le leader Saint-Priest 2 buts à 1 cet après-midi. Les visiteurs ont ouvert la marque sur coup franc en début de deuxième mi-temps. Bilel Aouacheria a égalisé sur un exploit personnel. Sofiane El Moudane a raté un péno à deux minutes de la fin du temps réglementaire mais Brahim Touati a profité d'un centre au deuxième poteau pour inscrire le but de la victoire dans le temps additionnel. 

Classés à la deuxième place du classement, les p'tits Verts n'ont plus que deux petits points de retard sur leurs adversaires du jour.

Les 16 ans de l'ASSE ont perdu le derby 3-0 cet après midi lors de la 22ème journée du championnat. Plus combatifs, les vilains ont profité d'une sortie hasardeuse du gardien stéphanois Rémy Martinet pour ouvrir le score à la 35ème minute.

Malgré une bonne entame en seconde période, les p'tits Verts ont pris un deuxième but à l'heure de jeu avant de craquer une troisième fois cinq minutes plus tard. Les Stéphanois ont dominé la fin de match mais ils n'ont pas réussi à réduire le score.

La compo : Martinet - Pellet, Thierry (Jacq, 46), Cros, Martin - Luminet, Bulut, Mahaya, Bencheikh (Maouche, 66') - Saadi, Tack (Pioud, 46').

La réaction de Romain Revelli : "Je suis déçu, on a un peu raté notre match. Les Lyonnais étaient plus agressifs que nous. Sans être particulièrement brillants, ils nous ont dominés et ont bien géré leur match. En première mi-temps, on n'était vraiment pas dans le coup, on courait après le ballon. Mais Lyon ne s'est pas pour autant créé de grosses occasions. L'OL a ouvert le score car notre gardien a commis une erreur de trajectoire sur sa sortie. A la mi-temps, j'ai bougé mes joueurs. On a fait un bon premier quart d'heure en deuxième mi-temps mais le deuxième but lyonnais marqué sur un contre nous a fait vraiment mal.  Dans la foulée on en a pris un troisième de la tête, sur un nouveau débordement de leur ailier gauche, qui nous a fait beaucoup de misères. Ensuite on a eu la possession de balle mais le match était plié. Il nous manque quelque chose. J'ai l'impression que c'est davantage nous qui avons perdu le match qu'eux qui l'ont gagné. L'OL a une bonne équipe mais ils étaient prenables derrière. dans l'attaque du ballon, les Lyonnais ont été supérieurs. Saadi et Cros ont fait leur match, mais certains garçons comme Thierry, Mahaya, Bulut et Pellet étaient un peu en-dedans aujourd'hui." 

Le président de l'OM Pape Diouf a été opéré des yeux hier dans une clinique marseillaise. Selon La Provence, il souffrait d'une infection oculaire liée à ses deux précédentes interventions chirurgicales. "Voilà ce qui se passe quand Bafé Gomis vous tape dans l'oeil" s'amuse le perfide potonaute patoche.

Hospitalisé pendant plusieurs jours, Pape Diouf ne sera pas au stade Geoffroy-Guichard tout à l'heure. Il ne verra pas nos Verts de contact multiplier les passes aveugles et les tirs dans la lunette de Mandanda. A Sainté de faire la bonne opération ce soir !

Le match au sommet de la 26ème journée de CFA opposait cet après-midi le leader Montpellier à son dauphin Fréjus. Les Varois l'ont emporté 2-0 grâce à un excellent Cyrille Noyer. Affûté et clairvoyant, le numéro 6 a réalisé une prestation très convaincante. Omniprésent à la récupération, l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE s'est distingué par la qualité de ses passes.

Il nous a confié ses impressions à l'issue de la rencontre : "C'est une victoire importante et méritée qui nous permet de continuer notre belle série. Hormis notre faux pas à domicile contre Jura-Sud, on fait quasiment un sans faute depuis la trêve. Aujourd'hui, Toulon a perdu, Andrézieux a été tenu en échec. Il reste encore pas mal de matches mais si on continue sur notre lancée, la première place du groupe se jouera entre Hyères et nous. On a le même nombre de points mais Hyères compte un match en retard. Dans deux semaines on joue chez eux, ce sera un match sans doute décisif. Personnellement je me sens bien, j'ai de bonnes sensations en ce moment. On a une belle équipe et un bel objectif : la montée en national. Le club s'est donné les moyens d'y parvenir. On a cinq entraînements par semaine, un préparateur physique, une salle de muscu, un environnement semi-pro. On part la veille pour les déplacements, ce n'est pas le cas de tous les autres clubs de notre groupe de CFA."

La semaine dernière, Antony Le Tallec a déclaré sur RMC : "Quand je vois les joueurs qui vont en équipe de France, je me dis que moi aussi, je pourrais y aller un jour. Je suis un compétiteur. J'ai connu le très haut niveau et je veux y retourner".

L'ancien attaquant stéphanois a sauvé l'honneur du Mans ce soir contre les vilains en réduisant le score 7 minutes après son entrée en jeu. C'est seulement son deuxième but de la saison (en 26 matches dont 21 titularisations). Y'a encore du boulot pour séduire Raymond...

En mai 2000, l'ASSE avait signé avec le Zénith Saint-Petersbourg une convention de partenariat pour "déguiser" le montant du transfert d'Alexander Panov, joueur épatant en Russie, hépatique dans le Forez. 

Comme la convention n'a pas été appliquée, le Zénith a attaqué l'ASSE. En première instance, le Tribunal de Commerce de Sainté avait débouté l'actuel tenant du titre de la coupe UEFA. Mais à la grande surprise des dirigeants stéphanois, la Cour d'appel de Lyon a cassé cette décision le 29 janvier dernier et condamné l'ASSE à verser 2.500.000 $ au Zénith.

Le club a décidé de se pourvoir en cassation mais cet ultime recours n'étant pas suspensif, il a dû régler une indemnité d'autant plus lourde qu'elle n'avait pas été provisionnée (elle correspond donc à une perte sèche sur les comptes du club).

Echaudée, l'ASSE va se montrer plus prudente dans l'affaire Roussey. Le juge devrait statuer en septembre prochain sur les indemnités de licenciement réclamées par l'ancien entraîneur stéphanois. Le club a provisionné une somme avoisinant les 2 millions d'euros.

Julien Sablé attend toujours sa première victoire avec les Aiglons.

Le bilan niçois de l'ancien capitaine stéphanois n'est pas fameux : 5 défaites, 2 nuls concédés à domicile et une élimination par Vannes en coupe de la Ligue.

Sablé n'a pas participé aux deux derniers succès de son équipe : suspendu lors de la victoire des Niçois au Mans, Juju n'était pas qualifié pour le match en retard remporté par les hommes d'Antonetti à Nancy.

Décidément, le rouge et le noir ne réussissent pas aux Julien...

Auteur d'un triplé contre Jeanne d'Arc Le Port en 32ème de finale de la coupe de France, buteur contre Boulogne au premier tour de la Coupe de la Ligue, Malick Faye n'avait toujours pas claqué en championnat.

Entré en jeu ce soir à la 84ème minute du derby Tours/Angers, l'ancien attaquant stéphanois a enfin trouvé la faille en L2 : il a inscrit à  la 95ème minute le troisième but de son équipe, victorieuse 3-1.

Après avoir tenu en échec lundi le leader lensois à Bollaert, les hommes de Daniel Sanchez consolident leur septième place.  

Le Sporting Braga, bouté hors de la Coupe de l'UEFA par le PSG s'intéresserait à Nivaldo, le cadeau bonux préféré de nos dirigeants.

Après quelques attermoiements, Nivaldo appartient aujourd'hui au club Qatari d'Umm Salal, actuel 3è du championnat.

La Pravda aime les sondages. Ca lui évite probablement d'avoir à se mouiller personnellement.

Pour faire mousser la fin de championnat, elle a interrogé les joueurs sur leur vision des heureux et malheureux en fin de saison.

Dans la 2ème catégorie, 100% des joueurs interrogés classent Le Havre comme futur relégué. Caen est leur 2ème "favori" avec 81,5% de pronostics défavorables, Sochaux arrive en 3ème position avec 34,4%.

L'ASSE n'est que le 6ème club cité avec 22,4% de pessimistes.

Qui a dit que les sondages se trompaient ?

Capitaine de l'OM, Lorik Cana a rendu hommage au peuple vert hier en conférence de presse. "Ce sera un match très difficile pour nous, très compliqué. Ils vont jouer leur va-tout sur ce match car ils sont reléguables. Ils ont eu le temps de se préparer durant la trêve et on sait que Marseille est attendu de partout. Ce sera l’un de leur match de l’année. Ca fait partie de notre quotidien. Mais c’est un endroit extraordinaire pour le football et pour un joueur. On a la chance d’y aller en étant dans la lutte pour le titre, c’est fantastique. leur public répond toujours présent. J’ai toujours eu de l’affection pour ce genre de public qui fait le maximum pour soutenir son club. De notre côté, ça doit être un plaisir et un honneur de jouer là-bas et de défendre les couleurs de Marseille."      

Comme tout port de pêche qui se respecte, Sète aime les poissons d'avril. Mais la possible relégation de son club de foot n'en est pas un.

Comme Loïc Chavériat et ses coéquipiers du FC Sète ne sont plus payés depuis deux mois, ils viennent de lancer un ultimatum sur le site officiel du club héraultais : si aucune solution n'est trouvée d'ici quinze jours, les Sétois disputeront leur dernier match de la saison contre Créteil (le 10 avril).

Selon Le Midi Libre, le président du FC Sète a démissionné aujourd'hui. Le quotidien révèle que Tony Vairelles pourrait monter dans l'urgence un plan de reprise du club et serait prêt à investir personnellement.

gloups...
un beau poisson qui tombe à l'eau...

Après avoir disparu de l'équipe première en hiver, Idriss Ech Chergui a retrouvé une place de titulaire chez les Crocodiles. Restant sur deux victoires, le Couramiaud a les crocs !

"J'ai connu un début d'année 2009 difficile. Lors du mercato, notre nouvel entraîneur Jean-Michel Cavalli a fait venir trois attaquants : Mandrichi, Ayité, Sidibé. On s'est donc retrouvé à huit joueurs pour deux voire trois places. Je suis sorti du groupe, on m'a demandé de jouer avec la réserve. J'ai donc fait cinq matches en CFA2, j'ai marqué cinq buts. Un par match. Je me suis accroché, je me suis défoncé à l'entraînement pour regagner ma place. Comme l'équipe continuait d'avoir de mauvais résultats, l'entraîneur a décidé de changer son dispositif tactique et il a fait appel à moi.

On évolue désormais en 4-4-2, avec des joueurs de couloir. Je joue milieu gauche, comme l'an dernier. J'ai fait mon retour il y a trois journées, contre Strasbourg. Ensuite j'ai joué la première mi-temps de notre victoire à Amiens. Lors de la dernière journée, j'ai joué 80 minutes contre Guingamp. On a remporté notre deuxième succès d'affilée en championnat, du jamais vu cette saison ! On reste en course pour le maintien. On n'a plus que cinq points de retard sur le premier non relégable or il reste encore neuf journées. Franchement, c'est faisable ! Pour moi on a 40% de chances de s'en sortir. Demain on joue à Boulogne, il faut prendre un minimum un point avant le derby contre Montpellier aux Costières."

Après avoir perdu 2-0 samedi à Oman, les Lions de la Teranga se sont ressaisis hier en tenant l'Iran en échec à Téhéran (1-1). Associé à Kader Mangane en défense centrale, Bayal positive dans le journal sénégalais Le Quotidien :

"Kader et les autres nous ont été d’un grand apport. On a senti un plus par rapport au match contre Oman où on avait quelques handicaps. D’abord on ne se connaissait pas trop, car il y avait beaucoup de nouveaux. Et aussi on n’a pas eu assez de temps pour nous entraîner. On a montré beaucoup d’envie et de solidarité.

En dépit des conditions assez particulières dans lesquelles ces deux matches ont été préparés, il n’était pas question que l’on rentre avec deux défaites dans nos bagages. C’est pourquoi on s’est beaucoup donné. Je pense que cette tournée est bénéfique dans l’ensemble, car elle nous a permis de nous retrouver plusieurs mois après. Je salue aussi l’intégration rapide des nouveaux qui se sont vite adaptés. C’est de bon augure pour la suite."

Quand son club traverse une saison noire, la réaction la plus répandue est la colère.

A défaut de pouvoir proclamer leur exception sportive (ah le fameux jeu à la nantaise...), les sups nantais chercheraient-ils un nouveau moyen de se distinguer de la masse ?

Il semblerait à en juger par leur dernière manifestation : dans leur combat sans relâche contre le président W.Kita, ils ont hier en effet choisi la dérision.

Lors de l'entrainement des joueurs délocalisé à Ancenis, ils ont déployé une banderole portant l'inscription Fan Club de W.Kita insérée dans un poisson d'avril. 

Après la tension ayant régné à l'occasion du match amical contre Lorient vendredi dernier, les sups Nantais ont donc décidé de changer de ton tout en ne lâchant pas l'affaire.

Prochain épisode ce samedi à la Beaujoire contre Lille.