Nous sommes la risée de la France

08/11 23:43

Le Monde évoque la situation de l'ASSE dans un papier sur Gaël Perdriau. Extraits.

"Le maire (ex-LR) de la cité forézienne et son ancien directeur de cabinet sont accusés d’avoir orchestré un chantage à caractère sexuel contre un élu centriste. Dans cette ambiance délétère, qui dure depuis août 2022, Gaël Perdriau refuse toujours de démissionner.

Depuis un an, la ville oscille entre incompréhension, colère et indignation. Aucun des quelque 177 000 habitants n’aurait imaginé qu’un tel scandale puisse un jour entacher leur cité. "Je n’arrive toujours pas à y croire, je suis sidéré par tout ça", confie le chef triplement étoilé Pierre Gagnaire, stéphanois d’origine et de cœur. "C’est du très mauvais roman". "Les Stéphanois sont des gens généreux, ouverts et orgueilleux, avec une identité très forte, forgée en grande partie par opposition à la voisine Lyon, la bourgeoise", souligne le metteur en scène Daniel Benoin, qui a dirigé pendant vingt-sept ans le théâtre de la ville. Cette sordide affaire représente tout ce qu’ils détestent."

Attablé au restaurant qui surplombe les gradins du mythique stade Geoffroy-Guichard – du nom de son arrière-grand-père, fondateur de Casino –, Rémi Guichard, entrepreneur à la retraite, secoue la tête, accablé : "Nous n’avions vraiment pas besoin de ça". "Tout le monde est tombé de sa chaise en apprenant cette histoire de pieds nickelés", soupire à son tour Bruno Limonne, chirurgien et patron de clinique, qui nous reçoit en jean et en bras de chemise dans la cave à vins “nature” que vient d’ouvrir son fils. "C’est très triste car la ville ressortait la tête de l’eau."

Confortablement installé dans son vaste bureau, Gaël Perdriau reconnaît, sur un ton maîtrisé, que la situation est "très inconfortable". "Si, personnellement, ce que je vis est difficile, professionnellement, je garde le cap et me fixe sur le travail", insiste-t-il. "Ma mobilisation est intacte, ça me permet de résister à la pression. Je ne veux pas me laisser distraire par un malheureux événement."

Ce "malheureux événement" a déjà fait de nombreuses victimes. A commencer par les principaux intéressés. Quand on le rencontre chez lui, à deux pas de l’hôtel de ville où il a vécu des années de cauchemar, Gilles Artigues nous accueille avec son épouse, Mireille, et ses enfants dans un salon encombré d’un bric-à-brac de valises et de cartons, à l’image d’une vie saccagée. Cet ancien professeur de mathématiques vient de retrouver un travail très loin de Saint-Etienne, comme directeur diocésain de l’enseignement catholique d’Albi. Il prend des médicaments et suit une psychothérapie pour comprendre "le phénomène d’emprise qui a fait qu’[il a] pu supporter de vivre tant d’années avec une épée de Damoclès sur la tête et la hantise de voir [sa] vie être détruite."

Cheveux gris, teint fatigué, épaules courbées, M. Artigues évoque son « enfer » : menaces incessantes, moqueries, brimades, quolibets, harcèlement de la part du trio mis en examen. Il songe au suicide et se met à enregistrer ceux qui le font chanter pour que ses proches comprennent ce qu’il a vécu. Sur un des enregistrements, M. Gauttieri le menace de diffuser la fameuse « sextape » auprès des parents d’élèves de l’établissement privé dans lequel est scolarisée sa progéniture : "Je pense que vos enfants ne s’en remettront pas" ajoute le directeur de cabinet. Il les connaît : les siens sont inscrits dans la même école, comme ceux de Gaël Perdriau. Saint-Etienne est un petit village pour ses élites.

Michel Thiollière, l’ancien maire, n’en revient toujours pas d’avoir également été pris pour cible par l’entourage du maire. "Perdriau est entré dans mon équipe municipale en 1995 alors qu’il sortait de l’Institut de gestion. Je l’ai marié, je lui ai trouvé un job chez EDF, je l’ai pris sous mon aile pour favoriser son ascension dans le monde public. C’était quelqu’un en qui j’avais confiance. Il était un peu roquet, mais bosseur. Il a coupé les ponts avec moi quand il a été élu maire, car il voulait être le seul à exister."

Veste chic vert anglais, cheveux blancs et lunettes à montures rouges, M. Thiollière raconte avoir aussi recruté Pierre Gauttieri, qui a refusé de répondre aux sollicitations du Monde, par l’intermédiaire d’un cabinet spécialisé. « Il ne savait pas travailler en équipe, alors je l’ai mis en charge du conseil du développement. J’ai compris après qu’il m’en avait beaucoup voulu, mais je ne pensais pas qu’il me vouait une telle haine. » Pour lui, le duo mis en cause a « perdu toute humanité. Ils sont devenus fous, des petites frappes qui mettent des contrats sur la tête de ceux qui leur déplaisent comme dans un film de série B ». Et l’élu à la retraite de s’interroger : « Si Perdriau ignorait tout du piège monté contre moi, pourquoi ne m’a-t-il même pas passé un coup de téléphone de soutien ? Je pense qu’il s’enferme dans son déni. »

Au-delà des victimes directes, c’est une ville tout entière qui souffre. Une cité ayant eu son heure de gloire avec l’industrialisation avant de connaître son lot de malheurs avec la fermeture des mines, puis celle de Manufrance et de la manufacture d’armes, les fleurons des années prospères. Cette ville moyenne, dotée d’un Opéra, d’un théâtre, d’un musée d’art contemporain, a perdu bon nombre d’emplois, 50 000 habitants en cinquante ans, et a vu une partie de sa population se paupériser. A Saint-Etienne, le drapeau « Vert & Fier » de l’équipe de foot qui fit vibrer la France des années 1970 flotte toujours, mais l’ASSE évolue désormais en Ligue 2, symbole, s’il en fallait, des difficultés dans lesquelles la ville se débat. Sans compter l’incertitude sur l’avenir du Groupe Casino, qui a toujours son siège social dans la commune.

De l’avis de très nombreux Stéphanois, une sortie de crise ne peut passer que par la mise en retrait du maire. "Nous sommes la risée de la France", constate M. Ziegler, au conseil départemental. "Partout, les gens nous demandent d’un air goguenard : “Alors chez vous on fait du cinéma ?” S’il aime vraiment sa ville, il devrait se mettre en retrait. Pas un ministre ne mettra les pieds ici tant qu’il sera en poste, conclut-il, avant de reconnaître : En tout cas, il a le cuir épais, c’est un costaud. Il a énormément de pression et il tient bon."

La gauche a saisi Matignon pour demander sa révocation, sans recevoir de réponse de la part de la première ministre, Elisabeth Borne. "On se heurte à un angle mort du droit des collectivités locales", regrette l’un des chefs de file socialistes, Pierrick Courbon. "Il n’existe pas de mécanisme du type motion de censure. Du coup, il peut s’accrocher jusqu’aux municipales de 2026." "Qu’il ne démissionne pas est incompréhensible", soupire pour sa part Rémi Guichard, le regard soucieux. "Il ne faut pas que ça traîne comme ça, ce n’est bon pour personne." Mais, comme beaucoup de Stéphanois, il veut rester optimiste : "Saint-Etienne a connu des crises, et elle les a surmontées à chaque fois."

Cissé contre l'Ouganda et le Botswana

08/11 17:08

S'il n'a plus joué en Ligue 2 depuis 2 bons mois et s'il n'a pas marqué en 4 matches de N3, Karim Cissé a réussi ses débuts internationaux. Passeur décisif contre la Guinée-Bissau le 13 octobre et auteur d'une bonne entrée contre le Gabon le 17 octobre, le jeune talent offensif des Verts fait donc partie des 23 joueurs sélectionnés pour affronter l'Ouganda (le 17 novembre à Berkane) puis le Botswana (le 21 novembre à Francistown) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Sans surprise, Kaba Diawara a de nouveau fait appel à Morgan Guilavogui (RC Lens) et à Saidou Sow. Ce dernier n'a toujours pas joué la moindre minute en L1 avec Strasbourg et n'a été convoqué que 3 fois dans le groupe par un Patrick Vieira de plus en plus contesté en Alsace même s'il compte 3 fois plus de points que les vilains derniers.

A Auxerre pour une 4ème fantastique !

08/11 15:25

Le jeu de mots est (oh hisse) éculé, mais de circonstance : très souvent les Verts à L’Abbé déchantent.

Samedi ils s’y rendront pour la 32ème fois (la première en Ligue 2), et c’est rien de dire que le bilan des 31 précédents est négatif : 3 victoires, 7 nuls et 21 défaites.

La cause en est simple : l’AJA est montée en D1 quand les Verts amorçaient leur déclin : certes, notre première visite en août 1980 s’était soldée par une victoire 2-0 grâce à Rep et Platoche, mais les 4 déplacements suivants se soldèrent par 4 défaites, avant la délicieuse victoire obtenue par Tibeuf en février 1988 (1-0).

Derrière, c’est une terrible série de 11 défaites qu’on a alignée là-bas, avant 3 nuls, de nouveau 2 défaites, et enfin une 3ème victoire, œuvre le 30 mars 2008, de Landrin Ilan et Feindouno, grâce auxquels les Verts s’imposaient 3-1.

 

Depuis cette belle soirée, nous avons ramené 3 nuls et 4 défaites en 7 déplacements à Auxerre.

3 maigres victoires, pour 3 belles saisons, celle du 10ème titre, celle de la 4è place de 1988 et de la 4è place de 2008.

Une certitude donc, si les hommes de Lolo s’imposaient samedi, ce serait assurément la promesse d’une saison magnifique.

Sissoko, sur les traces de Krasso ?

08/11 14:04

Ibrahima Sissoko est en lice pour le trophée UNFP du meilleur joueur de ligue 2 pour le mois d’Octobre.

Notre attaquant, arrivé libre en provenance de Sochaux cet été, a parfaitement réussi son intégration, malgré une première sortie sous les sifflets de GG lors du match inaugural face à Grenoble (0-1). Il a depuis scoré à 8 reprises (dont 4 pénaltys). Titulaire à 10 reprises sur les 13 journées (dont les 4 dernières), il est aussi à créditer d’une passe décisive.

Notre nouvel international Malien est en concurrence ce mois-ci avec le meneur de jeu d’Angers, Himad Abdelli et l’attaquant grenoblois Pape Meissa Ba.

Avec cette récompense, l’avant-centre stéphanois suivrait les traces de Jean-Philippe Krasso, premier lauréat l’an dernier (Août 2022), Gaétan Charbonnier (Janvier 2023) et Niels N’Kounkou (Avril 2023).

A vos votes !

Attaque patraque pour la Coupe

08/11 09:58

Alors qu'il n'a plus joué avec l'équipe 1 depuis le match contre Valenciennes (le 2 septembre), Karim Cisse vient d'être de nouveau convoqué par Kaba Diawara avec l'équipe de Guinée.

Il disputera deux matchs qualificatifs pour la Coupe du monde 2026 contre l'Ouganda (17 novembre) et le Botswana (21 novembre).

Il sera donc privé du match de Coupe de France à Bourg Péronnas le 18 novembre, au même titre possiblement que Sissoko (Mali), Bouchouari et Moueffek (Maroc).

En l'absence de Wadji blessé, la ligne d'attaque stéphanoise risque d'être bien réduite.

Ah, qu'il est beau le Peyrocheteau !

08/11 08:04

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau (68 ans) rend hommage à Georges Peyroche (86 ans). 

"C’est un ancien Stéphanois qui m’a convaincu de quitter Sainté en 1980 : Georges Peyroche, qui avait été en son temps un très bon joueur, était devenu titulaire chez les Verts après le départ de Rachid Mekhloufi parti rejoindre le FLN. Il avait remporté le titre de champion en 1957. Georges Peyroche était l’entraîneur du PSG depuis 1979 et son discours ne pouvait que me séduire. Je sortais d’une saison très moyenne avec l’élimination contre M’Gladbach qui m’avait beaucoup affecté. Il avait su jouer sur la corde sensible en me proposant de prendre la place d’avant-centre au sein d’une équipe où Boubacar et Toko seraient mes coéquipiers. Je pourrais ainsi évoluer à un poste que j’avais déjà occupé et que je souhaitais retrouver. Mon rôle d’ailier droit ne me convenait plus vraiment : je me sentais à l’étroit au bord de la ligne de touche.

Robert Herbin ne m’avait jamais vu comme n°9. Pour lui, j’étais un ailier. Je pouvais faire de belles choses, dribbler, centrer, et je rentrais dans l’axe, mais je n’étais pas très bon de la tête et Roby, qui avait été un grand un joueur de tête, ne voulait pas d’un avant-centre qui n’avait pas de jeu de tête… J’ai découvert avec Georges Peyroche un autre type d’entraîneur, avenant, ouvert, agréable, sympa, humble aussi, avec toujours ce petit mot qui va bien et qui vous met à l’aise. Autour de lui, ses amis de Périgueux créaient une ambiance originale et chaleureuse. A Paris, il a permis au club de remporter ses premiers trophées avec deux Coupes de France en 1982 et 1983. C’est peut-être avec lui que j’ai eu les meilleures sensations sur un terrain de football : il avait su me mettre en confiance et m’accorder la liberté dont j’avais besoin."

 

Sahraoui en Tunisie

08/11 07:54

Comme l'a indiqué le 29 octobre la fédération algérienne de football, Jebryl Sahraoui fait partie des 9 joueurs algériens jouant en Europe sélectionnés pour jouer avec les Fennecs U20 le Tournoi de l’UNAF prévu du 11 au 22 novembre 2023 à Tunis.

L'ASSE a précisé hier que son milieu de terrain de 18 ans affrontera successivement la Tunisie (le 13 novembre), le Maroc (le 15 novembre), l'Egypte (le 17 novembre) et la Libye (le 19 novembre).

Raveyre suit toujours les Verts

08/11 07:29

Titulaire et vainqueur (3-2) contre le QSG de Zoumana Camara avant-hier en Youth league, l'ancien gardien stéphanois Noah Raveyre se confie aujourd'hui dans L'Eveil de la Haute-Loire. Extraits.

"J’ai rejoint le Milan AC en juillet et ça se passe très bien. C’est mon métier et c’est génial d’évoluer dans un des plus grands clubs d’Europe. J’ai appris à découvrir de nouvelles infrastructures et une nouvelle mentalité, différente de la France. La manière de travailler n’est pas la même. Le rythme de vie est plus serré, on ne s’arrête jamais. Au-delà du boulot, c’est un vrai mode de vie. Les entraînements vont plus vite, plus fort. L’Italie est réputée pour cela, il y a énormément de pressing et de pression.

C’est un projet sur le long terme puisque mon contrat court sur cinq ans. Je ne me fixe pas de limite. Il me faut de la patience, du travail et une bonne mentalité. En acquérant de l’expérience, en voyant évoluer les meilleurs gardiens du monde, je pourrai décider de ce que je peux faire ou non. Je joue à un poste particulier où l’on sait que c’est difficile de jouer tôt. On dépend des opportunités, des blessés ou suspendus. Il faut que je sois patient.

Je suis le plus souvent avec la Primavera, l’équipe réserve composée principalement de jeunes joueurs. Mais j’ai déjà commencé à participer à des séances avec le groupe professionnel. C’est un effectif de Ligue des Champions, donc c’est quelque chose de très fort. À moi d’apprendre de tout ça. En fonction des besoins ou s’ils ont envie de me voir à l’œuvre ils peuvent m’appeler. Cela m’a permis d’évoluer avec de grands sportifs français. C’était plus facile pour aborder la langue, avec eux, au début. Notamment avec Mike Maignan sur les ateliers spécifiques.

J’arrive à disputer des rencontres, que ce soit en championnat ou Coupe d’Italie avec la Primavera. C’est un championnat qui est très médiatisé là-bas. Ça ressemble à un niveau U20 où les formations peuvent être renforcées par deux joueurs de plus de 22 ans. C’est différent du N3 ou N2 en France où c’est difficile pour les réserves de mettre des choses en place. Là, c’est intéressant de ne jouer que contre des réserves de clubs professionnels. Il y a une vraie recherche technique et tactique.

J’avais envie de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club. Cela fait partie de la richesse d’un sportif de s’ouvrir au monde aussi. On peut être très fort dans sa zone de confort, mais il faut savoir en sortir. C’était déjà particulier de quitter Le Puy pour Saint-Étienne à 12 ans, mais partir à l’étranger, tout seul à 18 ans, c’est quelque chose. J’ai eu des discussions avec ma famille et mes proches. Certaines personnes m’ont également conseillé. C’est le cas de Sidney Govou qui est aussi du Puy, avec qui je m’entends bien.

J’ai accompli une part de mon rêve en devenant professionnel dans un des plus grands clubs du monde. Je pense aussi que les chemins les plus compliqués mènent aux plus belles réussites. D’autres clubs comme Chelsea étaient intéressés, ça peut faire tourner la tête, c’est sûr. Mais, seul le projet sportif m’intéressait. Je ne voulais pas parler d’offres qui ne menaient à rien de concret. À 18 ans, je ne pouvais pas me baser sur un projet financier. On sait qu’il y a de l’argent dans ce milieu, mais le sportif prime, parce que je suis jeune et que le football est ma passion.

La fin de mon aventure chez les Verts, ça a été compliqué puisqu’il y a eu une mise au placard la plus radicale possible de la direction, dès que j’ai voulu partir. On te prive de ton bonheur. En traversant ça à 17 ans, ça te fait grandir et comprendre certaines choses. Ça m’a forgé et je me connais mieux mentalement. Je m’en suis servi pour beaucoup travailler et profiter de mes proches, avant de partir en Italie. J’ai aussi pu avancer sur mon permis de conduire et décrocher mon bac avec mention. Même de cette période, j’arrive à garder du positif. Comme de mon passage à Saint-Étienne. Je les suis toujours et j’ai gardé de très bons contacts avec des joueurs et entraîneurs."

 

 

L'envol des U10

07/11 21:33

Leur victoire est un peu passée inaperçue, mais elle mérite d'être soulignée. Il y a dix jours les U10 de Baptiste Mouillaud ont remporté le relevé tournoi de l'Envol Cup U10 qui s'est déroulé chez les voisins d'Andrézieux. 

En poules, les petits Verts ont successivement battu l'ES Veauche (7-0), l'AS Pusignan (4-0), le Sporting Nord Isère (5-0), Chambéry (4-0) avant de connaître la défaite contre les Marseillais du  FC Burel (0-1). Cette défaite ne les a pas empêchés de se qualifier pour les quarts qu'ils ont emporté 2-1 contre Ste Foy les Lyon. En demi, ils battaient le Racing Club de France par 1 à 0. En finale, ils retrouvaient le FC Burel, et cette fois, ils s'imposaient largement par 4 à 1. 

Neyou va retrouver Moukoudi

07/11 21:30

Après avoir joué ensemble la CAN qui s'est déroulée au Cameroun début 2022 quand ils étaient encore sous contrat avec l'ASSE, Harold Moukoudi et Yvan Neyou n'avaient plus été convoqués en sélection avant la présente saison.

Ayant réussi le doublé championnat de Grèce - Coupe de Grèce le printemps dernier, le défenseur central de l'AEK Athènes a fait son retour chez les Lions Indomptables il y a 2 mois et a enchaîné les matches en tant que titulaire contre le Burundi, la Russie et le Sénégal.

Ayant retrouvé à Leganés (solide leader de L2 espagnole) le niveau de ses fracassants débuts sous le maillot vert en finale de Coupe de France 2020, l'ancien chouchou de Claude Puel fait à son tour son grand retour en sélection camerounaise.

A l'instar du Sergent (25 ans), le milieu de terrain de 26 ans fait en effet partie des 24 Lions indomptables retenus par Rigobert Song pour affronter l'Ile Maurice et la Libye lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Idriss Saadi et Habib Koné marquent pour les Faucons

07/11 21:11


Idriss Saadi (photo : site officiel https://www.andrezieuxboutheonfc.com/)

Samedi, c'était la 8ème journée du championnat National 2. Les Faucons d'Andrézieux recevaient l'Olympique d'Alès, un adversaire que les Verts ont rencontré pour la dernière fois sur le stade de Gap, en 1986, dans le cadre de la 28ème journée de Division 2. Le match s'était soldé par un nul (0-0) et dans l'équipe cévenole opérait un certain Christophe Chaintreuil qui rejoindra l'ASSE quelques années plus tard. 

Revenons au match des Faucons qui l'ont largement emporté sur le score de 3 à 0. Après l’ouverture du score rapide d'Alès sur penalty (18e), les locaux ont très bien réagi en égalisant rapidement, également sur un penalty, transformé par Idriss Saadi (34e). En seconde période, malgré une très belle opposition de l’équipe d’Alès, les Faucons ont su faire basculer le match dans les dernières minutes de la partie (86e) avec un coup de tête rageur sur corner de l’inévitable Habib Koné, un autre ancien Vert à l'instar du gardien Anthony Maisonnial, et des défenseurs Anthony Vacheron et Maxence Chapuis

Ce bon résultat fait remonter le club du Président François Clerc à la 6ème place du classement et à 3 points de l’AS Cannes, leader de la poule à l’issue de cette 8ème journée.

Vendroux est toujours vert

07/11 20:40

Dans sa chronique hebdomadaire du JDD, Jacques Vendroux célèbre à sa manière le 90ème anniversaire de l'ASSE : 

"Laurent Henric, Robert Pollard, André Boutet, Ljubiša Stefanović, Harnold Rivers, Joseph Biechert, Lucien Hartmann, Janos Szeman, Émile Chalvidan, Albert Locke, Henri Veyssade. Ces noms ne vous disent probablement rien. Ce sont ceux des joueurs de la toute première équipe de l’histoire de l’AS Saint-Étienne, en 1933. Parce que oui, les Verts, mes Verts, fêtent leurs 90 ans.

Saint-Étienne fait partie des plus vieux clubs du football français, derrière d’autres monuments comme Amiens (1901), Rennes (1901), Marseille (1899), Bordeaux (1881) et Le Havre (1872), le plus ancien de tous. Que ce soit pour son ancienneté ou pour son palmarès, Saint-Étienne fait partie du patrimoine du football français, et même, je n’ai pas peur de le dire, européen.

Ce club a tout connu, a vu passer d’immenses légendes. Il y a eu Kees Rijvers, Rachid Mekhloufi, Claude Abbes, René Domingo, Aimé Jacquet, Salif Keita, Robert Herbin, George Carnus ou Bernard Bosquier. D’immenses joueurs qui ont posé les fondements d’une domination presque sans partage par la suite, avec les « vrais Verts » de Saint-Étienne : Ivan Ćurković, Gérard Janvion, Christian Lopez, Osvaldo Piazza, Gérard Farison. Jean-Michel Larqué, le capitaine de cette armada, Christian Synaeghel, Dominique Bathenay, Jacques Santini, Patrick et Hervé Revelli, Dominique Rocheteau, Christian Sarramagna, et j’en passe. Michel Platini, Johnny Rep, Jacques Zimako, Patrick Battiston, Roger Milla ou Laurent Blanc sont arrivés ensuite, et ont eux aussi marqué l’histoire du club.

​C’était une équipe exceptionnelle, mythique, légendaire. Aujourd’hui encore, sa popularité ne cesse de m’étonner. L’ASSE a connu trois immenses entraîneurs : Albert Batteux, Jean Snella et Robert Herbin. Des maestros, des hommes remarquables qui ont laissé une trace indélébile dans le football.

En 90 ans d’existence, vous vous doutez bien que de nombreux présidents ont dirigé le club. Deux d’entre eux sortent du lot et resteront intemporels : les immenses Pierre Faurand et Roger Rocher. Sous la présidence de Rocher, Saint-Étienne a tout gagné : 9 titres de champions de France et 6 Coupes de France. Il ne manque que la Coupe d’Europe, dont les Verts ont joué la finale en 1976, malheureusement perdue face au Bayern… Une fidélité sans faille, qui a fait le succès du club.

Mais l’homme le plus fidèle, c’est Loïc Perrin, formé chez les Verts, et qui y est resté plus de vingt ans. Il occupe aujourd’hui le poste de coordinateur sportif. Une telle fidélité est de plus en plus rare dans le football… Ce club, c’est une partie de moi, une partie de ma vie. J’ai vécu des moments extraordinaires grâce à lui. Je lui dois beaucoup. Actuellement deuxièmes de Ligue 2, j’espère de tout cœur que mes Verts remonteront l’année prochaine. Un club comme Saint-Étienne n’a rien à faire en Ligue 2, au même titre que Bordeaux. En attendant, bon anniversaire mon Saint-Étienne…"

Des Verts, Deschamps... Lepaysant, forcément !

07/11 19:45

Sans surprise, Lepaysant se remet aux Verts et a été désigné pour baguenauder dans les pâturages de l'Abbé Deschamps pour le choc de la 14e journée de L2. Cette saison, cet arbitre de 34 ans portant le même prénom que Bouchouari a déjà dirigé 2 matches de Sainté : une défaite (2-1 à Rodez le 12 août) et un nul (0-0 contre Ajaccio à GG il y a un mois). La victoire est pour samedi soir ?

Sissoko fait le Malien, Lolo fait moins le malin

07/11 13:36

Alors qu'il est sur un rythme qui pourrait lui permettre de battre son record de buts en une saison (15 avec Niort lors de la saison 2019/20), Ibrahim Sissoko aurait donné son accord aux Aigles du Mali pour une prochaine convocation.

Vendredi, le sélectionneur Eric Chelle confirmera la liste des joueurs appelés à disputer deux matchs les 17 et 20 novembre contre le Tchad et la Centrafrique. Selon le compte des Aigles du Mali, notre buteur devrait en faire partie, ce qui pourrait bien le priver du match de Coupe de France à Bourg-en-Bresse (prévu samedi 18 novembre), et plus gênant, de 5 matchs du début d'année 2024.

Le Mali est en effet qualifié pour la CAN qui se disputera du 13 janvier au 11 février.

Rappelons que la CAN concerne potentiellement déja Batubinsika, Moueffek, Bouchouari et Cissé.

 

 

Un match alléchant

07/11 08:55

L'entraîneur de l'AJA et l'unique buteur auxerrois du match de clôture de la 13e journée de L2 se projettent sur la réception de Sainté après leur défaite d'hier soir au Roudourou, comme le rapporte aujourd'hui L'Yonne Républicaine.

Chistophe Pélissier : "C’est toujours pareil, quand on sent qu’on n’y arrive pas… Ça fait deux matches que le point du nul, au moins, nous tend les bras et on offre la victoire à l’adversaire. Après, il y a des gestes qui sont répréhensibles de la part de mes joueurs à la fin. C’est un manque de discernement, en plus ce sont des joueurs matures, ce ne sont pas des gestes que j’apprécie. C’est l’énervement, mais c’est trop tard, c’est pendant le match qu’il faut marquer ou ne pas encaisser de buts. Je crois que Guingamp a deux frappes dans le match, deux buts. Voilà, tout simplement. Nous, on frappe la barre, on tergiverse dans les 18 mètres. À l’heure actuelle, on n’est pas performant, on a ce qu’on mérite. Il n’y a pas d’autres choses à chercher. Comme je dis aux joueurs, dans les moments comme ça, il faut se taire et travailler. En ce moment, on a des manques dans ce qu’on fait offensivement et défensivement."

Gaëtan Perrin : "On ressort souvent frustré d'une défaite, on est déçus. On sortait de deux matches compliqués, ce soir ça fait donc un point de pris sur neuf, il va falloir réagir et rapidement. Ce qui est beau dans le football, c'est qu'on a un match alléchant et devant notre public samedi soir, il va falloir se servir de tout ça pour rebondir."

Le quotidien régional ajoute que ce choc de la 14e journée se jouera à guichets fermés.

 

Dominique, tu sors !

07/11 07:11

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore les deux moments de sa carrière où il été sorti à la mi-temps d’un match sur décision de son entraîneur. 

"J’en ai été très affecté les deux fois. C’est peut-être ce qui m’a le plus touché, car se rhabiller, seul dans le vestiaire, quand vos coéquipiers retournent sur le terrain, signe un véritable aveu d’échec. La première fois, c’était en mars 1980, face à l’équipe allemande de Mönchengladbach, à Saint-Etienne, en quart de finale aller de la Coupe UEFA. A la mi-temps, le score faisait très mal : 0-4 sur notre terrain, devant 40 000 spectateurs. On s’était fait marcher dessus par des adversaires qui allaient beaucoup plus vite que nous. Moi, je m’étais fait bouffer par l’arrière gauche Ralf Bödeker, et Johnny Rep, de son côté, n’avait pas été plus heureux que moi.

Forcément, le public avait sifflé notre retour au vestiaire. C’est là que Roby, que je considérais presque comme mon père tellement il comptait, a utilisé un langage direct : « Bon, on change l’équipe, on change d’organisation. Dominique, tu sors, Johnny, tu sors. » On s’est regardé tous les deux, on était comme sonnés, sans pouvoir dire quoi que ce soit. C’était difficile à avaler, notre amour-propre en prenait un sacré coup. Mais la vérité oblige de dire que la décision de Roby était complètement justifiée.

La seconde fois avait aussi pour cadre Geoffroy-Guichard pendant l’Euro 1984, au cours du match contre la Yougoslavie, une très belle équipe où évoluaient les joueurs de grande qualité comme Safet Susic, mon coéquipier du Paris-Saint—Germain, où Zlatko Vujovic. A la mi-temps, la France était menée 1-0 devant un public record, il devait y avoir 45 000 spectateurs. Dans le vestiaire, Michel Hidalgo a décidé de modifier son schéma de jeu avec une idée de base : positionner Michel Platini au poste d'avant-centre.

Avec des changements en cascade : Battistion devenait arrière droit, Domergue stoppeur, Tusseau arrière gauche, Fernandez avançait dans l'entrejeu à gauche et Ferreri occupait un poste de faux ailier droit. Bref, c'est moi qui faisait les frais de l'opération. Je dois reconnaître que je suis passé complètement à côté de cet Euro, au point de ne jouer ni la demi-finale à Marseille contre le Portugal, ni la finale au Parc contre l'Espagne. Je n'ai rien voulu montrer pendant la compétition mais elle a été LA déception de ma carrière. Même si l'équipe de France a été sacrée championne d'Europe, je garde cette petite tristesse qui ne m'a jamais quitté."

Laval a bien digéré

07/11 06:56

Léo Pétrot ne s'en était pas caché en conférence de presse avant le match contre le Paris FC, les Verts espéraient prendre les commandes de la L2 le week-end dernier. Mais les Tango sont toujours en tête, avec 3 points d'avance sur le SCO et 5 sur l'ASSE. Sur France Bleu Mayenne, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli a rappelé hier que ses joueurs ont su réagir après leur défaite concédée à domicile contre Sainté. Extraits.

"On arrive à réaliser qu’on est leaders de Ligue 2, on y prend goût, et on a envie que ça dure le plus longtemps possible. C’est ce qu’on va essayer de faire. Après la défaite contre Saint-Étienne, on pouvait se demander comment on allait réagir. On avait deux déplacements pas simples à Amiens, qui a gagné ce week-end, et à Annecy, difficile à jouer chez lui. On vient de prendre 4 points sur 6. Et quand on voit le comportement de l’équipe, on se dit qu’il y a une force mentale très intéressante.Ceux qui étaient là l’an passé et qui sont restés ont appris de cette saison, personne n’avait envie de revivre la même année. Le recrutement a aussi été bien mené.

Sur la préparation on a senti qu’il pouvait se passer quelque chose dans cette équipe, il y a une très bonne cohésion entre les anciens et les jeunes joueurs, et ensuite les résultats facilitent forcément l’intégration de tout le monde. Évidemment, chaque journée qui passe nous apporte encore un peu plus de bonheur, mais on vient à peine de passer le premier tiers du championnat. On ne regarde pas l’écart avec nos poursuivants, on n’en est vraiment pas là. On se concentre sur nos matchs, on a envie de gagner chacun d’entre eux. On verra bien, dans quelques temps, si on peut regarder un peu plus loin."

 

Dées revient sur ses vertes années

07/11 06:41

De retour à l'Etrat où il collabore avec Pape Coulibaly dans le club local évoluant en R2, Jeannot Dées (74 ans) revient sur ses vertes années dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je suis arrivé à l’ASSE en 1968 en catégorie cadet, repéré par Pierre Garonnaire. Je jouais auparavant à Terrenoire. À mon poste de gardien, j’ai disputé une finale de championnat de France amateurs contre Nantes en 1972, avec des joueurs qui, quelques saisons plus tard, ont composé en grande partie l’ossature de la merveilleuse équipe européenne de 1976, composée de jeunes joueurs en devenir et dirigée par Robert Philippe. Suite au départ de joueurs pro partis rejoindre l’OM, j’ai pris la place de Gérard Migeon dans les buts. Mais, malheureusement, le 17 novembre 1974, j’ai été victime d’une double fracture tibia péroné.

J'ai eu l’immense bonheur en 1994 d’être sollicité par Georges Aubert avec Élie Baup pour réintégrer le monde professionnel en tant que responsable des gardiens et de l’école de foot. Pendant 20 ans, je me suis investi dans le foot professionnel, cela m’a donné des joies inoubliables et m’a permis de rencontrer de formidables personnages, Ivan Curkovic, Grégory Coupet, Jérémie Janot, des gardiens bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres personnes exerçant dans ce monde. Mais comme pour tous bons moments dans une vie, il y a une fin, j’ai été poussé vers la sortie par mon club de cœur."

En arrière Auxerre !

06/11 22:43

L'AJA, qui avait l'occasion de piquer la 3e place à l'ASSE ce soir en cas de victoire contre l'En Avant Guingamp, reste 4e à 2 longueurs de Sainté. Assane Diousse (titularisé pour la 4e fois de la saison et remplacé à la 68e minute) et ses coéquipiers se sont en effet inclinés 2-1 au Roudourou malgré l'égalisation de l'ancien vilain Gaëtan Perrin, buteur contre les Verts à l'Abbé Deschamps le 26 mai 2022. Expulsé, Rayan Raveloson ne pourra donc pas affronter son ancien entraîneur troyen Laurent Batlles ce week-end...

 

Les U15 ligériens très verts

06/11 20:40

Durant ces vacances de Toussaint se déroulaient, sur les installations du CREPS de Vichy, les interdistricts U15. 

Cette Coupe Interdistricts se déroule en deux phases distinctes :

  • La phase de groupes qui rassemble douze délégations issues des onze districts de la Ligue (le District de Lyon et du Rhône fournissant deux équipes en raison de son nombre de licenciés).
  • La phase finale où s’affrontent les deux sélections départementales vainqueurs de la phase de groupes, une sélection régionale mélangeant des joueurs issus de la première phase et l’équipe U15 du Pôle Espoirs Garçons de la LAuRAFoot.   

Mardi 31 octobre débutait ainsi la phase de groupes de la CID. Les équipes, réparties en deux groupes de six, ont disputé trois rencontres chacune selon la formule échiquier. 

Dans le groupe A, la sélection de Loire, qui ne comptait pas moins de douze Verts du groupe U15 de Jean-Philippe Primard, a terminé en tête avec 10 points devant la Haute Savoie Pays de Gex, l'Isère, Lyon et Rhône B, l'Ain et la Haute-Loire. Les Ligériens ont battu successivement la Haute Savoie (2-2, 3-2 tab), l'Isère (2-0) et Lyon Rhône B (3-0). Les Ligériens ont fait forte impression lors de cette rencontre. Au repos les Verts avaient déjà plié l'affaire, le gardien lyonnais qui n'avait pas encore pris de but jusque là lors de ses deux périodes jouées contre la Haute-Loire puis la Haute-Savoie était en effet déjà allé rechercher trois fois le ballon au fond de ses filets, sur un doublé de Melvin Bijot et un but de Samuel Fuleki
Dans le groupe B, c'est la sélection Lyon et Rhône A qui se qualifiait.
A l’issue de cette semaine de phase de groupes, les sélections de la Loire et de Lyon et du Rhône (A) se sont donc qualifiées pour la phase finale prévue les 25 et 26 novembre à Tola Vologe (Lyon), sous forme de tournoi auquel participeront une sélection régionale mélangeant des joueurs issus de la première phase et l’équipe U15 du Pôle Espoirs Garçons de la LAuRAFoot.    

 

Maupay, 412 jours après !

06/11 19:14

Prêté à son premier club anglais (Brentford) le dernier jour du dernier mercato estival, Neal Maupay (27 ans) a marqué avant-hier le premier but de la victoire (3-2) des Bees (Abeilles) contre des Hammers privés de Kurt Zouma pour cette rencontre de la 11e journée de Premier League.

 

L'ancien attaquant stéphanois n'avait plus marqué depuis le 18 septembre 2022, contre ce même club de West Ham. Cela reste à ce jour le seul pion qu'il a claqué en 32 matches (13 comme titulaire) avec le FC Everton. Pour rappel, le natif de Versailles s'était engagé avec les Toffees le 26 août 2022 pour 3 ans (+ une 4e année en option).

 

La Coupe à l'heure du café

06/11 16:42

Comme l'indique sur son compte twitter le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01, les Verts joueront leur 7e tour de Coupe de France au stade Marcel-Verchère le samedi 18 novembre dès 13h45.

Pour rappel, c'est dans ce stade, face au même adversaire, au même tour mais un 15 novembre que Laurent Batlles s'était incliné (1-0) avec l'Estac il y a quatre ans.

On aura noté que Dylan Chambost avait pris part à cette rencontre face au défenseur Quentin Lacour, seul joueur faisant encore partie de l'effectif bressan.

Un homme de (Nkoun)coupe !

06/11 15:59

Alors qu'il s'est assis samedi pour la 5ème fois de suite sur le banc en Bundesliga ce week-end, Niels Nkounkou a été titularisé lors du 1er tour de la Coupe d'Allemagne le 1er novembre (victoire de l'Eintracht Francfort 2-0 sur le terrain du Viktoria Cologne).

Avec les 3 matchs européens (Europa Conference League), il s'agissait de la 4ème titularisation en Coupe pour Nkounkou.

Le signe que son entraîneur fait de lui un titulaire ... de l'équipe bis, car en championnat, il n'a plus été titularisé depuis septembre dernier, et après 10 journées, son compteur reste bloqué à 2 titularisations.

Péronnas se prélasse

06/11 09:49

Prochain adversaire des Verts en Coupe de France (match prévu au stade Verchère le 18 ou 19 novembre prochain), le FC Bourg Péronnas s'est reposé ce week-end.

Alors qu'il devait aller jouer à Mâcon en championnat, les Burgiens ont en effet vu leur match reporté, à cause des conditions météo. Ils restent malgré tout leaders de leur poule de National 2 avant de recevoir Haguenau ce samedi pour une dernière répétition avant le choc contre Sainté.

Bouanga a claqué son 36e pion de la saison !

06/11 09:44

Pour la 4e fois en 15 jours et en 3 matches contre les Whitecaps, Denis Bouanga a trompé le gardien japonais de Vancouver Yohei Takaoka la nuit dernière lors des play-offs de la MLS. L'ancien attaquant stéphanois, qui a ainsi qualifié le Los Angeles FC pour les demi-finales de la Conference Ouest, a claqué 36 pions toutes compétitions confondues cette saison. Et tout cela en moins de 8 mois !

 

En Avant Auxerre ?

06/11 08:24

Prochain adversaire des Verts (samedi à l'Abbé-Deschamps), l'AJA peut piquer la 3e place à l'ASSE dès ce soir en cas de victoire au Roudourou. Dans la Pravda du jour, Christophe Pélissier parle de son attaque, la plus prolifique de la L2 (24 buts marqués soit 11 de plus que Sainté) mais aussi la plus imprécise (38% de tirs cadrés).

"C’est totalement irrationnel. On évoque un manque de réussite, mais c’est vraiment difficile à analyser. On propose un jeu de qualité, on a souvent la mainmise, mais on n’est pas assez performants pour plier les rencontres. On a effectivement moins d’efficacité sur des moments des matches. Les chiffres ne mentent pas. On doit être plus précis. C’est sûrement là la véritable explication et notre axe de progression Ce sont des ateliers que l’on travaille toute la semaine, notamment le jeudi avec Djibril Cissé.

Djibril a des idées, il a un rôle psychologique avec certains joueurs, notamment dans le relâchement. Il leur parle beaucoup. Qui mieux que lui peut se mettre dans la tête d’un attaquant ? Dans l’analyse, il faut aussi intégrer les scénarios des matches. Quand on n’arrive pas à marquer, les joueurs en position de marquer forcent peut-être un peu plus leurs gestes. Mais je ne suis pas inquiet. Les joueurs se sont approprié le plan de jeu mis en place en début de saison. Je reste très optimiste parce que je l’avoue, je ne pensais pas avoir aussi vite une telle harmonie collective."

Coulibaly de retour à l'Etrat

06/11 07:42

Nouveau gardien de l'Etrat La Tour (R2), l'ancien gardien stéphanois Pape Coulibaly (35 ans) se confie dans la cernière édition du Progrès. Extraits.

"J’ai été repéré au Sénégal, puis je suis arrivé en France en 2005 pour intégrer le centre de formation de l’ASSE. J’ai signé un contrat professionnel avec l’équipe première, et j’ai joué deux matchs au plus haut niveau, contre Lille et Marseille, en remplacement de Jérémie Janot. J’ai disputé 200 rencontres avec l’équipe réserve. En 2013, mon contrat étant terminé, j’ai rejoint le Rodéo FC à Toulouse. Puis j’ai évolué avec les Hauts Lyonnais et Feurs avant de rejoindre L’Étrat/La Tour. J’ai répondu favorablement au projet qui m’a été présenté par Louis Picone, le vice-président, bien entouré par Fred Renaudier et Laurent Nivet. C’est aussi lié à l’arrivée de Jeannot Dées avec qui je travaille pour les entraînements des gardiens de but."

 

 

 

L’Ange vert nostalgique de la proximité avec les supporters

06/11 07:23

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se fait le chantre de la solidarité et de la proximité. 

"L’AS Saint-Etienne représente la plus grande fierté des Stéphanois qui ont toujours été présents à ses côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments. La ville, depuis longtemps, vit au rythme de ses Verts et de son Chaudron. Une passion transmise de génération en génération avec un maître mot, la solidarité, qui vient de la culture prolétaire des lieux inspirés par l’histoire des mineurs. Elle suppose proximité et connexion entre les joueurs et les supporters.

Lorsque je suis arrivé à Saint-Etienne au début des années 1970, c’est ce qui m’a frappé : le contact direct et permanent avec le public. Aucun filtre entre lui et les joueurs, aucune barrière, aucune vie parallèle. Le meilleur symbole ? Trente minutes avant le match, l’ensemble de l’équipe sortait du vestiaire de Geoffroy-Guichard pour aller s’échauffer sur un terrain annexe situé à une petite centaine de mètres. Les supporters, heureux de nous voir, nous accostaient et nous encourageaient. Ils nous donnaient de la force.

Je regrette que ces moments précieux soient devenus aujourd’hui inconcevables. Les fans ne peuvent plus approcher les joueurs. Chacun dans son coin, chacun dans sa bulle. Plus de relations, plus d’échanges. Lorsque j’ai pris mes fonctions de dirigeant du club, installé dans le bus avec l’équipe pour nous rendre à certains matches, j’avais l’impression de revivre ce que j’avais éprouvé en Argentine avec les militaires qui balisaient notre route. Comme si un grave danger guettait. Le football, ce n’est pas ça. Parfois, je me dis qu’il s’est engagé dans un bien mauvais chemin."

Hier, Angers a mieux géré

05/11 19:49

Défait à Sainté en début de semaine sans avoir démérité, le SCO recevait comme l'ASSE un mal classé hier soir. Tandis que Sainté s'est tristement incliné contre le Paris FC sans scorer, le SCO a plié son match contre le VAFC dès la première demi-heure. Content d'avoir repris aux Verts la deuxième place, Zinédine Ferhat s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"A Saint-Etienne, je pense qu’on méritait au moins le match nul, car on avait fait une bonne première période. Ce match, on ne l’a pas vraiment vécu comme une défaite car on a eu les occasions pour ouvrir le score. Dans un match comme ça, la première équipe qui marque à de grandes chances de s’imposer. 

Cette semaine, après notre match à Sainté, à chaque entraînement, on a fait une réunion tous ensemble. On s’est dit ce qui allait et ce qui n’allait pas. Je pense que c’est indispensable de le faire si on veut progresser tous ensemble et attendre nos objectifs. On travaille bien et on parle bien. Si on continue comme ça, je suis sûr qu’on va faire une très belle saison.

Franchement, je pense qu’on peut battre n’importe qui. On est tous ensemble, on ne laisse pas d’espace. Quand on a le ballon, on sait quoi faire avec, bien le donner. Je pense que c’est dur de jouer contre Angers cette année. J’essaye d’apporter ma touche technique et l’état d’esprit de ne rien lâcher. Il faut toujours aller vers l’avant et je me sens bien."

 

Encore des Verts qui battent nos voisins !

05/11 19:20

Ce week-end, les U17 ne sont pas les seuls Verts à avoir battu nos voisins d'outre A47. Même s'ils ne sont plus à l'ASSE, quatre anciens Verts de l'US Feurs se sont offerts eux aussi une victoire (0-2) contre la vilaine réserve dans le championnat de N3, sur la pelouse flambante neuve du stade Gérard Houiller : Mathis Mezaber, Thibault Blanchard, Samy Messili et Anis Aguir. Ce dernier a même ouvert le score à la 28ème minute. 

Anis Aguir (génération 1998), a commencé le football à l'âge de 9 ans à l'Horme. Il a ensuite continué sa préformation et sa formation à l'ASSE et a fait partie de la belle génération U13 qui lors de la saison 2010-2011, sous la direction de Lionel Vaillant, avait conservé le titre de Champion de France à Capbreton. Anis Aguir aura ensuite comme coachs Philippe Guillemet (saison 2012-2013 en U15) avec lequel il va conquérir le titre de Champion de Ligue, Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant (saisons 2013-2014 et 2014-2015 en U17).
Il ne sera pas conservé à l'ASSE et partira à Bourg-en-Bresse pour 3 ans. On le retrouve ensuite à l'Etoile du Sahel (Tunisie), et, après une blessure au ligament croisé, il se retrouve sans club. L'AS Saint-Priest (N2) lui tend alors la main et il s'engage avec ce club en 2020. Il y est donc resté 3 saisons, a joué 56 matchs et inscrit 2 buts.

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