Lilian Compan a réussi ses "nouveaux débuts" sous le maillot de l'AS Cannes. Non qualifié lors de la 1ère journée, il a joué la dernière demi-heure samedi à la Meinau.  L'ancien attaquant stéphanois a réduit le score à 3-2 à la 73ème minute avant d'adresser une passe décisive de la tête sur le but égalisateur de Jan Koller à la 94ème : http://minilien.fr/a0lb7f. Les Cannois occupent la deuxième place du classement à l'issue de cette deuxième journée du National.

David Sauget avait perdu cinq des sept matches qu'il avait disputés à domicile sous le maillot vert en Ligue 1 lors de son unique et calamiteuse saison stéphanoise. Hier soir, il a contribué à la victoire de son ancien club en ouvrant le score contre son camp avant de foirer sa relance sur le but du 2-1.

Dépité, il s'est confié sur le site officiel des Lionceaux à l'issue de la rencontre : "On ressent de la déception et de la frustration. On aurait du prendre un point ce soir, mais nous sommes tombés sur un bon gardien. On avait l’envie de bien faire, mais ce premier but nous a perturbés. On a sans doute manqué de communication, de concentration et d’un peu de chance sur les buts que nous encaissons. Néanmoins, nous n’avons pas baissé la tête à 3-0. Il faut continuer à se battre."

Les vilains ont perdu 3-2 ce soir à Caen malgré un doublé de Gomis. Sous le maillot vert, Bafé avait déjà réalisé une telle performance en septembre 2008 au stade Michel d'Ornano mais Thierry Auriac avait invalidé les deux buts pour des hors jeu imaginaires. Ce soir, notre ancienne panthère est tombée sur un arbitre clément (mais pas turpin), son deuxième pion étant accordé par Olivier Thual malgré un léger hors-jeu (https://www.youtube.com/watch?v=qt_2m97y86c), ce qui n'a pas empêché l'indétrônable prix citron des poteaux d'or de faire une descente dans les vestiaires des arbitres à la pause...

Bafé Gomis rejoint Loïc Perrin en tête du classement des buteurs, ex aequo avec Benoit Pedretti, Ismaël Bangoura, Grégory Pujol, Daniel Braaten et Youssef El Arabi. Clin d'oeil de l'histoire pour nos deux amis nés en 1985, Bafé Gomis était le dernier joueur stéphanois à avoir réalisé un doublé (contre Valenciennes : https://www.youtube.com/watch?v=ZFKva-210oU). Et le dernier but marqué par Loïc Perrin avait été marqué... contre le FC Sochaux-Montbéliard, la saison passée : http://www.dailymotion.com/video/xcx36h_fcsm-asse-les-actions-stephanoises_sport.

Coup dur pour Nivaldo ! Auteur d'un début de saison convaincant avec le Maccabi Tel-Aviv, l'ancien défenseur central stéphanois s'est blessé hier lors du 3ème match de la Toto Cup (défaite 3-2 contre l'Hapoel Tel-Aviv). Touché au genou gauche avant la pause, il a tenté de reprendre sa place après la mi-temps mais il a dû quitter le terrain à la 49ème minute. Selon le site israélien Sports Walla, le joueur brésilien sera indisponible entre 5 et 10 semaines. Il ratera donc la double confrontation avec le PSG en Europa League.

Le milieu offensif Ismaël Ugur (22 ans) réalise un excellent début de championnat avec l'AS Moulins (CFA). Le week-end dernier, il ne s'était pas privé de marquer lors de la 1ère journée à Saint-Pryvé (victoire 4-2) pour son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs. Hier, l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE a encore scoré contre l'équipe réserve du Stade Rennais de Laurent Huard (victoire 2-1) avant de se blesser au genou. Seule équipe de son groupe à avoir remporté ses deux premiers matches de CFA, Moulins va trop vite, Moulins va trop fort !

Dans un entretien accordé à Eurosport, Elie Baup évoque le derby Bordeaux-Toulouse : "Je connais bien les deux équipes puisque je les ai entraînées. En plus, c'est le derby du Sud Ouest. Ça reste un moment fort dans la saison. C'est dommage qu'il arrive un peu tôt dans la saison car c'est un derby que l'on aime jouer lorsque l'on est prêt, quand il y a un peu plus de repères. Cela dit, en tant qu'entraîneur, il n'y a qu'un derby pour moi : c'est Saint-Etienne/Lyon. Ça, c'est un derby. Après, quand on est à Toulouse, on a toujours envie de battre Bordeaux car on considère qu'ils sont au-dessus. De son côté, Bordeaux a l'habitude de jouer le derby de l'Atlantique contre Nantes et ce derby de la Garonne. Pour moi qui ai longtemps entraîné Bordeaux, les deux étaient importants. Mais il y a tout de même une fraternité qui n'a rien à voir avec un Saint-Etienne-Lyon."

La Voix du Nord nous narre aujourd'hui les retrouvailles entre Alain Bompard et Gervais Martel.

"À peine arrivé, sur la piste du bord de pelouse ressemblant à un boulodrome (ça ne s'invente pas !), Gervais tombe sur Alain Bompard, personnage haut en couleur également. « Je le connais bien car il était président de Saint-Étienne. » « Oui, c'était de 1997 à 2003, puis le club est tombé en faillite avec un passif de 40 millions de francs. Il est là Jean-Guy ? » « à ton avis... Ben non. Qu'est-ce qu'il serait venu faire ? » « Tu étais con, mais tu l'es encore plus vite qu'avant ! », rétorque Bompard qui avait eu Wallemme (et le désormais Lillois Garcia) comme entraîneur chez les Verts. Fou rire entre les deux larrons."

Alain  Bompard a moins rigolé à l'issue du match : Arles-Avignon a concédé sa deuxième défaite (0-1) malgré la première titulasation de Vincent Planté : http://todayfoot.com/Football/?p=16678.

Mouhamadou Dabo et Didier Zokora ont brillamment remporté le match aller de la Super Coupe d'Espagne contre le FC Barcelone. Menés 1-0 à la mi-temps, les Sévillans ont finalement gagné 3 buts à 1 (égalisation de Luis Fabiano puis doublé de Kanouté : https://www.youtube.com/watch?v=pWofbNn5YBg). Solides et convaincants, les deux anciens joueurs stéphanois ont disputé l'intégralité de la rencontre. Ils ont chacun pris une biscotte : Maestro pour contestation et Dabo pour un p'tit croche-patte sur Lionel Messi. Le match retour aura lieu samedi prochain au Camp Nou.

Deux heures avant le match des pros, les U19 de l'ASSE ont battu leurs homologues sochaliens sur le score de... 3 buts à 2 ! Mais le scénario de ce match de préparation disputé à Sanvignes (Saône-et-Loire) a été très différent de celui auquel on a assité dans le Chaudron.

Composée de nombreux joueurs sacrés champions de France U17 la saison dernière, l'équipe sochalienne a trompé Germain Sanou au bout de 30 secondes de jeu ! Sur un centre de Gatien Muroni, Pierre-Yves Argaud a égalisé à la 10ème minute. Les Doubiens ont repris l'avantage à la demi-heure de jeu mais Hamza Bencheikh a remis les deux équipes à égalité avant la mi-temps. En seconde période, les protégés d'Abdel Bouhazama ont pris l'ascendant physiquement. Maxence Chapuis a inscrit le but de la victoire sur coup franc à la 70ème minute.

La compo de l'ASSE : Sanou - Luminet, Russier, Zouma, Polomat - Douline, Diomandé, Muroni, Bencheikh - Argaud, Maouche.

Sont entrés en jeu : Chapuis, Albert, Djeridi, Chergui, Bulut, Goux.

Bourreau des Verts en coupe de France en 1994 et en 1997, le Pau FC a battu l'équipe réserve de l'ASSE 3-1 ce soir lors de la 2ème journée de CFA.

Les Stéphanois avaient pourtant attaqué plein pot, Yohan Garric concrétisant la domination verte en marquant de la tête à la 21ème minute sur un centre de Jessim Mahaya. Les locaux ont profité d'une tergiversation de Faouzi Ghoulam pour égaliser à la 35ème avant de prendre l'avantage sur coup de pied arrêté deux minutes avant la pause. En seconde période, les Verts ont tenté de revenir au score mais ils se sont heurtés à un Pau de fer. Les Palois ont fait la loi avant de faire définitivement la peau à Sainté à la 76ème en expédiant un missile des 30 mètres dans la lucarne d'un Pape Coulibaly impuissant.

La compo de l'ASSE : Coulibaly- Andreu, Balp, Cros, Ghoulam - Sagna, Garric (Pellet, 85'), Sebahi, Mansaly - Nze M'Baba (Salabiakou, 65'), Mahaya.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est une défaite logique concédée face à une bonne équipe, qui ambitionne de retrouver le national. Ce match me laisse sur ma faim car nos 20 premières minutes étaient très prometteuses. C'est dommage qu'une erreur individuelle ait remis en selle cette équipe de Pau alors qu'on aurait pu dégager le ballon pour écarter le danger. Après l'ouverture du score, on a perdu la maîtrise du ballon. Tantôt on le portait trop, tantôt on relançait trop vite ou trop loin. Le deuxième but pris juste avant la mi-temps n'a pas arrangé nos affaires. On a malgré tout essayé de revenir en deuxième période mais Pau a bien su gérer son avantage. On a manqué de puissance devant. Sans Saadi, c'est plus compliqué. Et Ebrima Bojang ne sera sans doute pas disponible avant deux mois, il souffre d'une pubalgie. Dans l'impact physique, on est un peu limite contre ces équipes, y'avait de beaux bébés en face ! Cette défaite est riche d'enseignements et nous montre l'ampleur de la tache qui nous attend cette saison dans ce difficile championnat de CFA. J'ai été déçu par la prestation individuelle de certains joueurs, ils n'ont pas montré aujourd'hui ce qu'on attendait d'eux. Yoann Andreu a réalisé un match très correct pour une reprise. Maintenant, il ne faut pas tout remettre en question avec cette défaite. On a perdu sur le terrain d'une équipe qui sera sans doute à la bagarre pour monter. A nous de réagir le week-end prochain à domicile contre Uzès Pont-du-Gard." 

Première victoire... et premier serrage de fesses de la saison ! Grâce à un but contre son camp de David Sauget et un joli doublé de Loïc Perrin, les Verts ont battu Sochaux 3-2 ce soir à Geoffroy-Guichard.

Le résumé vidéo de la rencontre  : http://todayfoot.com/Football/?p=16667

En début d'après-midi, les U17 de l'ASSE affrontaient leurs homologues sochaliens à Sanvignes (Saône-et-Loire) en match de préparation. Même s'ils ont souvent eu la maîtrise du jeu, les protégés de Romain Revelli se sont inclinés 2-0 contre des Lionceaux plus réalistes. Les Doubistes ont ouvert le score dès la 5ème minute sur une malheureuse passe en retrait de Jerrold Nyemeck avant de doubler la mise sur corner à la 80ème.

La compo de l'ASSE : Beccu - Peillon, Nyemeck, Talami, Belkorchia - Kayaci, Bouillon, Aouacheria - Ejenavi, Kouadri, Nassuf.

Sont entrés en jeu : Mathevet, Touati, Sigot, Milla, Chausse, Lachi.

Dans la Pravda du jour, Roland Romeyer évoque le cas de Blaise Matuidi avant de avant de regretter que Bernard Caïazzo ait divulgué ses contacts.

"Si c'est pour qu'il aille dans une équipe supérieure à la nôtre, nous serions obligés de le céder. Mais comme il s'agit d'un joueur essentiel de notre effectif en même temps que d'un garçon extra doté d'un très bon esprit, nous le regretterions. (...) L'éventuelle arrivée du fonds de pension américain reste d'actualité. Mais en affaires, j'ai toujours préféré dire les choses quand elles ont été actées."

Capitaine des Aiglons, Julien Sablé est un ancien Vert qui a mûri, comme l'atteste son mea culpa aujourd'hui dans la Pravda.

"Le déclic s'est produit avec le changement d'entraîneur au printemps dernier. Eric Roy, René Marsiglia et Fred Gioria ont eu des mots qui m'ont beaucoup touché. On croyait encore en moi. Et quand on croit en moi, je suis capable de tout défoncer. J'aime être ici à Nice car à l'instar de Saint-Etienne, c'est un club populaire. On sent le poids du passé, des supporters qui vous en demandent beaucoup, qui apprécient le beau jeu mais aussi les combattants. Il faut avoir du caractère.

J'arrive à la barrière des trente ans et je ne le vis pas super bien. On voit les choses différemment. J'ai plutôt agi comme un gamin jusqu'à vingt-huit, vingt-neuf ans. Maintenant, j'ai envie de me réaliser en tant qu'adulte dans un club en étant important, en me donnant aux autres. A la fin, à Sainté, j'en étais arrivé à me plaindre de choses dérisoires, comme lorsque le président me disait bonjour en ne me regardant pas dans les yeux. Ou alors quand je voyais qu'on recrutait à mon poste. C'était la sensation d'être unique, il ne fallait pas me mettre de la concurrence, j'étais devenu un peu présomptueux. Chez les Verts, j'ai eu la reconnaissance footballistique avec Frédéric Antonetti. Ensuite, j'étais dans la recherche charismatique. Je m'en suis lassé et après est venue la recherche financière. J'ai un peu délaissé l'amour du foot.

J'ai doublé mon salaire à Lens. Mais j'y ai explosé. Je n'étais pas assez mûr et fort pour conjuguer mon nouveau statut avec la performance. J'aurais voulu être un Didier Deschamps mais je n'en avais pas la capacité ni le vécu.  J'ai vu mes limites. Et quand tu t'endors, que tu te reposes sur tes lauriers, que tu t'écartes du terrain, il ne te rate pas. J'ai été faible. Quand Daniel Leclercq ne m'a plus calculé du jour au lendemain, j'ai trouvé ça impitoyable. Je ne leui en veut pas car il m'avait donné ma chance à son arrivée aux commandes de l'équipe, et puis on en avait pris trois à Paris.

Je n'étais pas loin de craquer complètement. J'ai pensé arrêter ma carrière. Après l'entraînement, je m'allongeais sur le canapé, j'étais en déprime totale. Arrêter, c'était une facilité. Je dois une fière chandelle à ma femme et à un ami proche, qui m'ont aidé à m'accrocher. Aujourd'hui, je suis plus apaisé. J'ai commis des erreurs d'ego mal placé. Je combats régulièrement mon ego pour être une meilleure personne."  

Après avoir mis en danger Angers*, Eric Bauthéac a pris son pied à Montpied. Intenable sur le flanc gauche, l'ancien réserviste de l'ASSE a délivré deux passes décisives hier lors de la 2ème journée de L2. Il a ainsi permis à l'équipe de Patrice Carteron de décrocher un nul amplement mérité à Clermont.

*http://www.poteaux-carres.com/potin.php?id=B5120100808084131

Bergessio (hanche) et Bayal (melonite ? surpoids ?) ne boufferont pas du Lionceau demain soir dans le Chaudron.

Le groupe retenu par Galette :  Janot, Moulin - Ebondo, Bocanegra, Benalouane, Marchal, Monsoreau, Néry - Matuidi, Gelson, Guilavogui, Landrin, Perrin, Batlles, Payet, Sako - Rivière, Sanogo, Saadi.

Demain soir, le Stade Rennais jouera sur le terrain synthétique de Nancy, au grand dam de Frédéric Antonetti : "J’aurais préféré jouer sur une pelouse naturelle. Cela fausse un peu le jeu. De plus, je ne suis pas certain que les clubs feront une grande économie. Une pelouse naturelle doit être changée tous les cinq ans. Je pense qu’avec le synthétique on n’en sera pas loin. Aux USA, le football américain se jouait à l’origine sur un terrain synthétique. Aujourd’hui, ils reviennent au naturel. Il y a bien des raisons ! On fait l’inverse en France ! Vous verrez que l’on reviendra au gazon traditionnel." (Sport24).

Avant de retrouver son ancien club, Damien Perquis s'est confié sur le site officiel sochalien.

"Les Verts ont fait un bon match au Parc des Princes. Nous connaissons l'ASSE et son public. C'est le début de la saison et il y aura sans aucun doute beaucoup de vacanciers qui viendront voir les Verts. Le Chaudron sera plein, avec une bonne ambiance dans les tribunes. Il faut se méfier de tout le monde dans ce championnat ! A part cinq équipes, tout le monde est concurrent avec nous. L'ASSE est une bonne équipe avec de très bons joueurs. Je pense qu'ils ont des capacités à bien figurer dans ce championnat, mais ils ont encore des réglages à trouver. Ils disposent d'une toute nouvelle défense, mais pas encore d'automatismes entre eux. Ce n'est pas facile d'arriver dans un club et de s'habituer en un mois à jouer avec les autres. Cela peut être une opportunité à saisir pour nous.

Les Verts sont obligés de faire un résultat pour se remettre en selle et goûter à la victoire. Sinon, il y aura des mauvais esprits de la saison dernière qui pourraient les hanter. Ils devront faire le jeu et nous bousculer. Nous maîtrisons bien le contre et nous arrivons à afficher une belle solidité. L'an dernier, nous étions souvent costauds défensivement à l'extérieur. A nous de l'être à nouveau, mais sans oublier de jouer et de planter les banderilles qu'il faut. Milieu de terrain, ce n'est pas mon poste de prédilection. Je préfère être en défense centrale et avoir le jeu face à moi. Le coach a décidé de me faire monter d'un cran. C'est son choix et il faut le respecter. Il veut donner plus de physique au milieu de terrain. Je suis un soldat et je vais où il faut que j'aille. A moi de le faire au mieux possible. Si je ne suis pas bon ou si je dois faire un tour sur le banc, ce ne sera pas un souci tant que le FCSM marche bien."

Dans une interview diffusée hier sur OGC Nice TV, Julien Sablé se remémore son premier hiver dans le Forez avant de donner son avis sur les mutins de Knysna.

Tu es marseillais, d'être à Nice, ça ne te change pas trop ?
C'est surtout que cela faisait très longtemps que je n'étais pas revenu dans le sud, puisque j'ai connu St-Etienne, puis Lens.  Au premier hiver ça été terrible ! Ma mère est monté en urgence pour me ramener une veste ! Moi j'étais en petit débardeur de marseillais, je voulais faire le malin et je ressemblais à un pingouin après ...

Tu en as pensé quoi de l'équipe de France ?
On se remet en cause. Je ne pense pas que cette histoire va aider à améliorer l'image du footballeur. Après, je pense que c'est la société, l'équipe est à l'image de la société.  Ce qui est difficile pour un footballeur, qui a fait un centre de formation, c'est qu'il n'est pas prêt à gagner beaucoup d'argent ! On en prend conscience trop tard, quand on arrive à 30 ans. A 20 ans, on pense tout connaître. Ce qui s'est passé avec l'équipe de France c'est inadmissible mais en tant que joueur professionnel, je sais qu'on est capable de faire de grosses erreurs, des bêtises plus grosses que nous car on est enfermés dans notre bulle et qu'on a un manque de savoir, de la vraie vie. Depuis 14 ans, on nous met dans un cocon, regardez encore là, pour faire cette interview, on me prend par la main, on me fait traverser par le service... C'est une question de connaissance, et dans le foot on ne nous laisse pas le temps d'avoir ces connaissances, tout ce qu'on nous demande, c'est d'être bon sur le terrain.

Daisuke Matsui a visité mardi les installations du Sporting Lisbonne. Mais selon la Pravda, le club d'Helder Postiga n'a pas encore formulé d'offre au GF38.

Et si Sébastien Grax rejoignait Tavla ? Selon la Pravda du jour, "le club de Larissa (L1 grecque) est prêt à s'attacher les services de l'attaquant de 26 ans, prêté à Guingamp la saison dernière."

Entraîneur général du Cannet-Rocheville (Alpes-Maritimes) et consultant pour Eurosport, Christian Lopez parle de sa passion pour le golf sur le site Rhône-Alpes Tourisme.

Dans quelles conditions avez-vous débuté le golf ?

A la fin des années 80, un peu par obligation. J'aidais un ami qui avait un projet de création de parcours associé à un programme immobilier. Le projet a capoté mais la passion du golf est restée... 

Vous avez immédiatement accroché ?

Oh oui ! Comme beaucoup d'anciens sportifs, j'ai vite pris le virus et il ne m'a jamais quitté !

Pourquoi autant d'anciens sportifs de haut niveau se mettent-ils au golf ?

Parce qu'on retrouve tous les ingrédients qui ont fait notre réussite par le passé. Certes, à la différence d'un sport collectif, on se bat d'abord contre soi-même et contre le parcours. Mais on retrouve la même envie de se surpasser, de progresser en permanence, de rester concentré en toutes circonstances, de ne jamais lâcher. Bref, j'ai les mêmes sensations sur un terrain de golf qu'à l'époque, sur un terrain de foot. Seule la balle est plus petite !

Cela explique qu'un ancien sportif de haut niveau progresse généralement plus vite au golf ?

Oui, sachant que nous avons aussi l'habitude de nous adapter assez vite et d'intégrer plus rapidement les bases de ce sport. Il y a aussi le sens du geste, de l'équilibre, la concentration, la faculté de mieux tenir la pression en compétition. Autant d'éléments indispensables qu'un amateur pourra acquérir, mais moins rapidement.

Cela s'est vérifié pour vous ?

Oui. Lorsque j'ai débuté au golf, le handicap maximum était de 36. En quelques compétitions, je suis tombé à 20, puis à 15, sans jamais taper de balles au practice. Mon approche du golf a changé lorsque j'ai croisé la route d'Alain Boghossian (Ndlr : ancien joueur de l'équipe de France, aujourd'hui adjoint de Laurent Blanc chez les Bleus). A l'époque, nous avions tous les deux le même index : 12. Mais lui s'entraînait comme un fou pour progresser. Il a ainsi vite obtenu un handicap à un chiffre. Comme je ne voulais pas me laisser décrocher, je me suis mis sérieusement à travailler mon swing. Résultat, aujourd'hui, Alain est 0 d'index et moi, je suis tombé à 6. Une saine émulation !

Parvenez-vous à jouer régulièrement ?

Oui, en moyenne, une à deux fois par semaine. Il faut dire que nous, anciens sportifs de haut niveau, avons la chance d'être souvent invités sur des événements. On y retrouve beaucoup d'anciens skieurs (Léo Lacroix, Georges Mauduit, Annie Famose, Sébastien Amiez, Florence Masnada....), des footballeurs, des tennismen, des rugbymen... C'est vraiment sympa.

Quels sont vos parcours préférés en Rhône-Alpes ?

Je ne les connais pas tous mais c'est vrai que la région est particulièrement bien dotée en beaux parcours. Villette-d'Anthon me plaît beaucoup. Le Gouverneur aussi. Mais je suis également très attaché au golf de Saint-Etienne, où j'organise chaque année, avec Jean-Baptiste Berthet, le trophée des Anciens Verts. Un parcours exigeant techniquement et physiquement...

Quelle est votre ambition golfique ?

Essayer de tenir mon index. Ce serait déjà bien !

Victime d'une rupture totale des muscles ischio-jambiers de la cuisse gauche lors de son premier match avec le Brésil (victoire 2-0 contre les Etats-Unis), Ederson ne retrouvera pas Carlos Bocanegra lors du derby du 25 septembre. Le milieu de terrain des vilains sera indisponible au moins six mois selon Le Progrès. 

Nouveau sélectionneur des Léopards (République Démocratique du Congo), Robert Nouzaret fustige les nombreuses défections de ses joueurs dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien belge La Dernière Heure.

"Dieumerci Mbokani vient d’être transféré à Monaco. Ce n’est pas une excuse. Je veux qu’il soit sanctionné, tout comme les nombreux autres absents. Ils devraient être suspendus pour un match en club. Si la Fédération applique cette règle, ils réfléchiront la prochaine fois. Tous ces désistements m’énervent... Ce que les clubs font avec les Africains, ils ne le font pas avec les Européens. C’est un manque de respect ! Défensivement, c’était du bric à brac cette équipe [ndlr : les Congolais ont perdu 6-3 au Caire]. Mais si on avait battu le champion d’Afrique, on serait champions du monde. On se sent déshonorés, mais ceux qui n’étaient pas là en Egypte, doivent être encore plus honteux.”

Dans la dernière édition de Sud-Ouest, Elie Baup avoue que le terrain lui manque. "J'aimerais bien retrouver un club. J'ai déjà eu des propositions pour être sélectionneur. À un moment donné, on avait pensé à moi en Algérie. Cette semaine, j'ai eu une proposition pour devenir sélectionneur de la Côte d'Ivoire, mais je n'ai pas donné suite. Pour le moment, je me vois mieux en entraîneur de club, au quotidien, plutôt qu'en sélectionneur."

Le défenseur sochalien David Sauget évoque son expérience stéphanoise et ses retrouvailles avec Geoffroy-Guichard lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Le Pays.

Samedi soir, Sochaux se rend à Saint-Étienne, d’où vous êtes parti il y a un an. Quelle sensation gardez-vous de votre passage chez les Verts (13 matches de L1, 7 de Coupe d’Europe) ?

Beaucoup de frustration. J’aurais bien voulu jouer plus, m’imposer dans ce club. Là-bas, j’ai quand même disputé l’Europe, et rencontré des bons mecs avec qui j’ai d’ailleurs toujours gardé contact. Mais un choix a été fait par un entraîneur (NDLR : Alain Perrin), malheureusement. C’est dommage, parce que je pense que j’aurais largement pu faire l’affaire, je ne suis pas moins bon que les latéraux qui sont dans leur effectif. Enfin, je n’ai pas baissé les bras, et j’ai su aller dans un club moins huppé, Grenoble, pour rebondir.

Vous serez donc un poil plus motivé samedi soir que lors d’un autre match ?

Non, je suis vraiment motivé de la même manière pour chaque rencontre. J’ai toujours envie de gagner, de bien défendre. Bien sûr, j’ai des amis à Saint-Étienne, mais ce seront mes amis avant et après le match. Samedi soir, on va plutôt jouer devant le meilleur public de France, avec un point à défendre. On y va pour ramener au minimum un nul, et si on peut faire mieux, on ne va surtout pas se gêner !

Le potonaute Oswaldo a assisté à l'entraînement des Verts cet après-midi. Si Bayal était absent, Jérémie Janot a confié à notre mythique commentateur qu'il pensait pouvoir tenir sa place samedi. "Très sérieux et super sympa", Gonzalo Bergessio s'est entraîné sans problème. Il a certainement eu droit à son "gooooooooal de Saintééé !

Samba Sow s'est blessé à la cheville hier en jouant avec le Mali contre la Guinée. Forfait deux mois, il ratera le déplacement du RC Lens à Geoffroy-Guichard le 28 août prochain. Une indisponibilité qui met son entraîneur Jean-Guy Wallemme dans la mouise : "C’est chiant parce qu’on comptait sur lui. C’est chiant pour lui, c’est chiant pour nous. Pour une fois qu’il joue avec sa sélection car d’habitude il y va mais il ne joue pas car il y a pas mal de monde au milieu de terrain… C’est comme ça, cela fait partie des aléas même si on n’avait pas vraiment besoin de cela, notamment au milieu de terrain où on est un peu en short."

Le site dijonnais Gazette Info a recueilli les impressions de Patrice Carteron au lendemain de Norvège-France (2-1).

"Le seul intérêt que j’ai trouvé dans ce match, c’est qu’il y avait beaucoup de nouveaux joueurs. Pour le reste, en termes de niveau je trouve cela bien insuffisant, surtout si on veut rebondir sur le mondial. Au niveau du football international, je n’ai quasiment rien vu d’intéressant. Le point positif a été l’état d’esprit au sein de l’équipe. On a connu un gros problème de gestion humaine durant la Coupe du Monde, et c’est devenu la chose la plus importante dans le sport de haut niveau. Une bonne gestion de groupe représente 60 à 70 % du résultat. Nous affrontions une équipe qui ne fait pas partie des meilleures en Europe, et nous avons perdu. Le niveau footballistique était trop faible. Je n’ai pas vu beaucoup de satisfaction individuelle. Je trouve que c’est une bonne chose, car cela va permettre de passer rapidement l’éponge concernant des joueurs dont on ne peut pas se passer en équipe de France et qui étaient sanctionnés suite à ce qu’il s’est passé en Afrique du Sud."