Relégable suite à la défaite de Dijon contre Auxerre, Patrice Carteron compte s'accrocher pour rester en L1.

"Pour moi, aujourd’hui, c’est l’importance du DFCO en Ligue 1 qui est fondamentale. Après cinq défaites d'affilée, ma position est fragilisée ? Je m'en fous ! Je ne suis pas dans un état d’esprit négatif. Je suis un homme de convictions et pas de compromis. Le président a dit après la défaite contre Auxerre  "A Carteron de montrer son talent" ? Pour moi, c’est un énorme compliment. Je vois cela de manière positive. Cela prouve qu’il a confiance en moi et ça me fait plaisir. Je suis sûr qu’aujourd’hui le climat est sain pour que le DFCO se sauve. Et pour ma part, je le ferai pour le DFCO. C’est ma responsabilité d’amener toute l’équipe au maintien. Nous avons eu des moments forts, des moments compliqués. J’aimerais que ce groupe se maintienne et qu’on lui tire un coup de chapeau." (Le Bien Public)

Dans sa dernière édition, Le Parisien a choisi de zoomer sur la saison de Zoumana Camara. Aligné à 15 reprises sous Kombouaré, il ne l'a été que 4 fois par Carlo Ancelotti. Excellent mercredi contre son ancien club, Zoum a été félicité par son gardien Salvatore Sirigu : "Tout le monde connaît Papus. C’est un professionnel exemplaire et une grande personne. Même quand il se retrouvait en tribune, il a toujours travaillé. Sa performance contre Saint-Etienne est le résultat de ce travail."

Alors que l'ancien complice de Vincent Hognon devrait être de nouveau titularisé demain contre le VAFC de Daniel Sanchez, Kurt Zouma "est toujours sujet à une inflammation qui devrait mettre un terme à sa saison" selon la dernière édition du Progrès.

Souffrant d'une légère contracture à la cuisse survenue lors du match à Paris, Loïc Perrin reste incertain pour la réception de l'OM d'un certain Loïc Rémy. Le meilleur buteur marseillais de la saison (21 pions toutes compétitions confondues dont 12 en championnat) a confié ses impressions au site officiel phocéen avant de défier les verts lundi à 19h00 à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"A l'aller, je me souviens d’un match accroché et assez tendu. Saint-Etienne est une équipe bien organisée et parfaitement structurée. Il y a un bon fond de jeu et de bonnes individualités. Nous n’avions pas été bousculés ce soir-là. Cette fois-ci ce sera différent avec l’ambiance du Chaudron. Mon étiquette d'ancien lyonnais et l'accueil du public stéphanois ? cela ne me gêne absolument pas. J’adore jouer au Vélodrome avec nos supporters qui nous encouragent et nous poussent. Mais quand on est à l’extérieur et qu’on me chambre, cela me stimule encore plus et cela redouble ma motivation. J’adore cela. L’ASSE mérite amplement sa place. Ils ont été réguliers d’un bout à l’autre de la saison. Cela n’a pas été notre cas. Mais nous y allons tout de même pour prendre les trois points. Nous devons avoir un sursaut d’orgueil et prouver que notre victoire face à Nancy n’est pas vaine…"

Ayant enfin renoué avec le succès lors de la dernière journée (victoire 4-0 à Soyaux), les Vertes tenteront d'assurer leur maintien dès dimanche après-midi lors de l'antépénultième journée du championnat. Alors qu'elles jouent habituellement à Saint-Brieuc, les Guingampaises recevront les Stéphanoises au Roudourou. Seules les vilaines et les louloutes avaient eu le privilège de jouer cette saison dans le jardin de Vincent Planté. Organisée en partenariat avec le Conseil Général des Côtes d'Armor, la rencontre est gratuite comme le souligne Ouest-France.

Juste après son premier entraînement avec les Merlus, Jérémie Janot a fait apprécier son sens de la formule en conférence de presse. Un entretien à écouter ici.

Si les Verts en trois jours et deux matchs ont perdu sur blessure Zouma, Clément puis Perrin (sans qu'on sache pour l'instant la durée de leur indisponibilité), leurs concurrents directs ne sont pas non plus épargnés : ainsi Toulouse a perdu Tabanou à Brest mercredi, dont la saison est terminée (déchirure à la cuisse). Quant à Rennes, il a perdu Apam et Danzé (toujours la cuisse...) à Bordeaux, les deux joueurs sont déja annoncés forfait contre Montpellier lundi.

Dans sa dernière édition, l'hebdomadaire ivoirien Prestige publie un long entretien de Max Gradel. Le numéro 9 de l'ASSE en profite notamment pour rendre grâce à Dieu et à sa femme Canelle.

"A Saint-Etienne, j’ai signé pour 4 ans. Après, je ne sais pas. Je suis comme une marchandise, plus les enchères montent, plus cela est intéressant pour moi. (Rires). Je suis à ma première saison ici et je m’intègre toujours. J’essaie de me créer un petit espace au sein de cette équipe et faire de mon mieux à chaque match. Je n’ai pas l’impression d’être sur un nuage parce que tout n’a toujours pas été rose pour moi. J’ai travaillé dur pour en arriver là. Je sais ce qu’il faut faire pour être à ce niveau : travailler dur et confier tout à Dieu, le Tout-puissant. Je ne suis pas surpris de ce qui m’arrive.

Quand j’étais jeune, je partais au village avec ma mère, une femme Abbey d’Agboville. Au village, ils avaient beaucoup de rituels auxquels il fallait se plier. Et nous, étant des ignorants, nous partions avec eux nous plier à ces rituels, tout de blanc vêtus. Dans cet univers, la sorcellerie était très souvent évoquée comme influençant très négativement la vie des gens. Il fallait donc s’appuyer sur une puissance supérieure. Quand j’ai grandi, je me suis confié à Dieu qui est au-dessus de tout. Ma foi vient aussi de ma femme qui croit beaucoup en Dieu. Depuis que je l’ai rencontrée, j’ai totalement donné ma vie à Dieu, et même si je ne suis pas parfait, je sais que l’Eternel existe, et j’ai sa crainte.

Quand j’étais en Angleterre, j’étais toujours mis en réserve en équipe B, attendant qu’un joueur se blesse pour être sollicité, parce que j’étais vraiment performant. Mais c’est comme si le coach de l’équipe A ne me voyait pas. Je ne comprenais pas pour- quoi il ne voulait pas me sentir. Jusqu’au jour où j’ai fait la rencontre de ma femme. Qui a commencé à me parler de Dieu. C’est grâce à elle que je me suis fait baptiser. Après, c’était comme une délivrance pour moi, parce que ma carrière a changé, j’ai commencé à marquer but sur but et je me suis enfin senti à ma place. Mon mariage qui a respecté tous les principes religieux, a décanté la situation à mon niveau. Parce que je savais que Dieu n’aime pas que l’on sorte avec une femme sans être marié avec cette dernière. Après, plusieurs évènements heureux ont suivi et cela nous a fortifiés davantage. Dieu ne nous a jamais abandonnés et je sais qu’il ne le fera jamais.

Si ma femme est loin de moi, je me sens mal à l’aise dans ma peau. Quand je ne prie pas, elle est toujours là pour me rappeler au devoir de prière. Et je m’y mets de bon cœur et cela m’apporte un bien fou. Ma femme est comme une mère pour moi. Je sais qu’elle m’aime pour ce que je suis et non pour ce que j’ai. Elle m’aime d’un amour vrai, sincère. Parce que quand je l’ai rencontrée, je ne connaissais pas encore Dieu. C’est elle qui m’a mis sur la droite ligne quand j’étais un peu égaré dans la vie. Elle a été d’un grand soutien pour moi, parce qu’au moment où je la rencontrais, je n’étais pas celui que je suis aujourd’hui. Elle me donne des conseils et fait tout pour moi. Je ne veux pas qu’on la voie quelque part. C’est mon trésor à moi. Je la protège à tel point que des fois, elle me dit que je ne la fais jamais sortir pour l’amener à des concerts et autres évènements. Mais je lui dis toujours que cela n’est pas fait pour elle, parce qu’elle est faite pour moi. Je veux la garder pour moi, parce qu’elle est tout pour moi."

Vainqueur de la coupe de Grèce le week-end dernier, Kevin Mirallas vient d'être élu joueur de l'année en Grèce. L'ancien attaquant stéphanois a conclu la saison avec 20 buts en 25 matches.

L'annonce a pris tout le monde par surprise ce matin: Jérémie Janot est prêté dès aujourd'hui et pour le reste de la saison au FC Lorient !

En effet, le club breton, à la lutte pour le maintien en Ligue 1 a vu ses deux gardiens principaux, Fabien Audard et Benjamin Lecomte, se blesser et ne dispose plus que du jeune Florent Chaigneau (22 ans) dans ses buts. Sous couvert de joker médical, JJ a donc rejoint l'effectif merlu pour les 3 dernières rencontres décisives que le FCL disputera face à Dijon, Bordeaux et Paris.

"On s’est tous mis d’accord pour que j’arrive à Lorient ce matin pour la séance d’entraînement" déclare-t-il au site officiel du FC Lorient. "Sylvain Marchal ne m’a dit que du bien du FCL. Il nous en parle tout le temps et je ne suis pas surpris. J’ai beaucoup d’envie et de détermination afin de maintenir le club en Ligue 1".

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer commente les sanctions infligées hier à l'ASSE par la commission d'appel de la FFF.

"Elles sont complètement disproportionnées. On ne peut pas l’accepter. Je suis abasourdi, assommé. Ils prennent des décisions sans connaître les choses à fond.  On nous assassine. Je suis scandalisé. Je n’ose pas imaginer le désarroi de nos supporters. Je crains une réaction violente alors que nous avions fait du bon travail pour que tout se passe bien contre Dijon. Ces Messieurs de la FFF ne mesurent pas les conséquences de leurs décisions. Je ne sais pas ce qu’ils veulent."

Selon Le Progrès, le CNOSF devrait se prononcer sur la recevabilité de la requête du club et proposer une réunion de conciliation dans la journée.

S’élèvant contre les décisions injustes prises aujourd’hui par la Commission supérieure d’appel de la FFF, les dirigeants stéphanois ont d’ores et déjà saisi le Comité National Olympique Sportif Français (CNOSF). L'ASSE "explorera toutes les voies de recours à sa disposition afin que l’important travail effectué par le club, ses supporters et les pouvoirs publics, pour faire cesser tout acte répréhensible, soit pris en compte."

Suite aux incidents du derby de la 28ème journée, la commission supérieure d'appel de la FFF a décidé aujourd'hui d'infliger à l'ASSE deux matches à huis clos partiel fermes (contre trois en première instance) par la fermeture de la tribune Jean Snella et le bloc 34 de la tribune Henri Point.

La commission a par ailleurs décidé de réformer la sanction (match à huis clos ferme total) prise par la Ligue le 22 mars dernier suite au match Sainté/Rennes de la 24ème journée. L'ASSE écope finalement d'un match à huis clos partiel ferme (fermeture de la tribune Jean Snella et du bloc 34 de la tribune Henri Point) et d'un match à huis clos partiel avec sursis.

Ces sanctions s'appliqueront donc pour les réceptions de l'OM (lundi 7 mai à 19h00) et des Girondins (dimanche 20 mai à 19h00).

A l'heure où l'ASSE tarde à reconduire ses formateurs (dont le contrat s'achève le 30 juin prochain), l'ASNL nous informe que Vincent Hognon a été prolongé à la tête des U19. Il côtoiera à partir de la saison prochain un autre ancien défenseur stéphanois : après avoir entraîné pendant trois saisons l'AS Savigneux Montbrison, Patrick Moreau aura en charge les U15 du club lorrain.

Ce soir sera jugé l'appel du club concernant le huis clos partiel pour les rencontres ASSE-Marseille et ASSE-Bordeaux.

On espère vivement ne pas avoir le huis clos et la nausée en fin de soirée....

Malgré les excuses de Cris et Lacazette, Faouzi Ghoulam n'oubliera pas les vilaines insultes. "Ces chants sont un manque de respect envers mon club, mes coéquipiers et les supporters des Verts. Personnellement, ça m'a énormément touché et je ne suis pas le seul. Je peux vous assurer qu’on a hâte de retrouver Lyon la saison prochaine. On va préparer les deux derbys de manière encore plus spéciale que d'habitude. Je trouve cela inadmissible et j'espère qu'il y aura des sanctions dans les prochains jours." (RMC)

Dans un match qu'ils sont loin d'avoir dominé de la tête et les épaules, les Verts ont écrasé le PSG ... au nombre de corners obtenus : 8 corners contre seulement 1 pour le PSG. Hélas, c'est là qu'est l'os, malgré la précision de Nicolita dans cet exercice, les Verts n'ont pas su tirer profit de cette domination.

A 3 journées de la fin, l'ASSE, avec 226 corners obtenus se dirige tranquillement vers le titre de champion de France de la spécialité, Nice (2è, 212 corners) et Valenciennes (3è, 208) restant à distance respectable. On a les titres qu'on peut...

A trois journées de la fin du championnat, les Verts n'ont plus aucune chance de finir sur le podium. Mais malgré sa défaite au Parc, l'ASSE reste un candidat crédible à l'Europa League !

Selon les savants calculs du chercheur Fabien Torre, l'ASSE a en effet  16,40% de chances de terminer dans les quatre premiers et 32,58 % de chances de finir dans les cinq premiers.

Le classement des candidats à l'Europe après 35 journées :

1. Monpellier, 73 points (+30)

2. QSG, 70 points (+29)

3. LOSC, 68 points (+28)

4. Vilains, 59 points (+12)*

5. Rennes, 57 points (+9)*

6. ASSE, 56 points (+6)

7. Toulouse, 54 points (+5)

Le QSG a battu l'ASSE 2-0 hier soir lors de la 35ème journée de L1. Une rencontre faussée par un péno imaginaire et marquée par la 14ème blessure de Loïc Perrin.

Le résumé vidéo de la rencontre (Jour de Foot) : QSG 2 - ASSE 0.

A l'issue du tirage au sort du tournoi final des Jeux Olympiques, Pierre Repellini s'est rendu la semaine dernière à Glasgow qui sera le théâtre des deux premières rencontres des Bleues face aux Etats-Unis puis la Corée du Nord les 25 et 28 juillet. Après avoir retrouvé Hampden Park, le coordinateur administratif et sportif des Féminines s'est confié sur le site de la FFF.

"C'est un stade aujourd'hui entièrement rénové mais toujours aussi beau et impressionnant avec ses 80.000 places et ses vestiaires ultra-modernes. Cela demeure une enceinte mythique, théâtre notamment des grands derbys de Glasgow entre les Rangers et le Celtic.

De la finale de 1976, j'ai d'abord le souvenir d'un stade presqu'entièrement vert ! Glasgow avait été littéralement envahi par une marée de Stéphanois dans une ambiance exceptionnelle.

Du match en lui-même, je retiens mes duels répétés avec Rummenige, quelques actions marquantes comme la faute d'Oswaldo (Piazza) à la suite de laquelle arrive le but du Bayern (coup franc indirect, avec passe de Beckenbauer pour frappe de Roth, 1-0, 57ème) et qui n'était à mon avis pas sanctionnable. Je repense surtout à l'entrée de Dominique Rocheteau (83ème, en remplacement de Christian Sarramagna). Il a véritablement "mis le feu" dans la défense du Bayern alors qu'il était blessé à la cuisse.

Au final, il y a eu cette énorme déception et  la frustration d'être passés tout près, sans avoir été "mangés" par l'équipe de Franz Beckenbauer alors double tenante du trophée (Dominique Bathenay puis Jacques Santini se heurtent notamment à deux reprises aux montants à section carrée du but de Maier en première période).

Au retour, la descente sur les Champs-Elysées avait été extraordinaire. Qu'est-ce que cela aurait été si nous avions gagné ? Ce retour 36 ans après était surtout un clin d'œil car je ne suis pas nostalgique, je ne m'attache pas aux choses du passé et je n'ai pas de regrets."

Dominique Rocheteau a fait appel à GAAST Interactive pour contrôler son image sur le web et les réseaux sociaux. "Nous sommes en charge de centraliser toutes les informations sur ses pages officielles Facebook, Twitter et son Blog, supports que nous avons créés. " se félicite cette agence de "social media, e-reputation et community management" (sic) qui met en garde les usurpateurs. "Nous veillons à ce que personne n’utilise son nom sur les différents réseaux sociaux." L'Ange Vert se félicite des services de cette société. "Leur réelle expertise et leur suivi régulier me satisfont pleinement depuis le début de l'année 2012."

Sur RMC, Christophe Galtier réagit à son tour aux vilaines injures. "Bâtard est une insulte. Les images ne trompent pas. Je voudrais simplement préciser à ces joueurs lyonnais qu’ils ont dans leur groupe l’un des meilleurs buteurs du championnat. Il s’appelle Bafé Gomis, il a marqué 14 buts et il a été formé à l’AS Saint Etienne. C’est un pur produit du centre de formation stéphanois, tout comme Dabo. À partir du moment où vous insultez à la fois les Stéphanois, les supporters et l’équipe, ils ne se sont pas aperçus qu’ils insultaient leurs partenaires. Je préfère leur préciser."

Dans la dernière édition du Parisien, Roland Romeyer fait part à son tour de son indignation suite au chant injurieux entonné par les vilains. "J’ai rencontré les joueurs et ils sont choqués, affirme le président du directoire Roland Romeyer. Ils se sentent insultés par des collègues. C’est quelque chose qui ne se fait pas. C’est blessant, scandaleux pour l’ASSE. J’aurais souhaité que cette histoire n’arrive pas."

Le quotidien précise que le Conseil National de l'Ethique est le seul organe compétent pour décider d’éventuelles sanctions pour ces événements survenus hors du stade. "J’attends d’être officiellement saisi et de voir les images pour décider des personnes que nous allons convoquer" explique Laurent Davenas, le président du CNE. "En fonction de la nature des propos, injurieux ou déplacés, la palette de sanctions va de l’amende à la suspension ferme ou avec sursis."

Dans la Pravda du jour, Stéphane Ruffier évoque prudemment son avenir. Extraits.

Savez-vous où vous jouerez l'an prochain ?

"Pour moi, je reprends avec Saint-Etienne. Les joueurs qui disent avoir l'amour du maillot ou "je vais partir" me font rire. Tu ne refuses pas une grosse proposition ni ne quittes un club comme ça."

Allez, une qualification en Ligue Europa et vous restez ?

"On se doit d'y croire à bloc. On a cette envie de réussir quelque chose. Après, on verra."

Sa bonne saison ne passe pas inaperçue à l'étranger, comme le souligne Patrick Glanz. "C'est vrai, je discute avec de bons clubs européens qui le considèrent comme l'égal de Lloris et Mandanda. Il est très important pour son évolution de carrière qu'il joue le plus vite possible la Coupe d'Europe". Parmi ces clubs, le Milan AC, l'Atlético, Valence et le Werder de Brême croit savoir la Pravda.  Et l'agent d'ajouter : "Stéphane est très bien à Saint-Etienne. Il a envie de poursuivre l'aventure, surtout si elle est européenne. Il ne partira pas pour un club moyen. On est également conscient qu'il a un prix, dans un marché des transferts en baisse à cause de la crise."

Le refrain nougaresque résonne sans doute dans les oreilles parisiennes avant le match QSG-ASSE.

Comme le rappelle aujourd'hui Eurosport en se basant sur les statistiques d'Opta, le club de la capitale n'a gagné aucun de ses 11 derniers matches de L1 joués au mois de mai (6 nuls et 5 défaites). 

Deux hommes se livreront un match dans le match : Nene, qui a inscrit 14 de ses 16 buts au Parc, se mesurera à Aubame buteur le plus prolifique à l'extérieur avec Giroud (10 pions).

Ce soir y'aura débat et y'aura des buts !

Considéré par les anciens comme le meilleur joueur de l'histoire de l'ASSE, Rachid Mekloufi (75 ans) est toujours vert ! L'ancien meneur de jeu stéphanois a assisté à la victoire de l'ASSE contre Dijon. Dans le contexte particulier de ce match et dans le silence des médias et des officiels, sa présence est quasiment passée inaperçue. Mais les observateurs supporters de la section des associés de Montpellier ont immortalisé la scène.

C'est l'occasion de (re)lire le long et passionnant entretien que cette figure mythique du club nous avait accordé il y a cinq ans !

Interview de Rachid Mekloufi (1/2)

Interview de Rachid Mekloufi (2/2)

Les U19 de l'ASSE ont concédé un match nul deux buts partout cet après-midi sur le terrain de l'AS Montferrand.

Malgré une équipe très jeune et une composition inhabituelle, les Verts ont dominé une rencontre qu'ils auraient pu remporter assez largement.

Suite à un coup-franc excentré côté gauche frappé par Nabil Ejenavi, Florian Milla a récupéré le ballon aux vingt mètres avant de s'ouvrir le chemin du but grâce à un coup du sombrero puis de battre le gardien adverse (1-0, 25ème). Dominateurs, les Verts se sont fait reprendre sur un contre à la 37ème minute (1-1).

La deuxième période a vu les occasions stéphanoises se multiplier. Kevin Lebon, idéalement servi dans la profondeur par Nabil Ejenavi, a redonné l'avantage aux Verts en gagnant son duel avec le gardien montferrandais (2-1,65ème). Puis alors qu'ils auraient pu faire la décision par Ejenavi (frappe sur le poteau) ou Romain Spano (reprise non cadrée aux 5 mètres 50), ils se sont fait surprendre en fin de match sur un ballon en profondeur taclé du pointu au fond des filets par l'avant-centre de Montferrand (2-2, 85ème).

La composition: Beccu - Djeridi, Belkorchia, Thalamy, Dekoke (Nyemeck, 55ème) - Nassuf, Milla, Kayaci, Ejenavi - Spano (Guendouz, 80ème), Lebon (Aouacheria, 65ème).
NDPC: Alexis Guendouz, gardien U17, est entré dans le champ. Dekoke est sorti sur blessure.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "Nous avons eu une multitude d'occasions mais on a malheureusement concédé un but bête en fin de match. L'équipe était très jeune car il était nécessaire de laisser se reposer les garçons qui ont joué samedi. En face il n'y avait que des 93 et Montferrand jouait sa survie.C'est une période difficile pour tous les jeunes du centre, les entretiens individuels ont commencé hier et se poursuivront toute la semaine. Mais j'ai bien aimé l'état d'esprit. Même dans le contenu j'ai vu des bonnes choses. Je les ai félicités à la fin de la rencontre. Dimanche nous jouons le derby à Michon à 13h00. On va voir si c'est possible d'accrocher le podium."

Galette a retenu 18 joueurs pour affronter le QSG demain à 21h00.

Ruffier, Janot - Brison, Ebondo, Ghoulam, Marchal, Mignot,  - Alonso, Batlles, Diomandé, Guilavogui, Lemoine, Nicolita, Perrin - Aubameyang, Sako, Gradel, Sinama-Pongolle.

Soins : Andreu, Bojang, Clément, Kitambala, Zouma

Suite aux insultes antis-stéphanoises chantées par les joueurs vilains, l'ASSE a décidé de déposer plainte auprès du Procureur de la République. Le club a également demandé au Président de LFP de saisir le Conseil d’administration de la Ligue afin qu’une enquête soit diligentée dans les plus brefs délais.

Sur l'antenne de RMC, Bernard Caïazzo a débattu cet après-midi avec Aulas au sujet des chants anti-stéphanois lancés par les joueurs vilains. Un entretien de 20 minutes à (ré)écouter intégralement dans la potothèque.

Extraits.

Bernard Caïazzo : "J'aurais préféré ne pas avoir à gérer ce genre de situation. On a autre chose à faire à la veille d'un match au Parc des Princes. Souvent, après les matches, ce qui est mon cas, on ne dort pas très bien. Si dans la nuit de lundi à mardi on doit encore mal dormir parce qu'on s'est senti insulté… Que des joueurs professionnels de football, salariés d'un club, tiennent des propos en traitant de bâtards non seulement les Stéphanois mais également à l'intérieur les joueurs, c'est assez lamentable. Je pensais que les joueurs professionnels avaient une déontologie différente. On se rend compte à la suite de ce qui s'est passé en Afrique du Sud qu'il y a malheureusement une dérive de certains joueurs de football professionnels, qui est négative pour l'image générale de notre football et vis-à-vis des Stéphanois qui aujourd'hui sont choqués par de tels propos et se sentent terriblement insultés. J'aurais préféré que ceci ne se passe pas et que les Lyonnais fassent leur fête, méritée, sans se préoccuper de Saint-Etienne, qui cherche plutôt à avoir une vie paisible et un projet sportif tranquille, avec une évolution régulière. Quand il s'agit de supporters, on ne peut rien faire. Les supporters ne sont pas des subordonnés, des salariés. Mais quand il s'agit de joueurs… On veut réparation. Il y a des gens dans les instances du football qui sont responsables des problèmes d'image et de ce genre de sujets. C'est à eux de se saisir. Je leur fais entièrement confiance pour prendre les bonnes décisions."

Jean-Michel Aulas : "Je suis surpris de l'emphase qui est mise sur cet incident. Beaucoup de journalistes m'ont appelé dès hier soir pour me dire, et comme je suis un fan de twitter, je suis exactement. Le nombre de messages qui sont partis de chez Bernard, avec Twitter, pour exprimer cette réprobation, ça crée obligatoirement un buzz. Ceci étant, ça a été allumé par Twitter avec une volonté d'en découdre sur un terrain qui n'est pas le mien. En ce qui concerne l'emphase qui a été mise à la suite de la victoire de l'Olympique Lyonnais en finale de la coupe de France, il y a eu évidemment un accompagnement et un enthousiasme général. Qu'il y ait eu à un moment donné la reprise d'un couplet qui est chanté à tous les matches à la 42ème minute…Vous savez comme moi que j'ai participé à un certain nombre de matches dans toute la France. Si on doit s'exprimer et porter plainte ou faire des vagues à chaque fois qu'un certain nombre de gens m'insultent ou insultent des dirigeants ou des joueurs du club adverse, évidemment que les choses vont ne faire qu'empirer et se développer. Bernard Caïazzo s'érige en grand défenseur de l'éthique. Si quelqu'un s'est senti blessé, nous lui présentons les excuses du club, des joueurs. Il n'y avait pas volonté de nuire, pas volonté de porter atteinte à l'intégrité de qui que ce soit. Si on fait l'exégèse du sujet, le couplet qui fait l'objet de toutes ces récriminations, c'est quoi ? C'est de dire que c'est un pays de bâtards. Je suis allé voir exactement ce qu'il en est dans le dictionnaire : un bâtard est un enfant qui est issu d'un couple non marié. Ce n'est pas une insulte ! Ça peut être pris comme une insulte parce que c'est dans le contexte, etc. Mais il n'y avait pas la volonté de nuire. Si on est allé au-delà et que mes joueurs, à un moment donné – je ne m'en suis pas rendu compte – sont allés au-delà, je transmets les excuses du club pour les gens qui se sont sentis insultés. Mais au fond, dans l'analyse qualitative et technique du sujet, il n'y a pas d'insulte. Rien ne dit qu'a posteriori et une fois l'analyse faite, il y aura un certain nombre de sanctions. Il n'y a pas eu d'insulte, il y a eu une joie peut-être excessive. Il y a une volonté d'être proche de Saint-Etienne. Nous on souhaite que Saint-Etienne se qualifie pour une coupe d'Europe. Il y aura deux clubs de la région en Coupe d'Europe, ce sera très bien."