Dans un entretien vidéo diffusé hier sur le site d'Arte, Bernard Pivot parle avec passion de Rachid Mekloufi, l'un des "rebelles du football" mis à l'honneur dans un documentaire qui sera diffusé sur la chaîne franco-allemande le dimanche 15 juillet à 20h40. L'occasion de rappeler que le mythique présentateur d'Apostrophes nous avait accordé en 2005 un long entretien sur les Verts à relire ici.

Dans un entretien publié le 1er juillet par le site Le foot en faux, Laurent Paganelli est revenu sur les conditions de son arrivée à l'ASSE.

"A l’époque, on arrivait là un peu par hasard. On jouait dans la cour de l’école, on imitait les joueurs qui jouaient à Saint-Etienne ou à Bastia. Parce que pour nous, c’était la quatrième dimension le milieu du foot, on se disait pas « tiens, demain, on va jouer au football ». C’était encore plus dur de jouer au football que d’avoir le bac ! Sachant que j’avais une moyenne de 4 ou de 5 à l’école quoi! (Rires) C’était même pas envisageable, alors que le bac en trichant c’était envisageable.

Tout s'est fait en trois semaines. D’une sélection du sud-est en sélection de l’Équipe de France au Tournoi de Montaigu. J’avais 13 ans. Et le match de la finale est passé à la télévision. A l’époque, c’était le seul match qui passait à la télé avec la finale de la Coupe d’Europe, c’était rigolo, un match de minimes ! On avait gagné 6-0 et je crois que j’avais marqué 3 buts. Et dès le train, le premier qui m’a contacté c’était le PSG et dès le lendemain, les recruteurs ont débarqué à la maison. En plus, dans une famille de rugby! Moi, ils m’appelaient le « pingouin »! Tu vois cette image du footballeur négative, le monde du foot était un peu limité à l’époque hein, et puis ma famille ne savait pas ce qu’il fallait faire quoi. D’ailleurs, j’ai signé à Saint-Etienne et l’année d’après, j’étais encore en 3ème à Avignon au Collège Jean Monnet.

J’étais salarié de Saint-Étienne et dans ma dernière année de troisième! C'est parce que j’avais pas l’âge de partir à Saint-Étienne ! Il fallait que j’attende un an, mais comme ils ne voulaient pas que je signe ailleurs, ils m’avaient fait signer un contrat en amont. Et puis moi, l’idée d’aller à Saint-Étienne pour jouer au football toute la journée… Même si j’en faisais déjà toute la journée! Pendant, les cours, on sautait par la fenêtre et on allait jouer à côté. On te dit « tu arrêtes l’école pour aller jouer au football », tu deviens fou."

Kevin Mayi et ses coéquipiers de l'équipe de France débuteront la phase finale de l'Euro U19 ce soir contre la Serbie.  Diffusée en direct sur Eurosport à 17h45, la rencontre se déroulera en présence de Willy Sagnol. Le manager des sélections de jeunes à la Fédération Française de Football a tenu à faire le déplacement en Estonie pour soutenir les protégés de Pierre Mankowski, son ancien entraîneur à Sainté.

Présent cet après-midi à l'Etrat, le potonaute fouillanandediou nous fait revivre l'entraînement des Verts auquel il a assisté. 

Le déroulement de la séance

C'était un entraînement de 90 minutes basé sur le jeu avec ballon.

Petite passe à 10 de 15 minutes avec 2 équipes de 7/8 joueurs + 2 jokers qui devaient toucher le ballon tous les 3 joueurs. Les coachs ont beaucoup insisté sur le jeu sur les ailes, avec un déplacement latéral rapide des joueurs.

Ensuite, mêmes équipes, même consignes sans les jokers mais avec 3 petites cages de chaque côté pour la finition. J'ai vu des joueurs qui cherchaient à bien faire avec de la volonté mais avec un manque de technique. D'ailleurs Christophe Galtier et ses adjoints ont repris certains joueurs en leur disant d'appuyer les gestes et de chercher la perfection.

Ensuite, même chose mais avec nos 4 gardiens dans 4 vraies cages sur terrains réduits. Meilleurs buteurs : Lynel Kitambala et Fabien Lemoine, la grande majorité sur la cage de Pape Coulibaly.

Encore plus de jeux et de tactiques appliqués par un Galtier attentif aux déplacements des joueurs. On sent qu'il impose un style à son équipe : passes rapides, jeu sur les ailes, défense à plat, une seule pointe...

Sinon, ne vous inquiétez plus, Andreu est notre quatrième défenseur axial et Nicolita notre latéral. Ils ont joué à ces postes sur les 3 jeux. Galtier étant même très pointilleux sur les erreurs de Yohan (nombreuses aux débuts) avec 2 / 3 geulantes.

Pendant ce temps là, 3 jeunes ont fait le test VMA : Polomat, Karamoko et Chergui.  Ce dernier s'est imposé "facilement" avec un bon résultat de 75 (selon les coachs il est dans le haut du classement).

Mes impressions ligne par ligne

Ruffier a l'air prêt, bien physiquement, toujours précis dans ses prises de balles mais moins sur ses passes longues. Sa petite insulte NTM à la Nasri a fait réagir pas mal de monde.  Mais il parlait à son pied droit, pas à un journaliste... Moulin : pas mal sur ce que j'ai vu. Janot : RAS. Coulibaly : prêt ?

Marchal et Mignot : rien ne passe, beaucoup de motivation comme sur un match. Lynel en a fait les frais deux ou trois fois.
Perrin : impression de nonchalance, de retenue.
Andreu : progression dans l'entraînement, bien bougé par Galette mais c'est peut-être positif.

Cohade : RAS sinon court de partout
Clément / Lemoine : courent de partout mais on les voyait plus dans le jeu.
Nicolita : plus défensif aujourd'hui mais a touché beaucoup de ballons et a réussi souvent à finir l'action.
Brison : pas mal, à l'aise dans ses prises de balles, a marqué souvent aussi.
Sako : a l'air impliqué, mais pas en réussite
Zoubir : encore là. Plus à l'aise lors de l'opposition finale, une bonne entente avec Sako mais pas un phénomène pour moi. Souvent replacé par le coach.
Aleksic : physiquement affûté mais encore lent dans le jeu ce qui lui à valu deux ou trois tampons.

Kitambala : motivé mais bof bof
Saadi : motivé mais bof bof bof

Foot de futsal, Pierre-Emerick Aubameyang a été aperçu lundi dernier au complexe de Soccer Le Mans. Mais c'est le club de sa ville natale que PEA a décidé de parrainer vendredi dernier. "C'est une fierté de pouvoir aider un club made in Laval. Je m'identifie vraiment à l'Etoile Lavalloise" a déclaré Aubame sur le site officiel du club mayennais.

Les premières jours de reprise sont souvent l'occasion pour quelques jeunes prometteurs de rejoindre le groupe pro, pour quelques semaines voire plus si affinités.

Le site officiel nous apprend qu'aujourd'hui, trois jeunes espoirs Verts vont voir ce qui se passe "chez les grands" : Kamel Chergui (milieu), Pierre-Yves Polomat (latéral) et Benkantie Karamoko (défenseur central).

Même si on peut penser que ces trois membres de l'équipe finaliste de la dernière Gambar' ont été convoqués d'abord pour faire le nombre, souhaitons-leur de taper dans l'oeil de Galtier...

Dans un entretien publié aujourd'hui par le site Blogolo, Roland Romeyer évoque le cas Gelson.

"Gelson est sous contrat avec Saint-Etienne pour encore un an et aucun accord n’a été trouvé pour son transfert, avec personne. Nous discutons avec le Sporting qui nous a transmis une offre mais elle est inacceptable. Nous avons été approchés par d’autres clubs qui sont intéressés par le profil du joueur mais tant que rien n’est fait, Gelson ne partira pas.

Le président du Sporting, Godinho Lopes, a annoncé dimanche que « la situation de Gelson sera résolue lundi ou mardi » ? Nous n’avons pour le moment aucun accord avec le Sporting. Il reste un an de contrat à Gelson et il ne partira que si nous avons une bonne offre. Sinon, il intégrera le groupe au mois de juillet."

Son nom a été évoqué depuis quelques jours comme possible recrue, mais Paul Baysse a affirmé en fin de semaine dernière vouloir rester à Brest : "j'ai eu une discussion avec le coach (ndp² : Landry Chauvin) et il a été honnête. En plus je l'ai côtoyé à Sedan où j'ai passé deux belles années, je le connais. Je suis à Brest et je veux y rester. L'axe est mon poste de prédilection, le coach le sait, j'espère avoir la chance de pouvoir m'y exprimer."

En conférence de presse, Frédéric Antonetti a expliqué ce matin qu'il souhaitait honorer sa quatrième année de contrat au Stade Rennais malgré les sollicitations marseillaises.

"«Il n'a jamais été question pour moi de ne pas être présent à Rennes ce matin aux côtés de mes joueurs. J'ai effectivement été approché par l'Olympique de Marseille. Je suis très fier et honoré qu'un grand club comme l'OM veuille s'attacher mes services. Il m'est impossible d'imaginer quitter le navire rennais quelques jours avant la reprise. J'ai une parole et une certaine idée du respect de mes engagements donnés qui peuvent paraître quelques peu désuets. Nous avons commencé en 2009 une belle histoire avec le Stade Rennais. J'entame ma quatrième saison avec une motivation et une envie intactes."

Lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Nice-Matin, le néo-montpelliérain Anthony Mounier évoque l'intérêt que lui a porté l'ASSE.

"J’ai eu des contacts concrets avec Saint-Etienne. J’ai même rencontré les dirigeants. Mais c’est vrai que la perspective de jouer la Ligue des Champions a été une formidable opportunité. Je rejoins aussi le champion en titre, une équipe qui a, probablement avec Lille, proposé le meilleur jeu la saison dernière. Le groupe est jeune, de qualité. Je suis là pour progresser encore. J’ai eu un très bon feeling avec les dirigeants montpelliérains. Ils se sont tout de même déplacés à Nice pour me rencontrer."

Titularisé hier lors du premier match amical de préparation d'Angers (L2), Yoric Ravet a délivré une passe décisive à Claudiu Keseru. Le SCO s'est finalement imposé 5-1 contre Langueux (DH), ancien club de Fabien Debec.

Le sacre de l'Espagne en finale de l'Euro a fait réagir plusieurs Verts sur twitter.

Laurent Batlles : "Bravo à l'Espagne, une grande équipe techniquement c'est un régal du grand football. Désolé pour Pirlo il n'aura pas le ballon d'or."

Kurt Zouma : "Bravo l'Espagne. C'est mérité ! Sergio Ramos et Pique, c'est du costaud derrière !"

Jérémie Janot : "Casillas ballon d'or !"

Actuellement en vacances sur les bords de la lagune Ebrié, Max Gradel était avant-hier dans les locaux de l'Association des Footballeurs Ivoiriens (AFI). Structure comparable à l'UNFP chère à Sylvain Kastendeuch, l'AFI a pour vice-président Didier Zokora.

Alors que la plupart de ses coéquipiers stéphanois ont repris l'entraînement ce mercredi à l'Etrat, Pierre-Emerick Aubameyang profite de vacances bien méritées avant de disputer les J.O. de Londres. Ce lundi 25 juin, Aubame a passé une journée dans la capitale des rillettes. Il en a profité pour tester les nouveaux terrains du complexe de foot en salle Soccer Le Mans.  Et la ligne droite des Hunaudières avec son Aston Martin ?

Robert Charles boit, pas Jérémie. Mais ce dernier est revenu enchanté de son séjour à Montréal, comme il l'explique dans la dernière édition de France Football.

"Je suis sûr et certain que je peux très facilement faire deux ans de plus, physiquement et mentalement ! Prace que j'aime le foot ! C'est mon jeu, mon sport. Je fais tout cela aussi parce que si demain, il y avait un souci ou une suspension, je veux être prêt. Même s'il n'y a qu'un seul match à disputer dans la saison. Que ce soit à la première ou à la 60ème minute ! Je ne veux pas être pris au dépourvu, je veux ne rien avoir à me reprocher. Ma reconversion ici comme entraîneur des gardiens est déjà actée, je l'ai signée en 2007. C'est aussi pour ça que je me suis rendu à Montréal il y a dix jours. Il y a là-bas un entraîneur des gardiens très réputé, Youssef Dahha, connu sur le continent nord-américain. C'est quelqu'un du centre de formation de l'ASSE, parti pour l'Académie de Montréal, qui m'en a parlé. [ndp2 : il s'agit de Nicolas Coupleux, cf. potin du 13 juin dernier] Youssef est l'entraîneur des gardiens de l'Impact Montréal en MLS. Il m'a invité à découvrir ses méthodes. J'ai passé une semaine avec les jeunes de l'Académie, ça m'a permis de garder la forme. J'y suis allé aussi pour étudier la technique de Youssef. J'aurai le même investissement comme entraîneur. Le plus dur sera de trouver le bon dosage. Mais comme gardien, ça fait 17 ans que je fais du spécifique. S'il y a un métier que je peux exercer, c'est bien celui-là !

Si j'avais eu plus de talent, est-ce que j'aurais eu le même investissement ? Je ne sais pas... L'important, c'est d'être pro, pour les employeurs, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. J'ai des droits mais aussi des devoirs... J'ai eu la chance, minot, de rencontrer des gens comme Kader Ferhaoui, Patrick Guillou, Claude Fichaux, des professionnels jusqu'au bout des ongles. J'ai été marqué par ces gens-là et j'ai tout de suite compris : une bonne saison, tu peux la faire. Mais 17, c'est plus difficile, sachant que la moyenne, chez les pros, c'est huit. Je dis toujours à mes enfants qu'on a rien sans rien et que, dans notre monde de compétition, tout est de plus en plus dur. Je discutais l'autre jour avec le nouveau président de VA, que je connais un peu, Jean-Raymond Legrand. Il est parti de rien, il a bossé et aujourd'hui il a de grosses sociétés. C'est mon éducation aussi qui veut ça. Ma maman trimait quand j'étais jeune, elle était assistante sociale et m'a élevé toute seule."

Joueurs du GF 38 nés en 1995, Clément Durieu et Arsène Elogo évolueront la saison prochaine avec les U19 de l'ASSE.

Sans lien de parenté avec l'entraîneur des U14 stéphanois Philippe, Clément Durieu a joué jusqu'en U15 à la Côte-Saint-André (ancien club de David Douline). Sélectionné par l'Isère à la coupe interdistrict, il a rejoint Grenoble il y a deux ans. Ayant disputé la coupe Gambardella cette saison, ce défenseur central peut également évoluer au poste de latéral droit.

Milieu relayeur passé par le Paris FC, Arsène Elogo s'est distingué en marquant contre l'ASSE cette saison lors du championnat U17. Habile des deux pieds et doté d'une bonne technique, il est pércieux à la récupération grâce à son agressivité sur le porteur du ballon.

Après avoir évolué la saison dernière avec trois anciens joueurs du GF 38 (Ruben Aguilar, Romain Spano, Corentin Nicaise), les U19 stéphanois seront encore en mode Greenoble.

Dans la dernière édition de France Football, Jérémie Janot donne les secrets de sa longévité.

"J'attaque ma 17ème saison pro. C'est une fierté. C'est aussi grâce à mon professionnalisme. Je suis, sur ces cinq dernières années, le joueur qui s'entraîne le plus à Saint-Etienne, selon les statistiques de notre préparateur physique. Je ne suis jamais blessé. Parce que j'ai une préparation quasi draconienne, et ce n'est pas facile pour mes proches, ma femme et mes trois enfants ! Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Le fonds de commerce pour le plus haut niveau, c'est l'entretien : alimentation, récupération, hydratation. Alors, je ne bois pas, je ne fume pas, je ne sors pas. Je mène une vie de moine. Mais si je n'avais pas fait ça, je n'en serais pas à ma 17ème saison. L'alimentation, c'est complexe. Ce qui marche pour moi ne marchera peut-être pas pour quelqu'un d'autre. Plus que le poids, c'est la masse graisseuse qui compte. On peut ne pas être bien à 75 kilos et bien à 78. L'hydratation ? Je bois de l'eau tout le temps, même quand je ne travaille pas. J'ai la chance de côtoyer des sportifs, des combattants de haut niveau qui me donnent beaucoup de conseils. Mon ami, c'est Cyrille Diabaté, quadruple champion du monde de boxe thaïe. Je me suis entraîné avec lui, à Paris, il me donne beaucoup de conseils car c'est aussi un coach personnel. Je vais le voir dès que je peux.

Je suis marié, j'ai trois enfants et ma façon de vivre ne les amuse pas toujours ! Une fois, nous étions au Brésil en vacances et ma femme m'a dit : "Pendant que les autres boivent leur mojito sur la plage, toi, tu t'enfermes dans une cage pour t'entraîner ! Heureusement que je t'aime beaucoup…" Malheureusement, je ne suis pas né avec un talent immense. J'ai beaucoup travaillé pour meubler mon déficit de taille, qui, au final, ne m'a pas porté préjudice. Je suis un bosseur, fils et petit-fils d'ouvriers. Pour moi, un euro c'est un euro. Et, par exemple, pour la reprise du club, ce mercredi, je me devais de rentrer dans le poids indiqué par notre préparateur physique Thierry Cotte. Si tel n'avait pas été le cas, si je n'avais pas pu respecter son programme, je n'aurais pas pu le regarder dans les yeux. Je devais rentrer à 77 kilos, j'en fais 76. Le corps, c'est important. Aujourd'hui, je suis très, très bien physiquement. Peut-être mieux qu'à 25 ans ! Avec l'âge, on apprend à gérer. Thierry est cool avec moi, il sait que, si je suis moins performant que d'autres au footing, je bosse. Pour durer, il faut faire des sacrifices. Je dis toujours : "à grands sacrifices, grande récompense !"

Sur le blog de Bertrand-Régis Louvet, on apprend que Norac Presse a été mise en liquidation judiciaire mardi dernier par le tribunal de commerce de Paris. Comme cette société éditait Maillot Vert, l'ASSE va devoir trouver une solution pour assurer la pérennité de son magazine officiel.

Malgré le récent soutien de l'Ange Vert, Nanard et Galette, Laurent Blanc a décidé de se casser de l'équipe de France selon la Pravda.

Invité hier soir sur RTL dans une émission consacrée aux Bleus, Christophe Galtier ne s'est pas contenté de balayer une rumeur qui l'envoyait à l'OM : "Je reste à Saint-Etienne. Je serai l'entraîneur de Saint-Etienne, je suis l'entraîneur de Saint-Etienne. Il est impossible pour moi d'être un jour l'entraîneur de l'Olympique de Marseille tant qu'il y aura certaines personnes au club. Avec tous les problèmes que Didier a rencontrés… Je pense que si c'est moi, c'est multiplié par deux !"

Galette a aussi remis en question la formation et les médias. Extraits.

"Dans tous les groupes, il y a des joueurs qui ont du caractère. Si on parle de l'éducation, c'est peut-être au niveau de la formation qu'on doit tout remettre en question. A un certain moment, j'entendais des entraîneurs, des éducateurs, dire : "nous, on ne nous demande pas de faire des hommes, on nous demande de faire des joueurs." Je pense que là on a tout faux. Faisons des hommes qui deviendront de bons joueurs et de bons partenaires. Au jour d'aujourd'hui, le joueur, quand il arrive c'est un produit. Le respect des supporters, c'est quelque chose de très important, c'est quelque chose qu'on doit inculquer dès le départ quand un joueur arrive dans un club. Aujourd'hui on tombe sur les joueurs, mais il y a à remettre en question tout ce qui se fait quand un jeune joueur arrive dans un centre. Quand vous prenez un jeune de 13 ou 14 ans, on dit qu'un club se substitue aux parents. A cet âge là, ce sont encore des gamins, ils quittent leur domicile, leur famille. On doit les éduquer. Ils entrent dans un milieu d'adultes, compétitif, ils sont sous pression constamment. On doit en faire des partenaires, on doit en faire des hommes. Pour ça, il faut peut-être passer un peu moins de temps sur le terrain mais un peu plus de temps dans les salles de cours.

La presse a changé. Aujourd'hui les médias sont omniprésents. A mon époque il y avait une certaine confiance, une certaine relation qui s'installait, qui s'instaurait avec les joueurs. A l'époque il y avait par exemple trois ou quatre journalistes qui suivaient l'équipe de France Espoirs. On avait vraiment confiance en ces journalistes là, il n'y avait pas le net. Le net a fait beaucoup de tort à la presse. Aujourd'hui il n'y a plus de confiance, il n'y a plus aucune relation entre le sportif et le journaliste. Pourquoi le joueur ne veut pas parler à la presse ? Parce qu'aujourd'hui il a face à lui chaque semaine des visages qui changent, il doit répondre sur des sites internet, il y a des reprises qui sont faites de certaines interviews avec des titres et des intertitres qui peuvent vraiment déranger parce que c'est accrocheur. La remise en question elle est aussi au niveau des médias. La presse d'aujourd'hui n'est pas celle d'il y a vingt ans. Il faut que les médias aient une attitude moins agressive. Pourquoi ont-ils cette attitude ? Parce qu'à certains moments les joueurs ne veulent plus parler. Et là, l'institution qu'est le club doit imposer aux joueurs de parler, leur faire comprendre qu'ils doivent communiquer."

Le 13 juin dernier, la Chambre sociale de la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de l'ASSE dans l'affaire du licenciement de Laurent Roussey. Toutes les voies de recours étant épuisées, le club  devra régler 1,64 million d'euros à titre d'indemnités de licenciement et de dommages et intérêts à l'ancien entraîneur des Verts.

Après avoir rappelé les faits, le site Avosports nous explique les fondements juridiques de cette décision condamnant l'ASSE.

"Monsieur Laurent Roussey avait été engagé par la société ASSE en qualité d'entraîneur adjoint de l'équipe professionnelle de football de Saint-Etienne par contrat de travail à durée déterminée à compter du 1er juillet 2006 jusqu'au 30 juin 2008.

Il avait été nommé entraîneur principal suivant avenant du 27 juillet 2007. Cet avenant avait été renouvelé si bien que la relation de travail entre les parties devait s'achever le 30 juin 2010.

Or, l'employeur a notifié au salarié la rupture de son contrat de travail pour faute grave par lettre du 25 novembre 2008.

Contestant cette rupture, Monsieur Laurent Roussey avait saisi le Conseil de Prud'hommes de Saint-Etienne avant d'interjeter appel du jugement rendu devant la Cour d'appel de Lyon, laquelle avait fait droit à l'ensemble de ses demandes par arrêt du 17 décembre 2010.

Le club stéphanois avait alors formé un pourvoi en cassation.

Au soutien de son action, l'ASSE considérait que Monsieur Laurent Roussey avait refusé, de manière réitérée et délibérée, d'accepter d'être placé sous l'autorité fonctionnelle du directeur sportif du club, nouvellement nommé. Pour le club, une telle nomination ne constituait pas une modification du contrat de travail, mais une décision de l'employeur fondée sur son pouvoir de direction :

"La création par l'employeur d'un niveau intermédiaire entre un salarié et son supérieur hiérarchique n'entraîne pas en soi une modification du contrat de travail".

Il était également reproché au salarié d'avoir eu, dans le cadre de son rôle d'encadrement, un comportement injurieux à l'égard de personnels placés sous son autorité fonctionnelle. A l'appui de cette assertion, le Club faisait état des propos rapportés par l'un des joueurs de l'équipe lors d'une émission de radio.

La Cour de Cassation, pour valider la position de la Cour d'appel de Lyon, va se contenter de relever que la nomination d'un directeur sportif ayant en charge l'encadrement du secteur sportif du club, soit les mêmes fonctions et responsabilités que celles de Monsieur Laurent Roussey avait pour conséquence d'entrainer une modification unilatérale du contrat de travail du salarié, de sorte que l'éventuel refus de cette modification n'était pas constitutif d'une faute de la part du salarié."

Attendant sereinement les résultats de son bac économique et social, Kurt Zouma récupère bien de son opération au ménisque gauche du 15 mai dernier. Bénéficiant d'une préparation individualisée, le jeune prodige stéphanois devrait selon Le Progrès être apte à rejoindre le groupe pro pour le stage d'Aix-les-Bains qui débute le 25 juillet.

N'entrant pas dans les plans du nouvel entraîneur niçois Claude Puel, Julien Sablé est à la recherche d'un nouveau club. A bientôt 32 ans (il les fêtera le 11 septembre), Juju s'est confié à France Football. Extraits.

"La conjoncture est très difficile, il faut être honnête : les clubs doivent vendre avant d'acheter, c'est un marché qui prendra plus de temps pour moi. Le plus dur est de se dire que mes coéquipiers vont reprendre lundi et que je n'y serai pas. Mais je dois me tourner vers l'avenir, j'ai encore envie de jouer au plus haut niveau. Je connais mes qualités, ce que je peux apporter dans la vie d'un vestiaire, dans la cohésion et sur le terrain, où je suis un joueur d'équilibre. Je pense que j'ai encore les cannes pour faire trois ou quatre ans au plus haut niveau. J'ai joué vingt-cinq matches la saison passée et je n'ai été arrêté que cinq jours.

Une aventure en Ligue 2 ? Ça ne me fait pas peur, j'ai trois montées à mon palmarès, deux avec Saint-Étienne et une avec Lens. La Ligue 2, je la connais bien. Je sais que c'est un combat et je suis un guerrier. Ce qui compte, c'est le challenge et les hommes. Ce n'est pas une question d'argent ou d'années. Je sais ce que je peux amener. Aujourd'hui, j'ai eu quelques propositions. Une proposition sérieuse, d'autres moins. L'idéal serait de faire la reprise. Là, je suis entrain de me préparer à Saint-Raphaël dans un centre spécialisé pour être en forme. J'attends mon heure. Le jour où on me proposera quelque chose de sérieux et que je sentirai les hommes, je serai prêt."

Promu en L1, l'Estac a annoncé aujourd'hui la prolongation du contrat de Sébastien Grax (28 ans) jusqu'en juin 2014.

Convoité par Galette, le latéral droit Marcos Ceara s'est finalement engagé avec Cruzeiro selon le site officiel de ce club brésilien sacré champion en 2003 avec un certain Alex Dias.

Après avoir repris l'entraînement hier sous ses nouvelles couleurs valenciennoises, Loris Néry s'est confié au quotidien gratuit 20 Minutes. Extraits.

"A Saint-Etienne, les dirigeants ne comptaient plus sur moi. Quand on a une mauvaise expérience dans un club, on est toujours un peu revanchard. Et puis, ça fait bientôt six mois que je n'ai pas joué en Ligue 1 donc forcément ça me manque. Mes ambitions ? Jouer le plus de matchs possible pour retrouver l'équipe de France Espoirs, où je n'ai plus été appelé depuis le mois de décembre. J'espère aller au championnat d'Europe en juin 2013. Si je donne le meilleur de moi-même, VA va me faire rebondir.

J'ai un gros mental. Je sais que je ne lâcherai rien. Après, je suis assez rapide et vif. Je compense ma petite taille par une bonne détente. Même si j'ai encore des choses à améliorer comme ma technique individuelle. Il faut que j'aille plus vite dans les enchaînements techniques et je dois aussi plus me lâcher offensivement."

Sans club depuis qu'il a collé sa démisSion en janvier dernier, Pascal Feindouno étudie actuellement une proposition du FC Sapins nous apprend aujourd'hui le site Afrik. Pour rappel, c'est dans ce club gabonais que jouent les frères d'Aubame.

Longtemps suivi par l'ASSE, Romain Alessandrini a signé hier pour 4 ans et environ 3M€ avec le Stade Rennais. Si Galette a expliqué hier pourquoi on n'avait pas recruté Alessandrini, le joueur a donné hier en conférence de presse ses raisons : « J'ai eu le coach (Antonetti) au téléphone au début des vacances, ça s'était bien passé. C'est pour ça d'ailleurs que j'ai fait ce choix.. Le discours du coach, des dirigeants, c'est ça qui a fait la différence ! ».

Alors Christophe (Galtier), tu ne lui as pas dit les mots bleus ? ...  Reconnaissons à Alessandrini le mérite de l'originalité. Car il a su innover par rapport au très en vogue je suis venu pour le projet sportif. Décidément tous ces joueurs désintéressés, c'est impressionnant.

A l'essai depuis une semaine à l'Energie Cottbus, Boubacar Sanogo semble avoir convaincu les décideurs de ce club de D2 allemande. Selon la dernière édition du quotidien Lausitzer Rundschau, les deux parties ont trouvé un accord. Mais la balle est dans le camp du staff médical, comme l'a confié hier l'entraîneur Rudi Bommer. "Sanogo a montré son potentiel au Werder, ce serait un renfort pour l'équipe. Il signera chez nous à condition si les examens médicaux montrent qu'il est guéri de sa blessure persistante à la cuisse. Un engagement n'a de sens que s'il ne ressent aucune gêne à la jambe et peut enchaîner les sprints."