Comme l'a souligné notre fidèle potonaute rolhdam avant-hier soir, Sainté avait déjà renversé Bordeaux 2-1 à GG dans un climat tendu et en ayant joué 20 minutes en infériorité numérique le 21 janvier 1995.

Contre Bixente Lizarazu, Zinédine Zidane et Christophe Dugary, un autre futur champion du monde (Laurent Blanc) avait égalisé un gros quart d'heure après l'expulsion de son coéquipier Piotr Swierczewski. Mais les deux équipes étaient à 10 contre 10 quand Fouzi Ziadi avait marqué le but victorieux (son seul pion en pro) à la 82e minute (Franck Histilloles avait vu rouge à la 75e).

Notre statisticien sam42 nous rappelle par ailleurs que Sainté avait aussi renversé les Girondins sur le même score et dans le même stade le 7 mai 1966. Les Verts avaient égalisé grâce à Aimé Jacquet avant d'arracher la victoire sur un but de Robert Herbin.

France Football avait résumé cette rencontre de la sorte : "Ce fut un match très agréable à suivre, mais qui dégénéra un peu en seconde mi-temps. Le score ne fut ouvert qu'à la 69ème minute par Guillas. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les Bordelais n'auraient pas dû attendre aussi longtemps pour mener à la marque, car ils eurent beaucoup plus d'occasions que les Stéphanois. Après ce but, les Girondins commirent l'erreur de se replier et de se laisser dominer; ce fut leur perte : les Stéphanois marquèrent deux buts dans les 7 dernières minutes"

Depuis que Bruno Irles et Jérémy Clément l'ont quitté, Molenbeek va beaucoup mieux et s'est complètement relancé dans la course au maintien en ayant pris 7 points lors de ses 3 derniers matches.

Auteur hier de son 10e pion de la saison dans l'élite du football belge lors du succès (4-2) du RWDM sur le terrain, l'ancien avant-centre stéphanois a célébré son ouverture du score en prenant une manette de PlayStation.

🎮 | Makhtar Gueye s'est cru dans son salon. 😅🖥 #KVKRWD pic.twitter.com/5OxmAHEkqF

— Eleven Belgium (FR) (@ElevenBeFR) April 21, 2024

A l'instar de leur coéquipier Abdoulaye Bamba "un peu dégoûté" par le renversant succès de l'ASSE contre Bordeaux dans le temps additionnel, plusieurs joueurs angevins ont parlé de Saint-Etienne samedi soir avant de quitter le stade Raymond Kopa, comme le rapporte Ouest-France.

Cédric Hountondji (photo) : "Il faut y croire, à chaque match. Et il ne faut pas regarder les autres. C’est humain de regarder ce que fait Saint-Etienne, mais on doit se concentrer sur ce qu’on sait faire."

Pierrick Capelle : "J’ai vu que Sainté a gagné sur le fil contre Bordeaux mais, sincèrement, je ne m’en suis pas préoccupé parce que je me suis toujours dit que ce qui importe, c’est nous. Il faut rester concentré. Ils s’accrochent comme nous. C’est une bataille à distance."

Estaban Lepaul : "Saint-Etienne ? Tant qu’on gagnera nos matchs, on n’aura pas à regarder ce que font les autres. Je le répète aujourd’hui. Et bien sûr qu’on regarde devant aussi. On est revenu à 3 points d'Auxerre."

Benjamin Lepaysant sera au sifflet ce mardi à 20h45 au stade des Alpes pour le match de la 34e journée de L2 qui opposera le GF38 à l'ASSE.

Ce Normand a déjà arbitré les Verts 4 fois cette saison : lors de la défaite à Rodez, du nul et vierge à GG contre Ajaccio, de la rouste à Auxerre et le 2 mars dernier lors du 0-0 à Charléty, où il avait oublié de siffler un penalty à la 82e quand Mickaël Nadé avait ceinturé Alimani Gory. Le Paris FC avait alors crié à l'injustice et au scandale.

On rappellera que Benjamin Lepaysant avait fait connaissance avec l'ASSE la saison dernière, lors d'une défaite à Guingamp et d'une victoire contre Pau dans le Chaudron, où il avait sifflé un penalty aux Verts pour une faute de Henri Saivet sur Niels Nkounkou.

Si le SCO a comme l'ASSE décroché un renversant succès dans son antre hier soir, l'ambiance était nettement moins euphorique à Raymond-Kopa qu'à Geoffroy.

"Incisif dans ses prises de balle, impliqué à la récupération et finalement décisif sur un but de classe qu’il se crée tout seul, le meneur de jeu angevin Himad Abdelli a fait un match de patron contre Troyes. Grosse ombre au tableau : une alerte musculaire qui l’a obligé à quitter ses partenaires à la 80e minute" rapporte Le Courrier de l'Ouest.

"Loïs Diony a vécu un match ingrat, comme il en a connu quelques-uns cette saison. Une frustration qui a fini par jaillir après une passe ratée d’El Melali qui aurait pu lui offrir un but, et juste avant sa sortie pour Ibrahima Niane. Toujours très énervé après la rencontre, il a quitté très rapidement le stade" souligne le quotidien régional.

Expulsé hier contre Bordeaux, Mickaël Nadé a posté ce soir un mesage d'excuses sur son compte instagram.

"Je tiens à présenter mes excuses à mes coéquipiers, au staff, au public stéphanois venu si nombreux nous soutenir. Je suis vraiment désolé d’avoir laissé mon équipe en infériorité suite à mon exclusion. Un grand bravo à mes coéquipiers pour cette belle victoire . ALV 💚💚💚"

Dans la foulée, Anthony Briançon lui a apporté son soutien sur le même réseau social. "Ensemble mon soldat 💪🏻💯"

On rappellera que Mickaël Nadé n'avait pris jusqu'ici que deux cartons rouges depuis ses débuts en pro, les deux fois au Stade Robert Diochon. Le premier lors de son prêt à QRM contre le Stade Briochin le 24 novembre 2020, le second la saison dernière lors de la 3e journée le 15 août 2022. Le défenseur central avait été blanchi par la commission de discipline car son tacle sur Andreas Hountondji était licite.

En clôture de la 23e journée de National 3, la réserve s'est inclinée cet après-midi à Aimé Jacquet face à la lanterne rouge Vaulx-en-Velin.

Titularisé pour la première fois de la saison 8 jours après avoir fêté ses 20 ans, Cédric Boustouler, guère aidé par sa charnière centrale, a encaissé deux buts dès le premier quart d'heure. S'il a réduit le score sur un penalty obtenu par Jibril Othman à la 64e, Ayman Aiki n'a pas pu empêcher son équipe de concéder sa 8e défaite de la saison.

La compo : Boustouler - Djile, Kinunga (Pedro, 46'), Ndiaye (Njoya, 46'), Bladi - Owusu, Sahraoui, Cateland - Aiki, Othman, Agesilas.

Toujours 4èmes à 12 points du leader Saint-Priest qu'ils défieront samedi prochain dans la banlieue de la banlieue, les Verts sont à 9 longueurs de La Duchère et à 4 de Chambéry. Les Stéphanois n'ont plus que 2 petits points d'avance sur les vilains.

La réaction de Razik Nedder :

"On ne fait pas une bonne première période, on se retrouve rapidement menés. Baucoup de joueurs découvrent un peu ce niveau sur cette fin de championnat. On a joué avec une équipe un peu new look, ce n'est pas évident. Même s'ils s'entraînent avec nous, certains garçons jouent habituellement en U19. On fait de la vraie formation sur des matches comme ça. On a quand même eu de grosses occasions qu'on n'a pas su convertir. Avec 3 matches en une semaine pour notre équipe première, on n'était pas en capacité de proposer une équipe plus compétitive aujourd'hui. Vaulx-en-Velin pratique un football agréable, ils ont des joueurs techniques qui sont issus des quartiers. Je leur souhaite de se maintenir. Ils ont fait un bon match.

On est content de s'être maintenu depuis bien plus longtemps que les autres réserves alors qu'on est dans une des poules les plus relevées de France. Certaines réserves vont descendre en R1 comme Strasbourg, Le Havre, Bordeaux... On ne parle pas de petits centres de formation ! Aujourd'hui, on aurait mérité au moins le nul au vu de toutes nos grosses situations. L'arbitrage n'on plus n'a pas aidé mais on ne va pas se cacher derrière ça. On avait trop de joueurs absents pour performer aujourd'hui : Dieye, Mayilla, Amougou, Fall, Cissé, Gauthier... Les plus jeunes ont appris et continuent de découvrir ce nouvau football pour eux."

Comme le rapporte Sud-Ouest, le latéral bordelais Vital Nsimba a commenté avec amertume la défaite concédée par son équipe dans le temps additionnel hier soir à Geoffroy-Guichard.

"On a manqué de lucidité, d’expérience. On n’a pas respecté le plan qu’on a appliqué de la 1ere minute à la 80e. On a commencé à péter les plombs, à vouloir faire du jeu de transitions alors qu’on maîtrisait notre match. Encore plus à 11 contre 10, il fallait continuer à les faire tourner. On a réussi à le faire 10 minutes et après on a vrillé. On a voulu jouer en transitions, marquer absolument le deuxième but, on a coupé le bloc. C’est scandaleux. Perdre un match comme ça, on frôle la faute professionnelle !"

On aura noté le coaching de génie d'Albert Riera, qui a remplacé juste après l'égalisation Vital Nsimba. A la 94e minute, son remplaçant Jacques Ekomié a perdu son duel avec Ibrahima Wadji sur le dégagement de Gautier Larsonneur avant de faire une providentielle passe décisive à Irvin Cardona sur le but victorieux des Verts !

C'est le chant que notre so british potonaute 4teetoo nous propose désormais d'entonner  pour rendre hommage à Irvin Cardona, dont l'exquis lob victorieux d'hier soir n'est pas sans rappeler celui qu'Eric Cantona avait mis pour Manchester United contre Sunderland en 1996.

💚 Bonjour à tous ! pic.twitter.com/Ug7Wp732JH

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) April 21, 2024

Josuha Guilavogui, qui fêtera à la fin de l'été ses 34 ans, se bat actuellement pour maintenir en Bundesliga Mayence, qui pourrait laisser sa place d'antépénultième et barragiste au VfB Bochum d'Anthony Losilla si le grand frère de Morgan ne perd pas ce soir à Fribourg. Avant cette rencontre de la 30e journée de l'élite allemande, l'ancien capitaine de Wolfsbourg s'est confié à BeFoot. Extraits.

"Ce qu'il y a dans ma tête après 15 ans de carrière de joueur professionnel ? Je pense à la fin (rigole). J’ai quelques exemples devant moi avec mes grands frères Dante (40 ans) et Bafé Gomis (38 ans) qui ne veulent pas raccrocher les crampons. La dernière fois je parlais avec les jeunes de mon vestiaire avec Ludovic Ajorque. Je leur disais : "profitez car vous vivez les meilleurs moments de votre carrière." Ce sont des moments d’insouciance, avec les premiers moments en professionnels, les premiers buts : ce sont des moments qui resteront dans ma tête. J’ai l’impression que c’était hier. Je me revois encore débuté à Saint-Etienne, à chambrer les vieux, se marrer en les voyant s’étirer.

Ils me disaient « tu verras dans 15 ans ». Maintenant, je suis à leur place. Mais je me sens encore bien physiquement. Le nombre de matchs importe peu [Josuha n'en a joué que 11 cette saison toutes compétitions condonfondues, dont 6 en tant que titulaire, ndp2], il faut surtout apporter au vestiaire. Je performe encore donc on verra ce que l’avenir nous prépare. Il faudra ensuite penser petit à petit à la transition. J’ai commencé mes études. Avec l’UEFA, je fais le CTP (une formation sur tout l’à côté du football). Je sens que je vais prendre du plaisir. Je savoure vraiment l’instant. Être footballeur, il n’y a pas de plus beau métier au monde.

Le caritatif a une très grande place dans mon cœur et mon esprit j’ai eu la chance de créer une fondation avec ma famille. Nous avons construit un orphelinat en Guinée. A l’époque, il y avait 10 enfants, maintenant 23. Nous avons accueilli un bébé qui fait ses premiers pas maintenant. C’est bien de suivre ces évolutions et ça montre que même si le football est le plus beau métier au monde, ce n’est pas le plus important. C’est fort en émotion de contribuer à aider nos prochains. Ces enfants sont scolarisés et sont heureux. Au départ, on sentait sur le visage des histoires et passés difficiles. L’insouciance de l’enfance leur est petit à petit revenue.

On s’épanouit dans le social en organisant prochainement un tournoi de football pour les moins de 11 ans en août. Des clubs professionnels viendront, comme l’AS Saint-Etienne, donc petit clin d’œil à mon ancien capitaine Loïc Perrin. On espère que ça puisse devenir un havre de paix qui soit capable d’accueillir plus de monde dans le futur. La fondation vit avec mes fonds, mais certains amis et footballeurs, comme Lukebakio ou Maxence Lacroix, m’aident.

Cela nous a permis de construire des terrains de football, meubler une classe. C’est normal d’assumer les coûts et les charges, mais en tant qu’association, nous sommes ouverts à de l’aide. Rencontrer des personnes est essentiel dans ce secteur. Pas uniquement pour l’argent, car c’est fictif, mais pour des contacts qui permettent de grandir, ou faire grandir, avec des stages en entreprise en Guinée ou à l’étranger, ça permettrait à ses enfants d’avoir un avenir."

La nuit dernière, Denis Bouanga a réalisé un doublé à domicile en marquant son second but à la 95e lors du match nul (2-2) entre le Los Angeles FC et le New York Red Bulls.

Maître de conférences en informatique à l'Universite de Lille, Fabien Torre a actualisé à la mi-journées ses probabilités à 5 journées de la fin du championnat de Ligue 2. L'AJA ayant perdu à Rodez, Sainté a désormais 7% de chances de décrocher le 4e titre de champion de France de D2 de son histoire et 45% de terminer dans les deux premiers. L'ASSE a 87% de chances de finir sur le podium, 96% de finir dans le big Four cher à Jérôme et 99% d'être dans le top 5.

Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par le capitaine stéphanois Anthony Briançon.

"J’ai bientôt 300 matches chez les pros et j’ai rarement vécu ça. Au coup de sifflet final, j’ai retrouvé des cannes alors que j’étais carbo ! Certains sont allés vers le banc, d’autres en direction du public. C’était un peu le black-out total mais c’était tellement bon !"

Si le SCO a lui aussi renversé son adversaire (l'ESTAC) hier soir à domicile, les Angevins ont pris un coup au moral en apprenant ce qu'avaient fait les Verts dans le temps additionnel.

"Saint-Etienne va chercher un match incroyable. On est peut-être un peu dégoûté parce qu’à deux minutes de la fin, Saint-Etienne était mené. C’était un bon score pour nous mais après il faudra continuer à penser à nous" déclare le défenseur angevin Abdoulaye Bamba dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. "Il y a des gros matchs qui arrivent contre des équipes en feu ces derniers temps. On doit vraiment continuer avec le même état d’esprit. On avait un intendant qui nous donnait le score des Verts. À deux minutes de la fin, il nous dit qu’ils sont à dix et après on n’a rien compris."

Mathieu Cafaro savoure le renversant succès d'hier soir dans la dernière édition du Progrès.

"C’est du Cardona tout craché qui rate l’occasion toute faite et qui nous met un but magnifique pour nous donner la victoire. On ne va rien lui dire, on ne lui en veut pas pour la première occasion. C’est un régal des soirées comme ça. J’avais l’impression d’être un supporter dans le temps additionnel, c’est simplement magique. On doit tuer le match en première. On devait se mettre à l’abri plus rapidement. On s’est compliqué la vie avec le but et le rouge. On a montré qu’on avait une grosse force de caractère à dix contre onze. Ça va nous donner beaucoup de confiance. On fera les comptes à l’issue de cette semaine à trois matches. C’est un sprint avant le sprint final."

Régis Testelin rend un superbe hommage aux Verts dans la Pravda du jour. Extraits.

"Tout est parti des Verts de 1976 (...) Le football français de clubs contemporain - et par extension celui de la sélection tricolore - est parti de là, de Saint-Étienne et de nulle part ailleurs, berceau de la culture française européenne, pionnier d'un savoir-être face à la concurrence et d'un savoir-remonter-les-situations-les-plus-compromises. (...) Sainté est arrivé et tout a changé, notre âme a basculé, notre fierté s'est dressée et ses suiveurs ont enchaîné, jusqu'au doublé parisiano-marseillais du début de semaine.

Puisque le PSG et l'OM ne seraient rien, ni l'un ni l'autre, sans la légende stéphanoise, il fallait bien que les Verts existent d'une façon ou d'une autre en cette semaine bénie, et s'invitent à la table pour rappeler à ce joli monde que l'exploit européen, dans l'extase et dans les larmes, est un label venu de chez eux, du Forez.

Hier soir, Sainté a joué les 25 dernières à 10 contre 11 et a fini par tout retourner dans le temps additionnel grâce à deux buts venus d'ailleurs d'Irvin Cardona. Un exploit colossal, à son niveau et à l'ancienne, avec les crocs, en pensant au maillot et aux anciens, car c'est impossible autrement, ici. Et dans une hystérie collective digne d'un milieu de semaine européenne.

Il ne faudrait jamais oublier tout ce que l'on doit aux Verts, à leur légende et à leur modèle, à la magie et aux mystères de leur stade et de leur public. Quelques jours après avoir célébré Paris et Marseille, c'était un week-end à reparler d'eux et de leur couleur de l'espoir, par habitude, par nostalgie et comme un devoir de mémoire, aussi. Une fois de plus, ils ont tout fait pour. Même en Ligue 2."

Sud-Ouest revient sur les tensions d'hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Au coup de sifflet final, au moment où le technicien regagnait les vestiaires, le défenseur stéphanois Yvann Maçon est venu, selon plusieurs témoins, chambrer Albert Riera. S’en est suivi un accrochage entre les deux hommes. Selon le camp bordelais, Maçon aurait pris à la gorge le Majorquin. Selon beIN Sports, l'ancien joueur de Liverpool aurait giflé le Stéphanois. 

Sud-Ouest a retranscrit les risibles propos tenus ce soir en conférence de presse par l'entraîneur bordelais Albert Riera, qui a giflé un joueur stéphanois selon beiN Sports. Extraits.

"Cette défaite difficile à expliquer. Tout le match, on se sentait supérieur. Le plan de jeu fonctionnait, on trouvait l’homme libre. C’est une question d’efficacité dans les deux surfaces comme toute l’année. À la mi-temps, le score aurait dû être de 0-4. Il aurait fallu être plus percutant dans la surface offensive. En début de deuxième mi-temps, ils ont bien recommencé, ont poussé pendant 10-15 minutes mais on a tenu bon. Mais on doit être plus calme, nous ne sommes pas une équipe de jeu en transition. On a commencé à souffrir lorsque le match allait d’un côté puis de l’autre. Il faut souffler, rester tranquille. S’il se passe beaucoup de choses, on est mort. Après, dans notre surface, je ne sais pas ce qu’il s’est passé…  Je ne sais pas si je suis l’entraîneur idéal dans ce championnat, si je serais toujours là mais des choses doivent changer.

Toute l’année, on a eu ces problèmes : sur 70-75 %, c’est très bien, sauf dans les deux surfaces. Ça fait mal. On a peur quand l’adversaire arrive. Sur le plan général, je suis content du match. On a joué intérieur, dans les espaces entre les défenseurs centraux et les latéraux. On l’a bien fait, on a provoqué des problèmes, on les a fait retourner dans leur terrain. Mais à la fin, dans le foot pour vous, le résultat est plus important que tout. Et le résultat n’est pas bon. Je ne suis pas là pour parler de Saint-Etienne. Aujourd’hui, pour moi, on était mieux qu’eux. Albert a dit on a perdu mais on était mieux. Vous pouvez l’écrire en gros. Ce qu'il s’est-il passé lors de l’échauffourée à l’entrée des vestiaires à la fin du match ? Ce qu’il se passe sur le terrain reste sur le terrain. Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas."

Olivier Dall’Oglio a commenté le renversant succès arraché par son équipe contre Bordeaux. Sa 9e victoire en 14 matches à la tête des Verts.

"Mon saut sur notre deuxième but ? Il y a tout le public, toute cette ambiance-là. Il y avait une sorte d’injustice car on a des occases, ça ne rentre pas. On est à 10. Il y a tout un scénario un peu fou. J’avais demandé aux joueurs d’aller chercher au fond d’eux-mêmes. Ils l’ont fait. Je suis vraiment satisfait de ce groupe-là donc je laisse éclater ma joie, ça fait plaisir ! Je pense qu’on a renversé ce match avec le cœur. Eux aussi ont senti sur le terrain qu’ils pouvaient faire quelque chose, que ça ne tenait à pas grand-chose, à un fil. On avait surtout parlé de mental. 

J’ai demandé à Irvin Cardona de se réaxer vite car c’est là où il peut être le plus dangereux. Il y va. Après, ce qui est surprenant, c’est le deuxième but. Il y a de la fatigue mais par contre il y a encore de la lucidité. C’est extraordinaire. Cette victoire veut dire peut-être beaucoup. On est dans le sprint final, on sait, on en a parlé avec les joueurs, que ça se jouera à rien du tout. Je pense que le groupe est soudé déjà. Mais je pense que ça va encore décupler les forces des garçons. Ça va leur donner encore plus de force surtout qu’on a une semaine importante. On rejoue mardi puis samedi. Ça ve se jouer là. Ça va se jouer au physique bien sûr et au mental."

Alors qu'ils avaient concédé l'ouverture du score à la 42e minute, les Verts, en infériorité numérique à la 74e minute suite à l'expulsion de Mickaël Nadé mais poussés par leur 12e homme, ont renversé les Girondins dans le temps additionnel grâce à un superbe doublé d'Irvin Cardona, qui avait raté une énorme occasion d'ouvrir le score à la 25e minute.

N'ayant plus que 4 longueurs de retard sur le leader auxerrois (battu à Rodez), l'ASSE reste 3e à 1 point du SCO, qui a lui aussi réussi un renversant succès contre l'Estac et compte touours 5 points d'avance sur le Paris FC... qui a également gagné 2-1 (contre Valenciennes) après avoir été mené.

Ce pourrait être la morale de ce match entre les Verts et les Girondins de Bordeaux qui ont vu les hommes d'Olivier Dall'Oglio s'imposer sur le fil 2 buts à 1.

Les Verts se présentaient dans leur schéma traditionnel 4-3-3 avec Irvin Cardona en pointe et Nathanael Mbuku et Mathieu Cafaro sur les côtés. Au milieu, Thomas Monconduit accompagnait Aïmen Moueffek et Dylan Chambost. Ce sont les Stéphanois qui se créérent de belles occasions par Mathieu Cafaro deux fois, mais le gardien bordelais était vigilant. Puis Irvin Cardona manqua l'immanquable à 6m des buts, totalement seul, sur une remise de la tête de Mbuku. Incapables de marquer, les Verts furent punis par des Bordelais réalistes. Pedro Diaz frappait, Léo Pétrot déviait involontairement la balle au fond de ses filets, prenant à contre pied Gautier Larsonneur (0-1, 42e)

En seconde mi-temps, les Verts ne réagissaient pas. Bordeaux prenait même le contrôle du ballon et les choses allaient de mal en pis lorsque Mickaël Nadé était expulsé après une altercation avec un joueur girondin. 

Avec Angers qui menait sur sa pelouse, les Verts se retrouvaient à 4pts du podium à l'entrée du temps additionnel. Le moment choisi par Irvin Cardona pour décocher une superbe frappe à l'entrée de la surface pour égaliser (1-1, 91e) puis pour lober subtilement le gardien bordelais légèrement avancé ainsi que les défenseurs qui tentaient désespérement de récupérer le ballon (2-1, 95e).

Dans la folie de Geoffroy-Guichard, les Verts tenaient bon les dernières secondes et pouvaient exulter : ils restent à 1 point d'Angers, 2e, et se rapprochent à 4 longueurs du leader auxerrois.

8 jours après avoir fêté ses 20 ans, l'ancien capitaine des U19 stéphanois Pierre Mbemba, qui n'avait joué que 180 minutes en N3 sous les ordres de Razik Nedder, a été convoqué hier pour la première fois dans le groupe pro de Gijon (5e de L2 espagnole ) qui jouera ce soir à Elche.

Le costaud défenseur central, capable de jouer également au milieu de terrain, a disputé 9 matches de 3e division cette saison avec la réserve d'un club dont l'ancien attaquant tchèque Milan Luhovy a défendu trois ans les couleurs juste avant son unique (et piètre) saison à l'ASSE (1992-1993).

Dominique Bathenay s'est exprimé au micro de Vincent Perrot ce matin sur RTL.

"Quand je repense à ce printemps 76, les souvenirs sont toujours aussi précis parce que c’est une période de notre vie qui a été importante pour nous les joueurs de Saint-Etienne. C’est quelque chose qui reste gravé à jamais. On se retrouve souvent. On ne parle pas de la finale, on parle d’autres choses. Mais bien sûr qu’on a d’énormes souvenirs et de bons souvenirs. C’est une époque qui nous rappelle notre enfance, notre adolescence. C’est une époque où le football français était un peu en difficulté. Nous on est arrivé, des jeunes issus du centre de formation, pratiquement tous, encadrés par des anciens glorieux.

Ce sont des souvenirs qui restent et plein d’émotions qui remontent à la surface à chaque fois qu’on rencontre des gens. Ils nous parlent de ça. Je vais prendre un exemple. Il y a eu Split, tout le monde a vu le match alors qu’il n’a jamais été télévisé. L’imaginaire, c’est extraordinaire. Il y a plein d’émotions qui ressortent quand on rencontre des gens. Je ne dirais pas qu’ils se mettent à pleurer mais pas loin… Parce que ça remonte, ce sont des souvenirs qui remontent. Il n’y avait pas tant de matches à la télé à cette époque-là. On attendait LE match, l’équipe de France et les Verts. Ça c’est important, et ça reste, et ça marque.

Allez les Verts, tout le monde l’a fredonné. C’est quand même une chanson qui est passée dans les boites de nuit de partout. C’était festif, comme le football. Il y avait cette dimension musicale qui donnait un petit plus au club. On a essayé de reproduire plein de choses, et ça, c’est resté. Je pense que les Anglais le font bien. Nous en France on a du mal à le faire, à trouver des airs, des chansons qui vont avec l’ère du temps, avec ce qu’on voit. Allez les Verts, c’était un tube.

Avec les anciens Verts, on se retrouve régulièrement. Pratiquement tout le monde joue le jeu. D’abord on se fait plaisir à nous, on se retrouve ensemble pour faire une action pour une œuvre caritative, des signatures, des repas. Je pense que c’est aussi notre rôle de transmettre notre ferveur, notre amour du football. L’important ça reste ça, l’amour d’être ensemble. Le football, c’est comme beaucoup de choses, comme la musique ou le cinéma. C’est le partage.

Le week-end prochain, on sera à Issoire et à Brassac-les-Mines [évènement organisé par La Légende des Verts, ndp2] avec Ivan Curkovic, Osvaldo Piazza, Gérard Janvion, Dominique Rocheteau, Patrick Revelli, Jean-Marc Schaer, Alain Merchadier, etc. On ne va pas se mentir, on a un petit ego quand même, on est content quand les gens nous reconnaissent ou nous disent : « on a vécu des bons moments avec vous ». Ça nous fait plaisir, c’est humain. On reste jeune un petit peu en les côtoyant tous.

Se retrouver sur RTL dans 2 ans pour fêter les 50 ans ? Pourquoi pas ? D’abord ça veut dire qu’on sera toujours là. Ce serait sympa, oui. On a fait les 40 ans, on va faire les 50 ans. Ça m’étonnerait qu’on fasse les 60 ans donc profitons-en ! »

S'il compte actuellement un petit point d'avance sur l'ASSE, le SCO a de bonnes chances de ne pas conserver sa 2e place. Recevant ce soir l'ESTAC (qui se bat pour le maintien) avant d'enchaîner mardi et samedi prochain deux périlleux déplacements à Guingamp et Paris (2 des équipes les plus en forme de L2 actuellement), Alexandre Dujeux a évoqué en conférence de presse la semaine à enjeux qui attend son équipe.

"Je préfère être devant, ça veut dire qu’on n’est pas à courir derrière. Il reste 6 matchs, dont 3 en une semaine, c’est un moment très important de la saison pour nous. Il va falloir être bon, efficace et prendre des points. On ne commence pas en se disant qu’on fera telle équipe contre Troyes, puis telle équipe à Guingamp. Pour les compositions, on fera match après match. Il faut se mettre dans une bulle de concentration, être hermétique à tout ce qui se passe, rester sur ce qu’on a à faire et ne surtout pas se disperser, pour optimiser tout ce qu’on peut.

À cette période, avec les organismes un peu atteints, ce n’est pas si simple. Quand on joue, on ne s’entraîne pas beaucoup. Mais à cet instant, on a envie de savoir aussi. On n’est plus qu’à 6 matchs de la fin. Après ces 3 matchs-là, on en saura un peu plus. Dans ce championnat absolument fou, il faut être très fort pour pronostiquer cette année,. On ne fixe pas de challenge de points, tous les matchs sont tellement cruciaux… Il faut être efficace. Réussir à gagner contre Troyes, ça va être primordial. Si on démarre bien, ça sera plus facile d’avoir de l’allant."

On compte sur l'équipe de David Guion pour être bien plus performante ce soir à Raymond-Kopa que le 12 février dernier à Geoffroy !

Ancien défenseur des Verts et actuel consultant L2 sur beIN Sports, Patrice Ferri évoque la lutte pour la 2e place entre le SCO et l'ASSE dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Comment les deux équipes vont gérer la pression ? Ce sera, selon moi, la clé. A Saint-Étienne, cette pression peut transcender ou inhiber. Tout le monde le reconnaît là-bas. Elle est plus compliquée à gérer qu’ailleurs. La dynamique joue clairement en faveur des Verts, malgré leur récent revers à Ajaccio. Ce coup d’arrêt, il vaut mieux l’avoir maintenant plutôt qu’à trois journées de la fin. Ça laisse de la marge pour réagir. Olivier Dall’Oglio va s’en servir pour piquer ses joueurs."

Les Verts affronteront mardi prochain au stade des Alpes l'équipe la moins performante de L2 depuis 2 mois et demi (7 défaites et 2 nuls), qui défie ce soir en Haute-Savoie une équipe d'Annecy devenue redoutable car restant sur 5 succès consécutifs. Dans sa dernière édition, Le Dauphiné Libéré pointe l'inefficacité des attaquants grenoblois.

"Il faut aller chercher loin pour trouver la trace d’un but inscrit par un attaquant du GF38. Il s’agit de Pape Meïssa Ba qui avait marqué sur penalty lors de la défaite à Troyes le 17 février (1-3). Dans le jeu, c’est pire. C’est ce même Meïssa Ba qui avait trouvé la faille contre Caen pour le dernier succès en date des Isérois (5-1) le 3 février."

"Puisque les 2 dernières journées de la saison de L2 se dérouleront en multiplex intégral, nous connaissons désormais le classement des diffusions TV en décalé pour cette édition 2023-2024. Sans grande surprise, l’ASSE a été choisie à 34 reprises (sur 36 matchs) pour être retransmise par beIN Sports le samedi à 15h ou le lundi à 20h45 (ou lors des multiplex complets en semaine)" souligne le site Ma Ligue 2. "Une énorme domination, très loin devant le leader, l’AJ Auxerre (19 diffusions), ou encore Bordeaux (15 diffusions)." L'occasion de rappeler que le Sainté-Bordeaux sera diffusé ce soir à 19h00 par beIN Sports 1.

Ayant joué 2 matches de N3 cette saison (lors de la victoire à Vaulx-en-Velin et de la défaite à Limonest), le défenseur central des U19 stéphanois Kevin Pedro (18 ans) se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"J’ai commencé le football en région parisienne, j’y ai joué jusqu’à mes 13 ans, puis deux ans au pôle espoir de Reims où j’ai été repéré par un recruteur stéphanois et j’ai rejoint l’ASSE comme stagiaire. Cette année, j’ai 2 souhaits. D’abord obtenir mon bac et aussi devenir professionnel dans mon club. Un club qui m’a très bien accueilli, formé et fait progresser.

A l’ASSE, les éducateurs sont de qualité et très présents comme tous les encadrants. C’est pour cela que les résultats suivent. Avec le groupe U19, on est à 5 points de la première place et confiant pour notre fin de saison [les Verts ont en réalité 7 points de retard sur le leader marseillais, 4 sur le 2e Montpellier et 2 sur Rodez à 2 journées de la fin, ndp2].

Enchaînant les victoires depuis qu'il est revenu sur le banc de Hyères (désormais 3e de son groupe de N2 derrière Aubagne et Le Puy), Lilian Compan a bon espoir que les Verts retrouvent l'élite, comme il l'explique dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.

"Malgré la défaite à Ajaccio, les Verts sont dans une bonne dynamique. On a retrouvé une équipe cohérente. Peut-être que le calendrier d’Angers est un peu plus favorable sur le papier mais ils sont en difficulté en cette fin de saison. C’est poussif. Je l’ai vécu avec Montpellier. Après un début de saison moyen, on est bien revenu sur la fin de saison. En confiance, on était plus solides mentalement et on a fini deuxième. Je préfère être à la place de Saint-Étienne avec une belle dynamique que celle d’Angers, même si aujourd’hui ils sont devant.

Je pense que Saint-Étienne peut le faire. S’ils sont capables de faire six matches de coupe en mettant de l’intensité, à mon avis ça sera bon. Il faut se concentrer à 200 % pour vivre cette fabuleuse expérience. Une montée, c’est exceptionnel. Arriver à une ou deux journées de la fin et louper ce moment, ça doit être compliqué.  Il faut s’appuyer sur ce douzième homme qui rend plus fort. Mais il ne faut pas s’enflammer et rester concentré.

20 ans déjà... Le titre de 2004 reste un souvenir impérissable. Une montée avec l’ASSE, c’est démesuré. Une montée de L2 à la L1, c’est aussi beau qu’un titre de champion. La liesse, c’est la même. Il y a une euphorie indescriptible. On a remporté le titre lors de la dernière journée. Contre Châteauroux, Damien Bridonneau marque un but d’un autre monde en fin de match. Ce but, ce titre, on est allé le chercher avec le public. On était en fusion avec les supporters."

Titulaire comme son coéquipier Cazim Suljic, Lucas Calodat (22 ans) a marqué d'une reprise de volée du gauche le premier des 3 buts victorieux du GOAL FC contre Marignane ce soir lors de la 30e journée de National 1.

Le @GOAL__FC ouvre le score sur une belle reprise de Lucas Calodat !

Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5btFzv #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/PPkWcgsGRI

— Championnat National (@NationalFFF) April 19, 2024

Pour rappel, l'ancien piston gauche de la réserve stéphanoise avait déjà scoré il y a 3 semaines à Nancy.