Blaise Matuidi, champion du monde 2018,arrivé à Saint-Etienne en provenance de Troyes, notre adversaire du jour, aura porté 4 saisons le maillot stéphanois, pour un total de 157 matchs et 3 buts. Lors de son passage réussi à Saint-Etienne, celui qui a porté le brassard vert découvrira la Coupe d’Europe et connaitra ses premières sélections, prémices d’une riche carrière qui le verra ensuite évoluer au plus haut niveau sous les tuniques du Paris SG et de la Juventus de Turin.

La Pravde nous apprend que notre ancien milieu de terrain, vient d’inaugurer ce week-end à Oyo, en République démocratique du Congo, pays natal de son père, une académie, nommée Alima, avec l’objectif de « non seulement développer des joueurs exceptionnels mais aussi des citoyens congolais responsables, prêts à relever les défis de demain. » 

Souhaitons que le joueur aux 84 sélections (9 buts) sous le maillot tricolore et au palmarès riche de plusieurs championnats et coupes nationales en France et en Italie saura se rappeler au bon souvenir de notre club en lui proposant les futures pépites de cette nouvelle académie.

En conférence de presse avant-hier, comme chaque semaine, Olivier Dall’Oglio a fait la liste de ce qui manquait à son groupe. Avec un zoom lucide sur les carences offensives d’où il ressort qu’il manque … un peu de tout :

« On doit pouvoir avoir plus d’occasions, plus de ballons dans les 18 mètres et ensuite avoir cette agressivité qui nous manque pour la mettre au fond : être méchant quand on frappe, des fois tacler pour marquer, mettre une tête là où les autres mettent le pied. C’est ça les buteurs, j’attends ça. On ne va pas toujours mettre des supers buts. Ce que je veux c’est qu’on soit efficace. Maintenant il y a de la concurrence, et sauf s’il y a une épidémie de choléra, ça sera difficile de garder son poste si on n’est pas au niveau. »

Ouest-France évoque la situation du SCO (qui recevra les Verts samedi après-midi) et la médiocrité de la Ligue 2.

"Le paradoxe se concrétise en un chiffre : alors qu’il affiche déjà 6 défaites après 24 journées, le groupe angevin est 2^e de la Ligue 2 à 1 point du leader et en compte encore 6 d’avance sur le 3^e. Pour mesurer le niveau de la Ligue 2 en France, les classements des cinq 2^e divisions en Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne et Portugal constituent un élément de comparaison.

La première équipe du classement qui affiche un ratio de 25 % de défaites (comme celui du Sco : 6 en 24 matches / -1 point sur Auxerre) accuse un retard d’au moins 3 points (au Portugal) sur le leader. Il est de 12 en Angleterre, 7 en Italie, 5 en Allemagne et 4 en Espagne. Ces championnats semblent donc plus relevés que la L2 hexagonale. En National (France), Martigues (5 revers en 20 matches) est 3^e avec 10 points de retard sur le leader."

Comme le rapporte L'Est-Eclair, David Guion a évoqué la situation des Verts avant de les retrouver dans le Chaudron ce soir en clôture de la 24e journée de L2.

"On reste sur un bon résultat et une prestation solide contre Bordeaux. C'était déjà le cas contre Ajaccio il y a un mois et dans la foulée on avait réalisé un match "sans" à Brest. Je suis vigilant car on avait été tellement déçus après Concarneau. J'ai vraiment envie de voir comment mon équipe va réagir cette fois car on ne pourra pas sortir de la zone dans laquelle on est sans davantage de constance dans les résultats. Saint-Etienne est une équipe programmée pour monter. A mon sens, elle a les qualités pour, avec des joueurs qui ont déjà connu des montées, la Ligue 1. En ce moment, elle sous-performe mais on arrive dans la dernière droite. Avec ses joueurs de qualité, Sainté peut accrocher le top 5. Dans une saison, aller dans le Chaudron, c'est un moment qui compte. On a tous envie de s'y exprimer et d'y montrer nos qualités."

Tenu en échec (1-1) par Clermont à Montpied mais invaincu depuis 10 matches en L1, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara a encore été un des meilleurs joueurs de Brest (4e de L1) dans un stade où il avait marqué son dernier but à l'extérieur sous le maillot vert.

Ouest-France lui donne la meilleure note avec le commentaire suivant. "Une première période où il a gagné beaucoup de duels et subi plusieurs fautes de Gonalons. Son centre millimétré pour Del Castillo aurait pu débloquer le match très tôt, mais l’attaquant n’a pas cadré face à Diaw (8’). Il tente sa chance depuis l’intérieur de la surface mais trouve le petit filet de Diaw (26’). Remplacé à la 72e minute par Doumbia, lui-même sorti à la 90e après le carton rouge de Bizot."

"Malgré le traitement que lui ont réservé Gonalons et Gastien, Camara a su prendre le dessus et s'imposer dans l'entre-jeu" abonde Le Télégramme.

Membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli), Philippe Djo Petitjean (26 ans) espère toujours disputer les 110 mètres haies aux JO de Paris sous les couleurs du Togo.

"La route est encore longue mais "Djo" progresse" souligne aujourd'hui Le Progrès. "Champion AURA à Aubière sur 60 m haies (8’’00 en finale, record personnel), le licencié à Décines Meyzieu s’est mesuré ce week-end sur la même distance à des athlètes internationaux lors du meeting de Lyon (8’’07). Prochain rendez-vous début mars à l’occasion des Nationaux."

Eléphantesque ! Une nouvelle fois renversante, la Côte d'Ivoire, menée à la pause, a battu le Nigéria 2-1 ce soir en finale de la Coupe des Nations. Bravo à Max Gradel (titulaire et remplacé à la 70e) Jean-Philippe Krasso (entré en jeu à la 89e) et Jonathan Bamba (resté sur le banc ce dimanche).

Brandon Nativoha était de retour

Les U16 de Kevin De Jesus recevaient hier une des meilleures équipe de la poule, l'AS Saint-Priest, une équipe qu'ils avaient pourtant tenue en échec lors du match aller (1-1). Mais la marche s'est révélée trop haute et les Verts se sont inclinés logiquement sur le score de 2 à 0.

Les San-Priods ont ouvert la marque à la 34ème minute : alors que les Verts étaient à l'attaque, ils se faisaient contrer. Le match était serré avec de belles situations de part et d'autre.

La deuxième mi-temps voyait Saint-Priest doubler la mise à l'heure de jeu, à la suite d'une longue ouverture pour un attaquant, sûrement en position de hors-jeu. Maël Massé repoussait bien son tir mais un autre attaquant à l'affût était là pour pousser le ballon au fond des filets. Par la suite, les Verts arrivaient bien à ressortir proprement les ballons mais ne se créaient pas réellement d'occasions pour mettre en danger un adversaire bien en place. 

La composition : Massé - Mical, Mnemoi, N.Mouton, Lengué-Lenou - Aït-Amer, Charros, N.Moulin (Verhoeven, 60ème) - Ploton, Bijot, Méité (Nativoha, 60ème). 

Comme au match aller mais cette fois de la tête, Arnaud Nordin a ouvert le score contre les vilains ce dimanche. Ecrasés 4-1 par les Pailladins au Cochonou Stadium l'été dernier, les banlieusards ont lâchement attendu que l'ancien attaquant stéphanois cède sa place pour renverser le MHSC cet après-midi sous les yeux d'un Falaye Sacko resté sur le banc et d'un Wahbi Khazi qui l'aura quitté trop tardivement (à la 89e). Montpellier ne devance l'antépénultième Lorient qu'à la différence de buts. On ne peut pas complètement écarter l'hypothèse que nos 3 anciens Verts retrouvent l'ASSE lors des barrages le 30 mai et le 2 juin...

De la tête, William Saliba a marqué cet après-midi le 1er des 6 buts de l'écrasante victoire (6-0) d'Arsenal sur le terrain de West Ham. Assommé par les 4 buts concédés par son équipe en première période, Kurt Zouma a été remplacé à la mi-temps...

Saliba's goal from the stands

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— AW (@afc_cat) February 11, 2024

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 18e journée du championnat des U17 nationaux en direct sur notre forum : les leaders stéphanois ont été tenus en échec à Nîmes par des Crocodiles pourtant avant-derniers.

Avant d'être comme prévu remplacé à la demi-heure de jeu en raison d'un genou à ménager, Medhy Lutin Zidee s'est procuré à la 13e minute la seule grosse occasion stéphanoise d'une première période assez décevante. Las, le centre tir du prometteur ailier gauche stéphanois a rebondi sur la barre transversale. Avant la pause, on a n'a pas eu grand chose d'autre à se mettre sous la dent hormis un tir au-dessus du numéro 10 des Verts Hani Guerroudj.

Ce dernier a failli ouvrir le score quelques minutes après le retour des vestiaires mais le portier local a arrêté son tir faisant suite à centre de Mathis Grillot après un gros travail du très actif milieu de terrain international U16 Paul Eymard. A la 57e, le tonique Matéo Houngbo-Civier a fait son premier (et avant-dernier) arrêt de la rencontre. Mais il n'a rien pu faire 2 minutes plus tard, guère aidé par une défense un peu passive sur la frappe croisée du 9 local.

L'entrée en jeu de Helmi Ben Tiba a donné un peu de peps et d'explosivité à l'attaque stéphanoise. C'est d'ailleurs suite à tir du numéro 14 des Verts repoussé par le gardien que Paul Eymard (photo) a surgi pour égaliser d'une mine sous la barre à la 68e. Deux minutes plus tard, les Verts ont failli prendre l'avantage sur un tir excentré de Quentin Prud'homme sur le poteau. Mais Mathéo Hongbo-Civier a à son tour été sauvé par son montant à la 75e. La fin de match a été un peu tendue, les Gardois ayant réclamé en vain (et à tort) un péno.

Venant d'enchaîner un 4e match nul consécutif, les Verts restent leaders mais leur avance continue de fondre. Le Cavegal revient à 2 points, Monaco et l'OGC Nice à 3. Les Stéphanois se devront de renouer avec la victoire dimanche prochain à la maison contre Saint-Priest (6e à 4 points des Verts comme le Gazelec 5e).

La compo : Houngbo-Civier - Ben Rahem, Dodote, Ruiz (Boukadida, 57'), Grillot - Depalle, Eymard, Guerroudj (Ben Tiba, 57') - Prud’homme, Nguessan, Lutin Zidee (Poble, 20' puis Zerga, 66')

La réaction de Frédéric Dugand :

"Je suis en colère parce que les ingrédients, on les a mis mais il nous a manqué de la créativité, un peu de jeu, de l'insouciance... Autant d'éléments qui faisaient notre force en début de saison. C'est comme si les joueurs avaient maintenant un peu peur de jouer. On manque un peu d'assurance. Quand on a une défénse solide, forte, on peut s'appuyer dessus. Mais là on prend des buts à chaque match. A un moment donné, ça devient problématique.

Ce match à Nîmes, on l'avait pourtant bien préparé. On avait insisté sur l'état d'esprit et sur la nécessité de reprendre le goût de la victoire. On était évidemment focus là-dessus. Mais aujourd'hui, je dirais presque que l'on fait un match nul heureux. On a un peu grillé les cartouches qu'on avait d'avance, il va falloir maintenant en discuter, reprendre de l'énergie. Au-delà des résultats, il faut qu'on ait plus de constance, plus de maîtrise, plus de jeu vers l'avant. On forme les joueurs pour ça. Ce que l'on montre en ce moment n'est pas assez convaincant.

Depuis plusieurs semaines, on traverse une période un peu délicate. On ne perd pas... mais on ne gagne plus ! Certes, on a remonté un handicap de deux buts contre le Cavegal et on aujourd'hui on a encore su revenir au score. On a eu une vraie réaction en seconde mi-temps, on en avait parlé à la pause. Mais on concède l'ouverture sur une action où on a manqué de solidité et de rigueur derrière. On doit montrer une vraie âme de défenseur sur des actions comme ça. Défendre, c'est ce qui est de plus facile, attaquer, c'est ce qu'il y a de plus dur.

Offensivement, on n'a pas su être aussi dangereux et tranchant qu'on aurait aimé l'être. On doit composer avec les états de forme de nos joueurs offensifs, Mehdy et Helmi n'avait qu'une demi-heure dans les jambes. Nadir El Jamali n'était pas là car il a des douleurs au talon. Mais on ne va pas se cacher derrière ça. On devrait être en mesure de proposer autre chose que ce que l'on a produit aujourd'hui. On a un effectif, on a des garçons qui doivent faire le boulot sur des matches comme ça."

Le buteur, Samuel Fuleki

Les U15 de Jean-Philippe Primard étaient sur une bonne dynamique (victoires contre les U16 de Roannais Foot, Xamax Neuchâtel, Bourg-en-Bresse, le Pôle Espoirs d'Aix-en-Provence), mais ils savaient que la réception de Villefranche-Beaujolais ne serait pas une sinécure, et ce, pour deux raisons. La première, car ils s'étaient inclinés lors du match aller (2-1) face à une belle équipe, la deuxième car ils étaient privés de la charnière centrale habituelle, Léandre Bagelli et Théo Jolivet, ce qui avait contraint Jean-Philippe Primard à remanier sa défense. Ces craintes étaient donc justifiées car les Caladois l'ont emporté (1-3) à l'issue d'une rencontre contrastée.  

Le match avait pourtant commencé de la meilleure des façons pour les Verts qui ouvraient le score dès l'entame, Samuel Fuleki, esseulé aux 5,5 mètres reprenant, au sol, un corner de Lorick Castro. (ASSE - FCVB : 1-0, 3ème).
Mais cet avantage n'allait pas être de longue durée, puisque, quelques minutes plus tard, les Stéphanois assuraient mal une passe sur un coup-franc en leur faveur, près de leur but : un attaquant adverse récupérait le ballon et son centre était repris par un de ses coéquipiers qui égalisait. (ASSE - FCVB : 1-1, 9ème). 
Des errements défensifs stéphanois allaient permettre aux Caladois de prendre l'avantage sur une attaque rapide, par dessus l'arrière-garde verte : un attaquant se présentait seul et marquait d'un tir croisé au sol. (ASSE-FCVB : 1-2, 24ème). C'était le score au repos, et il n'était pas illogique, mais on pouvait toutefois regretter les deux cadeaux offerts aux attaquants adverses.  
Les Verts effectuaient une bonne reprise mais se faisaient une nouvelle fois cueillir sur un but très discutable, l'arbitre ne sifflant pas un hors-jeu qui paraissait pourtant manifeste, et laissant un joueur caladois partir seul au but. (ASSE-FCVB : 1-3, 49ème). Les Verts allaient pousser sur toute la fin du match et se créaient plusieurs occasions nettes de réduire le score, mais, à cause d'un gardien adverse très présent, et d'un dernier geste manquant de justesse, ils ne pouvaient recoller au score et s'inclinaient donc par 3 à 1.

La composition : R.Fuleki - Akil (Bufferne, 41ème), N'Gindu, Lengi, Marliac (Akil, 70ème) - Thouilleux, Lebrun (Shabani-Pont, 41ème), Royet (Lebrun, 70ème) - Castro (Guechir, 41ème), S.Fuleki, Piskor (Castro, 70ème) 
 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous sommes tombés sur une bonne équipe de Villefranche. On le savait depuis le match aller. C'est une équipe performante qui s'est inclinée de peu contre l'OL la semaine dernière. Ce match était pourtant bien engagé pour nous puisque nous avons ouvert le score dès le début. Malheureusement, une mauvaise relance permet à notre adversaire d'égaliser immédiatement. Le jeu s'est ensuite équilibré, mais nous avons mis du temps à trouver le bon réglage au niveau défensif. Ces flottements ont permis à Villefranche de profiter de la vitesse de ses attaquants et d'inscrire le deuxième but. Ce score à la mi-temps n'était pas illogique, au vu de nos errements défensifs, du peu d'occasions que nous nous étions créées, mais aussi de la qualité collective du jeu adverse. Nous avons bien redémarré la deuxième mi-temps mais un but discutable a rendu la tâche encore plus difficile. Nous avons essayé de revenir au score et nos vingt-cinq dernières minutes ont été meilleures dans le jeu, avec de belles occasions, nous avions réglé nos problèmes défensifs, mais nous sommes tombés sur un bon gardien et avons manqué de justesse dans le dernier geste et donc d'efficacité offensive. La victoire de Villefranche, sur l'ensemble du match, n'a rien d'un hold-up, je pense cependant que nous aurions pu faire mieux. C'est un coup d'arrêt, il faudra maintenant bien repartir après la petite trève qui arrive"    

Olivier Dall’Oglio vient de communiquer sur les 18 joueurs retenus pour la réception de Troyes lundi soir, en clôture de la 24^ème journée de Ligue 2

Par rapport au dernier match et la défaite concédée à Dunkerque, on note 3 retours.

Ibrahim Sissoko, notre meilleur buteur avec 8 réalisations (dont 4 à GG) revient de la CAN, alors que Mahmoud Bentayg, de retour de blessure et qui n’a plus joué depuis la déroute à Auxerre lors de la 14ème journée (11 novembre 2-5) retrouve une place dans le groupe.

Maxence Rivera, non retenu lors des 3 dernières rencontres revient également parmi les 18 et profite de l'absence d'Ibrahima Wadji, qui avait fait son retour, lui, sur ces 3 matchs. Florian Tardieu, malade n'est pas apte pour demain, alors que le jeune Cheikh Fall n'est pas convoqué.

On souhaite à ces joueurs de renouer avec la victoire à Geoffroy-Guichard, là où les Stéphanois ont déjà à 5 reprises connu la défaite. Trois points qui amèneraient les Verts à la 7ème place, à 1 longueur seulement de Caen, 5ème. 

Agesilas, buteur du jour avec les U19

Retour au championnat pour les joueurs de Patrick Moreau, après l’élimination en 16^ème de Coupe Gambardella, à Nancy (0-0,tab), les Verts, 5^ème avec 27 points, à 6 longueurs du leader Marseillais (mais 2 matchs en moins), recevaient à L’Etrat une formation classée 12^ème (18 points) qu’ils avaient battu au match aller 2-0 (buts de N’Geleka et Kies)

Bel enjeu pour ce match, que vous avez pu suivre en live vidéo sur la chaine du club, les Stéphanois, en cas de victoire pouvaient revenir à 3 points de la première marche, et en joker, la réception de Air Bel dans deux semaines, en match en retard à rejouer.

Le début de rencontre est totalement stéphanois, les coéquipiers de Mathis Amougou aligné en U19 en l’absence de rencontre en N3 ce week-end, pressent haut et occupent la partie de terrain adverse. Sur une touche toulousaine, la défense repasse par son gardien, qui tergiverse et se fait contrer par Meïvyn Agesilas qui pousse le ballon dans les buts. (ASSE 1 Toulouse 0 ; 7^ème).

Galvanisés par cette réalisation rapide, les Stéphanois maintiennent leur domination et deux minutes après l’ouverture du score, sur une belle action individuelle Mathis Amougou voit sa frappe trouvée la barre transversale ! Les occasions s’enchainent dans ce 1^er quart d’heure, à l’image d’une belle incursion de Kenzo Kies mais sa frappe n’est pas cadrée, les Verts ne parviennent pas à doubler la mise. Progressivement, la partie s’équilibre et à 5 minutes du terme, les Toulousains trompent à leur tour le portier vert, Noa Delacroix, sur une de leurs premières offensives ! (ASSE 1 Toulouse 1 ; 40^ème).

Si l’entame du match avait été verte, l’entame de la seconde période est, elle, violette. Dès la reprise, les Toulousains s’imposent dans les duels et sur un ballon joué dans le dos de la défense verte parviennent à tromper une nouvelle fois le portier vert. (ASSE 1 Toulouse 2 ; 48^ème).

A la 49^ème, les Verts vont se retrouver à dix, Maedine Makhloufi récoltant un second jaune.

Patrick Moreau, effectue quelques changements mais ses joueurs réagissent mollement et restent dominés dans l’impact et les duels sans être très inspirés offensivement. Cherchant l’égalisation, ils délaissent un peu le placement défensif et sur un contre rondement mené le cuir arrive dans les pieds de l’avant-centre toulousain qui fixe et trompe la défense stéphanoise. (ASSE 1 Toulouse 3 ; 82^ème).

Résignés et sans ressources collectives, les Stéphanois s’inclinent et ratent l’occasion de revenir dans le peloton de tête, avant leur double confrontation face à Air Bel les 18 et 25 février.

La composition : Delacroix –Tenniche, Mouton, Pedro, Makhloufi – Guechi (Cateland 65^ème), Amougou (N’Diaye 46^ème), Sahraoui (N’Geleka 75^ème), Mimoun (Achour 60^ème)- Agesilas, Kies.

Buteur : Agesilas

En cas de victoire demain contre les protégés de David Guion, les Verts reviendront à 5 petits points du podium, Grenoble ayant perdu hier sur le terrain du précédent club de l'actuel entraîneur troyen. En conférence de presse, Vincent Hognon a cité ce dernier.

"Je suis déçu. Il y avait beaucoup mieux à faire. On a su rivaliser, on a eu beaucoup d’occasions. Comme tous ces matchs globalement serrés, la différence se fait sur l’efficacité. A l’aller, on a gagné alors que ça avait été plus dur, c’était une meilleure équipe avec David Guion."

Dans la morosité ambiante au sein du club, les performances de nos Vertes sont une bénédiction.

Hier, lors d'un match marqué par une interruption suite au déluge qui s'est abattu sur le Salif Keita, elles ont fait un pas peut-être décisif vers le maintien en dominant Dijon (2-0).

Après une première période équilibrée et pauvre en occasions, Noémie Carage a ouvert le score sur corner à l'heure de jeu. Dans les minutes qui suivent, la pluie s'étant transformée en grêle, l'arbitre interrompt le jeu durant dix minutes. Sur un terrain gorgé d'eau, c'est Cyndi Caputo qui a donné de l'air à nos weather girls en claquant le second pion à la 87è.

Grâce à cette 5ème victoire, les filles de Laurent Mortel récupèrent leur 7è place, à 6pts de la 4ème place occupée par Montpellier (la dernière qualificative pour les play-offs), mais surtout respectivement 8pts et 10pts devant Lille (11è) et Bordeaux (12è). A 7 journées de la fin (8 pour les Amazones qui ont un match en retard à domicile face à Reims samedi prochain), ça sent très bon pour le maintien.

La compo : Gignoux - Belkhiter, Bataillard, Carage, Tapia - Champagnac, Otu, Pierre-Louis- Lamontagne, Dowd (puis Benera, 72e), Caputo (puis Archier, 90e).

A l'issue du match, Laurent Mortel avourait, sans s'emballer :

"C'est un sentiment de fierté qui ressort de ce match. Gagner face à un concurrent direct au maintien nous permet de prendre de l'avance au classement même si rien n'est encore acquis. Cette victoire a été longue à se dessiner. On aurait dû être capables de mener dès la première période mais ça n'a pas été le cas. On a su réagir ensuite en montrant du caractère et en s'adaptant aux conditions de jeu difficiles. On avait à coeur de faire un résultat à la maison, devant notre public."

Si L'Estac sera privée de Luka Ilic, Jaurès Assoumou et Nicolas de Préville demain soir dans le Chaudron, David Guion aura quand même des armes offensives pour inquiéter Sainté, notamment Mamady Bangré. A l'instar de son nouveau coéquipier Rafiki Saïd (actuel meilleur buteur troyen pisté en vain par Sainté l'été dernier), l'ailier burkinané était convoité (cet hiver) par l'ASSE, qui s'est finalement rabattue sur Nathanaël Mbuku. Ayant claqué 9 pions  la saison dernière sous le maillot de QRM (dont 1 à Geoffroy-Guichard lors de l'antépénultième journée), le joueur prêté par Toulouse devrait être titulaire lors du match de clôture de la 24e journée selon L'Est-Eclair, qui rapporte aujourd'hui les propos tenus hier par le joueur.

"Tout est allé très vite. Dès mon retour de la Coupe d'Afrique des Nations, j'ai été convoqué pour le match contre Bordeaux et le coach m'a fait entrer à 10 minutes de la fin. J'ai repris du plaisir, en plus il y avait une bonne ambiance au Stade de l'Aube, c'était une belle fête. Je suis gaucher et j'aime bien rentrer à l'intérieur du jeu pour toucher le ballon, montrer ma créativité, faire des passes décisives. Mon style peut coller à celui de notre avant-centre Simon Elisor, très altruiste et sur lequel on peut s'appuyer. Je connais son profil, je l'ai affronté la saison dernière avec QRM quand il était à Laval. On s'apprécie en dehors des terrains, je pense qu'on aura une bonne connexion."

Les Verts sont prévenus...

La République Démocratique du Congo a perdu ce soir aux tirs au but contre l'Afrique du Sud le match nul et vierge pour la 3e place de la Coupe d'Afrique des Nations, que les Ivoiriens Jonathan Bamba, Max Gradel et Jean-Philippe Krasso tenteront de soulever demain soir aux dépens du Nigéria.

Le défenseur central stéphanois Dylan Batubinsika, qui a disputé l'intégralité de cette petite finale, aura donc joué 289 minutes lors de son aventure en Côte d'Ivoire, beaucoup plus que ses coéquipiers de l'ASSE Ibrahim Sissoko (67 minutes avec le Mali) et Karim Cissé (12 minutes avec la Guinée).

Suspendu lors du premier match des Léopards contre la Zambie (1-1), le numéro 5 de la RDC qui porte le 21 à Sainté a joué la seconde période de la rencontre contre le Maroc (1-1) avant de jouer l'intégralité du 3e match de poule contre la Tanzanie (0-0).

Titularisé lors du 8e de finale contre l'Egypte (1-1, 8-7 tab), il a été remplacé à la 65e minute après avoir concédé le péno égalisateur juste avant la mi-temps en mangeant une biscotte. Il est resté sur le banc en quart de finale contre la Guinée (3-1) et lors de la demi-finale contre la Côte d'Ivoire (0-1).

On lui souhaite de ne pas trop tarder à rentrer à Sainté pour pouvoir prétendre à une place dans le groupe stéphanois qui défiera samedi prochain le SCO, jusqu'ici invaincu à Raymond-Kopa...

Titularisé pour la 4e fois de la saison dans l'élite du championnat néerlandais, Ricky Van Wolfswinkel (35 ans) a marqué ce samedi lors de la 21e journée les 2 derniers buts de la victoire (3-0) de Twente sur le terrain de l'Excelsior Rotterdam.

Fort de ses 10 pions, l'ancien avant-centre stéphanois remonte à la 6e place du classement des buteurs de la Eredivisie. L'ex-protégé de Christophe Galtier marque 1 but toutes les 73 minutes cette saison, plus haut ratio des meilleurs scoreurs aux Pays-Bas !

Ricky van Wolfswinkel GOAL vs Excelsior #Eredivisie #FCTwente #Netherlands pic.twitter.com/1YSiYIkxSS

— MUHAMMAD zohaib (@theMzohaib) February 10, 2024

Ricky van Wolfswinkel GOAL vs Excelsior#Eredivisie #Twente #Netherlands pic.twitter.com/yRA45MwWE7

— MUHAMMAD zohaib (@theMzohaib) February 10, 2024

Quoi qu'on en dise, Sainté est toujours dans la course pour la montée sinon directe (le 2e Angers a 14 points d'avance), en tout cas via les barrages. Ne comptant plus qu'1 petit point d'avance sur les Girondins et Concarneau (qui a fessé 3-0 le FC Annecy de Vincent Pajot en Haute-Savoie), les Verts ont perdu une place ce soir au classement, Rodez leur ayant piqué la 11e à la différence de buts. Mais ils remonteront à la 7e place à 1 point du 5e (Caen) et du 6e (Ajaccio) s'ils s'imposent lundi soir contre Troyes en clôture de la 24e journée de L2.

Un succès contre les hommes de David Guion permettrait en effet aux protégés d'Olivier Dall'Oglio de dépasser le RAF, l'EAG de Victor Lobry (titulaire mais averti et sèchement battu 3-0 par l'ACA), le Paris FC, le Pau FC de Henri Saivet et de Louis Monton (suspendu ce soir), et l'Amiens SC. En prenant 3 points après-demain, les Verts ne seraient plus qu'à 5 longueurs du podium, le GF38 ayant perdu à Bordeaux et Laval ayant concédé le nul contre la lanterne rouge valenciennoise.

Angers, qui recevra Sainté samedi prochain en ouverture de la 25e journée de L2, a concédé aujourd'hui contre l'AJA d'Assane Dioussé (entré juste après la mi-temps) sa 4e défaite de l'année 2024 alors qu'il a évolué près d'une heure en supériorité numérique à l'Abbé-Deschamps suite à l'expulsion d'Owusu (prénommé Elisha, pas Beres).

Le SCO, qui cède son fauteuil de leader à son bourreau du jour, tentera de se rattraper à Raymond Kopa contre les Verts. Battu à l'aller en partie grâce aux ratés de Loïs Diony, Angers pourrait retrouver son meilleur buteur (10 pions), absent depuis 3 matches en raison d'une douleurs intercostale puis d'un virus.

On espère que l'ASSE sera la première équipe à s'imposer cette saison dans l'antre d'Angers, qui reste sur une impressionnante série de 10 succès consécutifs à domicile. Accroché chez lui en début de saison seulement par Annecy et Auxerre, le SCO n'a donc lâché que 4 points à la maison. Malgré l'indéfectible soutien du peuple vert, Sainté a déjà perdu 21 points à Geoffroy-Guichard...

David Guion a annoncé en conférence de presse le forfait de Nicolas De Préville, qui s'est blessé en obtenant le penalty de la dernière victoire troyenne contre Bordeaux. L'entraîneur de l'Estac a par ailleurs confirmé que le milieu de terrain serbe Luka Ilic et l'attaquant ivoirien Jaurès Assoumou sont toujours à l'infirmerie et ne seront pas remis pour défier les Verts à Geoffroy lundi soir. Les deux hommes sont les deuxièmes meilleurs buteurs ex aequo de leur équipe (4 pions) derrière le Comorien Rafiki Saïd (6 buts), que l'ASSE a vainement tenté de recruter l'été dernier.

Non conservé par l'ASSE en 1999 alors qu'il aura fait la plus belle et la plus longue carrière en pro de toute la génération verte sacrée en 1998 en Coupe Gambardella sous la houlette de Gérard Fernandez, l'ex-coéquipier de Julien Sablé et Frédéric Mendy Sylvain Armand, coordonnateur sportif du LOSC (4e de L1), a accordé une intéressante interview au Parisien avant de faire son retour au Parc ce soir. Extraits.

"Je suis là pour faire le lien entre les différentes composantes du club. Au quotidien, je suis notamment auprès des joueurs pour les aider à obtenir les meilleurs résultats. Je m’emploie à maintenir chez eux un degré d’exigence. Tout en étant à leur écoute, il m’arrive aussi de hausser le ton quand ça ne va pas. Il convient de créer les conditions qui permettent d’entretenir une bonne ambiance de travail et de tirer tout le monde vers le haut. Il s’agit également de jouer parfois les modérateurs et de solutionner divers problèmes.

La pression, je la ressens encore plus en tribune que sur le terrain, où elle avait tendance à s‘évacuer. Dirigeant, tu n’as pas de prise directe sur un match. Tout le travail a été fait en amont, du début de la semaine jusqu’au coup d’envoi, pour performer et le résultat le valide ou pas. Mon altercation en 2022 avec Frédéric Antonetti lors d'un match contre Mez et mon emportement quelques semaines plus tard, après une décision arbitrale face à Nantes ? Ces réactions ne me ressemblaient pas. Je ne suis ni violent, ni méchant.

Avec Antonetti, c’était une altercation dans le feu de l’action comme il s’en produit dans une saison. À Nantes, le contexte était spécial. Je venais d’apprendre le décès d’un ami très cher et j’ai disjoncté. Je n’étais peut-être pas en état d’assister au match. Je n’ai pas cherché d‘excuse et j’ai assumé mes actes et ma sanction. Je ne m’étais pas retrouvé dans ces attitudes. Ça avait eu des répercussions sur mes enfants à l’école pendant quelque temps. Depuis, j’ai appris à mieux contrôler mes émotions. 

Durant ma formation de manager général au CDES de Limoges, j'ai côtoyé des sportifs issus de sports différents comme Thierry Omeyer. Les résultats des handballeurs parlent pour eux. Ils sont imprégnés de cette culture de la gagne. J’ai pu mieux percevoir leur état d’esprit, cette capacité à fédérer et à souder un groupe autour d’un objectif commun tout en maintenant une ambiance familiale. Il est, peut-être, plus dur aujourd’hui d’y parvenir dans le foot où il y a davantage d’égos voire d‘égoïsme. 

Que raconte le fait qu'avec 380 matchs, je sois le 4e joueur le plus capé de l’histoire du PSG après Pilorget, Marquinhos et Verratti ? Ma longévité. Le fait de m’être accroché. Je passais après Gaby Heinze. Mes débuts ont été compliqués. J’avais du mal à retrouver mon football. Je pensais y rester 6 mois. J’ai vécu énormément de choses à Paris. En 2008, on évite, in extremis, la relégation. J’étais encore là au début de l’ère qatari. J’y ai gagné des titres… Je suis fier de ce que j’y ai fait. Je n’ai pas toujours été bon, mais là comme ailleurs, je n’ai jamais triché."

Entraîneur d'un club grenoblois (3e) comptant actuellement 8 points d'avance sur l'ASSE (11e) malgré un budget 3 fois plus modeste, l'ancien défenseur central stéphanois Vincent Hognon s'est exprimé en conférence de presse avant de se déplacer à Bordeaux.

"On a changé d’objectif au fur et à mesure. Je ne sais pas si c’est dans le regard des gens mais je sais qu’on mérite d’être là. On a un effectif cohérent avec beaucoup de choix sur certains postes. On ne va pas s’excuser d’être là et de bien travailler. Mais il faut être à la hauteur chaque week-end. Et c’est de plus en plus dur car tu es de plus en plus attendu. La marge est mince et il faut faire attention à ça. Nous, on doit jouer chaque match comme si c’était le dernier de notre vie. Si on sera favori à Bordeaux ? Oh, non ! Les Girondins possèdent un effectif de grande qualité. Il faudrait être aveugle pour ne pas le constater. Ils ont des moyens disproportionnés par rapport à nous. Nous, on travaille à notre niveau, à notre échelle, avec humilité."

Entraîneur d'une équipe comptant pas moins de 14 points de retard sur le SCO et 12 sur l'AJA, Olivier Dall'Oglio évoque dans la Pravda le choc entre les 2 cadors de la L2 programmé cet après-midi en ouverture de la 24e journée...

"Vu la fin de saison dernière en L1, les tensions en interne, les Angevins ont réussi à remobiliser tout le monde. Je connais des équipes qui auraient eu une saison compliquée, se seraient plutôt battues pour le maintien. C’est fort. Les équipes d'Angers et Auxerre maîtrisent énormément leurs matches quand elles ont tous leurs joueurs. Pour aller au bout, et sur ce que j’ai vu je pense que ce sera le cas, il ne faudra surtout pas perdre de joueurs majeurs. Je vois un match plutôt fermé. Je ne suis pas certain, vu le classement et le nombre de matches à jouer, que les deux équipes se livrent beaucoup. Mais ce sera une rencontre passionnante."

La Pravda met aujourd'hui à l'honneur le latéral Ruben Auguilar (30 ans), que l'ASSE n'a pas conservé il y a 10 ans malgré ses bonnes prestations sous le maillot vert. Force est de constater qu'il est aujourd'hui avec les défenseurs "anglais" Kurt Zouma (West Ham), William Saliba (Arsenal) et Wesley Fofana (Chelsea) le seul joueur à évoluer au plus haut niveau des générations vertes ayant connu une épopée en Gambardella, sous les ordres d'Abdel Bouhazama (finales perdues en 2011 et en 2012) ou sous la houlette de Razik Nedder (sacre en 2019).

"Arrivé à Lens en septembre et sous contrat jusqu'en juin 2026, il a été 16 fois titulaire cette saison sur les 17 matches qu'il a disputés, toutes compétitions confondues. Notamment, trois fois en qualité de défenseur axial droit en l'absence de Jonathan Gradit, suspendu. Cet été, le club artésien voulait renforcer la concurrence de son couloir droit. L'expérience et le vécu d'Aguilar à Auxerre, Montpellier puis Monaco faisaient l'unanimité. "Sa personnalité correspond à celle du groupe, note Franck Haise, son coach. Il ne baisse pas les bras quoi qu'il se passe. Il a toujours été présent partout où il a évolué. C'est une chance de l'avoir à chaque entraînement. Quelle que soit la couleur de la chasuble, il envoie. C'est la meilleure manière de ne pas avoir de regret, lui a compris tout ça."

Formé à Grenoble mais contraint de quitter le club qui avait déposé le bilan, il n'avait pas été conservé par Saint-Étienne en 2014. Et envisageait d'utiliser son BEP vente pour retrouver la vie normale. Avant que Jean-Luc Vannuchi, coach d'Auxerre venu superviser deux autres joueurs, ne le remarque lors de la saison 2014-2015 en CFA avec Grenoble, là où il était revenu conserver la forme. "Heureusement, je ne le savais pas, sinon je me serais mis la pression", rigole le défenseur qui a découvert la L1 à 24 ans. "C'est le petit coup de pouce du destin. J'ai une voix intérieure qui me dit : "ne lâche pas". Ce sont des valeurs que l'on m'a inculquées. Mon père répétait :"Tant que tu es investi à 100 %, dans ta vie ou dans ton sport, ça marchera". Comme avec les amis. Ils te le rendent bien. On est pas mal à Lens à avoir la banane. On connaît le sens du mot galère. C'est une période qui marque, donne beaucoup de force. On n'a pas envie de retomber dedans."

Selon la dernière édition de L'Eveil de la Haute-Loire, le quart de finale de Coupe de France entre Le Puy et Rennes se jouera dans le Chaudron ou au Roazhon Park.

"Le comité directeur du Puy Foot n'a pas attendu longtemps pour se réunir afin d'organiser le quart de finale de Coupe de France face au Stade Rennais. À l'issue de cette réunion, deux hypothèses semblent avoir été retenues. La première, celle que le club veut privilégier, est la tenue du match à Geoffroy-Guichard, à Saint-Étienne. Seule ombre au tableau : le coût que cela pourrait engendrer pour le club. 

La seconde serait d'aller jouer à Rennes, au stade Roazhon Park. Cette décision serait forcément gagnante pour les Ponots, économiquement parlant. Néanmoins, les supporters seraient pénalisés par les 700 kilomètres qui séparent les deux villes. L'hypothèse d'un match à Clermont, au stade Gabriel-Montpied semble avoir été écartée "pour des raisons géographiques et financières".

En attedant d'être fixé sur la localisation de cette rencontre, l'ancien U15 de l'ASSE Jules Meyer (photo), auteur du doublé victorieux ayant éliminé Laval, s'est confié à So Foot.

"L’ASSE ne m’a pas gardé pour des raisons extrasportives. Après, j’ai su rebondir en rejoignant des clubs avec un bon niveau, dans les catégories jeunes. J’avais juste du mal à me stabiliser dans un club sur plusieurs saisons, car je voulais toujours rejoindre la meilleure équipe. Au bout de quatre années passées à naviguer entre Le Puy et Andrézieux, j’ai été repéré par le Clermont Foot, mais je n’ai malheureusement pas eu de chance, car c’était pendant la période Covid. J’y suis resté deux ans, jouant en National 3, et derrière, je suis retourné au Puy, qui est un très bon club.

Au Puy, on adore la Coupe de France ! On la joue à fond et derrière, on arrive à réaliser quelque chose d’exceptionnel, on peut dire qu’on mérite chacun nos parcours ! La Coupe de France, c’est une compétition de malade ! On ne réalise pas, mais toutes les équipes de France se réunissent autour d’une compétition, avec la possibilité de jouer contre des stars du football, et nous, on est en quarts de finale ! J’étais crâmé après le match contre Laval. J'y ai laissé mon âme, j’ai tout donné ! Quand tu disputes un match de Coupe de France, si tu n’y laisses pas ton âme, ça ne sert à rien de le jouer. J’étais vraiment à 2000%."

Un investissement qu'on aurait aimé voir du côté de l'ASSE, éliminée dès la 8e tour...

Ignacio Ramirez, qui avait déjà scoré contre Lanus le 31 janvier et contre Belgrano le 5 février, a réalisé un triplé victorieux (3-1) hier contre Union Santa Fe. Seule équipe à avoir remporté ses 4 premiers matches de championnat, Newell's Old Boys est désormais le seul leader de son groupe dans l'élite argentine.

Quatre mois après les incidents qui ont conduit la FFF à faire rejouer ce match que les U19 avaient remporté 2-1 contre Air Bel à Aimé-Jacquet (buts de Simon Cateland et Maedine Makhloufi), cette rencontre de la 7e journée a enfin été reprogrammée.

Elle se déroulera dans la même enceinte stratienne le samedi 24 février à 15h00... 6 jours après le match retour qui aura lieu au Stade de la Pomme, l'antre de l'ex-club phocéen d'un certain Wesley Fofana !

D'ici-là, on espère que les protégés de Patrick Moreau, éliminés par Nancy en Coupe Gambardella, battront ce dimanche des Toulousains toujours en course pour la soulever malgré leur antépénultième place en championnat.

Sans surprise, le match que Sainté jouera à Paris ouvrira la 27e journée de Ligue 2 le samedi 2 mars à 15h00. Les Verts ont gagné les 2 matches qu'ils ont joué à Charléty.

Le 18 janvier 2020, les protégés de Caude Puel s'étaient imposés 3-2 en 16e finale de Coupe grâce à des buts de Wahbi Khazri, Charles Abi et Mathieu Debuchy.

Le 9 avril dernier, les hommes de Laurent Batlles avaient gagné 4-2 grâce à l'ouverture du score d'Ibrahima Wadji, au doublé de Niels Nkounkou et au pion de Jean-Philippe Krasso.

Nul doute que l'équipe d'Olivier Dall'Oglio aura à coeur de nous offrir une nouvelle victoire spectaculaire !