"Quand Jean-Louis Gasset a vu que je ne jouais pas à Brême, il a voulu me récupérer lorsqu'il était à Saint-Etienne. Mais le Werder a refusé de me laisser partir" a déclaré hier Lamine Sané à Vince Orsola. Faute d'avoir pu enrôler l'ancien capitaine des Girondins et de l'équipe du Sénégal, Sainté s'était rabattu sur Neven Subotic, qui manquait lui aussi de temps de jeu en Bundesluga (à Dortmund).

Alors qu'il a pu bénéficier d'un groupe plein pour le dernier déplacement à Metz, Olivier Dall'Oglio voit plusieurs éléments retourner à l'infirmerie au début des vacances, comme nous l'apprend Le Progrès :

"Fragilisé, Léo Pétrot est allé au bout de lui-même pour remonter avec son club formateur. Déterminé, il était titulaire à Saint-Symphorien face aux Messins. Avant l'heure de jeu, il a dû céder sa place à Maçon, auteur d'une superbe entrée en jeu (57^e). Le latéral gauche est en réalité sérieusement touché. Au point de devoir être opéré d'une pubalgie en fin de semaine.

5 jours après avoir fêté ses 31 ans, le milieu de terrain David Douline (au centre sur la photo ci-dessus) a remporté avant-hier la Coupe de Suisse avec le Servette de Genève en battant Lugano en finale 9 tirs au but à 8 à l'issue d'un match nul et vierge.

Alors que son coéquipier Enzo Crivelli était forfait à cause d'une blessure au mollet, l'ancien protégé d'Abdel Bouhazama est entré en jeu à la 118e minute et a réussi son tir au but, comme il l'avait fait il y a 13 ans en finale de Coupe Gambardella.

Pour rappel, c'est lui qui avait égalisé pour les Verts à la 82e minute au Stade de France en 2011 mais c'est l'AS Monaco de Dennis Appiah et Valentin Eysseric qui avait soulevé le trophée suite aux ratés de Pierrick Cros et Idriss Saadi.

Dans un entretien accordé au Progrès, Olivier Dall'Oglio évoque le prochain mercato. Extraits.

"Je peux émettre un avis sur des garçons que je veux conserver. Et m’avancer un peu en leur disant que ce serait bien qu’ils restent (...) Il faudra amener des renforts dans chaque ligne. La Ligue 1, c’est un cran au-dessus, techniquement plus fort. Il faudra de la maîtrise, de l’expérience, de la solidité défensive, même si on a été la meilleure défense cette saison. Cela dépendra des moyens amenés. Aujourd’hui, on sait qu’une équipe de Ligue 2, sans renforts, elle descend. On va construire autour d’une base, mais des joueurs vont partir. Il faudra que les joueurs qui restent se hissent au niveau de la Ligue 1.

On doit discuter avec la nouvelle direction en fin de semaine, même s’il y a une tendance commune à ce que je reste. Ce qui me pousse à rester : Saint-Etienne, c’est une aventure extraordinaire. C’est un autre challenge de pouvoir laisser le club en Ligue 1 une année de plus. Mais je pense que l’ambition des nouveaux propriétaires n’est pas seulement de se maintenir en Ligue 1. La première année oui, mais c’est un club qui mérite d’aller plus haut. Les dirigeants ne m'ont pas fait part de leur volonté d’investissement, mais vu le pedigree de ces personnes, je pense qu’elles ne sont pas venues pour se promener. Ivan Gazidis a fait beaucoup pour qu’Arsenal et Milan grimpent."

Notre inénarrable Nanard s'est exprimé sur France Bleu au sujet de la vente du club. Extraits.

"On a longtemps cherché l'oiseau rare et on a trouvé ! C'est ça qui était le plus difficile. Pour moi, la montée en Ligue 1, c'est formidable, mais sans ajouter de gros moyens ça paraissait compliqué. J'ai rencontré Larry Tanenbaum au mois d'octobre, il m'a invité à Toronto pour voir un match de basket de NBA à ses côtés. On a passé 24 h ensemble. Puis on s'est revu chez lui, du côté de Miami, toute une journée dans sa propriété. Ce jour-là, il m'a dit : "écoute Bernard, le courant passe bien entre toi et moi, j'ai confiance en toi, j'ai vu que les gens au club sont des gens biens. On va demander à Ivan Gazidis de gérer tout ça. Ce club de Saint-Étienne me plaît vraiment". Ivan Gazidis, c'est vraiment quelqu'un d'exceptionnel, d'une compétence rare. Je lui ai dit "tu étais à Arsenal, au Milan AC et là tu t'intéresses à l'ASSE ?" Il m'a répondu qu'il avait refusé des propositions de clubs équivalents à Arsenal ou Milan mais qu'il avait choisi Saint-Étienne parce qu'il y croit. Sur le plan humain, il m'a dit immédiatement qu'il garderait tous les collaborateurs, qu'ils allaient travailler ensemble.

Mon propre fils, qui est plus qu'un ultra des Verts depuis l'âge de 4 ans, a le logo du club tatoué sur la poitrine. Il fait 14 heures de bus pour aller voir un match de l'ASSE en L2. Le soir de la descente, j'ai vu mon fils pleurer toute la nuit. C'est dur pour un père, je m'en suis beaucoup voulu. Aujourd'hui, le football est devenu une religion. Tant que le club ne remontait pas en L1, j'avais une douleur dans la poitrine. Moi, je ne peux pas assister à un match des Verts, il a fallu que je prenne des produits calmants pour regarder le barrage contre Metz, parce que j'ai trop de de tension et de stress par rapport à ça. Je ne suis pas le seul, je suis sûr que de très nombreux supporters sont dans cette situation et moi ça me met en danger de santé. Donc ma démarche c'est de prendre beaucoup de recul et de me dire "Roland est là, il fait le job". Moi j'interviens pour l'exécutif.

Les supporters n'ont pas toujours été tendres avec moi mais c'est pas grave ! Moi je ne compte pas. Ce qui compte c'est qu'ils soient heureux avec le club. Moi je n'ai pas de mérite. Ma grande mission c'était de dire que si on n'était pas descendu il y a deux ans, on serait descendu un peu plus tard. Et si on monte et qu'on est pas capable d'avoir des moyens solides, ben ça veut dire qu'à un moment donné on n'est pas sûr de rester en Ligue 1. Ma mission c'était de dire "que cela n'arrive plus jamais". Il nous faut un club costaud, avec des actionnaires suffisamment forts pour faire face et retrouver l'élite avec une ambition progressive. Mais c'est pas suffisant. Il faut qu'il possèdent aussi les valeurs des Verts, les valeurs du pays. C'est très important et ils les ont.

Il n'y a pas seulement l'argent, il y a le cœur. Alors je vous dis la vérité : financièrement, on est loin de ce qui était proposé par d'autres repreneurs potentiels, mais beaucoup moins capables à mes yeux d'investir et de développer le club. C'est la seule chose qui m'intéressait. Cette fameuse "arsenalisation" de l'AS Saint-Étienne, mais qui l'aurait imaginée ? On a eu cette victoire de la montée en Ligue 1 et on a aussi la grande victoire avec l'arrivée du groupe Kilmer Sports. C'est une chance que tous les autres clubs qui n'ont pas d'actionnaires puissants nous envieront."

Dimanche soir, au bout du bout d’un match mémorable, les Verts d’ODO sont remontés dans l’Elite.

C’est la 6^ème montée en D1/L1 de leur histoire et en regardant dans le rétro, on se réjouira de constater qu’en général, les Verts fraîchement promus font des étincelles.

La dernière fois qu’ils sont remontés en D1, ils réalisent sous les ordres d’Elie Baup une saison accomplie, dans une D1 à 20 clubs, avec Féfé en fer de lance et une défense intraitable. Ils finissent 6èmes en 2005, et se qualifient pour la coupe Intertoto.

Cinq ans auparavant, ce sont les hommes du Nouz qui retrouvent la D1. Féfé n’est pas encore là, mais le jeu est somptueux, avec l’inoubliable doublette Alex-Aloisio et, déjà, une 6^ème place au bout de la saison 2000 qualificative également pour l’Intertoto (que le président Bompard décidera de snober, préférant retrouver l’Europe par la grande porte…).

Il faut avoir la quarantaine pour se souvenir de la précédente montée : après le traumatisme du barrage perdu contre le Racing en 1984, les Verts de Kasperczak marchent sur la D2 deux années de suite. La 1^ère était la plus belle, la 2^nde la plus efficace et ils retrouvent le D1 pour la saison 1986/87. Toujours coachés par le polonais, avec l’immense Dimitrov derrière et les plus oubliables Krimau, Musquère et Bénédet devant (mais sans Milla parti malgré la remontée) ils finissent sans trop trembler ni briller 16èmes, deux points devant le 18^ème 

La masterclass, c’est la remontée précédente, celle que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Après avoir été champions de D2 en 1963, avec le maître Snella à la baguette, les Verts d’Herbin, Mekloufi et du buteur Guy enchainent avec le titre de champion de France en 1964 ! Le deuxième titre de leur histoire après celui de 1957.

Enfin on recherche toute personne susceptible de nous en dire plus sur la première promotion dans l'élite des Verts. Après plusieurs saisons à tourner autour, ils finissent par décrocher la montée en 1938, et dans la foulée décrochent une belle 4ème place à l’issue de la saison 1939, derrière Sète, Marseille et le Racing. Emmenés par le buteur autrichien Ignace Tax, les Verts sont alors entraînés par le britannique Duckworth. Ex-soldat durant la première guerre mondiale, Ducky, réputé pour son amour des grands vins, est ainsi le premier a avoir entraîné Sainté en L1 !

Déjà entré dans l’histoire, ODO n’a plus qu’à s’inscrire dans les traces de ses glorieux prédécesseurs.

On Refait le Mastre, l'émission de radio de Poteaux Carrés fêtera la montée en direct de la chaine Youtube du site, ce soir à 20h45. 

https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams

Une heure après les Verts, Yvan Neyou (27 ans) a lui aussi décroché sa montée dans l'élite avant-hier avec Leganés, sacré champion de 2e division espagnole suite à sa victoire contre Elche. Auteur d'une grosse saison, l'ancien milieu de terrain stéphanois aura joué 35 matches de championnat lors de cet exercice 2023-2024 dont 30 en tant que titulaire.

Mathieu Cafaro s'est confié hier soir sur la chaîne de la Pravda dans l'émission L'Equipe de Greg. Extraits.

"Emotionnellement, ce qu'on a vécu dimanche soir était incroyable. C'est jusqu'à présent le plus beau souvenir de ma carrière. C'est magique. Olivier Dall'oglio nous a vraiment remobilisés dès son arrivée. Franchement, il nous a beaucoup aidés. C'est en grande partie grâce à lui et à son staff qu'on a réussi. Pour le moment, je suis sous contrat. Je suis venu il y a 2 ans pour faire monter le club et jouer sous le maillot vert en Ligue 1. C'est ce dont je rêvais. Maintenant qu'on a réussi à faire remonter le club, j'espère rester. 

Le changement de propriétaire, c'est tout frais, c'est nouveau. On n'a pas encore de projection. On verra, on rencontrera la nouvelle direction et on verra de quoi sera fait demain. Si j'ai l'impression que le club est en train de changer de projet et est un peu plus ambitieux ? Oui, je pense. C'est sûr que ça va être avec d'autres moyens, avec d'autres personnes. En tout cas s'ils viennent dans un club comme Saint-Etienne, ce n'est pas sans ambition, ça c'est sûr.

Sur France Bleu, Dylan Batubinsika a évoqué hier son avenir. Extraits.

"En arrivant à l’ASSE, j’ai vu que toute la ville vibrait pour le club. C’est ce qui m’a surpris dès les premiers instants que j’ai passés ici. Tu vas à l’hôpital, l’infirmière elle est pour Saint-Etienne. Tu vas à la boulangerie, le boulanger est pour Sainté. C’est toute une région, toute une ville qui vivent pour le club. Et ça, c’est beau à voir. En tant que footballeur, c’est ce qu’on aime le plus. Etre dans une atmosphère de passionnés de football, c’est ce que l’on recherche en vérité dans une carrière. En tout cas, c’est ce que moi je recherche. Je suis encore sous contrat avec l’ASSE pendant 2 saisons du coup puisqu’on monte. Je suis supposé rester. Après, dans le foot, ça va très vite. On ne sait jamais de quoi est fait le lendemain. On verra bien le 1^er septembre. Mais en tout cas je suis là et bien parti pour rester."

Alors que les Bleues affronteront ce soir l'Angleterre à Geoffroy-Guichard devant une faible affluence (à peine plus de 10 000 spectateurs sont annoncés par la Pravda), leur sélectionneur Hervé Renard explique au Progrès pourquoi il a le coeur vert. Extraits.

"Je suis né à Aix-les-Bains, donc pas très loin de Saint-Etienne. L’ASSE a bercé mon enfance parce que je suis né en 1968. La finale de coupe d’Europe en 1976, ça a été mes premiers amours. Je pourrais vous donner le onze sans aucun problème… J’ai eu tous les maillots de l’ASSE après, jusqu’à Platini avec le sponsor KB Jardin. Mon préféré, c'est Le Manufrance avec le numéro 6 de Dominique Bathenay. Ses frappes du gauche… Je m’en rappelle comme si c’était hier. Ma première fois dans le Chaudron,, c'était en 1980, j’avais 12 ans. C’était pour un match de Coupe d’Europe contre Kuopion Palloseura (7-0). C'était fabuleux.

Je me suis pris d’amour pour l’ASSE et ça ne m’a jamais quitté. Aujourd’hui, je suis toujours de près, comme un supporter. Quand on est capable de faire près de 40 000 personnes pour un match de Ligue 2, c’est qu’il y a un vrai public, tout un peuple derrière son équipe. C’est exceptionnel. Je faisais partie des prétendants pour succéder à Christophe Galtier quand il devait partir en 2015, finalement, il n’est pas parti. J’avais eu des contacts avec Dominique Rocheteau.Le rêve d'entraîner les Verts est peut-être passé. Je me suis orienté depuis pas mal de temps vers les sélections. Et aujourd’hui, Olivier Dall’Oglio fait un travail remarquable."

Comme le rapporte la Pravda, Olivier Dall'Oglio va bosser sur le mercato dès cette semaine avc ses nouveaux patrons.

"Lundi matin, le staff et les joueurs avaient un rendez-vous important, programmé depuis plusieurs jours, avec les nouveaux propriétaires de l'AS Saint-Étienne. Dans la matinée, Ivan Gazidis, président de Kilmer Sports et maintenant aussi de l'ASSE, a ainsi présenté les grandes lignes du projet, accompagné par Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, vice-présidents exécutifs en charge du football de Kilmer Sports, qui feront partie de l'équipe dirigeante.

Les choses sérieuses commenceront jeudi où Olivier Dall'Oglio et ses nouveaux patrons se réuniront pendant deux jours pour parler concrètement de l'avenir. Avec la volonté affichée de Kilmer Sports de ne pas tout casser tout de suite, de garder une certaine continuité. Les discussions porteront sur le recrutement, qui devra être conséquent, et sur le staff avec lequel Dall'Oglio souhaite poursuivre l'aventure."

Nouveau président de l'ASSE, Ivan Gazidis s'est confié au Progrès. Extraits.

"C’est un projet de long terme. C’est l’avantage de ne pas être un fonds d’investissement. Nous n’avons pas de deadline, d’objectif de vente programmé. Ce ne sera pas une révolution mais une évolution. On va construire étape par étape, saison après saison, en s’appuyant sur les fondations solides du club. Saint Etienne est un grand club européen. Je suis très enthousiaste de travailler à ramener l’ASSE au sommet même si nous avons beaucoup de travail. Ce qui compte pour nous, c’est l’ancrage, l’esprit de famille, les valeurs, l’héritage du club plus que son histoire. Un peu comme Liverpool.

Il y a Jean-François, Loïc et Samuel, mais il y a aussi tous les gens du club. Je suis convaincu qu’on peut accomplir de grandes choses. On n’a pas en tête des changements radicaux. On peut ajouter des capacités au club mais pas tout bouleverser. Je connais les capacités de Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld. Ce sont des experts du football et je sais ce qu’ils peuvent apporter à l’ASSE. Mais l’organisation exacte reste encore à définir. On compte sur Olivier Dall'Oglio. On a analysé son impact sur l’équipe. Il a eu un rôle clé dans la montée. Il sera notre entraîneur la saison prochaine.

L’académie est une très grande force. Elle apporte déjà beaucoup au club et elle doit apporter encore plus. Notre objectif c’est que notre centre de formation soit la destination préférée des jeunes talents français. Il est également absolument essentiel d’investir sur de nouveaux talents pour être compétitif.  Nous allons recruter. On veut faire venir des talents mais sans déséquilibrer ce qui fonctionne aujourd’hui. L'équipe féminine ? A l’ASSE, c’est un des points sur lequel on souhaite progresser. On y mettra les moyens. Le rachat du stade à Saint-Etienne Métropole ne fait pas partie des sujets envisagés."

Deux saisons ... 76 matchs de Ligue 2, 3 de Coupe de France et 3 de barrages ... Depuis la descente, les Verts ont donc joué 82 de matchs. Pour quel bilan ?

Sur ces 82 matchs :

- 57 ont été joué sous les ordres de Laurent Batlles (23 victoires, 15 nuls, 19 défaites)

- 1 a été coaché par Laurent Huard (1 défaite)

- 24 ont été disputés sous le commandement d'Olivier Dall'Oglio (14 victoires, 6 nuls, 4 défaites).

Les Stéphanois ont donc remporté "seulement" 45% de leurs matchs en 2 saisons pour 30% de défaites.

Au total ce sont 120 buts qui auront été inscrits par les Verts (1,46 par match en moyenne) :

- 111 en L2 (80 sous Laurent Battles soit quasiment 2 par match en moyenne, 31 avec Dall'Oglio qui tourne, lui, à moins d'1,5 par match)

- 6 en barrages

- 3 en Coupe de France

Côté défense, les Stéphanois ont encaissé 92 buts en 82 matchs (1,12 / match en moyenne) :

- 88 en L2 (74 par Laurent Batlles qui en prend 1,3 par match en moyenne contre 14 pour Dall'Oglio qui n'en encaisse que 0,67 par rencontre)

- 3 en barrages

- 1 en Coupe de France (suffisant pour se faire éliminer 2 fois !)

Si les Verts ont pu compter sur de bons buteurs : Jean-Philippe Krasso à 17 reprises, 13 pour Ibrahim Sissoko et Ibrahima Wadji, 10 pour Irvin Cardona), ils ont aussi compté sur un Gautier Larsonneur en feu qui a réalisé 26 clean sheets (7 la saison passée, 19 cette saison) en 56 matchs.

Dans sa dernière chronique du Progrès, Patrick Guillou rend hommage à son ancien coéquipier rennais Olivier Dall'Oglio. Extraits.

"Pari réussi pour Olivier Dall’Oglio. Grâce à son savoir-faire, l’ASSE retrouve l’élite et ses lettres de noblesse. « L’Ancelotti du Forez » est le maître artisan de cette remontée héroïque. Enthousiaste et excellent communicant, grâce à son esprit ouvert, il a su s’adapter à ce contexte stéphanois si particulier. Avec son sens de l’analyse, sa prise de recul et de hauteur, il a été le facilitateur de l’expression de tous.

Son sens de l’organisation et son âme de compétiteur ont permis de relever brillamment le challenge proposé. Les Verts vont retrouver la Ligue 1 et les derbys (...) Dans cette ode à ODO, il faut se rendre à l’évidence. Il a servi de béquilles sur lesquelles tout le monde s’est appuyé. Il a assumé avec brio ses responsabilités. Ses qualités de discernement ont permis de bâtir une alternative crédible."

Absent de la scène stéphanoise depuis de longs mois, Bernard Caiazzo a commenté la vente de l'ASSE à Kilmer Sports Ventures comme le rapporte la Pravda :

"J'ai tenu l'engagement que je m'étais fixé et réussi dans cette entreprise (de trouver des repreneurs) au-delà de mes espérances. Larry Tanenbaum, son propriétaire, et Ivan Gazidis, sont des hommes d'excellence qui vont, j'en suis persuadé, impulser la nouvelle dynamique dont le club a besoin. Je leur laisse la place avec sérénité et satisfaction. J'ai souvent regretté les réactions de ceux qui ont mis en doute notre intention de vendre le club, par méconnaissance du sujet ou par malveillance.

Je n'ai jamais voulu céder devant les dossiers "exotiques" qui ne correspondaient pas à l'ambition que je porte pour l'ASSE, a ajouté l'homme d'affaires de 70 ans avant de conclure : « Le retour de notre équipe en Ligue 1, qui coïncide avec le changement de direction, ajoute à mon bonheur [...] Je souhaite que le club de mon coeur retrouve les sommets. Je suis convaincu que la nouvelle direction, qui représente ce qui se fait de mieux dans le football international, va tout mettre en oeuvre pour que ce soit le cas. L'ASSE revient dans la cour des grands. C'est sa place naturelle. Allez les Verts !"

Interrogé par l'AFP, le nouveau président de Sainté, Ivan Gazidis s'est bien gardé de vendre du rêve ni de pondre une charte farfelue (suivez notre regard) pour caresser le sup vert dans le sens du poil :

"Je sais ce que signifie Saint-Etienne. Je suis très fier de faire partie de l'histoire du club et d'essayer de le ramener là où il était. Je suis très heureux (ndp² : de la remontée) pour le club, son personnel, la ville, Bernard et Roland. Bien sûr, ce n'est pas à notre crédit mais nous arrivons au bon moment. D'un autre côté, notre responsabilité est encore plus lourde..

J'ai été favorablement impressionné par ce qui a été construit ici, les équipements sont excellents, les gens, surtout, ont une culture excellente, avec un véritable esprit de famille tout en étant ouverts et avec le désir de progresser. Mais nous ne faisons pas de grandes promesses qui ne valent que le jour où elles sont dites. Nous allons avancer étape par étape et la première sera le maintien en Ligue 1."

Comme l'avait annoncé la Pravda, la vente du club a été officialisée ce jour. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont vendu au groupe Kilmer Sports et Ivan Gazidis devient le nouveau président des Verts comme l'annonce le site officiel.

"Une nouvelle page de la riche et prestigieuse histoire de l’ASSE s’ouvre aujourd’hui. Kilmer Sports souhaite développer l’ASSE avec un projet de long terme basé sur ses valeurs et son héritage, et se concentrer sur la croissance future du club, y compris dans les équipes premières, masculine et féminine, et dans le centre de formation.

Au service de cette ambition, Kilmer Sports apporte le meilleur de son expérience et de son savoir-faire dans le développement des franchises de sport. 

Ivan Gazidis, Président de Kilmer Sports, prend la présidence du club. Il sera secondé dans sa mission par Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, Vice-présidents exécutifs en charge du football de Kilmer Sports. Kilmer Sports est une filiale à 100% du groupe familial canadien appartenant à Larry Tanenbaum, spécialisée dans la gestion d’entreprises du secteur sportif. Dirigée par Ivan Gazidis, Kilmer Sports a récemment annoncé l’acquisition de la 14ème, et première hors des États-Unis, franchise de WNBA (la ligue féminine de la NBA) pour la saison 2026.

Ivan Gazidis, président de Kilmer Sports et président de l’ASSE, a déclaré : « C’est un honneur et une grande responsabilité de prendre aujourd’hui la tête d’un club à l’histoire et au palmarès aussi prestigieux. Je remercie Roland Romeyer et Bernard Caïazzo pour leur engagement sans faille au service du club pendant plus de vingt ans. Nous voulons construire sur ce qui fait la force de l’ASSE depuis toujours : son histoire, ses valeurs et l’engagement exceptionnel de ses fans dans la région et partout en France. Huss, Jaeson et moi-même avons hâte de rencontrer les fans et nous consacrerons, dès demain, à construire la prochaine saison du club. Allez les Verts ! »

Son barrage retour a failli prendre fin dès la 4e minute de jeu, quand le jeune et fougueux Papa Diallo (expulsé pour cette faute grossière) lui a mis une vilaine semelle. Mais Denis Appiah aura été l'un des héros de ce barrage retour. Sans son tacle salvateur de la 109e minute, les Grenats auraient fait le break. Et c'est lui qui a fait l'avant-dernière passe (à Nathanaël Mbuku) sur le but égalisateur du revenant Ibrahima Wadji à la 117e minute.

Le numéro 8 Verts a livré sa réaction sur beIN Sports à l'issue de la rencontre. "Il y a un an et demi, quand je me suis présenté en conférence de presse et qu'on était 20e, on m'a dit : "Qu'est-ce que tu viens foutre ici ? T'étais pas mieux à Nantes ?" Je n'avais qu'une idée en tête : ce qu'on est en train de vivre là, d'être fier de ce qu'on a fait. On a vécu une saison galère. On a galéré mais on a fait tout ça pour vivre ces moments-là avec nos supporters. Voir tous ces gens heureux, après avoir galéré pendant deux ans... Mission accomplie !"

L'entraîneur grenat las'zlo Bölöni a commenté le match d'hier soir en conférence de presse.

"L'expulsion de Papa Diallo ? Ce n'est pas l'arbitre mais le VAR qui a éliminé mon joueur. J'accuse ses interprétations. Dans un bureau, dans un fauteuil, tu vis autrement un match que sur le terrain. C'était un vilain geste mais sortir le rouge... Le joueur n'était pas un cadavre, il s'est relevé et a continué le match jusqu'au bout. C'était vraiment un match époustouflant avec des hauts et des bas. Pendant 120 minutes, nous avons plutôt connu des hauts. On a eu une grande absence sur la réduction du score des Verts et c'est ce qui nous a fait le plus mal. Il faut digérer ça, la vie ne s'arrête pas là. Mon avenir ? J'avais demandé à mon épouse de prendre une boîte de whisky. Je vais rentrer chez moi et me servir un petit verre avec un glaçon."

Au micro de beIN Sports, Aïmen Moueffek a réitéré hier soir son souhait de prolonger son aventure à Sainté.

"C’est incroyable, c'est une immense fierté. On est descendu il y a deux ans, on se devait de faire remonter le club à son endroit. On est monté en Ligue 1, on remercie surtout les supporters. J’ai envie de prolonger. Maintenant que la saison est passée et que l’objectif a été atteint, on va se poser, discuter, et réfléchir à mon avenir. Mais bon ce sera plus tard, pour le moment on va fêter. Merci à tout le monde, à nos familles, au peuple vert, à tous les supporters qui nous ont suivis, surtout à l’extérieur et qui ont été derrière nous toute l’année. Tout ça aujourd’hui, c’est pour eux et on les remercie encore. Je crois que c’est ma 13e année ici, je suis arrivé à 11 ans, j’ai tout vu. J’ai été ramasseur de balle, supporter, maintenant je suis joueur et je fais monter le club. C’est une immense fierté et je suis super content."

Le Dauphiné Libéré se projette aujourd'hui sur la prochaine saison des promus stéphanois.

"Olivier Dall'Oglio va devoir assurer la mission maintien qui se profile avec des moyens incertains liés à l'argent que compte injecter le nouveau propriétaire pour renforcer un effectif, pas taillé pour la L1, mais aussi au flou qui entoure le montant des futurs droits TV du football français, en pleine négociation. 

Soutenue par un fort élan de ferveur, nourrie par son statut de club historique, l'ASSE, aujourd'hui loin de son lustre d'antan et de son épopée européenne des années 1970, va désormais devoir se focaliser sur son maintien dans une L1 à 18 équipes.

Cette saison, son budget était de 27 millions d'euros. En 2024-25, il devrait augmenter à 50 ou 60 millions d'euros, un niveau comparable à celui de sa dernière saison en Ligue 1. En espérant se stabiliser."

Le Républicain Lorrain revient aujourd'hui sur le barrage fatal aux Grenats, qui descendent en L2 pour la 11e fois de leur histoire (un record en France). Extraits.

"Les meilleures plaisanteries ont une fin. L’été prochain, le FC Metz retrouvera, en Ligue 2, une place qu’il n’aurait jamais dû quitter et qu’il mérite pour l’ensemble de son œuvre cette saison. À tous les étages. Saint-Etienne lui a en effet indiqué la direction de l’ascenseur ce dimanche et le sport, quelque part, ressort grandi de ce dénouement. Car il sanctionne un renoncement au football et un coaching aussi anachronique que déroutant, autorisés par une politique sportive à l’ouest. Ce qui n'empêchera pas Pierre Dreossi de rejoindre le nord de la France pour exercer ses talents à Lens ce lundi. Finalement, le miracle messin restera sans doute le sien... Le FC Metz devra tout revoir, du sol au plafond. Il pourra difficielement proposer pire que cette saison minable, de toute façon, et ses décideurs devront surtout se poser les bonnes questions. Si le club entend remonter, autant le faire avec un vrai projet cette fois."

Comme le souligne Opta, l'ASSE est assurée de disputer sa 70e saison en Ligue 1, dépassant Bordeaux (69) à la 2e place de ce classement derrière Marseille (75 en 2024/25).

France Bleu a recueilli hier soir les propos d'Anthony Briançon.

"C'est un sentiment de fierté par rapport à ce groupe qui a vécu, des moments très, très, très difficiles pendant un moment. Et là, le fait de monter comme ça pour aller chercher la montée à la 117ᵉ minute, c'est exceptionnel ! Je veux louer un joueur : Ibrahima Wadji. Avant de rentrer, je lui ai dit que c'était lui qui allait nous donner la victoire. Bon, je l'ai dit un peu à tous les joueurs qui sont rentrés, mais par rapport à ce qu'il a vécu, par rapport à l'année difficile qu'il a subie, je suis tellement fier de lui ! Il représente tellement ce groupe d'insouciants qu'on a ! C'est exceptionnel ! L'AS Saint-Étienne retrouve la place qu'elle doit avoir parce qu'elle a un public extraordinaire ! Ce public nous a poussés et nous a sauvés pendant tellement de matches... Il nous a sorti de tellement de situations. Donc on leur doit beaucoup et on est tellement, tellement, tellement fiers de leur rendre ce soir..."

Jean-François Soucasse rend hommage à Loïc Perrin dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je comprends que beaucoup aient douté que l’on atteigne cet objectif. Le scénario est incroyable. On a manqué des balles de match. Et je suis heureux pour ces joueurs parce que je suis dirigeant depuis 20 ans, et c’est l’un des groupes les plus sympas que j’ai connus. On a pris beaucoup de plaisir avec eux. On avait la frustration que le travail qu’ils effectuaient n’était pas récompensé. J’ai aussi une pensée pour Laurent.

Je suis aussi très heureux pour Loïc. Après Auxerre on n’avait pas dormi, et quand on s’est retrouvé le matin, on s’est dit qu’il y avait tout à reconstruire. Le sportif, l’économique… Dans un contexte particulièrement délicat. Certains ont douté de la qualité du travail de Loïc, et quand je regarde l’équipe qui monte ce soir, ce ne sont que des joueurs suivis et choisis par lui. Il a mis en place son projet. Ici, on a des mecs qui adorent leur club. Ce ne sont pas des mots galvaudés, pas des paroles en l’air. 

Le club va évoluer dans son fonctionnement. Je pense qu’il faudra laisser aux personnes à l’origine de ce nouveau projet d’exprimer leurs ambitions, leur volonté… Mais ils récupèrent un club dans de bonnes conditions, avec un challenge incroyablement excitant : exister à nouveau en Ligue 1. Saint-Étienne, c’est la Ligue 1, et il faut que ça le reste."

Meilleur joueur des Verts lors de la double confrontation contre les Grenats, Léo Pétrot savoure la montée dans Le Progrès.

"Il y a énormément d’émotion, on revient de loin. On a été onzièmes en février, vous connaissez l’histoire. C’est exceptionnel. Mon but ? Sur le moment on ne célèbre pas forcément parce qu’il n’y a que 2-1, on voulait aller chercher plus sachant qu’ils étaient à dix. Étant un pur produit du centre de formation stéphanois, je n’ai qu’une envie, c’est de rendre ce qu’on m’a donné, me dépouiller sur le terrain. Et marquer, c’est une émotion incroyable. En plus je ne devais pas monter sur les corners, mais à onze contre dix, je l’ai senti."

La Pravda du jour, qui consacre ses 7 premières pages aux Verts pour saluer leur retour dans l'élite, rapporte les propos tenus par plusieurs de nos héros hier soir à Saint-Symphorien. Extraits.

Olivier Dall'Oglio : "Une alchimie, s’est créée entre les joueurs au fil des embûches. Je suis fier d’eux et ils doivent être fiers d’eux parce qu’ils entrent dans l’histoire. Ils ont gagné le respect de tout un peuple.  Ce match à Metz est le résumé parfait de notre saison, avec des hauts et des bas. Je crois que ce groupe s’est forgé un mental d’acier. Je savais l’engouement de ce club, à Saint-Étienne, en France et à l’étranger, mais pas à ce point. C’est un grand moment de ma carrière. Je viens d’avoir 60 ans et c’est le plus beau cadeau d’anniversaire."

Dylan Chambost : "C’est un rêve d’enfant qui se réalise. C’est magnifique de vivre ça après une saison où on a vécu des moments très durs. On va bien fêter ça. Oui, c’est le plus beau jour de ma vie."

Léo Pétrot : "C’est beaucoup de joie, de fierté. La place du club est en L1. Ç’a été compliqué jusqu’au bout, on pensait même aller aux pénos."

Florian Tardieu : "C’est la première fois que je chiale comme ça en tant que footballeur, c’est monstrueux."

Mathieu Cafaro : "C’est jour férié à Saint-Étienne lundi"

Comme plusieurs joueurs qui ont arraché la montée ce soir à Saint-Symphorien, Jean-Michel Larqué n'a pas pu retenir ses larmes sur RMC en voyant les Verts retrouver l'élite.

"Ah c'est beau. Oh je ne coyais pas le voir. Ah c'est beau. Ah merci ! [La voix étranglé par l'émotion]. Ah [il sanglote] ! Ah merci ! C'est un grand moment. Quand je pense que le 22 juin je serai à Saint-Etienne pour porter la flamme tout près du Chaudron là-bas. C'est un mois de juin qui restera l'un des grands moments. J'espérais le retour de mes Verts en Ligue 1. La descente avait été un crève-coeur. Ce retour est magnifique. On revient de loin, de très, très loin. On a eu plein d'espoir quand l'ASSE a grignoté petit à petit, quand on est passé devant le SCO. Et puis ces matches des 3 dernières journées de L2 qui ont été laborieux, pénibles, compliqués.

Cette finale à Metz... A un moment donné, j'ai cru que les dieux étaient contre nous. Et bien non ! Ah, c'est beau, c'est magnifique. C'est un grand moment pour moi. C'est un grand moment pour les Verts, pour les supporters, pour les jeunes supporters verts qui je l'espère connaîtront ce que leur papa, leur grands-pères ont connu, avec d'autres Verts. Un gran abrazo à mon successeur, à mon capitaine Gautier Larsonneur. Il a été magnifique. Il a été grand. C'est un enfant de Brest, on a des rapports privilégiés avec le Stade Brestois. Je les embrasse tous très fort."

Après l'élimination en demi-finale des U17 de l'ASSE sur la pelouse de la Licorne à Amiens, Frédéric Dugand a préféré retenir le positif de l'expérience pour son groupe :

"On fait un match plutôt cohérent face à une belle équipe d'Amiens que j'ai trouvé très mature. Ce qui nous a manqué, c'est ce petit supplément d'âme qui fait basculer un match. On savait qu'ils allaient vite sur les transitions, on s'est fait avoir deux fois. Ils ont été hyper réalistes, c'est ça, le haut niveau.

Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que notre équipe a appris. Tout au long de l'année, le but, c'est la formation. Et pour les joueurs, ce genre de matchs, c'est hyper formateur.

Il nous a manqué un peu de précision devant, il nous manquait des joueurs dans ce secteur de jeu, mais on ne va pas se lamenter là-dessus. On a réussi à jouer jeune. Cela permet que bons jeunes joueurs connaissent le haut niveau, c'est hyper intéressant.

On a vu la différence de maturité. On a été plus joueurs face à une équipe bien en place et chirurgicale. C'est comme ça, c'est le foot.

J'ai quand même vu des choses qui valident ce qu'on a fait cette saison, tout ce qui est sortie de balle, possession. C'est notre identité, on l'a vu aujourd'hui, on n'a pas refusé le jeu, c'est intéressant. Les gamins sont frustrés, déçus, mais c'est un avant-goût de leur carrière, ces gros matchs."

Au sortir de la rencontre, son homologue amiénois, Grégory Auger reconnaissait qu'il avait fallu que son groupe sorte un gros match pour se défaire des Verts :

"Mes joueurs ont fait avec leurs armes, leur état d'esprit, leurs valeurs. Je suis fier d'eux. On les a matrixés mentalement, on a beaucoup travaillé la cohésion. Notre parcours a été compliqué, on est passé premier du championnat au dernier moment. C'est une force parce qu'on vient de loin.

Je pense que Saint-Etienne, individuellement, est peut-être plus fort que nous. Il y a du talent. Ca s'est vu sur des un contre un, dans la puissance. Mais on a su bien travailler sur l'état d'esprit. Et l'ouverture du score nous a permis de nous libérer. On n'a pas fait une grande deuxième mi-temps dans le jeu, mais on a été hyper solidaires, on s'est battu, on n'a rien lâché.

Ca fait deux matchs où l'on est cliniques, avec peu d'occasions et un maximum de buts. On va faire en sorte que ça continue encore un match. Ces matchs, il faut savoir souffrir, avoir un peu de réussite sur les temps forts de l'adversaire, parce qu'ils auraient pu marquer, et être chirurgical quand on a une opportunité."