Jonathan Brison, qui n'avait plus marqué en L1 depuis le 6 mars 2010, évoque dans Le Progrès du jour la réception de Dniepropetrovsk. Extraits.

"On doit surtout se baser sur ce que l’on a réalisé contre Bordeaux. Il faudra qu’on pousse, qu’on essaye de gagner. Il nous faut les trois points pour la qualif’. On vise la première place du groupe. On n’a pas peur, non plus, de l’Inter Milan. On a vu que c’était compliqué à Qarabag. On est tombé sur une belle équipe. Les Azerbaïdjanais ne sont pas éliminés. Même si l’Inter est favori, on ira à Milan pour prendre des points. Il n’y a pas un mais trois adversaires directs. Peut-être que c’est Qarabag et nous qui allons passer. On ne sait jamais.

C’est un rendez-vous très, très important. Finalement, en championnat, on est quand même bien placé avec un nombre de points intéressant. Si on a la chance de gagner contre Dniepropetrovsk, le début de saison sera très bon. On doit se lâcher, reproduire la même entame que face à Karabükspor. Il faut qu’on joue une vraie rencontre de Coupe d’Europe sans tellement calculer. Il faudra aussi avoir un peu de réussite devant notre public pour que ça s’enflamme. L’appui de Geoffroy-Guichard peut déstabiliser certaines équipes."

Auteur d'un gros match dans l'entrejeu, Blaise Matuidi a claqué ce soir le troisième pion de la victoire (3-2) du QSG contre la Barça lors d'une deuxième journée de Ligue des Champions marquée également par le bon nul (1-1) de la Roma de Rudi Garcia sur le terrain de Manchester City.

Le Sainté-Dnipro de jeudi soir sera arbitré par Alexandru Dan Tudor. Ce Roumain de 43 ans connaît la maison pour avoir officié lors du 8ème de finale retour d'Europa League ASSE-Werder du 18 mars 2009 (2-2).

Après avoir chanté les louanges de Vincent Labrune dans La Provence du 5 août,  Bernard Caïazzo fait aujourd'hui l'éloge de l'OM de Bielsa dans le même quotidien.

"Voir l'OM à ce niveau est bon pour la Ligue 1 car la crainte était d'avoir un cavalier seul du PSG. Je vois quatre facteurs favorables à cette équipe pour prétendre a minima à une qualification en Ligue des Champions : l'absence de coupe d'Europe, l'entraîneur, un PSG qui semble fragilisé et un stade redevenu un véritable douzième homme.

Marcelo Bielsa va faire progresser l'équipe au fil du temps, ce n'est que le commencement. Il est intelligent, travailleur, super droit. Après sa sortie en conférence de presse contre Vincent Labrune, il s'est acheté la paix pour toute la saison et s'est affirmé comme LE patron du secteur sportif. Son équipe n'a pas encore atteint sa plénitude sur le plan physique, le projet tactique n'est pas encore abouti. Il n'est pas là depuis longtemps et la leçon de maître Bielsa ne peut pas être apprise en seulement trois mois. 

Marcelo Bielsa comprend le foot, il sait ce qu'il fait et où il veut aller. Pour l'instant, il fait jouer ceux qui ont compris son système comme Morel, dont je n'aurais jamais soupçonné qu'il puisse évoluer à ce niveau en défense centrale. Et il fera rentrer les remplaçants quand ils auront pu intégrer son travail tactique.

Le Vélodrome est redevenu un véritable atout, je peux vous rassurer qu'au niveau du terrain, le ressenti est encore plus fort ! L'OM peut aller chercher le titre. Mais ensuite, ça se jouera sur la capacité du club à garder Bielsa. Car avec de la stabilité, il fera non seulement progresser les jeunes, mais il pourrait en ressortir quelque chose de très positif en Ligue des Champions."

Roland Romeyer a relevé le défi que son ami et maire de Sainté Gaël Perdriau lui avait lancé le 24 août dernier. Comme l'atteste cette vidéo mise en ligne aujourd'hui par la chaîne du club, Roro a été aspergé par Aimé Jacquet à l'Etrat dans le cadre de l'Ice Bucket Challenge.

L'autoproclamée bible du football a publié aujourd'hui un portrait de Fabien Boudarène parle de sa passion pour la musique, qu'il avait déjà dévoilée à plusieurs reprises aux potonautes.

"J'ai toujours composé. Déjà quand j'étais pro, j'écrivais mes chansons dans les avions du retour, sur les sacs pour vomir. Des coaches me demandaient des CD et des présidents de club voulaient que je fasse des petits trucs après les succès marquants. Avec le président Plessis, je me rappelle qu'après une victoire, au salon VIP de Bonal, des copains à moi se produisaient, instruments en main. J'ai pris le clavier et la guitare, Mickaël Isabey la batterie. Ça a duré un bon moment car nous disposions de deux jours de repos. Parfois, également, lors de certains retours en bus ou en avion, ça pouvait partir en cacahuète.

Depuis deux ou trois ans, j'ai pu consacrer plus de temps à la musique. Dans la région stéphanoise, j'ai installé chez moi un studio. J'ai été très bien conseillé : l'un de mes oncles dirige un conservatoire à Paris. Maintenant que je maîtrise toutes les techniques d'enregistrement, c'est un vrai régal. Parmi les 52 chansons originales de mon répertoire, j'en ai choisi quinze pour mon premier album, dont la sortie est prévue en 2015. Je fais tout, tout seul : paroles et musique. Mes textes parlent du vécu des uns et des autres, d'amour, de vie. Je me situe plus dans l'univers des ballades acoustiques, dans le style des Cabrel ou des Goldman à leurs débuts.

Je suis un éternel insatisfait. Je peux composer une chanson mais l'enregistrer cent fois !  L'essentiel, ce n'est pas de vendre, mais de terminer mon premier album et de passer au deuxième. Mon rêve serait d'écrire pour les autres. Il y a trois ans, j'ai passé le casting de The Voice. J'ai postulé, on m'a recruté sur Youtube. Il y avait trois étapes avant d'être sélectionné. A la dernière, le producteur a dit que j'étais encore un peu fragile, qu'il fallait que j'emmagasine de l'expérience. Cette année, je suis retourné à The Voice pour organiser les sélections à Saint-Etienne. Pendant trois mois, j'ai silloné la région à la recherche de talents.

Je prépare mes diplômes d'entraîneur aux côtés de Julien Sablé et Jérémie Janot. Vous pouvez demander à mes anciens coéquipiers, aucun n'aurait pu imaginer que je pouvais devenir coach. Mais à Feurs, l'entraîneur a été absent à deux ou trois reprises. Avec les anciens, nous l'avons remplacé. Ça a été le déclic, j'ai adoré ! J'entraine la réserve senior et les U19 de Roche-Saint-Genest, dans le District de la Loire. Mais ce qui est certain, c'est que je n'arrêterai pas de composer car je suis persuadé que l'on peut concilier foot et musique."

Réputés pour leur gentillesse, les Stéphanois devraient se faire violence selon Fabien Lemoine.

"Il faut démarrer les matchs dès la première minute, ne pas avoir de sentiment d’infériorité, surtout à l’extérieur. Autant à domicile, on a toujours essayé de se faire respecter au maximum et de montrer un bon visage. Autant parfois en déplacement, on débute le match trop timidement" reconnaît le mileu de terrain des Verts dans la dernière édition du Progrès.  "Un rendez-vous comme celui de Marseille, c’est un match européen. Jeudi, ce sera ça. Il faudra être guerrier, compétiteur pendant 90 minutes. Il faut qu’on apprenne à être plus méchant. Cela ne veut pas dire qu’on doit casser des jambes mais être plus méchant dans l’attitude face à ce genre d’équipes, oui."

Samedi dernier, Yohan Benalouane, toujours solide membre du 11 type de l'Atalanta Bergame (5 titularisations en 5 journées) recevait la Juve. Très avenants, Ben et la défense Bergamesque ont laissé passer la Vieille Dame à trois reprises (défaite 0-3). Rassurez-vous, l'ancien défenseur centrale stéphanois ne s'est pas totalement renié, prenant au passage un carton jaune, le deuxième consécutif après celui reçu à l'Inter (défaite 0-2) la semaine précédente. Désormais 14èmes avec un seul point d'avance sur le premier relégable, Ben et ses amis iront à Gênes défier la Samp de Gonzalo Bergessio dimanche prochain.

Revenant aujourd'hui dans Le Progrès sur la éniième défaite des Verts au Vélodrome, Robert Herbin en profite pour glisser un tacle au latéral droit stéphanois.

"On a quand même bien aidé Marseille à marquer les buts. Sur le premier, ça se joue à quelques secondes près. L’initiative n’est pas prise. Comme on ne voulait pas se découvrir, on a trop reculé. Mais parfois, il faut savoir fermer l’angle de tir. Quant au second, Clerc offre un cadeau royal à Ayew. C’est une grosse bêtise dans la mesure où c’est un garçon qui a de l’expérience. Il a voulu jouer au plus malin et il s’est fait piéger. Un petit peu comme Ruffier face au PSG (...) Contre les grands, on se met en difficulté rapidement. Il y a quelque chose à corriger dans la tête. Ce n’est pas normal. L’équipe, pourtant, est cohérente. Elle doit aborder les matchs d’une autre manière et ce quel que soit l’adversaire."

Avec une petite victoire en six journées, l'équipe réserve de l'ASSE est juste au-dessus de la ligne de flottaison, à égalité de points (11) avec le premier relégable, sa seule victime (Fleury-Mérogis). Avant de recevoir dimanche la réserve messine (classée juste devant Sainté), Thierry Oleksiak s'est brièvement confié au site Foot42. 

"L'adaptation au CFA prend du temps, c'était prévisible. Pour certains joueurs, ce niveau est une découverte. Du coup, on manque un peu de constance pendant les rencontres. On accélère seulement le processus. On travaille là-dessus pour devenir compétitif le plus vite possible. On travaille bien au quotidien. En général, quand on travaille, on peut espérer des résultats. Même si on n'est pas obligatoirement dans cette optique, avec toute la partie formation. Les joueurs progressent. Même si on vise le long terme, il faut quand même qu'on gagne des matchs. Si les joueurs n'ont pas cette volonté, ce n'est pas la peine qu'ils espèrent devenir footballeurs professionnels."

Comme l'a relevé aujourd'hui la Pravda, l'ASSE a perdu ses deux matches de L1 cette saison lors desquels elle n'a pas eu l'avantage de la possession de balle : contre le QSG (34,6%) et l'OM (41,5%).

C'est l'une des déceptions du mercato cette année : l'absence d'un renfort de poids dans l'entrejeu, pourtant annoncé comme prioritaire. Voyons voir comment Galette gère cet état de fait, avec la répétition des matches :

- D'abord, le milieu à trois est abandonné depuis la première trêve internationale. Utilisé lors des 2 premiers matches à l'extérieur de la saison, on ne l'a plus vu ensuite qu'en fin de recontre contre Reims (2è match de l'année...) et à Paris dans une configuration très particulière. Seulement 231'/1020', donc, au compteur du trio Clément sentinelle/ Lemoine et Cohade relayeurs, et seulement 160' pour le 433.

Ce choix est d'autant plus marqué que, malgré les absences conjuguées de Corgnet et d'Hamouma, Galette préfère aligner ASM ou Cohade un cran plus haut, plutôt que de revenir à un milieu à trois.

- Voici le temps de jeu par joueur à ce poste :
Lemoine : 846'
Clément : 757'
Cohade : 495'
Diomandé : 173'

Le turn-over du milieu se met donc en place petit à petit, Diomandé n'ayant été inclus qu'à partir du 9è match. Cohade est en dessous de Clément et Lemoine, car utilisé de plus en plus en soutien à l'attaquant.


- Pour ce qui est des duos de récupérateurs : avec 4 joueurs (Clément, Lemoine, Cohade, Diomandé), 6 combinaisons sont possibles. Voici le classement par temps de jeu de ces paires :
Clément-Lemoine 397' (/1020')
Clément-Cohade 129'
Diomandé-Lemoine 128'
Cohade-Lemoine 90'
Diomandé-Cohade : 45'
Clément-Diomandé : 0'

Les expérimentations ne sont peut-être pas terminées...

Avertis hier, Ismaël Diomandé et Yohan Mollo sont dorénavant sous la menace d'une suspension, pour une bonne poignée de matches. A l'inverse, Gradel, Sall et Brison voient l'épée de Damoclès s'éloigner petit à petit.

Quoiqu'il en soit, il n'y aura pas de stéphanois suspendu avant la prochaine trêve internationale, où l'on peut espérer récupérer quelques uns de nos nombreux blessés...

Tous les détails ci-dessous, dans la dernière livraison toute chaude du tableau des cartons d'ozzy.

Nouvelle version du tableau des suspensions après le déplacement à Marseille et avant la réception de Toulouse:



quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Désormais 6èmes à 4 longueurs des Phocéens, 3 des Girondins, 2 des Dogues mais à égalité de points avec le QSG (4ème) et le FC Metz (5ème), les Verts se sont inclinés 2-1 au Vélodrome ce soir en match de clôture de la 8ème journée de L1.

Dominés et naïfs en première période face à des leaders marseillais entreprenants, les Verts ont payé cash leurs erreurs sur les buts de Gianelli Imbula (7') et Dimitri Payet (28') avant de perdre sur blessure Mevlut Erding (claqué), remplacé à la pause par Fabien Lemoine.

Rassurants en seconde période, les Stéphanois ont réduit le score à la 53ème minute. Auteur de sa première passe décisive en L1, Allan Saint-Maximin a permis à Jonathan Brison de marquer d'une puissante frappe du gauche son premier but pour sa 58ème apparition sous le maillot vert. 

 Pour les potonautes ayant un compte facebook, le résumé vidéo de la rencontre est à (re)voir ici.

Les U15 de Philippe Guillemet et Julien Sablé, 6èmes au classement, se déplaçaient à Thonon pour y affronter le leader Evian TG, fort de 2 victoires lors des 2 premières journées. Les petits Verts se sont logiquement inclinés sur le score de 2 à 0, score acquis à la mi-temps.

Tout était pourtant réuni pour faire un bon match : bonne température, pelouse convenable où opérait l'équipe de Thonon en L2 de 1979 à 1987. Durant le premier acte, les Stéphanois ont manqué d'engagement et ont montré trop de lacunes techniques pour inquiéter une bonne équipe d'Evian TG. Le match a basculé, en 3 minutes. Les Hauts-Savoyards ont ouvert le score à la 36ème minute avant de doubler la mise à la 39ème, un plat du pied dans la lucarne venant conclure un centre en retrait. Les Verts n'allaient pas se relever de ces 2 buts inscrits juste avant la mi-temps.

Pourtant leur 2ème mi-temps fut de meilleure facture : mettant plus d'énergie dans leurs actions, plus percutants, ils se sont créés des situations chaudes, avec notamment 2 tirs sur la barre, mais le score en resta là.

La composition de l'ASSE : Green - Blanchard, Halaimia (cap), Roudon, Mezaber (Hammouche 31ème, Aljic 61ème) - Gabard, Pires, Gueton - Bardel (Touati.Z 21ème), Bangoura.G, Harrous.
Cartons jaunes : Halaimia (42ème), Blanchard (65ème).

Les Verts se retrouvent maintenant à la 7ème place avec 6 points alors que Grenoble, Evian TG et les petits vilains mènent la danse avec 12 points.

Les jeunes Verts (trois 98 titulaires pour seulement deux "2ème année") ont été tenus en échec un but partout par Furiani cet après-midi.

Dans une première période au cours de laquelle chaque équipe a su se créer des situations intéressantes, ce sont les Stéphanois qui se sont procurés la meilleure opportunité : à la suite d'un centre de Benjamin Aulagnier qui jouait là son premier match en U19, Victor Dutreive bien placé à sept ou huit mètres du but, a expédié sa reprise au-dessus. Cette belle occasion manquée n'a cependant pas empêché les Verts d'ouvrir la marque lorsque Victor Dutreive parti côté droit repiqua dans l'axe puis servit Kouci Kara côté gauche. L'attaquant stéphanois enchaîna alors un crochet et une frappe enroulée dans la première lucarne du gardien de Furiani (0-1, 40ème). Cet avantage globalement mérité ne fut malheureusement pas conservé longtemps. Sur un long ballon, Lucas Barthélémy, en avance dans un premier temps, marqua un temps d'hésitation devant la sortie d'Alexis Guendouz, ce qui permit à un attaquant corse de lui passer devant puis de dribbler le portier ligérien avant de marquer (1-1, 44ème).

Les Stéphanois n'ont pas concédé beaucoup d'occasions et ont été plutôt dominateurs en seconde période. Mais un manque de précision dans la zone de vérité offensive ne leur a pas permis d'emporter la mise.

La composition: Guendouz - Mendy, Bathélémy, Nadrani, Pétrot - Bangoura, Souici, Jencel - Dutreive, Aulagnier, Kara (Hachani, 62ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard: "On a fait une première période qui aurait dû nous permettre de mener 2-0 ou au pire 2-1 à la pause. Le regret est le même sur la seconde période : on n'a pas su faire la différence offensivement. Bon, c'était un match costaud avec que des deuxièmes années en face, des joueurs bien présents dans l'esprit combat. On n'est pas arrivé ici la fleur au fusil, on savait qu'il faudrait répondre à ce niveau-là. On aurait dû gagner mais on va se contenter du nul en espérant des jours meilleurs. On va déjà tout faire pour battre Bastia dès dimanche car les victoires font avancer beaucoup plus vite que les nuls."

Leader du championnat ukrainien et prochain adversaire des Verts à Geoffroy-Guichard (le jeudi 2 octobre à 21h00), le le FC Dniepr Dniepropetrosvk a perdu hier son huitième de finale aller de Coupe d'Ukraine sur le terrain du FC Volyn Lutsk. La formation de Myron Markevych, qui avait décidé de faire souffler plusieurs cadres en vue de l'Europa League, s'est inclinée 1-0 sur un pénalty marqué à la 37ème minute. Le match retour est programmé le 29 octobre.

Réduit à dix dès la 27ème minute suite à l'expulsion de son international nippon Yugo Nagatomo, l'Inter de Milan a lourdement chuté à domicile (1-4) aujourd'hui face à la lanterne rouge Cagliari, bourreau des Verts le 16 septembre 1970. Le but égalisateur des Nerazzurri a été marqué par Pablo Osvaldo sur une passe de Rodrigo Palacio.

Comptant encore un match en retard sur les deux premiers, Qarabag s'est hissé sur le podium du championnat azerbaïdjanais grâce à sa victoire (3-1) sur le terrain de Neftchi (buts de Richard Almeida de Oliveira, Muarem Muarem et Vüqar Nadirov).

Décevants mais vainqueurs 3-1 à domicile cet après-midi contre la modeste équipe de Mâcon, les U17 stéphanois profitent du faux pas de Clermont (défait 1-0 sur le terrain du FC Lyon) pour prendre la tête du championnat grâce à leur meilleur goal-average que Saint-Priest (vainqueur lui aussi 3-1 sur le terrain de Jura-Sud).

Elie Lubino a ouvert le score sur un caviar de Lamine Ghezali à la 11ème minute. Plus combatifs, les visiteurs ont égalisé à la 18ème. Sur un corner mal dégagé, Adrien Fleury a redonné l'avantage aux Verts d'une reprise de volée à la 57ème. Mahdi Camara a scellé le score de la rencontre à la 90ème minute sur un pénalty obtenu par Lamine Ghezali.

La compo : Sevestre - Pierre-Gabriel, Nadé, Gomis, Etchebar - Martin Pichon, Baumel (Camara, 46') - Lubino (Valbon, 62'), Rahmani (Achouri, 53') - Fleury - Ghezali.

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "On va retenir la victoire, mais pour le reste... On a été nuls ! On a abordé le match trop facilement. Dans le contenu, il n'y a rien à garder. On va devoir recadrer les garçons dans la semaine car on a fait un match d'un très faible niveau. On est vraiment déçus avec Gilles, en quatre ans je crois qu'on n'avait jamis vu ça. Si on joue de la sorte au Puy, ça va être compliqué le week-end prochain. Si on veut jouer les premiers rôles comme on prétend le faire, il faut être plus costaud que ça. On ne doit pas laisser espérer les adversaires. On a été suffisant et il y a eu beaucoup de déchet technique. On a gagné mais on a pris une leçon en termes d'agressivité."

Sarah Palacin, qui avait déjà trouvé le chemin des filets lors des première et deuxième journées, a marqué aujourd'hui au quart d'heure de jeu l'unique but de la victoire des Amazones chez la lanterne rouge grenat du FC Metz. Grâce à leur premier succès de la saison, les Vertes quittent la zone de relégation.

Comme prévu, les Verts étaient à l'honneur ce dimanche matin dans Téléfoot. A la fin de ce reportage de 3 minutes à (re)voir ici, Aubame fait le même prono que Pivot pour le match de ce soir.

En conférence de presse, Galette a pointé du doigt les inéquités du calendrier concocté par la Ligue qu'on adule.

"Ce qui est certain, c’est qu’on enchaîne des matches - celui de Marseille sera le cinquième d’une série de sept rencontres en 22 jours - et, pour éviter les blessures, les accidents, je suis obligé d’amener le maximum de fraîcheur. Il y a une grosse débauche d’énergie et très peu de temps de récupération… pour nous. Ça me désole. Je ne suis pas énervé, mais je veux que les gens comprennent. Le débat n’est pas notre calendrier : on l’a voulu comme ça, on voulait participer à cette compétition européenne et, en contrepartie, on savait qu’on allait devoir gérer des séries de matches sur des temps réduits… Oui, ça, on le savait ! En revanche, on ne savait pas que nos adversaires allaient, eux, avoir le privilège de bénéficier de jours supplémentaires de récupération.

Cela me contrarie beaucoup parce qu’il est normal que les diffuseurs, lesquels ont investi 680, voire 700 millions d’euros sur les droits TV, veulent avoir une programmation étalée, avec notamment des affiches ; je le comprends…Mais la Ligue, qui, elle, organise la compétition, devrait tout de même exercer un devoir d’équité. Or, ce devoir d’équité, il n’y est pas. Seule la Ligue peut intervenir à ce niveau-là ! Mais il me semble que c’est plus facile d’intervenir sur de la fumée dans les stades que sur un calendrier pour certains adversaires...  Il y a un goût un peu amer. Si notre calendrier est, certes, compressé, on n’a pas à élargir les plages de repos de nos adversaires, ce n’est pas possible !

J’attends donc de voir ce qui va se passer à l’occasion de la douzième journée de championnat. Parce que j’ai tout préparé, je connais mon calendrier parfaitement… et il y a cette douzième journée de championnat, qui précède un rendez-vous d’Europa League, avec un Lille-Saint-Etienne. J’ose espérer qu’on saura protéger ces deux formations en leur avançant ce match-là afin qu’il y ait davantage de récupération avant le jeudi soir. J’ose espérer… Mais j’attends de voir."

A 79 ans, Bernard Pivot prouve aujourd'hui dans La Provence qu'il est toujours vert ! 

"Mon père était originaire de la Loire et il était un fervent supporter de l'AS Saint-Etienne. Il m'a transmis le virus qui ne m'a jamais quitté. La saison dernière, je suis allé à Geoffroy-Guichard voir les matches contre Ajaccio et Lorient. Cette saison, je vais essayer d'y retourner, peut-être en décembre. L'ambiance dans le stade reste unique, il y a une grande ferveur, celle d'une ville ouvrière, qui soutient son équipe en toutes circonstances. J'ai d'ailleurs écrit un livre qui parle de mes souvenirs, qui s'intitule "Le football en vert". Un de ceux qui m'ont marqué, c'est le match contre Kiev, où Rocheteau marque dans les prolongations. C'est comme si c'était hier. Dans les années 70, Saint-Etienne était l'EQUIPE, et Lyon jouait à l'époque en deuxième division. Jamais je n'aurais imaginé que cette ville plus bourgeoise remporte sept titres de champion de France...

Mon pronostic pour cet OM-ASSE de ce soir ? Je ne vais pas faire comme tout le monde, qui va pronostiquer la victoire de l'OM. Je dirais match nul. En foot, et c'est d'ailleurs un net avantage par rapport à d'autres sports collectifs, on ne sait jamais si le favori sur le papier va l'emporter sur le terrain. Le Real Madrid peut très bien, sur un match particulier, perdre contre la réserve de l'OM. Mais c'est vrai que ce match-là est le premier vrai test de la saison pour Marseille. La force de Saint-Etienne, c'est encore et toujours le collectif. Car on sait très bien que quand quand le club a un très bon joueur, il le vend à des clubs plus huppés assez rapidement."

Averti et remplacé à la pause mercredi lors de la déroute des Sauterelles à Saint-Gall, Yoric Ravet a marqué hier d'une frappe du gauche en angle fermé le premier but de la victoire (2-1) du Grasshopper Club Zurich contre Aarau. Auteur d'un doublé en Coupe de Suisse le week-end dernier, l'ancien attaquant stéphanois aura donc attendu sa dixième titularisation en Super League pour ouvrir son compteur buts en championnat sous ses nouvelles couleurs.

A l'occasion du retour de Galette à Marseille, La Provence a interrogé Aimé Molero, son ancien éducateur aux SO Caillols.

"Dès les poussins, il jouait très dur. Croyez-moi, il était très difficile à passer ! C'était une arapède. [ndp2 : coquillage plus connu sous le nom de patelle]. Un jour, après une défaite contre Mazargues, je l'ai bousculé car il se voyait déjà en haut de l'affiche. Je lui avais donné rendez-vous la semaine suivante pour participer à une détection. Monsieur n'était pas venu car il avait mal pris que je le sermonne ! Quinze jours plus tard, même s'il n'était pas inscrit, je l'ai mené à une nouvelle détection. Comme il manquait du monde, ils l'ont pris. Il a été retenu et a joué la finale à Colombes avec la Ligue de la Méditerranée. Et l'OM l'a repéré."

La Pravda a publié aujourd'hui une longue interview d'Osvaldo Piazza. Extraits.

"Ça me surprend encore de voir que les gens me reconnaissent encore à 67 ans. Saint-Etienne a représenté la plus belle période de ma vie, sans aucun doute. Elles étaient pas mal mes chevauchées balle au pied, hein ? Je les faisais quand ça n'allait pas bien, pour réveiller l'équipe et le public. Je pouvais monter tranquille. Dominique Bathenay et Christian Lopez me couvraient. Je courais tout droit. Pas besoin de dribbler. J'ai même vu des adversaires s'écarter sur mon passage, de peur que je ne leur rentre dedans. Aujourd'hui je cours encore tout seul. Le matin, sur un parcours de santé.

Ça me gênait de voir ce très bon joueur Loïc Perrin disputer aussi peu de matches par saison à cause de ses blessures. Je dis chapeau à Christophe Galtier de l'avoir replacé défenseur central. Loïc a trouvé son poste, et Saint-Etienne le défenseur idéal. Car il est plus apte à juger, à voir et à analyser une rencontre sur le terrain. Grâce à sa clairvoyance, c'est lui qui donne le bon tempo à toute l'équipe.

Le joueur le plus fort que j'ai côtoyé, c'est Dominique Bathenay. Il connaissait le terrain comme sa main et il comprenait tout : quand il fallait frapper, mettre la tête, jouer, anticiper, revenir… Il sentait vraiment le jeu. Le joueur le plus fort contre qui j'ai joué, c'est Bernard Lacombe. Notre diffrénce de gabarit lui permettait d'être plus vif que moi. Qu'est-ce qu'il m'a emmerdé !

Le joueur le plus gentil que j'ai rencontré, c'est Ralf Edström, l'attaquant suédois du PSV Eindhoven. Avant qu'il ne touche le ballon, je me mettais dans son dos et lui baissais le short. Il était tellement poli qu'il le remontait sans rien dire et ratait le ballon. Et quand il en a pris un, lors de notre demi-finale retour de Coupe d'Europe des clubs champions, Ivan est sorti lui mettre le poing dans la tête. Il s'est retrouvé KO et il a dû céder sa place à la mi-temps.

Joueur, j'étais un gros fumeur, jusqu'à deux paquets par jour. Après un match, je pouvais allumer cigarette sur cigarette. Mais jamais avant, ni dans le vestiaire. A Saint-Etienne, nous étions trois fumeurs : Dominique Bathenay, Patrick Revelli et moi. Il arrivait à Robby de me tendre  une cigarette après les matches tout en me disant : "Fume moins, Osvaldo !" J'ai arrêté en 1993, le jour où j'ai été hospitalisé pour une pneumonie. J'ai plus eu peur de souffrir que de mourir.

Je redoutais de courir entre des piquets sur 90 mètres. C'était tellement dur que je n'en dormais pas la nuit précédente. Comme Robby avait été un très grand joueur de la tête et qu'il aimait ça, il nous faisait aussi faire un jeu sur un petit terrain à quatre contre quatre au cours duquel on avait le droit seulement de jouer avec la tête. On se rentrait tellement dedans qu'une dizaine de joueurs se sont cassé le nez. Même Ivan, notre gardien ! C'est parce que nous travaillions deux fois plus que les autres et que les méthodes d'entraînement de Robby étaient originales qu'on est devenus aussi forts. Pas grâce au dopage…

A 28 ans, on m'a diagnostiqué un problème au nerf sciatique de la jambe droite. J'étais trop cambré entre la cinquième et la sixième vertèbre. Les médecins m'ont dit que je devais arrêter le foot. Mais nous étions en 1975 et en pleine gloire. J'ai alors fait venir des piqûres de Buenos Aires et je me faisais des séries de dix injections. Après, ça allait mieux. Mais je devais mettre une porte sous mon matelas et dormis parfois sur le sol. Il m'arrivait de rester couché deux jours après un match. J'ai quand même pu continuer à jouer jusqu'en 1982.

Je ne reviendrai plus m'installer dans le Forez. La dernière fois, c'était il y a dix ans, pour servir de caution à Bernard Caïazzo, qui venait de reprendre le club. J'étais l'ambassadeur des Verts dans toute la France et leur recruteur dans toute la France. Mais je gênais Elie Baup, un être compliqué. Il a voulu m'écarter. J'ai fini par être licencié pour faute grave.

L'homme à la casquette réfute cette accusation dans le quotidien : "Je n'ai jamais ai jamais eu cette prétention ni ce pouvoir à l'ASSE. C'est beaucoup m'en donner que de penser que je suis à l'origine de son départ. Si je pouvais faire l'équipe et donner mon avis sur le recrutement, c'était déjà bien. Demandez plutôt au directeur sportif de l'époque... Entre Damien Comolli, Omar Da Fonseca et Bernard Caïazzo, il y en avait plein à ce moment-là qui se succédaient et décidaient."

Galette ne s'embête pas avec le groupe à convoquer : il reprend les mêmes joueurs sans tergiverser.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Bayal Sall, Brison, Pogba, Clerc, Tabanou, Nyemeck - Cohade, Lemoine, Clément, Diomandé - Erding, Monnet-Paquet, Mollo, Saint-Maximin, Van Wolfswinkel, Gradel

En face, Bielsa appelle Doria pour la première fois, tandis que Barrada fait son retour.

Le groupe : Mandanda, Samba - Dja Djédjé, Doria, Fanny, Mendy, Morel, Nkoulou, Tuiloma - Romao, Imbula, Lemina - Thauvin, Alessandrini, Barrada, Ayew, Gignac, Payet, Batshuayi

Conséquence des consignes offensives de coach Bielsa ? Les Sardines semblent en général pourrir à mesure que le match avance. Les Marseillais marquent surtout dans la première demi-heure de chaque période (15 buts sur 19 grâce à des entames canon), et encaissent d'abord après l'heure de jeu (4 buts pris sur 6).

A l'inverse, Saint-Etienne marque surtout en fin de période (un seul but/8 dans les premiers quarts d'heure, et 5/8 dans le dernier de chaque période) et, PSG mis à part, n'a pas pris un seul but en seconde période (en championnat, cela s'entend).

Intéressant... à condition de ne pas prendre de but prématuré.

Après avoir marqué contre son camp le but de la défaite à Nancy, Fouss Diawara a été fort logiquement expulsé hier contre Sochaux pour avoir annihilé une occasion manifeste de but. Ce qui est moins logique, c'est le pénalty (réussi par les Lionceaux) décidé contre les Tourangeaux, la faute de Fouss semblant avoir eu lieu en dehors de la surface. Avec cette défaite 1-0, Tours flirte avec la zone de relégation.

L'agence Opta nous bombarde de stats inquiétantes avant le choc qui clôturera la 8ème journée demain soir au Vélodrome :

- L’OM reste sur 5 victoires d’affilée en L1, meilleure série en cours. C’est sa plus longue spirale de succès depuis août-septembre 2012 (6)

- Marseille a marqué 19 buts en 7 journées, soit son début de saison le plus prolifique depuis 1948/49 (25 buts). Toutes équipes confondues, c’est le total le plus élevé à ce stade depuis les vilains en 2006/07 (19 buts également)

- L'OM a marqué au moins 3 buts lors de chacun de ses 4 derniers matches de L1 (4 contre Nice, 3 contre Evian TG, 3 contre Rennes et 5 contre Reims), ce qui ne lui était plus arrivé sur une saison unique depuis novembre 1971

- André-Pierre Gignac est le premier joueur à compter 8 buts après les 7 premières journées de L1 depuis David Trezeguet avec Monaco en 1999/00 (8 également)

- Dédé la sardine a marqué 6 buts face à Sainté en L1, sa proie préférée chez les équipes actuelles de l’élite en compagnie de Nantes et de Nice

- L’OM n’a perdu qu’un seul de ses 13 derniers matches de L1 face aux Verts (7 victoires, 5 nuls), c’était le 18 mai 2013 à Geoffroy-Guichard. L’OM est l'équipe qui a infligé le plus de défaites à St Etienne en L1 (42). Mais Sainté est, avec Sochaux, l’équipe qui a infligé le plus de défaites à l’OM en L1 (38).

- Marseille n’a perdu qu’un seul de ses 15 derniers matches de L1 (0-2 contre Montpellier le 17 août), pour 9 victoires et 5 nuls

- Sainté n’a gagné aucun de ses 20 derniers matches à Marseille en L1 (3 nuls, 17 défaites). Son dernier succès au Vélodrome remonte au 10 août 1979 (5-3, doublés de Jacques Zimako et buts de Michel Platini, Johnny Rep et Dominique Rocheteau pour les Verts)

- Les Verts n’ont gardé leur cage inviolée qu’une seule fois lors de leurs 26 derniers déplacements à Marseille en L1, c’était le 21 août 2011 (0-0).

D'un tir du droit, Aubame a marqué cet après-midi contre Schalke 04 son 7ème but de la saison toutes compétitions confondues (le 3ème en Bundesliga), mais il n'a pas pu empêcher le Borussia Dortmund de concéder sa troisième défaite en six journées.