Responsable de la sécurité à l'ASSE, Samuel Rustem évoque les conséquences des attentats sur l'organisation des matches à GG dans France Football à paraître demain.

"Tout ce qu'il s'est passé ne tombe pas des nues. A notre niveau, on était dans un état d'alerte qui nous avait déjà fait envisager tous les scenarios. On est malheureusement en train d'activer le pire de ceux qui étaient prévus. Et celui-ci repose sur deux axes. Le premier concerne la quantité. On rajoute du monde pour surveiller plus de choses, plus de portes. En temps normal, notre moyenne tourne autour de 300 à 400 stadiers à Geoffroy-Guichard. Pour la venue de Guingamp, dimanche prochain, on devrait osciller entre 500 et 600. Le second axe est qualitatif. On demande à tous ceux chargés de la sécurité d'être plus regardants, plus attentifs aux objets qui pourraient traîner, aux comportements.

On va aussi demander aux gens d'arriver plus tôt et de bien faire attention à tout. C'est sûr qu'il y a beaucoup plus de pression, car le danger est là. Mais, en même temps, on doit garder beaucoup de sérénité, travailler intelligemment, ne pas être alarmistes et ne pas imaginer en permanence qu'on va tous mourir... Notre collaboration avec les forces extérieures d'Etat - le dispositif devrait passer de 100 à 400 policiers - permet aussi d'augmenter les fouilles, les palpations. Lors d'un séminaire récent à la LFP, Frédéric Thiriez était déjà intervenu pour nous encourager dans ce sens. C'est tous ensemble qu'on fera un solide travail. L'interdiction des déplacements de supporters nous aide et nous permet de mieux nous focaliser sur la surveillance des matches à la maison."

Bernard Caïazzo a évoqué le mercato hivernal hier soir à Canal Plus Sport sur le plateau de l'émission J+1.

"On joue de façon plus offensive que la saison dernière. Christophe Galtier joue. Ce n'est pas un mauvais choix, c'est la volonté de faire le spectacle. Les téléspectateurs sont heureux. Ils voient une équipe qui ne ferme jamais le jeu. L'année dernière, on avait très peu de blessés avec la combinaison Ligue Europa le jeudi, championnat le dimanche. Cette année c'est l'inverse puisque sur les quatre défenseurs centraux, trois sont absents. Et ce qui est arrivé à Robert Beric, c'est plus qu'une tuile. On a mis beaucoup d'investissement et d'espoir sur ce garçon, qui a une mentalité formidable. Là c'est vraiment la tuile. Derrière le PSG, il y a sept ou huit équipes qui peuvent terminer sur le podium. En fait c'est les blessures, la réussite…

Doit-on recruter un attaquant ? Christophe décidera fin décembre. Il va voir comment ça va se passer fin novembre et le mois de décembre. Il y a l'argent pour recruter ? Oui, on trouvera des solutions. Après, le coach, chez nous, c'est vraiment lui le boss du sportif, qui prend toutes les décisions de choix des joueurs (…) Nice a pas mal de joueurs prêtés mais aussi des joueurs qui viennent du Portugal. Il faut faire confiance à ces pays. Souvent on a une sorte de petit complexe de supériorité, on ne va pas chercher dans des clubs portugais alors que le Portugal est devant nous à l'indice UEFA. Il faut avoir beaucoup d'humilité et chercher les joueurs là où ils sont."

Pas exempt de tout reproche sur les deux buts marseillais, Pierre-Yves Polomat avait été soutenu par Galette en conférence de presse. Il est aujourd'hui défendu par son capitaine dans Le Progrès.

"Je regrette surtout ce début de seconde période où on prend un deuxième but trop rapidement. A ce moment-là de la partie, on a été fébrile. Ensuite, il a fallu courir après le score, ça été compliqué. On a essayé mais pas assez. On n’a pas su pousser nos actions jusqu’au bout. Il y avait des erreurs techniques dans la dernière ou l’avant-dernière passe. Il faut composer avec les absents mais je trouve que ça s’est bien passé avec Polo en défense centrale. Il a fait ce qu’il avait à faire. Je n’étais pas inquiet. A chaque fois qu’on fait appel à lui depuis le début de saison, il répond présent."

La vérité, Bernard Caïazzo a donné son avis sur le président des vilains dans un reportage diffusé ce soir sur L'Equipe 21. Extraits.

"Jean-Michel Aulas est omniprésent. Je me demande comment il fait, il doit dormir quatre ou cinq heures par nuit.  Quelle que soit l'heure à laquelle j'envoie un mail sur la gouvernance du football, il répond toujours avec la plus grande réactivité. Jean-Michel Aulas c'est Docteur Jekyll et Mister Hyde. Il y a beaucoup d'hommes comme ça. S'il réussit sa vie, ça veut dire que sa bonne personne a fini par tuer sa mauvaise personne. Jean-Michel Aulas, quand il défend les intérêts de l'Olympique Lyonnais, il est pire qu'une mère juive avec ses enfants.  Il a un certain manque d'objectivité mais c'est comme ça, c'est parce qu'il le vit de façon extrêmement passionnelle. Jean-Michel Aulas passe son temps à twitter. Twitter c'est un media chaud. Un président de club doit toujours avec un recul sur l'évènement. Souvent ses tweets font désordre. D'ailleurs Jean-Michel Aulas s'est souvent excusé auprès de moi. Maintenant, c'est très bien qu'il s'excuse, mais il recommencera demain parce que c'est un autre personnage. Celui qui s'excuse n'est pas le même que celui qui ensuite va agir de façon hyper passionnelle."

Vitaly Meshkov sera au sifflet ce jeudi soir à Trondheim pour le match du groupe G de l'Europa League qui opposera Rosenborg à l'ASSE. Ce Russe de 32 ans a déjà arbitré à 5 reprises dans cette compétition. S'il n'a jamais croisé la route d'un club français, il a dirigé 2 matches de l'équipe de France. Il avait sorti 2 rouges et 2 jaunes en 2012 lors d'un France-Italie U17 remporté 1-0 par les petits Bleus en mars 2012. Le 15 novembre dernier, il a officié lors du match nul (2-2) des Bleuets en Macédoine. Au cours de de cette rencontre des éliminatoires de l'Euro 2017 marquée notamment par le but égalisateur du futur bourreau des Verts Georges-Kévin Nkoudou, il s'est signalé en sortant pas moins de 10 biscottes et 1 rouge !

Le magazine de L'Equipe 21 "L'Equipe enquête" sera très largement consacré au président des vilains ce soir à partir de 20h45. La chaîne a recueilli l'avis de ceux qui côtoient régulièrement Jean-Michel Aulas. Bernard Caïazzo expliquera ainsi que son nouveau complice à Première Ligue est "Docteur Jekyll et Mister Hyde". Nanard sera également à l'honneur sur Canal Plus Sport à partir de 22h50, cette chaîne ayant décidé de l'inviter à l'émission "J+1".

Comme l'attestent les clichés de Furania-Photos, les Green Angels ont tenu a afficher leur soutien ("podpora" en slovène) à Robert Beric hier soir. Les Magic Fans ont quant à eux interpellé l'inénarrable Nanard...

Comme prévu, Ghezlane Hanzazi a chanté La Marseillaise a capella hier soir à Geoffroy-Guichard. Le coup d'envoi a été précédé également d'une minute de silence respectée par les 34 681 spectateurs dont Thierry Braillard. Le Secrétaire d'Etat aux Sports en a profité pour se confier brièvement au Parisien.

"J'ai visité avant la rencontre le PC sécurité et la salle où arrivent les images de vidéosurveillance qui permettent d'identifier et d'interpeller rapidement d'éventuels fauteurs de troubles. Si je suis venu à Geoffroy-Guichard, c'est aussi pour rassurer nos concitoyens, pour montrer que, quand on va dans un stade, nous sommes en sécurité. Nous avons travaillé pendant des mois sur le sujet, de nombreux investissements ont été réalisés dans les stades français en parallèle aux travaux liés à l'Euro 2016, à l'image du poste de surveillance de Geoffroy-Guichard. Céder à la peur, c'est céder à la tentation des barbares."

Repositionné axial gauche dans la défense centrale et impliqué dans les deux buts marseillais (il a lâché Batsuhayi sur le premier avant de perdre le ballon de relance qui a conduit au second), Pierre-Yves Polomat s'est vu décerner par la Pravda la plus mauvaise note des acteurs d'hier soir (3/10). Mais Polo a été ménagé par Galette en conférence de presse.

"À ce poste, il ne faut pas faire d’erreurs. Il en a fait très peu, a été bon dans les duels mais a perdu un ou deux ballons. Il a joué avec du caractère, du sang froid, s’est bien comporté. Si on n’arrive pas à battre ces équipes, c’est que ça coince, qu’on a des faiblesses, parfois devant, parfois derrière. Il faut faire ce constat, on n’arrive pas à l’emporter face aux grosses cylindrées. Il faut continuer à attaquer mais on s’expose beaucoup, on est moins hermétique que la saison dernière."

La Pravda du jour publie une stat d'Opta qui fait mal : l'ASSE a perdu 5 de ses 7 derniers matches de L1, autant que lors de ses 26 précédentes rencontres en 2015.

Avant d'affronter l'OM, Loïc Perrin s'est brièvement confié au Club Liza diffusé ce soir sur RTL. Extraits.

"Suivre la roue du PSG, c'est trop difficile, ce n'est pas pour nous. Suivre celle de Lyon, c'est déjà plus crédible. Aujourd'hui on n'est pas loin. Le but est de rester accroché à ce haut de tableau. On veut lutter pour les premières places, sachant que Paris est au-dessus. Après, il y a pas mal d'équipes qui se valent, j'espère qu'on en fera partie.  Mon ambition, c'est d'être performant avec Saint-Etienne. Le club progresse, on franchit des paliers depuis quelques années. On arrive à jouer la Ligue Europe régulièrement. Je veux continuer de jouer des matches et vivre de beaux moments avec Saint-Etienne, franchir les poules de Ligue Europa pour encore aller plus loin.

En championnat, on ambitionne de jouer les premiers rôles. Après, on sait très bien qu'une saison c'est compliqué, ça se joue à pas grand-chose. Tu peux finir 3^e comme 7^e. Si je dois partir de Sainté, c'est vraiment pour franchir un palier. Je ne partirai pas pour une expérience purement financière. Si je pars, c'est par exemple pour jouer la Ligue des Champions, c'est pour connaître un grand club. Sinon, je suis très bien à Saint-Etienne. Après, ça dépend toujours des propositions. Il y a eu cet épisode d'Arsenal il y a un an. C'est sûr qu'Arsenal est un club qui ne se refuse pas. Ça ne s'est pas fait mais ça ne vient pas de moi. Ils ont pris quelqu'un d'autre mais forcément moi ça m'intéressait. C'était le moment pour moi à 30 ans de découvrir autre chose. On verra, peut-être que ça reviendra."

Comme lors de leurs trois précédents matches programmés le dimanche soir cette saison, les Verts se sont inclinés 2-0 face à l'OM en match de clôture de la 14e journée. Entreprenants et malchanceux en première période, à l'image du poteau de KMP et de la passe décisive involontaire de Georges-Kévin Nkoudou pour Michy Batshuayi, les Stéphanois ont déjoué après la pause.

Les Phocéens ont fait le break dès la 51e minute sur un tir de Georges-Kévin Nkoudou dévié par Loïc Perrin. Cette rencontre a été marquée par la sortie sur blessure de Valentin Eysseric, victime d'une entorse à la cheville et remplacé à la 44e minute par Benjamin Corgnet avant de quitter le stade avec des béquilles. L'ASSE rétrograde à la 7e place, à 3 points des vilains et Caen, 2 de Nice et à une petite longueur du SCO et de Monaco.

Candidat malheureux à la succession de Hervé Renard chez les Eléphants, Frédéric Antonetti lui succèdera chez les Dogues ! Le LOSC a en effet annoncé ce soir que l'ancien entraîneur stéphanois signera demain son contrat avec le club d'Eric Bauthéac. Anto retrouvera donc Sainté le mercredi 2 décembre 2015 à 21h00 au stade Pierre-Mauroy dans le cadre de la 16e journée de L1.

Cet après-midi, sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat, les jeunes de Mickaël Pontal recevaient l'US Murette, classée en 3ème position, juste derrière les Verts. 

Les Stéphanois auraient dû gagner ce match disputé par un temps hivernal, mais ils se sont mis les bâtons dans les roues, privilégiant les actions individuelles ce qui a engendré une animation collective déficiente et un manque d'efficacité. Ils ont pourtant ouvert le score à la 26ème minute par N'Sana Zazi, d'une frappe du droit. Mais, faute d'avoir su se mettre à l'abri, ils se sont fait rejoindre par les Isérois à la 65ème minute en concédant un penalty.

Comme le FC Annecy a été tenu en échec à Echirolles, les Verts restent au côté des Hauts Savoyards en tête du classement.

La composition : Green - Blanchard (B.Grange 80ème), Gotti-Garcia, Fofana, Mezaber - Hammouche (Harrous 75ème), Touit (Aljic 60ème), Mersel - Zazi, G.Bangoura, Diomandé.

Dans le match au sommet de la poule D, les Verts deuxièmes avant le coup d'envoi, ont concédé un match nul un but partout face au leader monégasque ce midi à l'Etrat.

Dans un match ouvert durant lequel les deux équipes se sont procurées des occasions de but, ce sont les Stéphanois qui ont ouvert la marque à l'entame du dernier quart d'heure. Sur un long ballon au-delà du deuxième poteau, Augustin Bangoura a éliminé un adversaire le long de la ligne de sortie de but avant de centrer au sol dans les six mètres pour Benjamin Aulagnier qui a catapulté le ballon au fond des filets (1-0, 75ème). Les Monégasques ont alors poussé et sont revenus au score à la suite d'un une-deux plein axe ponctué par une frappe croisée à ras de terre depuis l'entrée de la surface de réparation (1-1, 85ème). Ces derniers auraient même pu rafler la mise sur un coup-franc renvoyé par le poteau à la dernière minute. 

Les Verts conservent leur deuxième place à un point de l'ASM.

La composition: Vermot - Vogel, Mendy, Nadrani, Rahmani - Camara, Martin-Pichon, Virksas (Mahiddine, 86ème) - Nordin, Aulagnier, Bangoura.

La réaction de Jean-Philippe Primard (there is only one JPP): "C'est un bon match nul face à une très belle équipe de Monaco, joueuse, avec des individualités fortes et un bon collectif. Ils ont peut-être eu globalement un peu plus de maîtrise que nous, surtout en deuxième période, mais le match nul est logique. On a fait notre match, un beau match de U19 mais il aurait fallu faire un peu plus pour le gagner. Ce nul est satisfaisant, on avait sept "première année" titulaires au coup d'envoi."

Le Gazelec a remporté (2-1) son derby à Bastia malgré l'ouverture du score de Brandao de la tête (de Maure oeuf corse !). Grâce à sa quatrième victoire consécuitive de la saison, le club de Kévin Mayi (laissé sur le banc par Thierry Laurey cet après-midi) sort de la zone de relégation !

Sacré champion dès le 18 octobre dernier, Rosenborg, qui accueillera l'ASSE le jeudi 26 novembre à 19h00, a remporté aujourd'hui à Oslo la finale de la Coupe de Norvège en battant Sarpsborg 2-0 grâce à des buts inscrits en première période par Pal André Helland et Mike Jensen.

Attendue à Geoffroy-Guichard le jeudi 10 décembre, la Lazio a été tenue en échec à domicile par Palerme cet après-midi, Antonio Candreva ayant égalisé sur un penalty obtenu par le Bosnien Senad Lulic à la 69e minute. S'ils remontent à la 8e place, les hommes de Stefano Pioli comptent 10 points de retard sur le nouveau leader, le Napoli de Faouzi Ghoulam (titulaire et victorieux 2-0 sur le terrain de Hellas Verona).

Le FC Dnipro n'y est plus. Battu deux fois par les Verts, le club ukrainien a concédé hier un piètre match nul et vierge sur le terrain de l'avant-dernier Tchernomorets. S'ils restent troisièmes, les protégés de Myron Markevych comptent désormais 9 points de retard sur leurs deux principaux rivaux (Shakthar Donetsk et Dynamo Kiev).

Les supporters de Rosenborg par banderole interposée ont célébré cet après-midi la mainmise de leur club sur le foot Norvégien à l'occasion.

Après avoir décroché facilement le titre de champion, ils se sont en effet imposés 2-0 en finale de la Coupe contre Sarpsborg grâce à des réalisations de Helland et Jensen.

C'est une équipe en pleine confiance que les Verts iront donc défier jeudi soir à Trondheim.

Au préambule du dernier match de la 14è journée de L1, Fabien Boudarène alias The Voice se souvient sur Radio Scoop de l'ambiance unique des ASSE-OM de ses dernières années... Et plus particulièrement ce fameux match du 12 décembre 1999 à Geoffroy-Guichard (victoire 5-1 avec un quadruplé d'Alex).

"Tous les supporters marseillais sont partis à la mi-temps du match. Il y avait une espèce d'ambiance qui était juste indescriptible. Sur la pelouse le stade tremblait. Il nous arrivait même de temps en temps dans l'euphorie de chanter sur le terrain."

Dans une courte interview sur le site de Winamax, Christophe Galtier revient sur son rêve d'entraîner un jour une équipe de Premier League, son faux départ à Aston Villa et ses modèles...Extraits :

Quelle est la prochaine étape ? Un grand club français ou bien la Premier League ?

C’est difficile d’établir un plan de carrière dans ce métier. Les postes sont rares, vingt dans un championnat majeur, et il faut attendre qu’une porte s’ouvre. J’ai des souhaits, bien sûr… Un rêve, même : entraîner en Premier League. J’ai été l’adjoint d’Alain Perrin à Portsmouth. C’est un championnat excitant, très bien organisé, spectaculaire, pas forcément le meilleur mais avec des derbys et de la ferveur. J’ai besoin de ferveur.

Le poste d’entraîneur à Aston Villa t’aurait-il intéressé ?

C’est une grande académie de football, par sa conception et son histoire. Tout est une question de timing. Il m’était impossible de partir en cours de saison.

As-tu des modèles, des sources d’inspiration ?

Arsène Wenger a cette capacité à durer saison après saison, et on ne peut être qu’admiratif de sa carrière. Il a mis en place un projet qui demande de la stabilité et requiert une débauche d’efforts physique et mentale. Guardiola, Klopp et Ancelotti sont aussi des exemples. Un entraîneur qui m’aurait marqué durant ma carrière de joueur ? Non, je n’en ai pas.

Sur le site de France Football, le gardien de Charleroi Nicolas Penneteau estime que Steve Mandanda est meilleur que Stéphane Ruffier.

"Steve Mandanda a pas mal de matches derrière lui dans un club très médiatisé, où la pression est beaucoup plus forte. Alors il faut lui tirer un grand coup de chapeau pour sa régularité, sur plusieurs saisons, au cours desquelles il a été très sollicité et très bon. Stéphane Ruffier est aussi dans un très grand club, régulier depuis des années. Si Saint-Étienne est en haut, c’est aussi grâce à lui. Mais le contexte n’est pas le même. Dans le domaine aérien, Steve Mandanda est un peu plus performant. Steve est plus complet que Stéphane Ruffier, il a un temps d’avance. Le jeu aux pieds, c’est là où se trouve la grande marge de progression de Stéphane Ruffier. C’est là où il y a un gros écart entre les deux. Steve Mandanda a un très bon jeu aux pieds, dans le même esprit que Trapp à Paris."

Paroles d'expert....

Dans une longue interview accordée au JDD, Roland Romeyer avoue qu'il est fou. Extraits.

"Je suis de la lignée des présidents supporters, avec Loulou Nicollin à Montpellier. Les autres sont des businessmen. L'argent n'a jamais été mon leitmotiv. Je suis là par amour pour mon club. Je suis tombé dans le Chaudron à 12 ans, en 1957, lors d'un derby contre Lyon. Entre supporters, on se chicanait puis on allait boire un coup ensemble. Aujourd'hui, on ne voit que les boucliers et les casques de CRS. Parfois, la rivalité va trop loin, comme lors du dernier derby. Je n'étais pas du tout content du comportement de Jordan Ferri. J'ai quand même salué Jean-Michel Aulas et fait une bise à Bernard Lacombe. Sur le terrain, ils ont été supérieurs, aucun souci ! En revanche, l'ambiance délétère m'a contrarié. On nous a rabaissés, insultés ! A l'entrée, Bernard Caïazzo a dû se frayer un chemin dans les affrontements. Puis, à la sortie, Georges Bereta a été agressé par des voyous qui ont défoncé sa voiture à coups de bouteille de bière. Des supporters ont porté plainte car leurs voitures immatriculées 42 ont été rayées. Je n'ai plus envie de vivre ça. J'envisage de ne plus faire les déplacements à Lyon.

Avec ma femme, qui allait à Geoffroy-Guichard avant de me connaître, on a décidé d'investir ensemble, en sachant que ce serait à fonds perdus. En 1996, j'ai été un des premiers actionnaires alors que le club était au bord du dépôt de bilan. En 2003, j'ai remis la main à la poche pour nous sauver du National. Mon entreprise, la Sacma, est devenue sponsor maillot et nous sommes remontés en L1. Puis je me suis associé avec Bernard Caïazzo. En décembre 2009, le club s'est trouvé proche de la cessation de paiement, avec un trou de 14,5 M€. Nous avons décidé de changer la gouvernance. Avec Bernard, on se rend des comptes chaque trimestre. On fait partie d'une espèce en voie de disparition, celle des propriétaires investis au quotidien. Je gère le club comme mon portefeuille : si j'ai 100 M€, j'en dépense 95 maximum. Ici, quand on achète, on demande plusieurs avis et on prend le moins cher. Il n'y a que pour les frais de sécurité qu'on n'a pas le choix, c'est 2,5 M€ par an. Devant la DNCG, je budgète l'élimination au premier tour de toutes les coupes et la 10e place en championnat.

Je suis naturellement fou, ma passion n'arrange rien. En 2007, je me suis fait tatouer sur le bras gauche une panthère et le logo de l'ASSE. Certes, il n'est pas vert. En revanche, à ma mort, je reposerai dans un cercueil vert spécialement fabriqué... Il y a deux ans, j'ai fait la route entre Saint-Etienne et le Stade de France à vélo avant notre victoire en Coupe de la Ligue contre Rennes. J'avais lancé ce pari en cas de qualification pour les demi-finales, face au PSG. D'autres m'avaient suivi, pensant sans doute qu'on serait éliminés ! On a commandé 42 vélos et formé un peloton escorté par la Garde Républicaine comme sur une étape du Tour de France ! Dans les villages, les écoliers nous attendaient sur les trottoirs et à Paris, des gens criaient "Allez les Verts !" sur notre passage. C'était dingue ! Dans un article, j'ai été comparé à Kadhafi, ça ne m'a pas plu. A Darry Cowl aussi, mais là ça va car il était drôle et j'aime aussi rigoler. On a raillé mon accent de la Haute-Loire. J'essaie de rester indifférent, mais les médias n'aident pas en sortant parfois une photo où je porte mes lunettes noires. Dessus, je fais un peu caïd..."

Auteur de son troisième pion de la saison, l'ancien milieu de terrain stéphanois Blaise Matuidi a marqué hier le second but de la victoire (2-1) du QSG à Lorient.

Dans la Pravda du jour, l'ancien gardien international de l'AJA Lionel Charbonnier évoque la plus grosse bagarre à laquelle il a assisté dans sa carrière avant d'évoquer le cas de Stéphane Ruffier, qu'il range dans ses flops.

"J'ai le souvenir d'une bagarre à Geoffroy-Guichard entre Eric Cantona et un mec de Saint-Etienne, dans le couloir, à la fin du match. Un truc de fou ! Une bagarre de gladiateurs. La police est intervenue. Monumental. A coups d'extincteur ! Deux taureaux dans une arène de 2 m² ! T'as envie d'aider ton pote, mais en même temps tu te dis: "s'il y a un autre extincteur qui arrive!"

C'est dommage qu'Alphonse Areola ne soit plus en L1. C'est un futur très grand s'il ne change pas de mentalité. En 1998, je n'ai pas continué avec Roger Lemerre qui refusait de me sélectionner en numéro 1. Stéphane Ruffier préfère se concentrer sur Saint-Etienne plutôt que d'être numéro trois en équipe de France. Je le comprends, je ne le cautionne pas."

Ghezlane Hanzazi, du choeur de l'opéra de Saint-Etienne, chantera a capella l'hymne français ce soir à Geoffroy-Guichard en hommage aux victimes des attentats. Selon la Pravda, les dirigeants de l'ASSE espèrent que La Marseillaise sera reprise par tous les supporters, à qui 20 000 drapeaux tricolores seront distribués. Pour rappel, le parcage marseillais sera vide ce soir lors de ce match de clôture de la 14e journée de L1 suite aux décisions prises par le Minsitère de l'Intérieur.

"On regrette que les supporters marseillais ne puissent pas venir, on est sûr qu'il n'y aurait pas eu le moindre incident" déplore Nanard dans La Provence. "Le message, c'est que les querelles de clocher sont futiles par rapport à l'ennemi extérieur. Notre ennemi, ce ne sont ni les Marseillais, ni les Lyonnais, mais bien l'extérieur. On forme une famille, celle du football français."

La formule de Lino Ventura dans Les Tontons Flingueurs s'applique à Frédéric Schaeffer, qui est revenu hier sur ses contacts avec l'ASSE dans La Dépêche du Midi.

"La passion pour le football, je l'ai hérité de mon père Marcel. Ancien professionnel du TFC, il a été par la suite un joueur emblématique du Montauban Football Club avant de partir jouer, puis entraîner le Sporting-Club Lafrançaisin qui évoluait alors en CFA.. À la maison, on en mangeait du foot à tous les repas, à midi le soir et parfois même au petit-déjeuner. Je ne pouvais que devenir footballeur, j'en ai eu envie dès ma plus tendre enfance.

J'ai passé pas mal d'années au Montauban Football Club ou j'étais associé à mon ami Philippe Combrie, en défense centrale de l'équipe fanion. À l'âge de 18 ans, j'avais été contacté par Robert Herbin alors entraîneur de Saint-Etienne, pour rentrer au centre de formation des Verts. Je suis parti en voiture mais, arrivé à Clermont-Ferrand, je me suis remémoré la cathédrale de Montauban, Le Raymond, le Pont Vieux... Alors, j'ai fait demi-tour et je suis rentré à la maison."

Les Stéphanoises ont réalisé une très bonne opération cet après-midi en dominant 3-0 La Roche sur Yon.

Sarah Palacin, qui s'est blessée en fin de match, a marqué dès la première minute de jeu. Julie Peruzzetto a inscrit le but de break sur coup franc à la 54e et a corsé l'addition dans le temps additionnel. 

En attendant les autres matches de cette 10e journée, les Vertes se donnent un bon bol d'air en remontant à la 8e place avec 3 points d'avance sur le premier relégable.

La compo : Peyraud-Magnin - Cirri, Viguier, Karlsson, Gauvin - Clémaron - Gherbi, Peruzzetto, Chaumette, Lavaud - Palacin

Après la coupure imposée par le report du match contre Oullins (qui devrait être disputé mercredi 16 décembre), les jeunes de Philippe Guillemet recevaient cet après-midi à Michon leurs homologues d'Evian TG, classés à la même 5ème place. Ce match s'est disputé par un temps neigeux, sur une pelouse grasse.

Les Verts sont bien entrés dans cette rencontre, étalant une large domination ponctuée par de nombreuses situations dangereuses, telle cette belle frappe de Clément Roubat stoppée d'un arrêt réflexe par le gardien haut-savoyard. Des corners, des coups-francs, les Verts allaient en obtenir un grand nombre, ils allaient également beaucoup frapper au but, mais n'arrivaient pas à cadrer, à l'image de Samy Messili, sur coup-franc. La défense adverse, bien en place, pliait, mais ne rompait pas. Comme cela arrive souvent, Evian allait marquer sur un contre dans le dos de l'arrière-garde verte, contre qui se terminait par une frappe enroulée qui trompait Stefane Bajic, jamais mis à contribution jusqu'alors. (0-1, 20ème). C'était le score à la mi-temps : les Verts avaient été mal payés de leurs efforts et de leur domination.

La 2ème période a ressemblé à la 1ère, avec toujours cette emprise des Verts sur le match, emprise qui avait du mal à trouver sa concrétisation, malgré le changement des tireurs de corners. C'est pourtant sur une balle arrêtée que les Verts allaient trouver la faille : un coup-franc rentrant de Samy Messili était repoussé par le gardien sur le dos d'un de ses défenseurs et Azdine Bellakhdar, à l'affût, égalisait. (1-1, 56ème). Les Stéphanois continuaient à pousser : Dylan Durivaux, sur corner, plaçait une reprise de la tête, mais au-dessus du cadre. Les occasions se faisaient plus rares, même si Samy Messili voyait sa frappe détournée. Le match se terminait sur ce score de parité, décevant pour les Verts, trop peu réalistes en cet après-midi pour prétendre s'imposer.

La composition : Bajic - Bardel, Chaigneau, Roubat (cap), Bernocolo - Moueffek, Dupord (Kiran 52ème), Messili - Durivaux, Bellakhdar, Derkum (Greco 45ème).

Lors de la 9e journée de CFA2, l'équipe réserve de l'ASSE s'est imposée en début de soirée sur le terrain de son club partenaire Saint-Priest.

Sur un coup franc obtenu par Kévin Malcuit et parfaitement tiré par Cazim Suljic, Jonathan Bamba a marqué de la tête l'unique but de la rencontre à la 33e minute.

La compo : Maisonnial - Malcuit, Dekoké, Pétrot, Pierre-Gabriel - Suljic, Souici, Pinheiro - Bamba (Mellot, 89'), Roussey, Saint-Louis.

L'ASSE remonte à la 6e place, avec le même nombre de points que le 5e, son club partenaire Clermont Foot.

La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "On est content, on s'est "dépucelé" à l'extérieur. C'est notre première victoire hors de nos bases. C'était un match très équilibré. On a aligné une équipe très jeune mais les garçons ont su faire preuve de maturité et préserver leur court mais précieux avantage. On a lutté et ça a tourné en notre faveur. On est d'autant plus contents que les autres résultats nous sont favorables, du coup on fait une belle remontée au classement."