Aubame comme Brigitte
28/12 09:24
Comme Brigitte, Aubame a tellement besoin d'amour ! Dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", ouvrage de Bernard Lions paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie, PEA déclare encore sa flamme à l'ASSE. Nanard et Roro, maintenant battez-vous pour le faire revenir !
"Mon triplé contre Lorient a modifié la trajectoire de ma carrière chez les Verts. Je n'avais encore jamais marqué à Geoffroy-Guichard en championnat. C'est pour ça que j'ai gardé le ballon du match en souvenir. Je l'ai caché sous mon maillot au coup de sifflet final et je suis vitre rentré à la maison pour le montrer à mon fils. Je l'ai encore.
J'ai attendu près de trois ans pour signer un nouveau triplé dans le Chaudron, mais celui-là, il a été un peu plus facile à marquer tout de même ! Je l'ai mis lors du match contre la pauvreté organisé par Zidane et Ronaldo. Est-ce que je m'attendais à recevoir autant d'amour de la part des supporters pour mon retour à Geoffroy ? A ce point-là, non.
C'était un moment magnifique de retrouver tous ces gens. Et ce fut vraiment un moment très fort ensuite. C'était peut-être aussi dû au fait que je suis très actif sur les réseaux sociaux, qu'il s'était passé peu de temps depuis mon départ de Saint-Etienne et que le supporters savent que je veux revenir jouer un jour chez les Verts. Et pas comme un papy qui n'avance plus !
Tout cet amour des Stéphanois a forcément compté dans ma réussite. Un attaquant a besoin d'amour pour se sentir bien. Et s'il ne se sent pas aimé, c'est plus difficile d'y arriver. Après, certains joueurs arrivent à gérer ça. Je reste attaché à Sainté car c'est ce club qui m'a donné la chance d'exploser en Ligue 1. Saint-Etienne est vraiment devenu une famille. Les Verts font partie de moi. "
Bahebeck back to Paris ?
28/12 08:51
Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE discute actuellement avec le QSG pour mettre un terme au prêt de Jean-Christophe Bahebeck. Arrivé l'été dernier dans le Forez, le champion du monde U20 est considéré comme une erreur de casting à Sainté. Apparu 8 fois cette saison en L1 (3 fois en tant que titulaire), l'ancien Valenciennois n'a convaincu ni par ses performances ni par son attitude selon le quotidien sportif.
Ce n'est pas du tout cuit pour Malcuit !
28/12 08:41
Pas facile de s'imposer à l'ASSE quand on vient d'un club de L2 comme Niort ! N'ayant joué que 5 matches de L1 depuis le début de saison, Kévin Malcuit positive dans Le Progrès du jour.
"Je me sens de mieux en mieux. C’est grâce au groupe, grâce au coach. Maintenant, il faut que ça continue. Cela n'a pas été simple au début mais je joue. Je prends ce qu’on me donne. Je dois continuer à bosser. Que je joue ou que je ne joue pas, il faut que je sois toujours à fond. Et quand l’occasion se présente, il faut la saisir. Dans un grand club comme l’ASSE, tu ne peux que progresser. Avec de grands joueurs, un bon staff, un bon entraîneur, tu es obligé de progresser tactiquement et techniquement. La Ligue 1, c’est dur. C’est beaucoup de concentration, beaucoup de travail. c’est une fierté d’être à Saint-Etienne. Chaque jour, je prends du plaisir."
L'ASSE à l'assaut de Soderlund (5)
28/12 08:18
Alexander Soderlund, qui a passé la visite médicale à l'Etrat le 21 décembre, s’était accordé un délai de réflexion après avoir quitté le centre d'entraînement de l'ASSE. Selon la dernière édition du Progrès, l’avant-centre de Rosenborg a donné son accord verbal aux dirigeants stéphanois. Il devrait parapher son contrat le 2 janvier, date de l’ouverture du mercato.
Tabanou de retour chez nous ? (2)
27/12 23:18
RMC nous a appris ce soir que Christophe Galtier a téléphoné à Franck Tabanou pour tenter de le faire revenir à Sainté cet hiver. Un rendez-vous est prévu en début de semaine entre l'agent du joueur et les dirigeants de Swansea. Pour rappel, l'ancien latéral gauche stéphanois n'a pas joué la moindre minute en Premier League et n'a pris place que trois fois sur le banc des Cygnes en championnat anglais ! L'ex-pitchoune n'a joué que deux petits matches cette saison, en League Cup, contre York City (victoire 3-0) et Hull City (défaite 1-0).
Gelson fait le spec-tacle !
27/12 21:23
Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, le Rennais Gelson Fernandes a réussi 125 tacles en L1 en 2015. Aucun autre joueur des 5 grands championnats européens n'a réussi autant de fois ce geste cette année que l'ancien milieu de terrain stéphanois !
Juju les passe en revue
27/12 19:36
A l'instar de Galette à l'étage au dessus, Julien Sablé et Bernard David ont procédé à une large revue d'effectif en cette première partie de CFA2 avec pas moins de 35 joueurs utilisés en seulement 12 matches de championnat ! Merci au potonaute thomas99 pour son décompte.
1. Saint-Louis : 910 minutes, 11 matches
2. Suljic : 875 minutes, 10 matches
3. Maisonnial : 702 minutes, 8 matches
4. Souici : 661 minutes, 9 matches
5. Pierre-Gabriel : 630 minutes, 7 matches
6. Pétrot : 630 minutes, 7 matches
7. Pinheiro : 543 minutes, 8 matches
8. Malumandsoko : 540 minutes, 6 matches
9. Mellot : 505 minutes, 8 matches
10. Nyemeck : 495 minutes, 6 matches
11. Bamba : 420 minutes, 5 matches
12. Madianga : 364 minutes, 8 matches
13. Dekoké : 363 minutes, 5 matches
14. Nadrani : 360 minutes, 4 matches
15. Durieu : 360 minutes, 4 matches
16. Macalou : 358 minutes, 6 matches
17. Roussey : 337 minutes, 7 matches
18. Malcuit : 270 minutes, 3 matches
19. Karamoko : 255 minutes, 3 matches
20. Maupay : 252 minutes, 3 matches
21. Mendy : 225 minutes, 3 matches
22. Bangoura : 217 minutes, 3 matches
23. Kacou : 198 minutes, 3 matches
24. Assaf : 192 minutes, 5 matches
25. Guendouz : 180 minutes, 2 matches
26. Zidane : 160 minutes, 4 matches
27. Cohade : 159 minutes, 2 matches
28. Traoré : 154 minutes, 3 matches
29. Nordin : 135 minutes, 3 matches
30. Polomat : 90 minutes, 1 match
31. Brison : 90 minutes, 1 match
32. Diomandé : 90 minutes, 1 match
33. Bahebeck : 60 minutes, 1 match
34. Boumali : 47 minutes, 2 matches
35. Aulagnier : 25 minutes, 1 match
Une histoire de dindes !
27/12 10:58
Auteur de l'excellent blog Sur la route des Verts, le potonaute ange vert (Thierry Clémeanceau) profite de cette période de fêtes pour nous raconter une histoire de dindes.
"La ville de Jaligny-sur-Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.
Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »
L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires."
La ville de Jaligny sur Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.
Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »
L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires.
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La ville de Jaligny sur Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.
Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »
L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires.
- See more at: http://surlaroutedesverts.blogs.lequipe.fr/#sthash.LsPLLO22.dpufLe petit Gomis n'est pas une salope
27/12 09:38
Dans l'ouvrage de Bernard Lions "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite" (ed. Hugo & Cie, novembre 2015), Bafé Gomis revient sur ses rapports compliqués avec le public stéphanois. Extraits.
"Ce n'est qu'après être parti de Saint-Etienne et avoir un peu bourlingué que j'ai compris que le Chaudron possédait une des plus grosses ambiances européennes, avec les stades turcs. En Premier League, le public réagit après un beau but ou un tacle réussi. Il témoigne plus de respect que celui de Geoffroy-Guichard, qui se distingue par ses tifos et sa voix. Avec le public stéphanois, ça a toujours été "je t'aime, moi non plus." Mais les sifflets des 35 000 personnes de Geoffroy-Guichard m'ont poussé à me montrer toujours plus ambitieux. Je m'en suis servi pour travailler ma concentration quand le ballon me venait ou traînait devant le but. Cette agressivité m'a aidé à franchir la barre des dix buts chaque saison et à faire de moi un bon joueur de Ligue 1. Ils ont également poussé l'enfant du pays que je suis devenu à faire attention à ce que je disais à chaud. Est-ce que je trouvais les supporters stéphanois parfois injustes à mon égard ? Joueurs, nous sommes tous de passage dans un club. Seuls les supporters restent. Ce sont donc eux qui méritent le respect.
Je me devais de partir de l'ASSE en laissant la maison propre. C'est ce que j'ai fait en marquant un doublé devant Valenciennes qui assurait le maintien. Je suis parti la tête haute, pas très loin, mais plus haut. Surtout, je n'ai pas eu le choix. Lyon peinait à recruter André-Pierre Gignac. Je sortais d'une saison qui avait été un accident et un naufrage collectif. Je n'avais pas été bon. Je faisais profil bas quand un dirigeant est venu me chercher à l'entraînement pour me dire : "Dès que tu peux discuter avec Lyon, discute." J'ai discuté, mais les négociations coinçaient. Saint-Etienne m'a alors dit : "On t'a formé, tu dois nous rendre la monnaie de la pièce. Tu n'as pas le droit de faire capoter ce transfert." J'ai dès lors dû baisser mes revenus pour partir à Lyon. Je bénéficiais d'un intéressement de 10% sur mon transfert. Ayant été vendu 15 M€, je devais donc toucher une commission de 1,5 M€. Mais Sainté n'arrivait pas à revendre des joueurs comme Sanogo, Bergessio, Gelson qu'il avait achetés à un prix élevé et à qui il versait de gros salaires mais dont il ne voulait plus.
J'ai dû venir à l'Etrat avec mon agent pour discuter avec Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Au bout de dix minutes, j'ai accepté de prêter ma commission. Je ne l'ai pas touché car il fallait aider Saint-Etienne. Ce qui a été marrant, c'est que j'ai été sifflé à mon retour à Geoffroy-Guichard. Les supporters ne sont malheureusement pas dans la coulisse. C'est pourquoi je ne leur en veux pas. J'étais un joueur emblématique qui avait fait la panthère et je partais chez l'ennemi. C'est normal qu'ils l'aient mal vécu. Quand mon père a connu de graves problèmes de santé, la fille de Roland Romeyer s'en est occupée. C'est en grande partie grâce à elle s'il a survécu. Il était donc normal que je lui tende la main. Il faut aussi reconnaître que je m'y retrouvais. Je partais découvrir la Ligue des Champions et j'aspirais à l'équipe de France. Quand Saint-Etienne a pu, il m'a versé ma commission. C'est difficile de se voir traiter de traître alors que, dans une négociation de transfert, on est trois et le joueur est le dernier au courant, après que les deux parties se sont mis d'accord.
Je me suis refusé à rentrer dans le chambrage et à faire mal aux Stéphanois. Saint-Etienne est la main qui m'a aidé à manger et m'a fait grandir. Ce n'est pas mon genre de mal parler, comme l'a fait Frédéric Piquionne en partant. Peut-être était-ce dû au fait qu'il n'a pas été formé au club. Lors de mon premier derby avec Lyon, j'appréhendais les sifflets, même si je m'y attendais. J'avais eu droit à un avant-goût avec Piquionne, il avait ramassé. Je suis revenu avec la petite chanson chantée en présence de ma famille. "Le petit Gomis, le petit Gomis est une salope..." Je me suis alors rappelé que l'ASSE m'avait envoyé en prêt à Troyes, voulait de nouveau me prêter à Dijon à mon retour, où il a pris Lamine Sakho et Sébastien Mazure. Que mes amis présidents avaient dit : "Le public va le siffler." Personne n'avait pris les devants pour expliquer que je n'étais pas devenu l'ennemi. Je me suis donc mis dans la peau d'un Lyonnais. J'ai enfilé le maillot de l'OL et je me suis retrouvé seul contre tout un stade. "Le petit Gomis, le petit Gomis est une salope…" Je les ai pris à leur propre piège. Après mon but, tout est sorti, je suis redevenu une véritable panthère. Il me fallait extérioriser cette joie et cette colère enfouies au plus profond de moi.
Mon plus gros regret avec Saint-Etienne, c'est de ne jamais avoir pu gagner un trophée majeur. Quand j'ai vu les Verts remporter la Coupe de la Ligue en 2013, je n'ai pas ressenti un sentiment de jalousie. Mais du regret, ça oui. Parce qu'il n'y a pas que le foot dans la vie. L'amour que j'ai malgré tout reçu à Saint-Etienne, je ne l'ai retrouvé nulle part ailleurs. Même pas à Lyon, où j'ai pourtant marqué deux fois plus de buts. J'ai essayé inculquer les valeurs d'humilité à mon fils en l'emmenant visiter le Musée de la Mine."
Un meilleur buteur loin des hauteurs
26/12 18:58
Avec 4 petits pions (dont 2 pénaltys), Valentin Eysseric est le meilleur buteur des Verts à l'issue des matches allers. Un total (guy) modeste, que seul Gonzalo Bergessio pourrait envier depuis la remontée des Verts en L1.
Les meilleurs buteurs stéphanois à la trêve
2015 : Eysseric 4
2014 : Van Wolfswinkel 5
2013 : Hamouma 7
2012 : Aubame 8
2011 : Aubame 6
2010 : Payet 8
2009 : Bergessio 3
2008 : Gomis 5
2007 : Gomis 5
2006 : Feindouno et Ilan 6
2005 : Piquionne 4
2004 : Piquionne 6
Dites 33 ? Non, 34 !
26/12 10:30
Toutes compétitions confondues, Galette a utilisé à mi-saison pas moins de 34 joueurs, un record dans l'histoire du club ! On avait oublié le petit poulet d'Abidjan dans cette liste mais heureusement le potonaute dodo nous a réveillés...
1. Ruffier : 2520 minutes, 28 matches
2. Perrin : 2160 minutes, 24 matches
3. Roux : 1845 minutes, 25 matches
4. Hamouma : 1797 minutes, 25 matches
5. Lemoine : 1711 minutes, 23 matches
6. Monnet-Paquet : 1694 minutes, 25 matches
7. Clément : 1650 minutes, 20 matches
8. Sall : 1568 minutes, 19 matches
9. Eysseric : 1502 minutes, 21 matches
10. Assou-Ekotto : 1478 minutes, 17 matches
11. Pogba: 1416 minutes, 17 matches
12. Clerc : 1399 minutes, 16 matches
13. Pajot : 1300 minutes, 19 matches
14. Polomat : 1078 minutes, 17 matches
15. Beric : 859 minutes, 12 matches
16. Diomandé : 644 minutes, 14 matches
17. Théophile-Catherine : 643 minutes, 8 matches
18. Corgnet : 626 minutes, 15 matches
19. Brison : 572 minutes, 9 matches
20. Bamba : 466 minutes, 10 matches
21. Maupay : 444 minutes, 13 matches
22. Malcuit : 424 minutes, 5 matches
23. Bahebeck : 405 minutes, 12 matches
24. Cohade : 376 minutes, 7 matches
25. Moulin : 180 minutes, 2 matches
26. Pierre-Gabriel : 171 minutes, 3 matches
27. Mollo : 123 minutes, 3 matches
28. Gradel : 90 minutes, 1 match
28. Dekoke : 90 minutes, 1 match
28. Saint-Louis : 90 minutes, 1 match
31. Pinheiro : 64 minutes, 3 matches
32. Roussey, 29 minutes, 1 match
33. Karamoko : 27 minutes, 1 match
34. Suljic : 3 minutes, 1 match
Toutes folles de l'Ange Vert !
26/12 08:18
Dominique Rocheteau évoque ses conquêtes dans "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", livre de Bernard Lions paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie.
"J'avais fait construire un petit chalet avec le père Barou dans un coin paumé, en pleine cambrousse, du côté de Saint-Héand, en 1977. Je l'ai revendu à des amis quand je suis parti jouer à Paris, trois ans après. Il a ensuite été revendu plusieurs fois à ce que je sais. A mon retour au club, après la Coupe du Monde 2010, je suis retourné le voir. Je voulais montrer à Laurence, que je venais d'épouser, où j'avais habité. Quand nous sommes arrivés, il y avait des gens dehors. La propriétaire m'a vu et m'a reconnu. Elle m'a alors lancé : "Monsieur Rocheteau, ça fait des années qu'on vous attendait. Rentrez !" C'est comme si on m'attendait depuis trente ans…
Je suis rarement parti faire la fête avec les joueurs après les grands matches de Coupe d'Europe. Je suis passé à côté de mes grandes émotions étant jeune. On rejouait trois jours après. Je préférais me retirer chez moi, où il y avait un grand salon avec des enceintes énormes et de la musique tout le temps. Et des filles qui venaient et m'attendaient de temps en temps devant la porte. Il m'est arrivé d'en faire entrer quelques-unes… J'en ai plus ou moins profité. Pas assez en fait. J'étais dans mon monde. Je ne regardais pas la télévision. Je ne lisais pas trop les journaux et je répondais très peu à mon courrier. Je recevais de gros sacs pleins de lettres. Ma mère les lisait toutes et les a gardées.
Le lendemain de la finale de Glasgow, après avoir été reçus à l'Elysée par le président Valéry Giscard d'Estaing, on est venu remercier notre public à Geoffroy-Guichard. Il a fait la fête avec nous. En repartant en bagnole, c'était de la folie. Les gendarmes tentaient de nous frayer un passage au milieu de la foule quand une fille est parvenue à rentrer dans ma voiture en me criant : "Je pars avec vous !" Je l'ai regardée et je me suis dit: "Elle n'est pas si mal que ça finalement !" Je l'ai emmenée chez moi. Elle est restée le soir. On a passé la nuit ensemble. Le lendemain matin, elle était partie. Et je ne l'ai jamais revue. Je ne sais même plus comment elle s'appelait.
J'ai vécu des situations délicates à Saint-Etienne, quelques filles m'ont harcelé. Mais dans ma tête, c'était le foot à fond, à la campagne, où je ne pouvais pas faire ce que je voulais. J'ai d'ailleurs rencontré Bérangère, la mère de ma fille, à Lyon, où j'allais voir des concerts : Led Zeppelin et The Animals à La Bourse. Bérangère était de la Croix-Rousse. On a vécu un an ensemble dans mon chalet de Saint-Héand avant de partir à Paris. A Saint-Etienne, je ne sortais jamais. Ou très peu, pour aller voir Santana avec Osvaldo Piazza au Palais des Sports. A Paris, je me suis vraiment éclaté, j'ai rencontré des filles connues, puis Marie Lebée, une écrivain, juste avant de partir à Toulouse. Nous avons vécu dix-sept ans ensemble et c'est avec elle que j'ai eu mes trois garçons."
La Bulgarie n'emballe pas Kitambala
25/12 23:39
Trois mois après son arrivée au Levski Sofia, Lynel Kitambala n'a toujours pas claqué le moindre pion en 9 matches officiels. L'ancien attaquant stéphanois a expliqué aujourd'hui à So Foot pourquoi il cherchait à quitter la Bulgarie dès cet hiver. Extraits.
"Après avoir quitté Charleroi, je n'ai eu que deux propositions concrètes, le Red Star et le Levski Sofia. J'ai choisi ce club, car je voulais voir ce qu'il se passait à l'étranger, le projet sportif me semblait intéressant. Je n'avais pas forcément envie de revenir en Ligue 2 en France. À Sofia, cela s'est bien passé au départ, mais j'étais à court physiquement et, après quelques matchs, je me suis blessé. À la suite de cela, tout n'a pas forcément bien fonctionné, donc avec le club, on est en train de négocier pour se séparer à l'amiable. Mon avocat est en discussion pour casser mon contrat qui court jusqu'à 2017.
Le niveau est assez bas, plus faible que la Ligue 2 française déjà. Il y a aussi des éléments de l'environnement qui m'ont marqué et déplu, notamment sur certains matchs où j'ai entendu des cris de singe. Ces cris m'ont choqué, d'autant plus que cela venait de nos propres supporters. Mais ce qui m'a le plus gêné, ce sont certains choix sportifs : je n'étais pas mis à l'écart de l'équipe première, mais quand je voyais des joueurs très faibles qui m'étaient préférés, c'était dérangeant. L'entraîneur ne parlait même pas un mot d'anglais, ce que je trouvais dommage.
Le Levski n'avait rien à envier question infrastructures à mon ancien club, Charleroi. En revanche, en déplacements... À Montana, j'avais envoyé un snapchat à ma femme, car le terrain était dans un état que je n'avais jamais vu. Même dans les divisions inférieures françaises, cela n'existait pas. Ce n'était plus des trous dans la pelouse, on aurait dit un hippodrome. En plus, avec des tribunes très limitées. Il y a un gouffre avec ce que l'on connaît en Ligue 1 et même en Ligue 2.
Là où j'ai complètement halluciné et craqué, c'est lors de mon dernier match à domicile contre le Litex Lovetch, une très bonne équipe à l'échelle bulgare. Il y a 0-0, ils prennent un rouge après 15 minutes de jeu, ils nous mettent un but, puis prennent un deuxième rouge à la 25e avec un penalty pour nous. Là, le président du Litex est descendu sur le terrain et a fait arrêter le match. À ce moment, je me suis dit : "Qu'est-ce que je fous ici ?" Ils ont arrêté le match et déclaré forfait. Je n'ai même plus de terme pour expliquer ce que j'ai ressenti, cela m'a dégoûté du foot bulgare.
A domicile, c'est l'ambiance la plus folle que j'ai connue. Pourtant, j'ai joué à Saint-Étienne, et Charleroi, c'était pas mal aussi. C'est de loin l'atmosphère la plus électrique que j'ai connue. Ça, j'ai aimé, les gens sont à fond derrière le club, ils font leur job à eux dans les tribunes. C'est le seul point positif d'ailleurs que je retire de mon expérience en Bulgarie. Maintenant j'aimerais un bon projet sportif, si possible en France, voire en région parisienne. Red Star, Paris FC ou Créteil, ce serait l'idéal pour montrer ce que je vaux."
Reste à savoir si cet appel du pied intéressera Laurent Roussey...
Jacquot au Congo ?
25/12 14:25
Selon une dépêche publiée aujourd'hui par l'agence d'informations d'Afrique Centrale, Jacques Santini (63 ans) est sur la short list des candidats au poste de sélectionneur du Congo Brazzaville. 3 autres hommes restent en lice parmi les 36 postulants initiaux (dont Bernard Simondi et Laurent Fournier) : Gernot Rohr, Winfried Bien et Didier Six. Sans emploi depuis sa brève expérience de manager du Paris FC, Jacquot avant tenté de rejoindre la Tanière des Lions de la Teranga en 2012 et refusé de prendre la tête des Aigles fin 2013.
Guichard clément avec Nanard
25/12 10:19
Ancien président de l'ASSE (1993-1994), Yves Guichard s'est confié à Bernard Lions dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite" (ed. Hugo & Cie, novembre 2015). S'il est clément avec Nanard, le petit-fils de Geoffroy l'est nettement moins avec André Laurent, Jacques Santini et Jean-Michel Larqué... Extraits.
"Nous, Casino, on a soutenu André Laurent par le sponsoring. Mais sa façon d'être ne nous plaisait pas. On l'a fait partir car nous n'étions plus d'accord avec sa politique. On ne la trouvait pas très claire, notamment concernant le spectacle et le recrutement. J'ai remercié le ciel quand l'équipe a perdu la demi-finale de Coupe de France contre Nantes. Si on se qualifiait pour la finale, on était était européens. Et ruinés. André Laurent avait accordé des primes colossales aux joueurs dans ce cas-là. Il était très dépensier. Je n'ai quand même pas payé les joueurs pour perdre. Mais j'ai prié au fond de moi pour qu'ils perdent car l'argent est le nerf de la guerre.
Quand j'ai pris la tête du club, j'ai gardé Jacques Santini comme entraîneur, ça a été mon erreur. Je le connaissais bien pour être resté auprès des jeunes sous Rocher. Il n'était pas le plus intelligent parmi les Verts de 76. Mais Larqué me disait : "Au moins, avec lui, on est sûr de ne pas descendre." J'ai quand même voulu le virer en cours de saison. Mon idée, c'était de le remplacer par Joseph-Antoine Bell. Mais je n'avais pas les moyens de le faire. Au moment des fêtes de Noël, je prends la décision de le débarquer. Je n'accrochais pas du tout avec cet introverti, très ami avec Larqué. Le 2 janvier 1994, j'invite la presse à déjeuner pour lui dire : "Larqué est venu me supplier de le garder. Je ne vais plus m'occuper de l'équipe." Je me suis laissé faire.
Larqué, je l'appréciais beaucoup, on s'entendait tès bien mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés avec lui. Il n'a pas été très correct à mon égard en disant que j'ai fui au bout d'un an. Il m'a esquinté alors que je lui ai laissé beaucoup d'initiatives et qu'il m'a fait un coup. La saison commence et a ses stages d'été, il m'appelle : "J'ai eu une attaque cardiaque, je suis à Bayonne, je ne peux pas venir à Saint-Etienne, mon médecin me l'interdit." Je vais aussitôt le voir, on déjeune ensemble, il allait très bien mais il avait ses stages. Je le payais 75 000 francs par mois, plus le logement, une voiture de fonction et d'autres avantages en nature. Il ne m'a pas beaucoup aidé car il n'a pas beaucoup bossé. Lors d'un match tendu, je le cherchais partout, et lui, il était devant la télé, dans un salon. Je me suis dit : "Il n'a pas le courage d'affronter les choses." Il était un peu fuyant. Il n'abordait jamais les sujets en face. Là aussi, j'ai commis une erreur avec lui. Larqué m'a trahi, c'est sa nature et c'est bizarre car il a réussi une très belle carrière.
Les francs maçons aiment le pouvoir et j'étais un frein à leurs ambitions. Au fond, ça m'arrangeait, j'en avais un peu marre. Je suis donc allé voir Pascal Clément, alors ministre délégué aux Relatiosn avec l'Assemblée Nationale et nouveau président du Conseil Général de la Loire, pour lui dire que je n'allais pas rester. "D'accord, mais nommez Michel Vernassa, le président de la Caisse d'Epargne de la Haute-Loire." Il était un des banquiers de l'ASSE, un franc maçon je pense. Je l'ai fait élire alors qu'il n'était même pas au CA. J'ai aussi rendu service à Caïazzo pour l'introduire à l'ASSE. Un jour, je lui ai dit : "Il y a un problème. Vous n'êtes pas en odeur de sainteté avec Pascal Clément." Je les invite tous les deux au Georges V à Paris. Clément dit à Caïazzo : "Vous n'aurez jamais aucun soutien de ma part tant que vous serez associé avec ce Monsieur." Il parlait d'Esfandiar Bakhtiar, l'ami iranien de Caïazzo, qui lui répond : "Dans quarante-huit heures, c'est réglé." Ça a été le cas. Alors que plusieurs personnes s'étaient manifestées avant lui pour reprendre le club, Caïazzo l'a repris en décembre 2013."
Roro vante les mérites de Wantier
25/12 09:30
Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer vante les mérites de David Wantier.
"Il a d’énormes connaissances au niveau du football, beaucoup de relations, un carnet d’adresses. Il nous conseille au niveau du recrutement à partir des jeunes âgés de 13 ou 14 ans jusqu’aux professionnels. Il faut continuer à former des jeunes comme nous l’avons fait avec des joueurs qui évoluent à présent à l’étranger dans des clubs qui jouent parfois la Ligue des Champions. Nous sommes partenaires avec 38 clubs en France et un en Belgique. Cela nous coûte de l’argent mais nous avons ainsi agrandi notre zone de recrutement."
Quel vilain championnat des tribunes !
25/12 09:01
Au championnat des tribunes établi par la Ligue qu'on adule, l'ASSE pointe à la 9e position à mi-saison avec 88 points, les vilains (132), Angers (117) et Caen (107) constituant le trio de tête devant Guingamp (105), le QSG (104), l'OM (102), Nantes (98) et Bastia (89).
Sur le critère "ambiance et animation dans les stades", le Verts (37 points) occupent seulement la 8e place derrière Bastia (58), Angers (58), Nantes (51), Guingamp (50), Nice (48), les vilains (48) et Caen (45).
Sur le critère "fidélité", l'ASSE (27 points) n'est que 10e derrière le Gazelec (52), le QSG (48), Caen (44), Angers (43), Guingamp (37), les vilains (36), Rennes (34), Bastia (31) et l'OM (28).
Sur le critère "engagement des supporters sur les réseaux sociaux", Sainté (24 points) est 4e derrière l'OM (40), les vilains (32) et le QSG (30).
Sur le critère "animation des clubs en direction des nouveaux publics" (familles, femmes, étudiants, générations Y et Z), l'ASSE fait partie des 10 clubs qui ne récoltent aucun point là où les vilains en glanent 16...
Roro se fait du mouron avec le Chaudron
25/12 07:46
Au classement des affluences en L1, Geoffroy-Guichard se classe seulement à la 5e position à mi-saison avec 28 816 spectateurs de moyenne derrière le Parc (46 634), le Vélodrome (44 017), Gerland (31 620) et le stade Pierre-Mauroy (30 787). Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer s'inquiète de cette baisse de fréquentation du Chaudron.
"Le niveau du championnat a baissé. C’est inévitable compte tenu des charges, des droits télés inférieurs. Financièrement, nos bons joueurs ont intérêt à partir en 2e division anglaise. On a l’exemple de Franck Tabanou. Avec un salaire trois fois supérieur à ce qu’il avait chez nous, il ne joue pas à Swansea. C’est un choix entre le sportif et le financier. Les clubs français vont perdre beaucoup de joueurs.
Il faut trouver des recettes supplémentaires. Nous avons débuté la saison avec un trou de 8 millions. Si les recettes ne sont pas supérieures aux dépenses, il faut compenser. Je me fais du souci car au niveau de la billetterie c’est plus compliqué. La saison dernière, nous avions une moyenne de 33 000 spectateurs, cette année, nous sommes bien en dessous. La boutique des Verts marche bien, le Musée également mais on va devoir développer notre marketing.
Sinon, nous serons obligés de vendre. Il faut s’adapter, changer son mode de gestion. Si on ne peut avoir les moyens suffisants pour acheter des joueurs, il faut que notre centre de formation en sorte. Ce que j’ai vu au Parc, est rassurant. Les gamins ont prouvé que l’on pouvait compter sur eux. J'explique cette baisse de fréquentation du Chaudron par le problème économique que traverse notre pays. Il y a aussi la mauvaise image du football due aux différentes affaires. Nous n’avons pourtant pas augmenté les prix."
Roro est Ruffier, Nanard est Brandao !
24/12 15:47
Parfois polémiques, erronés, imprécis voire non sourcés, les articles de Bernard Lions vous irritent ? Lisez plutôt son livre paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie ! "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrites" regorge d'interviews savoureuses dont nous vous proposons quelques extraits, au cas où le Père Noël aurait oublié de la déposer dans vos petits souliers !
Caïazzo : Pour moi, notre plus grande erreur, c'est avoir choisi le duo Tong-Cuong-Comolli après avoir terminé européens. Malin, le Vincent Tong-Cuong. Il divisait pour mieux régner. Mais il s'est associé avec Damien Comolli. Ils parlaient mal de "Roro et Nanard" dans notre dos. Je ne dirai plus jamais bonjour à Tong-Cuong pour une raison : mon père venait de décéder et je me mets à plaurer en conférence de presse. Deux jours après, on m'a rapporté que Tong-Cuong se baladait dans les couloirs en imitant un mec qui pleurait. Je l'ai pris comme une insulte. Je t'ai téléphoné pour te dire : "Les deux, c'est fini. Ils partent." Mais tu as gardé Comolli par gentillesse.
Romeyer : Et j'ai été déçu par la manière dont il est parti. "J'en ai marre. Je veux arrêter. Il faut trouver une solution." Il n'a pas été franc. Après lui avoir payé trois mois de salaire, je l'ai vu partir comme un voleur pour Liverpool.
Caïazzo : Quand je pense que nous avons sacrifié Omar Da Fonseca, à qui on a payé un an de salaire, parce que Tong-Cuong voulait Comolli.
Romeyer : Omar est un mec adorable. Mais son défaut, c'est qu'il n'a pas de conviction.
Caïazzo : Il ne prenait pas ses responsabilités. On pouvait avoir Stéphane Sessegnon pour 500 000 euros au Mans et il n'a pas tapé du poing sur la table pour qu'on le prenne. La première fois, Comolli est parti au bout d'un an parce qu'Elie Baup avait dit : "Je pars si Comolli reste." Et quand Baup est parti à son tour, on l'a repris parce que Tong-Cuong nous a dit qu'il était prêt à revenir. Avant d'ajouter : "Avec Comolli, nous avons le meilleur recruteur d'Europe." Sauf que quand ce n'est pas ton pognon… Et puis Comolli est revenu très différent. Avec plein de certitudes. Trop. On a été super sympa avec lui.
Romeyer : Oui, et c'est pour ça que depuis, tout est visé par Olivier Martin, notre avocat. Il n'y a plus que nous qui avons la délégation de signature et notre directeur financier François-Xavier Luce pour certaines dépenses. On a également su s'entourer avec des personnes qui sont dans l'esprit. Les peits ruisseaux sont les grandes rivières. Les autres, ils étaient des fonctionnaires. Les mecs arrivaient à 9h00 et repartaient à 17h00 chercher les gosses. Or, un club, c'est comme une grosse entreprise. J'ai passé la main dans mes affaires pour devenir un exécutif au club la saison d'après. Depuis 2010, je vis pour ma famille et le club. On a rencontré tous les banquiers de la ville et constitué un pool. Il nous ont accordé un découvert de 6 M€ et on a cédé les droits à Sportfive pour 7 M€.
Caïazzo : C'est impossible aujourd'hui d'avoir un club et une activité à côté. On a insufflé une autre culture. Si les dirigeants sont des fainéants, les gens deviennent matérialistes. Quand tu fais payer le café aux joueurs, ils comprennent le message. Tu as associé bienveillance et clairvoyance. Il y a un défenseur, toi, et un attaquant, moi.
Romeyer : Je suis Ruffier et toi Brandao.
Caïazzo : Tu fais ce que tu aimes et vice versa
Romeyer : Désormais, on est plus que deux associés. C'est un peu comme si tu étais mon frère. C'est d'ailleurs comme ça que je t'appelle quand je parle de toi à ma femme. Notre mode de fonctionnement est fondé sur une prise de conscience de ce qu'est la vie. Tu es le partenaire idéal. On a les mêmes objectifs, valeurs et philosophie de vie. On est d'accord à 99% des cas car on partage la même logique. Dans la vie, on est plus forts à deux.
Caïazzo : Comme écrivait Montaigne à propos de son amitié parfaite avec La Boétie : "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : parce que c'était lui, parce que c'était moi." Après, on peut avoir des idées différentes. Comme quand j'ai voulu prendre Luis Fernandez comme entraîneur.
Romeyer : C'est comme avec ta femme : tu n'es pas toujours d'accord sur la destination des vacances.
Mon beau Ruffier, roi des arrêts
24/12 09:32
Comme le souligne Eurosport, Stéphane Ruffier est le gardien de l'élite qui a effectué le plus d'arrêts (68) à la trêve, ex-aequo avec le vilain portier du Stade Malherbe Rémy Vercoutre.
Le gazon maudit des filles
24/12 09:23
Huitièmes à la trêve à treize points du Big Four mais à une petite longueur du top cinq, les Amazones n'ont toujours pas de domicile fixe. Cette saison, elles ont accueilli leurs adversaires trois fois à l'Etivallière, deux fois à Feurs et une fois à Chasse-sur-Rhône.
"C’est embêtant, on n’a pas joué deux fois de suite sur le même terrain. Par ailleurs, l’état du terrain de Léon-Nautin est catastrophique pour jouer à ce niveau" déplore Hervé Didier dans la dernière édition du Progrès. L'entraîneur des Verts fixe les objectifs de la deuxième partie de saison : "essayer d'accrocher la cinquième place et aller le plus loin possible en Coupe."
Morei'raon
24/12 08:52
Sébastien Moreira sera au sifflet le dimanche 3 janvier à 14h15 pour arbitrer le 32e de finale de Coupe de France que l'ASSE jouera à Raon-l'Etape (match à suivre en direct sur les antennes régionales de France 3). Son bilan vert est positif : 7 victoires, 4 nuls et 1 seule défaite (concédée au Moustoir en 2013). Les Stéphanois restent sur 4 succès consécutifs en présence de ce Belfortin bon teint, le dernier ayant été obtenu il y a Troyes mois au stade de l'Aube.
Galette sur le podium
24/12 07:37
Suite à la démission de Rolland Courbis, Christophe Galtier monte sur le podium des actuels entraîneurs de L1 ayant dirigé le plus de matches dans l'élite. Précédé par Claude Puel (558) et Frédéric Antonetti (514), Galette (231) devance notamment les anciens Verts Laurent Blanc (4e, 209), Philippe Montanier (5e, 171), Patrice Garande (9e, 57) et Thierry Laurey (16e, 19).
Tabanou de retour chez nous ?
24/12 07:16
Dans Le Progrès du jour, Roro évoque le possible retour de Franck Tabanou, courtisé par le LOSC selon la Pravda.
"Nous allons renforcer notre effectif avec un deux ou trois éléments. Nous visons un attaquant, un milieu de terrain et un arrière latéral. Nous ne nous opposerons pas au souhait de certains de trouver un contrat de plus longue durée ailleurs. Nous n’avons reçu aucune sollicitation concernant nos joueurs cadres. De toute manière, aucun d’entre eux ne partira durant le mercato hivernal. Nous sommes ambitieux, à trois points du deuxième. Nous voulons poursuivre notre progression en nous appuyant sur une équipe compétitive. Le retour de Franck Tabanou pourrait être envisagé. C’est un bon joueur, un super gars, très attachant. Sa venue est une éventualité mais, pour l’instant, il n’y a rien de concret."
L'ASSE à l'assaut de Söderlund (4)
24/12 07:11
Selon la dernière édition du Progrès, Alexander Söderlund a fait savoir que son choix porte sur l'ASSE. Roro évoque le cas de l'attaquant norvégien dans les colonnes du quotidien régional. Extraits.
"Il était dans nos murs, lundi, comme un autre joueur y était vendredi dernier. Nous l’avons vu à l’œuvre contre nous, son profil plaît au coach. Nous ne partons pas dans l’inconnu, nous avons discuté avec nos joueurs qui l’ont affronté. Nous nous sommes renseignés auprès de Kvarme, nous entretenons d’excellentes relations avec les dirigeants de Rosenborg. Les joueurs norvégiens ont une excellente mentalité qui correspond à nos valeurs. On discute avec Söderlund et ses agents depuis quinze jours. Pour l’heure, il n’y a aucun engagement. De toute manière, on ne peut signer aucun document avant le 2 janvier. On lit, on entend tellement de choses... Certains ont même évoqué la venue Loïc Remy !"
Malcuit au four et au (Stéphane) moulin
23/12 18:46
Mehdi Helela nous propose une compilation des plus belles actions de Kévin Malcuit face au SCO d'Angers. Solide défensivement, généreux offensivement, le latéral droit des Verts s'est montré à son avantage face aux hommes de Stéphane Moulin.
A l'issue de sa belle prestation, l'ancien Chamois a posté une photo sympa sur son compte twitter.
Caïazzo incognito
23/12 17:12
Vous avez raté le passage de Bernard Caïazzo hier à l'émission "Incognito" de la (Patrick) chaîne Sport 365 ? Pas de panique, Poteaux Carrés s'est habillé en Père Noël pour vous offrir la transcription des propos de Nanard !
"Le champion que j'aurais aimé être ? Rafael Nadal. Parce qu'il est sorti jeune, il a beaucoup travaillé et il aime son sport. Je trouve qu'il est sympathique. Il faut voir son parcours depuis le début, sa détermination, son environnement. Il fait toujours confiance à sa famille. Je trouve Federer un peu froid, Djokovic aussi par rapport au côté latin de Nadal. Le champion que je rêve de rencontrer ? Karabatic. Je trouve que c'est une belle personne, avec un bon état d'esprit. C'est quelqu'un qui a des valeurs, un bon exemple pour les jeunes. Je ne pas s'il est impliqué dans cette affaire des paris truqués ou si on l'a impliqué. Surtout les bonnes personnes se retrouvent dans des mauvais plans à cause de leur environnement. Ce sont des gens gentils qui ne se méfient pas. Mon meilleur souvenir de sport ? C'est la nuit des JO de 1984 où la France collectionne tellement médailles que je ne prends pas une minute pour dormir. J'ai fait une belle nuit blanche étoilée et médaillée ponctuée par la victoire de la France contre le Brésil en football. Mon pire souvenir de sport ? Je pense que c'est France-Bulgarie 93. C'était vraiment un sale moment, on est passé du paradis à l'enfer en quelque secondes. La personnalité la plus connue de mon répertoire ? Zinédine Zidane. Il mérite d'être le coach du Real Madrid. Il a été adjoint d'Ancelotti, il réussit bien il a les qualités pour. Il aurait les joueurs avec lui, il est aimé des joueurs.
Quel champion m'attire le plus entre Laure Manaudou, Usain Bolt, Roger Federer et Teddy Riner ? La natation n'est pas trop mon sport. Federer et Bolt sont de grands champions mais ils ne sont pas français. Teddy Riner est un grand champion français qui a encore beaucoup de titres et de médailles à nous rapporter. Je suis très bleu-blanc-rouge, très français, surtout en cette période. Il faut absolument que nos compatriotes soient les plus heureux possible. C'est ça le sens du partage. On n'a pas un pays suffisamment sportif mais ça donne envie aux jeunes, c'est très important. Moi-même j'ai donné envie aux jeunes l'envie de faire du sport. Je n'ai pas marqué ma discipline mais j'ai un attachement très fort aux jeunes. Les jeunes vont au succès. Les jeunes, les enfants, s'attribuent le succès. Jamais un enfant ne va porter le maillot d'une équipe qui perd toujours. Avoir une jeunesse heureuse, ça fait partie de la mission d'une génération qui est la mienne. Moi je ne suis pas particulièrement fier de ma génération. Il y a des blocages de société faits par des gens de ma génération. C'est plus difficile pour un jeune aujourd'hui que ça ne l'était il y a 30 ou 40 ans. Je ne suis pas engagé politiquement mais j'ai un discours humaniste. On l'a vu le lendemain du 13 novembre, on se ne rend pas compte à quel point en France nous avons une jeunesse formidable.
J'ai une petite notoriété. Je ne suis pas un homme de médias. L'événement qui m'a le plus marqué entre Mexico 68, Barcelone 92, la Coupe Davis 91, Immola 1994, la dream-team du basket américain 92 et OM-Milan 93 ? C'est bien évidemment la victoire magnifique et inattendue de l'OM à Munich. J'y étais. Il y avait une magnifique météo, un temps magnifique. Une équipe française est devenue championne d'Europe, c'était inimaginable. On ne croyait pas qu'il y avait une chance sur 10 de gagner cette finale. Tout était réuni pour faire une très belle nuit, on va dire, "imémorable" (sic). Quand un club français est en Champions League, on doit tous être derrière lui car il représente le pays. Je suis un serviteur du sport français. La motivation qu'on doit avoir dans un sport, c'est de le faire grandir. Il y a aussi la motivation de donner du bonheur et de faire en sorte que son club grandisse. La notoriété n'est pas une obligation, elle entraîne beaucoup d'inconvénients. Qui vit par la com meurt par la com. Moi je suis d'abord un passionné de sport et de football depuis l'âge de six ans. Moi j'ai un petit garçon de huit ans, il est vert. Il est venu dans le Chaudron. Comme il vit dans le sud de la France, il y a des Niçois ou des Marseillais qui sont à l'école avec lui. Ce n'est pas facile de vivre dans cet environnement. Sauf quand ils sont "fils de", les enfants viennent au succès. Aujourd'hui c'est le PSG.
Sorti de l'Essec, j'ai créé une junior entreprise. A 33 ans, j'ai vendu ma première entreprise. On est parti de rien. De 0 personne, on est passé à 2000 en dix ans. J'ai été le Sportfive de l'OM, je m'occupais de tout ce qui était sponsoring, relations publiques, etc. C'est pour ça que j'avais organisé une opération de 800 personnes à Munich pour la finale contre le Milan. J'étais aussi un des actionnaires du Magazine Mondial avec Michel Platini, Charles Biétry, Michel Denisot, le regretté Robert Paparemborde. C'est la disparition qui m'a fait le plus mal de ma vie. J'ai perdu beaucoup d'argent avec l'OM. Aujourd'hui je le regrette pas, ce n'est pas ça qui changerait ma vie. J'ai failli devenir président de l'OM, heureusement au dernier moment je n'ai pas signé les documents. Bien m'en a pris car à l'époque c'était une catastrophe financière. Cette expérience a été très intéressante pour savoir ce qu'il ne faut pas faire dans un club de foot.
Saint-Etienne en L2 ne pouvait plus faire les payes, était exsangue financièrement. La DNCG venait de décider d'une rétrogradation provisoire du club. J'ai apporté les moyens de faire survivre le club. Cette année est chanceuse car le club arrive premier alors que quand je l'ai racheté il était cinquième. C'était une grande joie, le match à Niort a sacré la montée définitivement. Depuis le club est resté en Ligue 1. Roland Romeyer viendra me rejoindre l'année d'après. C'est l'une des meilleures recrues que j'ai pu faire, je m'en félicite tous les jours. C'est comme un frère, c'est plus qu'un frère, c'est mon autre moitié. C'est parce que nous sommes différents que nous pouvons fonctionner ensemble. Roland n'aime pas faire ce que j'aime faire et vice versa. On a réussi à créer une très forte humanité dans ce club. Avec Dominique Rocheteau et Christophe Galtier, on a des personnes qui sont partageuses, altruistes. Il n'y a pas de problème d'ego. Moi je suis heureux quand Roland sourit. Entre nous il y a cette force intérieure qui est née de la finale de la Coupe de la Ligue. On est les Compagnons de la Coupe de la Ligue. Roland est monté à vélo, c'est un personnage fabuleux. Il va sur ses 71 ans mais il ne les fait absolument pas. Le dernier match contre l'OM à Geoffroy-Guichard, après les attentats, j'ai ressenti les mêmes vibrations qu'au Stade de France. Ce qu'ont fait les supporters ce jour-là, c'était fabuleux.
Le football français n'a pas su se réformer, il faut produire le changement. Le football allemand s'est réformé dans les années 2003-2004, aujourd'hui il est particulièrement performant, en sélection comme en club. Le football anglais s'est réformé dans les années 1992-1993. Nous, en France, comme dans beaucoup d'autres domaines, on a beaucoup de mal à se réformer. On était deuxième en 1990 à l'indice UEFA, aujourd'hui on est sixième. Depuis dix ans, on a aucune équipe nationale et aucune équipe de club en finale d'une grande compétition internationale. Moi je ne vais pas à la messe le dimanche matin en disant "demain je recommence les péchés comme avant d'y aller. " Moi je fais un constat objectif : il faut que nous réformions notre football. Par exemple il faut changer les relations avec les supporters. Les supporters sont des gens importants. Il faut tenir compte de leurs avis, les interroger, faire en sorte qu'on puisse évoluer différemment. Il faut également changer le format de nos championnats. Une L1 à 18 clubs par exemple, même si tout le monde n'est pas d'accord. Il faut gagner en compétitivité. On se crée dans le football français un grand nombre de lourdeurs, de blocages. L'erreur du foot français, c'est qu'il ne ratisse pas large, il ne fait pas participer. Il faut faire participer les médias, les supporters, les partenaires, les politiques, les clubs et faire en sorte qu'il y ait une plateforme commune le New Deal du football français. C'est essentiel, sinon notre football va continuer à péricliter. La dissidence et la rupture ne sont pas la bonne solution. Il faut que le 13 novembre serve à tout le monde, il faut rassembler."
Rectifiez le tir !
23/12 12:05
A la trêve, l'ASSE est la cinquième équipe de L1 au nombre de tirs (240) derrière le QSG (286), les vilains (278), le LOSC (264) et l'OM (261). Mais seuls les Dogues (28,4%) et les Canaris (29,3%) sont plus maladroits que les Verts (31,3%) devant la cage, l'OGC Nice se montrant le plus convaincant dans cet exercice (46,2%) grâce à Valère Germain (66,7%)
Quatre Stéphanois figurent dans le top 50 des tireurs dominé par le très actif Malherbiste Andy Delort (81 tirs dont 43,2% cadrés). Nolan Roux et Romain Hamouma présentent les mêmes stats (32/37,5 %). A noter que Kévin Monnet-Paquet (29/51,7%) est plus adroit que Valentin Eysseric (31/22,6%). Cela n'empêche pas ce dernier d'être le meilleur buteur des Verts avec quatre pions !
Di Rocco revient sur ses vertes années
23/12 09:17
Reconverti dans la gestion de patrimoine (il manage une trentaine de personnes), Alex Di Rocco a évoqué hier son passage à l'ASSE dans le quotidien Vosges Matin.
"Je venais d’avoir 30 ans, il me restait un an de contrat avec Sedan et Alex Dupont était arrivé comme entraîneur. J’ai vite senti que je ne faisais pas partie de ses plans. Plutôt que passer une saison à jouer des bouts de matches et me retrouver à 31 ans sans rien, j’ai voulu partir. J’ai fait des essais en Angleterre mais sans succès. Puis l’opportunité Aberdeen en Ecosse s’est présentée. J’ai accepté sur la renommée du club, sans y être allé avant. Le deal était de travailler avec eux jusqu’à fin décembre pour jouer les play-off et là, on m’aurait engagé. Il fallait finir dans les six premiers et on était septièmes…
En revenant à Sedan en janvier, on n’allait pas me dire : "Merci et reprends ta place !" A l’époque, Saint-Etienne était englué dans l’histoire des faux passeports. Le club n’avait plus d’attaquants et il y en avait peu sur le marché. Mon transfert – 2 millions de francs, autant dire pas grand-chose – s’est rapidement conclu. Je devais jouer tant que les Brésiliens étaient suspendus puis aller sur le banc. C’est ce qui s’est passé mais on est descendu en Ligue 2 malgré tout. Saint-Etienne, avec le nombre de spectateurs et sa renommée, est le plus grand club dans lequel j’ai joué.
Jouer à Sainté était un super-truc mais c’était les années noires du club. On est descendu alors l’ambiance n’était pas extraordinaire et en L2, on a joué le maintien. Malgré tout, l’expérience a été enrichissante. Pour moi, Saint-Etienne reste, avec Marseille, l’un des deux plus gros clubs en terme de supporters en France. En Ligue 1 ou 2, jouer devant 30 000 personnes, c’est énorme ! Tu sens la pression du public et l’âme du club. J’ai eu la chance de tirer mon épingle du jeu en marquant pas mal de buts [ndp2 : 12 pions en 42 matches] mais entre le Saint-Etienne d’aujourd’hui et celui d’il y a 15 ans, il y a une grosse différence."
Tsafack s'arrache contre Galatasaray
23/12 08:49
A l'occasion de son 11e match en Süper Lig, Landry N'Guémo a claqué dimanche dernier son premier pion sous les couleurs d'Akhisar Belediye. A la récupération d'un tir qu'il a lui-même décoché sur la barre transversale, l'ancien milieu de terrain stéphanois s'est vraiment arraché pour marquer ce but. Mais son équipe, désormais 6e du championnat turc, s'est finalement inclinée 3-2 sur le terrain de Galatasaray.