Alors qu'il a annoncé raccrocher les crampons, Gaëtan Charbonnier va désormais exercer ses talents de footballeur "pour le plaisir" en Régional 1, en Vendée comme l'annonce la Pravda :

"Il jouera la saison prochaine au Pouzauges Bocage FC, club vendéen dont l'entraîneur n'est autre que son frère. Descendu de National 3 il y a un an, le club pourra compter sur un sacré atout pour viser la remontée."

Le jeune et grand gardien ruthénois Ewen Jaouen s'est confié à La Dépêche du Midi avant de retourner dans le Chaudron ce soir.

"Nous avons joué récemment à Geoffroy-Guichard en championnat, ce fut un moment intense pour moi. J’étais gardien de but en National 3 avec le réserve de Reims il y a un mois. Le RAF m’a recruté comme joker médical. Et là, je vais recevoir un second cadeau de Noël en évoluant à nouveau devant près de 40 000 supporters stéphanois. Pour nous, il n’y aura aucune pression à jouer dans le Chaudron. Nous proposerons aux Verts notre football avec tout ce que l’on sait faire de bien. Evidemment, il y a l’enchaînement rapide des matches avec la fatigue qui va avec, mais nous allons passer par-dessus car nous disputons un match exceptionnel. C’est un moment inoubliable."

Dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron, Robert Malm donne son avis sur le match qui opposera ce soir l'ASSE au RAF dans le Chaudron. Extraits.

"Rodez a toutes ses chances mais n'oublions pas qu'il y a un adversaire qui s'appelle l'AS Saint-Etienne et qui a un stade qui sera chaud bouillant. Aux garçons de gérer cette ambiance comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Mais attention, l'ambiance du championnat ne sera pas du tout la même ce vendredi. C'est de l'élimination directe, un véritable match de coupe. Chaque match a sa vérité. Là, tout va être réuni pour avoir une belle atmosphère.

Bien sûr, tout le monde trouverait normal que Saint-Etienne aille en barrage face à Metz. Saint-Etienne part légèrement favori, par rapport à la saison, l'effectif, l'histoire, le passé... Mais Rodez a aussi le droit de rêver à jouer ce barrage. Rodez est craint aujourd'hui et est capable de le faire. On connaît notre sport, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur une rencontre. David peut battre Goliath ! C'est ce qui fait le charme de notre football."

"Sans Dylan Batubinsika, l’ASSE a encaissé 2 fois plus de buts (1,3/match) qu’avec lui (0,6). Les Verts ont décroché 16 victoires avec l’international congolais sur le terrain, contre seulement 3 succès quand il était absent ou laissé sur le banc" souligne Le Progrès. "Son temps de jeu a drastiquement chuté depuis la prise de fonction d'ODO, qui ne l’a plus utilisé depuis le 27 avril contre Caen, date de la dernière victoire stéphanoise. Au rayon des perdants, il est certainement le plus grand" s'étonne le quotidien régional.

"Mes défenseurs centraux ont des caractéristiques un peu différentes. Anthony Briançon a un jeu long intéressant alors que Dylan Batubinsika a d’autres atouts. Pour moi, ce sont trois titulaires, quatre avec Léo Pétrot qui peut aussi évoluer à ce poste. Après, je suis obligé de choisir ou alors il faudrait jouer à trois centraux" s'est justifié l'entraîneur des Verts hier en conférence de presse.

Si ses coéquipiers sont fatigués, le défenseur ruthénois Joris Chougrani croit en un  exploit du RAF ce soir à Geoffroy-Guichard, comme il l'explique dans Centre Presse Aveyron.

"Les play-offs sont faits pour favoriser le club de L1, on le sait. La formule favorise aussi le 3e par rapport au 4e et au 5e, mais c'est normal, il faut bien que le mieux classé ait un bonus ! Le 3e de L2 n'a été eliminé lors du 2e match de play-offs qu'une seule fois lors des 4 saisons où cette formule a été appliquée. On a joué mardi, il y a de la fatigue physique, mentale et émotionnelle. Mais je pense qu'on a les ressources physiques, humaines et morales pour se dépasser et aller chercher un truc."

"Les conditions ne sont pas réunies pour que je retourne à Saint-Étienne. C’est à dire que je ne travaillerai jamais avec Monsieur Caïazzo, je dis Monsieur mais j’aurais dû dire Caïazzo. J’ai été contacté par Saint-Étienne, pas plus tard qu’il y a trois jours. J’ai même été harcelé parfois. Je n’y retourne pas parce que les conditions ne sont pas réunies" avait déclaré Frédéric Antonetti sur le plateau du Canal Football Club le 10 décembre dernier. "Je crois beaucoup en Saint-Étienne, pour y avoir vécu pendant trois ans, c’est un potentiel énorme. Ça doit être bien géré… Le fait que le club ne trouve pas un acheteur crédible, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Si j’avais de l’argent, j’irais. Pour l’avoir vécu de l’intérieur c’est exceptionnel."

Alors que l'ASSE a enfin trouvé l'oiseau rare et fortuné (Tanenbaum épaulé par Ivan Gazidis), Anto a évoqué à nouveau son come-back avorté à Sainté aujourd'hui sur A Corsica TV.

"Je ne me voyais plus sur le terrain faire ce que j’ai fait pendant toutes ces années, des clubs moyens à redresser. J’en avais assez fait. Mon dernier challenge, ça a été Strasbourg. Ça s’est plutôt bien passé. Le football a beaucoup changé avec les nouveaux investisseurs… Après, si j’avais eu un club à un moment donné qui aurait eu les moyens de jouer le haut de tableau, je pense que j’aurais été tenté par l’expérience. Mais les places sont prises, c’est difficile aujourd’hui. J’ai eu une ou deux touches intéressantes. Après, j’aurai pu partir à Saint-Etienne, encore, j’aurai pu parti à Nantes. J’avais des propositions mais j’ai préféré rester tranquille chez moi et j’allais voir les matches du Sporting.

Et puis est arrivé ce match Bastia-Saint-Etienne, cette défaite 4-0. Ça s’est un peu affolé, la rue s’est un petit peu affolée. Comme j’étais sur place, les gens ont pensé à moi, automatiquement. Après, Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi m’ont convaincu par leur sincérité. Il y a un autre aspect qui m’a plu. J’étais dans les tribunes et je voyais tous ces gamins, toutes ces familles qui étaient là. Comme il y avait toujours 11 000 ou 12 000 personnes… Il faut connaître la vie du Sporting, hein ! 11 000 ou 12 000 personnes, c’est ce qu’on faisait en Coupe d’Europe. Avant on ne les faisait pas, on faisait 3 000 ou 4 000. J’ai dit aux dirigeants bastiais que j’allais venir apporter mon expérience."

Entraîneur du seul club ayant pris 6 points à l'ASSE cette saison de L2, l'Amiénois Omar Daf évoque ses succès contre les Verts dans Le Courrier Picard.

"Concernant nos meilleurs matches de la saison, j'ai aimé ceux contre Auxerre et Saint-Etienne, à l'aller comme au retour. Contre les trois premiers, on a livré de bons matches avec beaucoup de consistance alors que face aux équipes du bas de tableau, on a rencontré plus de problèmes."

Selon Le Progrès, la vente de l'ASSE à Kilmer Sports Ventures sera officialisée au plus tard dans la foulée du probable barrage retour des Verts chez les Grenats le 2 juin. D'après le quotidien régional, Larry Tanenbaum et Ivan Gazidis ont pour objectif que l'ASSE retrouve l'Europe d'ici 5 ans.

En conférence de presse aujourd'hui, le coach ruthénois Didier Santini a expliqué que le groupe ne viendrait à Sainté que demain, en avion : "C’est difficile de parler de l’état de forme 48 heures après le match. Je pense qu’on sera bien. Je donnerai le groupe en milieu d’après-midi. J’ai demandé aux joueurs d’être honnêtes, droits et qu’ils disent s’ils se sentent bien ou fatigués. On verra bien. Mais on sera frais. Je ne chercherai pas d’excuse après le match si on perd. L’Atalanta de Bergame l’a montré à tout le monde, ils jouent tous les trois jours depuis deux mois et demi, ils ne changent pas d’équipe et ils gagnent l’Europa League.

Il n’y avait pas d’hôtel disponible pour jeudi soir. Tout est blindé. On avait discuté avec le Paris FC après le match mardi, et ils avaient le même problème. C’est embêtant, moi ça ne me dérangeait pas du tout de partir la veille. Mais si tu pars la veille et que tu n’es pas dans un hôtel dans lequel tu peux bien travailler, récupérer… On s’était dit que tout ce qu’on pouvait faire en 4 heures de bus, on le ferait. Mais c’est un match différent des autres, donc il faut changer."

En conférence de presse à la veille de la réception de Rodez (20h30) Olivier Dall'Oglio a fait le point infirmerie le plus réjouissant de l'année  : "pour Irvin Cardona, touché après le match à QRM, ça va. Gautier Larsonneur a repris hier et ça va aussi. Ça va également pour Thomas Monconduit qui est apte, mais pour lequel on prendra une décision demain. Ce sont de bonnes nouvelles !"

C’est désormais une certitude, pour la 6^ème fois de suite, les Verts joueront devant un Chaudron à guichets fermés demain. Si on ajoute la réception du Paris FC à l’automne, ce sera donc le 7^ème match à guichets fermés de la saison.

Et on espère évidemment avoir l’opportunité d’aller en chercher un 8^ème dans une semaine.

L’affluence cumulée totale à Geoffroy Guichard dépassera les 500 000 spectateurs à l’issue du match de demain.

Les supporters ruthénois, qui étaient déjà plus de 400 le 10 mai dernier à GG lors de l'avant-dernière journée de L2, seront encore bien plus plus nombreux ce vendredi. "Le parcage visiteurs est complet demain soir à Geoffroy-Guichard.  Vous serez 1 000 Sang & Or à pousser derrière vos joueurs. L’ambiance va être exceptionnelle" se réjouit le RAF.

Alors que l'avenir de son homologue stéphanois est très incertain, Sylvain Marchal, recalé comme lui début avril aux tests d'admission au BEPF, est parti pour rester entraîneur de la réserve des Grenats, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain.

"Avec un groupe hyper jeune, on a pris 35 points. C'est plutôt bien dans un championnat tellement homogène. Des garçons se sont révélés, d'autres se sont affirmés. J'ai fait appel à 40 garçons cette saison. Sur les 17 éléments les plus titularisés, 11 sont des U18 ou des U18. Le travail de formation est donc bien réalisé, ce qui est très positif. On peut être fier des 4 joueurs nés en 2004 qui ont signé un premier contrat pro : Morgan Bokele, Lilian Raillot, William Mikelbrencis et Joseph Nduquidi. On a atteint l'objectif qui était le maintien car la réserve n'est pas la priorité du club qui a une vitrine en Ligue 1.

Il faut s'adapter aux appels de joueurs en équipe première et aux éléments qui redescendent. On s'aperçoit que même en N3, ce n'est pas facile. Comme Morgan Bokele a été prêté à Epinal [suite au départ d'Eteban Lepaul à Angers, ndp2] et qu'Ibou Sané est monté en équipe première, on a eu beaucoup de difficultés sur le secteur offensif où on a aussi déploré des blessures.  Je suis encore sous contrat pour 2 ans avec le FC Metz, je devrais toujours être sur le banc de la réserve la saison prochaine. C'est ce que je souhaite. Mais pour le moment, tout le staff est concentré sur le maintien de l'équipe pro en L1. C'est également important pour le centre de formation."

Ancien adjoint au maire de Rodez et actuel député Renaissance, Stéphane Mazars évoque dans Centre Presse Aveyron le match qui opposera l'ASSE au RAF demain soir à Geoffroy-Guichard.

"Tombé dans le Chaudron depuis mon plus jeune âge, je suis confronté à un dilemme. J'aurais aimé que les Verts montent directement mais Rodez les en a empêchés. C'est dommage, ils ont laissé passer leurs chances. Le RAF vit une épopée exceptionnelle, j'espère que les Ruthénois iront au bout ! Je parie sur une nouvelle victoire aux tirs au but."

Seul joueur à avoir raté son tir au but il y a deux ans lors du barrage contre Auxerre fatal aux Verts, Ryad Boudebouz (34 ans) se confie aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Après la relégation de l'ASSE en Ligue 2, je me suis posé chez moi à Colmar [sa ville natale, ndp2] avec l'envie de rebondir. Rien n'a bougé en France. Quand tu descends avec un club, tu portes une étiquette. J'ai alors chargé mon agent de m'ouvrir les portes du Golfe, pour continuer à jouer au football et vivre plus serinement ma religion au quotidien. Mon dernier ramadan chez les Verts, ça avait été compliqué. Pascal Dupraz avait été très à l'écoute, il avait essayé de nous faciliter les choses, mais la période avait été très dure. Pouvoir aligner mon métier sur ma foi, c'était parfait.

Je ne me suis pas fait prier pour rejoindre Al-Ahli, qu'on peut comparer à l'OM pour la passion de ses supporters. Les entraînements en soirée, ça ne me dérange pas, j'aime bien dormir le matin (rires) Au niveau des infrastructures, j'ai été agréablement surpris. On a une superbe pelouse, des bains chauds et froids, c'est le top du top. Tout est carré pour les déplacements, on a chacun sa chambre dans de très bons hôtels. Il y a de bons manieurs de ballon parmi mes coéquipiers mais pour certains Saoudiens le foot reste un hobby. Ils ont moins la rage que les mecs des quartiers chez nous qui cherchent à s'en sortir.

Je me suis tout de suite plu à Djeddah. C'est vraiment magnifique, au bord de la mer, et ça vit tout le temps, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. J'avais l'habitude de me rendre au mall près de chez moi en trottinette électrique. On y trouve beaucoup de bons restaurants et beaucoup de magasins. Quand on a été promu en Saoudi Pro League, je m'attendais à rempiler à Al-Ahli. Je devais resigner pour deux ans mais ça tardait à se concrétiser. C'était bizarre. Et qaund ils ont fini par me libérer, le mercato de la première division était fermé.

Cette saison, je joue au Ohod Club, toujours en D2, où je me suis engagé pour 2 ans l'été dernier. Le club est basé à Médine. C'est encore une autre mentalité, on ressent la spiritualité avec la grande mosquée. Pour un musulman, c'est plus simple, tout est halal, les entraînements ne sont jamais programmés au moment des prières. Pour les femmes, il n'y a aucun problème. Mais c'est un pays musulman, il y a un certain respect à avoir dans sa façon de s'habiller.

Je ne cours plus comme avant, mais j'ai encore ma place sur le terrain. J'aimerais jouer encore 4 ou 5 ans. J'ai une bonne hygiène de vie et je continue à prendre du plaisir. Je veux être heureux et bien dans ma religion."

Kiné de l'équipe féminine du RAF (D2) et de certains joueurs ruthénois convalescents, Robin Jeansou supportera les Verts demain soir, comme il l'explique dans Centre Presse Aveyron.

"La saison ruthénoise est très bonne, je suis heureux pour les joueurs. Mais personnellement je veux que Sainté gagne ! C'est un club d'envergure qui se doit d'être en Ligue 1. J'espère voir un très beau match ce vendredi et je vois une victoire des Verts 2-1."

Très bien formé à Guingamp par l'ancien entraîneur des jeunes gardiens de l'ASSE Mickaël Dumas (désormais au Stade Rennais), le jeune (18 ans) et très grand (1m97) portier ruthénois Ewen Jaouen se réjouit dans La Dépêche du Midi de retourner demain soir à Geoffroy-Guichard où il a été très bon il y a deux semaines lors de l'avant-dernière journée de L2. Extraits.

"En arrivant à Rodez [il y a 5 semaines, ndp2], je ne m'attendais pas trop à vivre ce genre de choses, même si le club était bien placé. Vivre des émotions comme ça… Je ne pensais pas que ça allait être aussi intense. Mardi, j'ai donne le but de l'égalisation du Paris FC, à la dernière seconde en plus. Après, quand on a commencé la séance de tirs au but, je me sentais serein. Je savais que j’allais en sortir et que mes coéquipiers allaient faire le taf, même si au début ce n’était pas trop ça.

Rater un tir, ça fait partie du jeu. Puis j’ai sorti celui de Doucet, et je me sentais vraiment en capacité de gagner la séance. Franchement, ça ne m’a pas affecté de prendre le but égalisateur à la 96e minute. Parce que le match était terminé, c’était passé. Puis les tirs au but, c’est entre les tireurs et moi : je n’ai rien à perdre et eux ont tout à perdre. Et c’est un exercice que j’aime particulièrement, parce qu’il y a de la pression. Mais pas pour moi : pour le tireur. Je suis le seul gagnant dans l’histoire.

Est-ce que mon calme est une force ? Ça ne sert à rien de se prendre la tête. C’est comme ça, c’est mon caractère. En un mois, je suis passé de jouer en N3 [15 matches cette saison avec la réserve rémoise, ndp2] à jouer deux fois à Geoffroy-Guichard en deux semaines. Je ne sais pas si c’est donné à tout le monde mais c’est juste du kiff. En espérant performer le plus possible. Mais c’est surtout comme un rêve d’enfant."

Sur le point devenir le nouvel homme fort de l'ASSE, Ivan Gazidis est encensé par l'ancien boss des vilains dans la Pravda de ce jeudi. Extraits.

"Ce mec est extraordinaire sur le plan humain, très sensible, à l’écoute, respectueux et super apprécié. Au niveau professionnel, il est l’un des meilleurs dirigeants au monde. Il entretient de très bonnes relations avec le président de l’UEFA (Aleksander Ceferin) et les instances de la FIFA.

En termes de savoir-faire, il est l’égal de Florentino (Pérez, président du Real Madrid). Il se montre très cool et souriant, avec une méthode anglo-saxonne extrêmement directive qui donne des résultats. Il apparaît surdimensionné pour Saint-Étienne car je le verrais plus arriver au Paris-SG.

Son combat gagné contre un cancer à la gorge lui a donné une philosophie et une démarche complémentaire. Désormais, il a envie de rendre. Le voir arriver avec un investisseur très puissant est la meilleure chose qui pouvait arriver à l’AS Saint-Étienne. Mais je ne vais pas aller supporter les Verts pour autant !"

Journaliste au Toronto Sun, Steve Simmons encense ajourd'hui dans la Pravda Larry Tanenbaum, en passe de devenir le nouveau propriétaire de l'ASSE. Extraits.

"Il a eu du succès partout où il est passé. C'est l'homme le plus puissant du sport canadien. Demandez à n'importe qui aux Raptors et en NBA, et ils vous répondront : "j'adore Larry". C'est le genre de dirigeant qui est dans le vestiaire avec les joueurs, et qui les invite chez lui en cas de victoire. Tanenbaum a essayé de lancer une équipe de basket féminin à Toronto (WNBA), mais un actionnaire du groupe l’en a empêché. Créer sa propre société lui permet d’avoir les mains libres. Entre lui et Ivan Gazidis, vous avez deux personnes qui ont fait leurs preuves dans la gestion d’un club de foot. C’est une très bonne nouvelle pour les Verts."

Pierre Barrieu, qui a croisé la route du milliardaire canadien lorsqu’il était directeur de la performance du Toronto FC entre 2021 et 2022, loue également ses qualités dans le même quotidien sportif. "C’est quelqu’un de très discret, qu’on voit peu mais qui connaît le sport et sait déléguer.  Le club a gagné trois titres en 2017 avec l’une des plus grosses masses salariales de MLS. Il n’hésite pas à investir de l’argent et à faire marcher les synergies entre ses différentes organisations."

Suite au craquage de très nombreux fumigènes par les Green Angels lors de la réception de Rodez du 10 mai dernier, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce mercredi de fermer le Kop Sud pour le premier match de la saison prochaine. Reste à savoir si le groupe ultra stéphanois fera de nouveau usage d'engins techniques ce vendredi pour le nouvel accueil des Ruthénois où s'ils se contenteront de déployer une banderole cinglante contre la grosse commission...

Un an après avoir quitté l'Estac, dépité par la gestion made in City Group d'un club aubois aux abois et désormais relégué en National 1 malgré les efforts désespérés de David Guion, Claude Robin (63 ans) vient d'être nommé entraîneur du Racing Besançon, relégué en National 3 après avoir gagné seulement un seul match suite à sa défaite il y a 4 mois en amical contre la réserve de l'ASSE (buts de Jibril Othman et Enzo Mayilla).

Ayant lui-même entraîné la réserve de l'ASSE (de 2005 à 2007), l'ex-entraîneur dunkerquois d'Yvann Maçon connaît bien Besac pour y avoir démarré sa carrière de joueur professionnel quelques mois après que le stade Leo-Lagrange a battu son record d'affluence (24 000 spectateurs) à l'occasion de la venue des Verts, victorieux 2-1 en Coupe de France (buts de Bernard Lacombe et Jacques Zimako).

Dans le staff pro de l'OGCN (5e de L1 donc qualifié en Europa League) depuis un an et demi après avoir été successivement l'adjoint stéphanois de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz, Julien Sablé pourrait se voir confier de nouvelles fonctions chez les Aiglons selon la dernière édition de Nice-Matin. Extraits.

"Le Gym a décidé de se séparer de son directeur du centre de formation Manu Pires. Si les éclosions de Mendy ou Louchet avec les pros ont été de belles satisfactions, les dirigeants ont estimé que la formation niçoise avait besoin de repartir sur un nouveau cycle et une autre dynamique. Pour lui succéder, le nom de Yannick Menu, directeur du centre de formation de Reims, a circulé mais le Gym devrait selon nos informations plutôt opter pour une solution interne.

Julien Sablé pourrait ainsi retrouver le rôle qu’il avait occupé durant quelques mois à Saint-Etienne (en 2017) avant de reprendre temporairement les rênes de l’équipe première. Le futur directeur du centre sera accompagné dans sa mission par l’expérimenté Philippe Barraud, chipé au Stade Rennais, qui occupera auprès des jeunes Aiglons la fonction de directeur du recrutement et de la performance. Renforcer la formation au sein d’un club jugé à la traîne par rapport à des concurrents comme Monaco ou Rennes, a été érigé comme l’un des dossiers prioritaires par l’état-major niçois."

Ancien capitaine du PSG mais avant tout inoubliable milieu de terrain de la mythique équipe des Verts, Dominique Bathenay s'est confié au Parisien avant la finale de Coupe de France qui opposera dans trois jours le club de la capitale aux vilains. Extraits.

"Si je supporterai Paris samedi ? Je suis supporter du football. Je n’ai rien contre Lyon. Paris a tellement d’arguments qu’il a 80 % de chances de gagner mais je suis surtout amoureux du football. J'ai été le premier à soulever un trophée pour le PSG. C’était une grande fierté au moment de soulever la Coupe de France. La première, ça reste marquant. La septième, on ne s’en rappelle plus, la dixième on ne sait même plus contre qui c’était. Mais la première, beaucoup s’en rappelle, elle a marqué des générations.

Il y a eu l’égalisation de Dominique Rocheteau à la 120e minute, le président Borelli qui embrasse la pelouse, le public qui envahit la pelouse avant la séance des tirs au but. Ce fut la finale la plus longue de l’histoire de la Coupe ! Il s’est vraiment passé beaucoup de choses, c’était une finale différente. C’était aussi le dernier match en France de Michel Platini. Il marque deux buts pendant cette finale de 1982. C’était le joueur numéro un en Europe, buteur, passeur, il avait une incroyable vision du jeu. 

J’ai commencé ma carrière avec Saint-Étienne où on gagnait tout, un peu comme Paris aujourd’hui. Je suis arrivé à Saint-Étienne à 19 ans, on fait le doublé la première année, puis la deuxième, puis on joue une demi-finale de Coupe d’Europe, puis une finale. On ne va pas dire que le succès était banal, mais presque. Avec les Verts, j’ai gagné 5 titres en 5 ans. À Paris, ça a d’abord été une galère, et on est monté petit à petit avant de gagner ce premier titre 4 ans après mon arrivée. C’était fort. Cela dit, aujourd’hui, on me parle beaucoup plus de Saint-Étienne que du PSG. Beaucoup de gens ont même oublié que j’ai joué à Paris…"

Si les Verts font respecter la logique après-demain soir à Geoffroy-Guichard contre une équipe ruthénoise qui a dû s'arracher hier pour surmonter l'obstacle parisien, ils auront toutes leurs chances de sortir vainqueurs des barrages d'accession en Ligue 1. Stats à l'appui, Le Républicain Lorrain a mis aujourd'hui en exergue les faiblesses des Grenats.

"Le FC Metz est le plus mauvais élève de la Ligue 1 sur la statistique des "expected goals", avec seulement 34,78 xG sur l’ensemble de la saison, derrière les deux relégués que sont Clermont (36,33) et Lorient (37,56). En parallèle, les Lorrains n’ont frappé que 332 fois en 34 journées. Là aussi, il s’agit du total le plus faible du championnat.

Les Messins sont également à la dernière place d'un autre classement : celui de la possession de balle. Leur taux de 34,8% est tout simplement le plus faible d'une équipe de Ligue 1 depuis qu'Opta analyse la compétition (2006/2007). Contre le PSG, les hommes de Laszlo Bölöni n'ont eu le ballon que 24% du temps !

Autre stat guère reluisante : le FC Metz a perdu pas moins de 22 points après avoir ouvert le score. C'est le plus haut total du championnat. Le gardien Alexandre Oukidja n'aura pas été en réussite dans l'exercice des penaltys tout au long de la saison. Sur 6 penaltys concédés, le FC Metz en a encaissés... 6."

Si les Grenats ont encore une chance d'arracher leur maintien, c'est en grande partie grâce à un joueur formé chez les vilains qui avait fait très mal aux Verts il y a 13 mois en réalisant un doublé dans le Chaudron : George Mikautatdze. Malgré son départ à l'Ajax de septembre à décembre, le protégé de Willy Sagnol en sélection géorgienne est impliqué dans 49% des buts marqués par équipe en L1 (13 pions + 4 passes décisives).

Si les Verts n'ont pas été capables de décrocher leur 4e titre de champions de France de D2/L2, Sainté vient d'être sacré champion de France des pelouses de L2. Geoffroy-Guichard (17,9/20) devance Marcel-Tribut (17,6) et Robert-Diochon (17,5).

En L1, seuls le QSG (19,3), Reims (18,1) obtiennent une meilleure note que l'ASSE.  On aura noté que le FC Metz la même note que l'ASSE. On espère que les Verts auront l'occasion le 2 juin de labourer le terrain de Saint-Symphorien...

Thomas Léonard sera au sifflet ce vendredi soir dans le Chaudron pour le match des play-offs qui opposera l'ASSE au RAF. Heureux présage ? Son bilan est plus favorable aux Verts (8 victoires, 5 nuls, 2 défaites) qu'aux Ruthénois (2 victoires, 0 nul... mais 3 défaites lors des 3 derniers matches). On aura noté que cet arbitre de 42 ans est né à Metz, qui affrontera le vainqueur lors des barrages. Il sera assisté à la VAR de Nicolas Rainville et Jérémy Stinat.

Directeur sportif des vilains depuis le 1er décembre dernier après plusieurs années passées à l'OM, David Friio (50 ans), bien aidé par l'énorme enveloppe dont il a disposé lors du mercato hivernal (57 M€), a été l'un des artisans du redressement des vilains, qui ont arraché sur le fil une qualification en Europa League. L'ancien recruteur de l'ASSE (de 2017 à 2020) espère maintenant que les banlieusards vont remporter la Coupe de France ce samedi, comme il l'explique dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Avec Pierre Sage je partage des ressentis, le coach en tient compte, il voit ce qu’il se passe sur les terrains et il fait ses choix sans aucune pression hormis celle d’aligner la meilleure équipe possible. Il est un meilleur coach maintenant qu’en décembre. Dans l’approche de la préparation des matches, dans la gestion de l’effectif, dans la compréhension des timings… Toutes ces choses qu’il a apprises au fil des matches s’ajoutent à son bagage.

Je pensais que le fait d’aller en finale maintiendrait tout le monde sous pression de manière naturelle. Très vite nous avons accroché à ce “et pourquoi pas ?”. La pression n’est pas venue de la finale mais de l’objectif européen. C’est ce que j’ai aimé. Dès que nous sommes sortis de la période sauvetage nous avons tout de suite basculé, notamment dans la communication de Pierre, sur l’Europe. On se doit d’être ambitieux à l’OL.

J’essaye toujours d’anticiper les choses. C’est bien mieux d’entrer dans une future saison sur une dynamique et avec certaines certitudes. Nous avons passé tous ces caps de construction et nous allons devoir capitaliser sur cela. Une Coupe de France dans une vitrine orpheline de nouveaux trophées depuis 2012 serait un très bon début."

L'increvable Killian Corredor, qui a joué les 38 matches de L2 cette saison (35 en tant que titulaire) et qui a été titularisé lors des 4 matches de son équipe en Coupe de France, a encore joué toute la rencontre hier. Faisant beaucoup de padel et de crossfit pendant son temps libre, l'intenable attaquant a de nouveau multiplié les courses et claqué son 19e pion de la saison toutes compétitions confondues avant de réussir son tir au but lors de l'incroyable séance fatale au Paris FC. L'attaquant de 23 ans s'est confié à Centre Presse Aveyron à l'issue de ce match.

"On aurait dû tuer le match mais tout ce qu'on va retenir c'est la victoire et ce scénario de fou. On a raté nos 3 tirs au but mais on avait confiance en Ewen Jaouen, on savait qu'il allait les sortir. Bradley et moi, on n'avait pas le droit à l'erreur, il ne fallait pas les louper. On ne lâche jamais, on va jusqu'au bout et on a encore montré qu'on a un mental de fou. Retourner dans le Chaudron, c'est vraiment un plaisir. On va aller prendre du plaisir devant 42 000 personnes.

On va se régaler à Sainté tout en essayant de tout donner pour gagner et aller jouer les barrages contre Metz. En tout cas, je pense que ça va être une expérience exceptionnelle et il va falloir profiter de tous ces moments-là parce qu'on ne les vivra peut-être pas deux fois. On est une bande de potes et on mérite ça, on se lève tous les matins en rêvant de monter en L1. Mais bon, c'est match après match. Il y en a un très compliqué à jouer dès vendredi."

Entraîneur du Paris FC, club de L2 qui aura été de loin le plus touché par les blessures cette saison, le méritant et fair-play Stéphane Gilli a livré sa réaction après l'incroyable match d'hier soir.

"Il y a de la déception, mais de la fierté, parce qu’on s’est arraché jusque dans les dernières secondes. J’ai dit à mes joueurs que j’étais fier d’eux car ils sont vraiment allés au bout d’eux-mêmes.Félicitations à Rodez pour son travail tout au long de la saison. Ils auront plus d’armes que nous pour vendredi. Je ne sais pas comment on aurait joué à Sainté avec le rouge de Mbow, la blessure de Chergui qui vient s'ajouter à toutes les autres. J'espère qu'on aura moins de blessés la saison prochaine. Car cette saison, on a été servis !"

Ancien camarade de promotion de Laurent Batlles au BEPF, l'entraîneur ruthénois Didier Santini se réjouit de revenir dans le Chaudron dans 3 jours, comme il l'a expliqué ce soir au micro de beIN Sports. Extraits.

"Dans la vie, on doit croire en tout, l’impossible n’existe pas, il faut aller le chercher. On a bien bossé. On doit tuer le match en seconde mi-temps à 11 contre 10, mais ces matchs sont difficiles. Tu veux gérer le résultat mais tu sais que tu peux prendre un but, c’est ce qui est arrivé à la 95e minute. On est habitué à prendre des buts, ils m’ont fait des scénarios toute l’année, on en a discuté. Franchement, même aux pénaltys, je me suis dit que si on arrêtait le premier, ils étaient capables. Parce qu’ils sont fous parfois. Dans ces matchs-là, il faut mettre le troisième, c’est le plus dur. On sait qu’en jouant à 11 contre 10, tu baisses un peu ton niveau de rigueur, de concentration, tu sors un peu moins bien le ballon. Il y avait une très belle équipe en face.

Tout le monde fait des erreurs, je pense que notre gardien Ewen Jaouen a été très bon. Ce ballon-là sur l'égalisation parisienne, dans, six mois, un ou deux ans, il l’a tous les jours. Il a voulu le bloquer, certains l’auraient repousser. Mais il a tellement de qualités qu’on ne peut pas en vouloir aux gens quand ils font des erreurs. Il a de l’envergure, du talent. Je pense que dans pas longtemps, il sera dans une autre division. C’est extraordinaire d’aller jouer dans un Geoffroy-Guichard bouillant, c’est ce qu’on voulait. Je ferais peut-être des changements, je verrai l’état des joueurs. Mais aller jouer là-bas, c’est extraordinaire pour tout entraîneur, pour tout joueur."