
Galtier s'est éparpillé à Sainté
06/01/2020
Dans France Football à paraître demain, Christophe Galtier revient sur ses vertes années. Extraits.
"Je me souviens exactement des jours qui ont précédé mon premier match d'entraîneur sur le banc stéphanois, notamment des échanges avec Alain Perrin. Il m’avait dit : "Maintenant, c’est pour toi, faut y aller." Je me rappelle de ma première causerie qui n’avait pas duré plus de cinq ou six minutes. Ensuite, on est pris dans un tourbillon, et dix ans après, on s’aperçoit qu’on n’a rien vu passer. Il y a une passion, une addiction. On ne voit rien de ce qui se passe autour. A l’ASSE, mon bureau s’est aménagé au fil des saisons. On a amélioré les conditions de travail, étoffé le staff, créé de nouvelles structures. On a grandi ensemble, progressé ensemble.
A Saint-Etienne, j’ai eu des fonctions élargies, ça a été la richesse de ma fonction. La nature a horreur du vide, et j’ai fait beaucoup de choses. Bien. Puis j’en ai beaucoup trop fait. Pas bien. Parce que quand on passe du temps à penser à autre chose qu’à son management, à la manière de jouer et à élaborer les séances d’entraînement avec son staff, on n’est pas dans l’essentiel de la fonction. Je me suis éparpillé par la force des choses. Cela a été bien durant un temps, moins sur la fin. Et il y aussi un phénomène d’usure, l’usure du temps pour tout le monde, ce que je respecte. Il fallait que ça s’arrête.
A Lille tout a été très clair dès la première discussion, la seule d’ailleurs avec Luis : tes joueurs, ton staff, l’entraînement, les matches, la gestion de l’effectif, c’est tout. Je souhaitais vraiment ça, revenir à l’essence de mon métier. Il y a tellement de choses à faire avec les joueurs, le staff. Vous ne pouvez superviser tel joueur, analyser tel autre, parler avec un agent, etc. Pas moi. Plus moi. J’arrive ici à 8 heures, je repars vers 18-19 heures, et toutes nos séances sont filmées, analysées, décortiquées puis présentées le lendemain aux joueurs. Tout ce travail est lié à une analyse technico-tactique, à un objectif par rapport à un adversaire, à un objectif dans le développement de notre jeu et ça demande tellement de temps ! Mais c’est aussi pour ça que je me sens épanoui, je suis dans ce que j’aime faire.
Un entraîneur a un cadre de travail, moi je suis dépendant de ça, j’ai besoin que ce soit cadré. Mais on ne peut pas rester sur de l’acquis, on ne peut pas faire du copié-collé d’une saison à l’autre. Il y a une telle évolution qu’il faut toujours être en alerte, toujours chercher à s’améliorer, à ne pas tomber dans une routine, dans une zone de confort. Il faut rester très humble dans la réussite. J’ai toujours cherché. Dominique Rocheteau m’en avait fait la remarque un jour alors que ça tournait bien à Saint-Etienne. Le jour où je n’aurai plus ça en moi, ce sera fini. Car on ne peut pas réussi sans."

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