Le mea culpa de Yahia

11/10/2018
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Dans la dernière édition de La Voix du Nord, Alaeddine Yahia parle de sa reconversion avant d'évoquer un mauvais geste commis sous le maillot vert.

"Sur le plan physique, je me sentais bien. Mais j’étais à bout mentalement. Cela fait quelques semaines que j’ai arrêté ma  arrièrte de joueur et je ne ressens aucune nostalgie. Je me suis entraîné cet été avec Arras, et c’était à mon initiative. Mon fils de 12 ans est licencié au club. Un jour, j’ai croisé Reynald Dabrowski, le coach de la première. On en a parlé. Moi, je ne veux pas devenir comme ces anciens pros qui gonflent de partout après leur carrière. Je veux continuer à me dépenser.

Le 15 septembre dernier, j’étais dans le kop lensois, face à Sochaux. Dans ma carrière, je me suis souvent dit que lorsque j’arrêterai j’irai me faire un petit kiff en tribune Marek. Ce public de Lens, je le tiens en haute estime. Il y a encore 30 000 spectateurs après avoir bouffé de la merde la saison dernière… Ce public mérite la L1. J’ai ce club dans la peau, j’y ai passé six ans. En fin de saison 2013-2014, alors qu’on venait de valider la remontée en L1, j’ai appris que je ne pourrai pas rester en raison des problèmes financiers rencontrés par le club. J’en ai pleuré.

Je suis une formation d’agents de joueur à Paris. Il y a quelque chose à faire dans ce métier. Parce que je peux vous le dire, pour avoir passé de nombreuses années dans le foot pro, il y a un sacré paquet de branquignoles chez les agents ! Un jeune fait deux bons matchs en U17 et l’agent dit aux parents : "Je vais vous le mettre au Real." Les gamins croient en leurs rêves et finissent finalement en National 2… Alors qu’il y a un monde entre être bon en U17 et l’être ensuite en seniors. Et entre être bon en seniors et devenir pros, il y a un univers à franchir !

Devenir coach ? Non. J’ai toujours été un leader naturel mais gérer 25 mecs au quotidien, notamment ceux qui ne jouent pas… Si j’avais encore des cheveux, ce serait un coup à me les arracher ! Un regret dans ma carrière ? En 2006, alors que je joue à Saint-Étienne, je me chauffe un peu avec le Sochalien Isabey et je finis par l’attraper à la gorge. C’était un mauvais geste. D’autant qu’avant le match, il y avait eu une minute de silence pour Isabey qui venait de perdre son grand-père. C’était pas bien ce que j’avais fait. J’ai pris trois matchs, logique."

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