Romain Revelli revient sur ses vertes années

07/10/2017
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Auteur d'un excellent début de saison à la tête d'Andrézieux en National 2, le jeune quadra dynamique Romain Revelli revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"J’arrive en 2007, grâce à Alain Blachon, que j’appelle ma bonne étoile. Je m’occupe des 17 ans, ça se passe bien, on forme des joueurs, on rafle des titres. Je prends mon pied. Il y a besoin d’un deuxième poste d’adjoint chez les pros. « Blache » est sur la fin, j’intègre le staff de Christophe. Je me sentais à l’aise. Ça s’est bien passé avec les pros. Ils vous testent d’entrée. J’étais plus jeune par exemple que Lolo Battles que j’entraînais ! Tu as deux ou trois mois pour faire tes preuves. Sinon… J’ai énormément appris de Christophe. C’était une aventure de fous furieux, du matin au soir. Quand j’en reparle, j’en frissonne. Il était très exigeant. Mais il croyait en moi, m’a poussé à passer mon diplôme, m’a appris sur le management des hommes.

 

On se complétait bien. J’étais son homme de terrain. On a eu des résultats magnifiques pendant quatre ans. Et puis, comme toutes les belles histoires… La vérité, c’est qu’on a eu deux derniers mois difficiles pour des conneries. Lui aussi a son caractère, le club grossissait, il y avait beaucoup de monde autour de lui. J’aurais aimé avoir le Christophe des débuts, plus proche de moi. De mon côté, je grandissais, je prenais du caractère et au final, pour des désaccords de boulot, d’organisation du staff, on s’est engueulé. Le ton est monté. On est resté sur nos positions, comme des têtes de cochon. C’était lui, le boss, c’était à moi de m’effacer. Mais que ce soit Christophe ou Roland, ils ont été nickel par rapport à ma dernière année de contrat.

 

Le temps fait son œuvre. On va se reparler, avec grand plaisir. Je n’oublie pas que c’est lui qui m’a donné ma chance. Ces trucs de dingue qu’on a pu faire. Comme ce voyage improvisé à Milan pour superviser l’Inter, qu’on affrontait en Ligue Europa. Il m’avait passé un coup de fil un soir et on était parti en voiture, tous les trois, avec Alain Blachon, pour les superviser contre Naples. Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard. Je ne suis même pas allé faire un tour à Sainté. En revanche, j’ai vu tous leurs matches. Je suis un fou de ce club. On est partenaire avec Andrézieux. Oscar Garcia est un très bon choix mais il lui faut du temps. Il sera jugé sur les résultats et l’atmosphère qu’il saura créer dans le groupe. L’âme qu’il lui donnera."

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