Lolita fan de Platoche, Rep et Piazza

14/04/2019
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Dans la Pravda du jour, Laurent Roussey revient sur ses vertes années. Extraits.

"Le plus fort, c'était Michel. Il décidait et réussissait des choses que les autres ne pouvaient pas faire. Il arrivait à programmer ce qu'il voulait faire. C'est ça qui était étonnant. Michel, c'était le Messi de notre époque. Il avait quelque chose de plus que les autres dans la lecture du jeu et la prise d'informations. Ce qu'on essaie d'inculquer aux jeunes aujourd'hui était naturel chez lui.

Le plus sympa, c'était Piazza. Malgré notre grand écart d'âge, il m'a pris sous sa protection et m'appelait "Lolita", le petit "Lolo". J'allais aussi souvent dîner chez Michel et Christelle Platini et chez Lacombe. Après ma grave blessure à un genou, Bernard a été un de ceux qui ont eu des attentions pour le débutant que j'étais. Je n'étais pourtant pas dans son univers. Ce sont des joueurs qui ont compté pour moi.

Le plus attachant, c'était Rep. Il est arrivé à Saint-Étienne auréolé de sa gloire passée et j'ai découvert l'opposé du joueur que formatait alors la maison verte. Il pouvait être un peu déconneur, un peu tricheur, mais doté d'un talent différent, supérieur. Johnny, c'était la vie, le plaisir de fêter et de partager, avec la rigueur indispensable pour réussir. Avec lui, dans le vestiaire de Roby, ça grinçait des dents. Roby distribuait des surprimes de victoire te permettant de toucher 50 % de plus que la prime initiale. Quand arrivait la paye, ça fusait dans le vestiaire. Johnny ne la percevait jamais et ça le rendait fou. Roby disait : ''Johnny, il ne court pas assez.''

Mon plus grand regret, c'est de ne pas avoir eu la force intérieure de refuser ma sélection en équipe de France juniors pour un stage franco-allemand-finlandais dans un bled en Allemagne. Lors du deuxième match, le gardien allemand a fait une sortie à la Harald Schumacher, au niveau des jambes. Rupture du ligament croisé postérieur du genou droit. Lors de mon opération, en septembre 1978, j'ai attrapé une infection à l'hôpital de Lyon. Cette cassure dans ma carrière m'a tellement marqué que je suis aujourd'hui capable de dire non.

L'anecdote que je n'ai jamais osé raconter ? Un soir, alors que j'étais encore stagiaire chez les Verts, on a fait une petite course avec Thierry Wolff dans Saint-Étienne. Ma BMW, avec deux gonzesses à l'arrière, a terminé sa course encastrée dans un pylône électrique de la rue de la Tour. On l'a fait vite enlever par des amis garagistes et personne ne l'a su au club. Ce grave accident m'a secoué et fait réfléchir sur la vie."

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