Bonnevay, heureux numéro deux (2)

28/01/2020
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Il l'avait dit au Courrier Picard le 27 octobre dernier, il le redit aujourd'hui dans Le Parisien : Jacky Bonnevay est un heureux numéro deux. Extraits.

"Je me sens épanoui dans mon travail. Pour cela, il me fallait tomber sur un coach principal acceptant de rendre sa noblesse au rôle d'assistant. Je n'ai pas l'impression d'être un porteur de plots. Je suis un des relais des joueurs avec le reste du staff. Le coach, c'est celui qui choisit les 11 titulaires. Ici, à l'ASSE, on a 30 joueurs. Cela signifie qu'une vingtaine d'entre eux ne débuteront pas et ne sont pas forcément heureux du choix. Ça, c'est la difficulté du numéro 1. Je suis heureux d'avoir accompagné Gernot Rohr, Vahid Halilhodzic et désormais Claude Puel. Pourtant, j'ai eu des propositions même encore récentes comme un club de D1 turque. J'ai refusé. Dans ma tête, je ne suis plus un numéro 1.

Si le Claude me demande mon avis, je lui donne. Sinon, je reste dans mon rôle et je le vis très bien. Mon vécu de numéro 1 m'a appris une chose : demander systématiquement l'avis de ses adjoints alors qu'on a des certitudes ne sert qu'à perturber. Donc je suis là pour appliquer, sans états d'âme, ses choix tout en échangeant au quotidien et en livrant mon ressenti. Il est inscrit dans mon contrat que si le coach est remercié, je pars avec lui. Comme ça, tout est clair. J'ai 58 ans et cela me convient très bien. Je n'ai aucun problème à vivre dans l'ombre d'un autre. C'est comme un couple.

Si on enlève Zidane et Deschamps, quel entraîneur français est au-dessus de Claude, sérieusement ? Je n'en vois pas un qui a un plus beau CV. Sa force est de développer les joueurs et les équipes. Lentement, il a mis ses idées en place à Leicester en faisant évoluer l'effectif. En plus, il a modifié le jeu. C'est aussi ce qu'il essaie de mettre en place à Saint-Etienne. Mais il faut du temps pour que ça marche. Il y a encore beaucoup de travail à l'ASSE, notamment dans le développement des jeunes et le maintien des anciens à leur meilleur niveau.

Désormais, il faut être bienveillant avec ses joueurs. Tu dois être tactile, empathique, à l'écoute et suggérer au lieu d'imposer. Regardez Deschamps, avant il serrait la main de ses joueurs, maintenant, il les embrasse. La nouvelle génération veut des preuves d'amour. Alors on leur en donne. Quand je fais des exercices vidéo, tout a changé. Il y a 15 ans, c'était : regarde, tu dois faire comme ça. Aujourd'hui c'est : tiens il y a une vidéo, regarde-la à ton rythme, si tu veux, et dis-moi ce que t'en penses. L'intelligence, c'est de s'adapter. Même à 58 ans, Claude et moi, on essaie de le faire. Et vous savez quoi ? Cela ne marche pas trop mal."

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