Panov épatant hépatique

29/03/2016
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Alors que la Russie s'apprête à faire son retour dans l'enceinte dyonisienne pour affronter la bande à Dimitri Payet et Blaise Matuidi, Alexander Panov (40 ans) se remémore sur le site de la FIFA le doublé qu'il a réalisé au Stade de France le 5 juin 1999.

 

 

"Ce match a donné de l’espoir aux gens. Nous avions pris l’habitude d’être déçus par l’équipe nationale. Notre déplacement à Paris ne s’annonçait pas bien. Personnellement, je ne pensais pas à la victoire. J’étais déjà content d’affronter des champions du monde pour la première fois ! Quand je suis triste et que j’ai besoin de me remonter le moral, je regarde la cassette du match. Ça me fait tout de suite un bien fou ! Alors que nous allions entrer sur le terrain, Desailly m’a pris la main, comme si j’étais un enfant qui devait l’accompagner. Je l’ai repoussé et je lui ai dit que j’étais joueur professionnel, pas un enfant ! Je crois qu’il ne s’y attendait pas. Il avait l’air un peu surpris.

 

Ce match, c’était ma finale de Coupe du Monde. Je me suis rappelé de ma jeunesse compliquée et de ma recherche du bonheur à travers le sport. Tout le monde n’a pas la chance d’entrer sur la pelouse du Stade de France pour défier les champions du monde. On vit rarement autant d’émotions sur toute une carrière, alors sur un match… Il y a eu de la joie quand nous avons ouvert le score, de la déception quand ils ont mené 2:1, de nouveau de la joie quand nous sommes revenus à 2:2 et de l’euphorie quand nous avons repris l’avantage. Tous les gens que je croise me parlent de ce match.

 

Dix jours auparavant, je m'étais déjà illustré en marquant pour le Zénit en finale de la Coupe de Russie. Courtisé par plusieurs formations, j'ai finalement signé à Saint-Étienne mais je n'y suis resté qu’une saison. J’étais bien là-bas. L’entraîneur me faisait confiance et il me titularisait souvent. Mais j’avais du mal car le niveau de jeu en Russie n’avait rien à avoir avec ce qui se faisait en France. Ensuite, un autre entraîneur est arrivé et j’ai fait l’objet de nombreuses critiques. Parallèlement, j’ai connu quelques soucis de santé.”

 

Au cours du long entretien qu'il nous avait accordé en février 2010, Alain Bompard avait évoqué les problèmes du petit attaquant russe, qui n'aura claqué qu'un petit pion (à Toulouse) lors de ses 16 matches officiels sous le maillot vert.

 

"Panov, ça reste un mystère pour moi. On est allé le voir avec Gérard Soler et Robert Nouzaret. On était tous les trois impliqués. On l'a vu jouer deux fois à Saint-Petersbourg. C'était un garçon exceptionnel qui avait marqué deux buts avec la Russie contre les Bleus au Stade de France. A chaque fois que nous l'avions visionné, il avait fait preuve de performances authentiques. Il avait été épatant lors du match amical contre l'Ajax qu'on avait gagné 5-2. Tout le monde avait dit: "C'est Speedy Gonzalez, c'est fou, quel joueur !" Tout le monde était du même avis.

 

Un mois plus tard, je vais à l'entraînement, et je trouve ce garçon lent, trainaillant, les yeux rouges. Je m'inquiète. Je vais voir le médecin. Je lui dis : "Ecoute, est-ce que ce garçon ne boit pas un petit peu d'alcool, je trouve qu'il a changé dans son comportement, il est moins efficace. Est-ce que vous avez fait les prises de sang nécessaires ?" On me répond : "Ah ben non car il fallait signer vite le contrat !" J'ai donc demandé à ce qu'on les fasse et là on a découvert qu'il avait l'hépatite A et l'hépatite B..."

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