Saadi, baby !

18/03/2016
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Victime d'une déchirure à l'ischio-jambier lors de son unique apparition en Championship le 7 novembre dernier, Idriss Saadi a marqué avec la réserve de Cardiff City le 25 janvier dernier contre QPR. En attendant d'avoir à nouveau sa chance en D2 anglaise, l'ancien attaquant stéphanois a accordé une longue interview à So Foot. Extraits.

 

"Si on doit comparer la Ligue 2 et le Championship, il y a des années-lumière qui séparent les deux. C’est impressionnant. Niveau football, c’est fou, fou, fou. À Cardiff, on a la chance d’avoir un stade qui est quasiment neuf, c’est le top du top. La pelouse, on l’a encore changée dernièrement, donc on a des galettes. Les supporters, c’est en moyenne 20 000-24 000. Ça chante et tout. Ils démarrent le match par un chant traditionnel, car au pays de Galles, ils ont leur propre culture. Quand on passe de Clermont où il y a 3 000-4 000 de moyenne à 24 000, ça change vraiment. C’est pas comme Saint-Étienne, où c’est un truc de fou aussi. En revanche, si on retrouve la Premier League, ça peut devenir comme Saint-Étienne. Ici, ce sont vraiment des amoureux du football. Dans la rue, les supporters peuvent t’arrêter, mais si je suis avec ma famille, ils me saluent juste. C’est une forme de respect, je pense. En revanche, les jours de match, quand c’est l’heure du football, là, ils t’arrêtent, demandent des photos, des autographes.

 

Ici, j’ai l’impression qu’au niveau de la technologie, on a les moyens de la moitié des clubs de Ligue 1 au moins, voire plus. Tous les entraînements, on a les GPS sur le dos, et nos résultats sont analysés. Ils te prennent en photo dans toutes les positions possibles et imaginables. Ils m’ont rééquilibré et maintenant je marche droit. Ici, il y a de quoi de travailler. Je progresse et il ne manque plus qu’à montrer sur le terrain. Ce qui m’a marqué, c’est que moi qui viens de Ligue 2, un championnat qui n'est connu qu’en France quasiment, et bah quand j’ai fait ma première entrée juste quinze minutes, j’avais déjà un chant à mon nom. Ça m’a choqué. On me l’a dit, car je n’ai pas tilté vu que j’étais dans mon match. Et c’est l’intendant qui m’a dit ça. Les paroles, ça fait : «  Saadi, baby, Saadi oh oh oh !  » Je ne connais pas l’air, seulement les paroles. Ça m’a vraiment marqué. C’est fou. En ville, les supporters ont beaucoup de maillots de toutes les époques. Ils sont attachés à l’identité du club, moins aux joueurs."

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