Romeyer le financier (2)

01/06/2015
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Dans la lignée de son entretien paru il y a trois jours dans Le Progrès, Roro cause finances dans la Pravda du jour. Extraits.

 

"Le plus important, c'est l'équipe pro. Quatre-vingts pourcents de notre budget lui sont consacrés en salaires, charges et investissements. On a dépensé 600 000 euros pour installer un nouveau terrain synthétique d'entraînement et 3.2 millions d'euros pour doter le terrain Aimé-Jacquet d'une tribune afin de lui permettre d'accueillir les rencontres de l'équipe réserve. Nous avions prévu d'autofinancer ces travaux. Mais il a fallu contracter un nouvel emprunt, sans que cela ne se répercute sur le prix de nos services. Les abonnements par exemple passeront seulement de 135 à 145 euros dans les kops. Si on répercute la TVA de 5,5% désormais applicable sur les billets et l'augmentation de la location du stade Geoffroy-Guichard, ils seront moins chers que l'an passé. Le nouveau stade va nous permettre de développer l'hospitalité grâce aux 2800 places VIP. J'espère vendre tout ce que l'on a à vendre.

 

Le fait que la DNCG nous convoque dans les derniers, le 23 juin à 14h30, est plutôt bon signe. Cela montre que l'on fait partie des bons élèves. Le budget est passé à 65 millions d'euros cette saison et beaucoup de clubs aimeraient se trouver à notre place. On est en train d'arrêter les comptes. Ils devraient être légèrement déficitaires. L'ASSE reste structurellement déficitaire à hauteur de sept à dix millions d'euros chaque saison. Comme avec Bernard, nous sommes deux actionnaires au club, pas des mécènes comme Margarita Louis-Dreyfus, je me montre plus fourmi que cigale. J'essaie de dépenser un peu moins que ce que l'on a. Depuis cinq ans, notre objectif est de réduire nos charges et d'augmenter nos ressources pour arriver à un budget équilibré sans trading de joueurs. C'est le projet qui sera présenté au conseil de surveillance le 24 juin. Ne plus être obligés de vendre nos meilleurs joueurs devrait être possible à partir de la saison 2016-2017 grâce aux droits télé, à un marketing et un merchandising plus développés.

 

La suppression du droit à l'image nous a coûté 3,5 millions d'euros. Le paiement des frais de police 2,5 millions d'euros, dont 150 000 rien que pour le derby. A cela vous ajoutez la fameuse taxe rétroactive de 75% sur les hauts revenus et vous obtenez 10,3 millions de charges en plus. Un club allemand ou espagnol n'a pas toutes ces charges. C'est pour ça que nous sommes obligés de vendre un joueur. On a dégagé une enveloppe pour le recrutement, mais je ne me rappelle plus le montant. Elle peut évoluer en fonction des départs, donc des ventes, ou des prêts qui peuvent venir bonifier notre effectif. Seuls Franck Tabanou et Max-Alain Gradel auront un bon de sortie. Les autres ne partiront pas sans notre accord. Et si ça se trouve, à part un joueur, ils seront tous là à la reprise. Une qualification pour la phase de groupes pourrait nous inciter à investir davantage. Il pourrait y avoir de bonnes surprises fin août. L'appétit vient en mangeant."

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